dimanche 30 novembre 2008

7 Minutes de plaisir

"Fumer, c'est chic". 
A.Warhol


Etant considérée comme une grosse fumeuse, bien nocive et souvent classée "Ennemie public n°1" lors de soirées indoor (devenues non-fumeuses depuis cette fichue année 2008), je me dois d'évoquer ce nouveau portfolio photo d'Eddy Brière et Stéphanie Vaillant, 7 Minutes de plaisir. 7 minutes étant le temps moyen nécessaire pour crapoter tranquille.



"On l'allume, on la consume, elle s'enfume. Au cinéma, dans la rue, au café, dans la mode. 
Elle est toujours là. Objet de plaisir, de sensualité, de provocation, de liberté, elle complète notre silhouette. Et en 7 minutes, elle part en fumée, notre cigarette". 

Mettre en vedette la cigarette, en voilà une idée chouette, avec en plus un paquet de stars à l'appui, B.Poelvoorde, L.Bourgoin (en couverture), JP.Rouve, C.Cornillac, M.Kassovitz, M.Green et j'en passe, pris en flagrant délit de smoking.

Une ode à la clope ludique, esthétique et nécessairement érotique. 


Eddy Brière, pourtant non-fumeuse, déclare ainsi: "Si fumer n'est pas bon, fumer rend hélas, beau". Et moi, je suis plutôt d'accord à la vue de ces célébrités brandissant leurs bâtonnets de nicotine avec allure et arrogance, un peu à la manière des vieux acteurs de films américains où la clope tenait (encore) le rôle principal.

F.B

samedi 29 novembre 2008

My name is Best and I need Telelangue

"Je parle l'anglais bien mieux que je ne le comprends, parce que quand je le parle, c'est moi qui choisis les mots".
Jean Cazalet

Dur dur de ne pas savoir parler anglais avec un nom de famille pareil (je vous jure, tout ceci est réalisé sans trucage). Dur dur de devoir assumer la déception de votre professeur à l'oral qui avait vu en vous une American Girl so fluent qu'il n'aurait pas eu à travailler (ni à utiliser des boules Quiès pour vous écouter). 


Des années scolaires complexées, des plans Erasmus annulés, des entretiens d'embauche pipautés et des rdv boulot souillés par un accent trop français, un minuscule panel de 150 mots anglais dont vous vous lassez, une honte affirmée et un sourire gêné quand vous tombez sur votre correspondant from UK, bref vous rêvez d'apprendre l’anglais ?

Baby geekette a trouvé une e-solution: Télélangue, un site qui vous propose des cours d’anglais online ou par téléphone. Plus besoin de bouger, ni d'infliger votre anglais face à un prof affligé. Des leçons sur-mesure adaptées à tous les objectifs professionnels et personnels (rencontrer (et épouser) le prince Williams peut être un de vos projets), un rythme à notre convenance, une durée raisonnable (30min par cours) et un cyber teacher (ou mobile teacher) qui comes from là-bas !

Pour me faire une idée, j'ai passé le test de niveau gratuit sur leur site, j'arrive au niveau 9 "Opérationnel/ Professionnel": 

Pas terrible mais pas minable non plus. Un petit stage de 3 mois et le tour est joué !

F.B

Article sponsorisé

jeudi 27 novembre 2008

Doucement le matin, pas trop vite le soir

"Comme une batterie électrique, l'organisme se charge par les contrariétés et se décharge par le rire".
Malcolm de Chazal


Certaines personnes autoproclament les petites contrariétés matinales comme les douces couleurs de la vie alors que personnellement, ces chianteries du quotidien m'exaspèrent et peuvent totalement ruiner my day (même en RTT).

Le siège tape-cul de la ligne 2, le coup du fond de la tasse de café dans le lave-vaisselle ou celui du dentifrice bien blanc sur ton pull bien noir, peuvent en un éclair foudroyer votre existence, ou du moins votre journée.


De nature impatiente, râleuse et particulièrement anti-positiviste (oui, j'ai été gâtée par ma bonne fée), j'essaye d'éviter le conflit interne en esquivant (mal)adroitement ces obstacles en tout genre:

- Je ne me lisse plus les cheveux pour éviter le constat alarmant de la balance 1h passée à lisser/ 10h sous la pluie à maudir (sa race) ma masse capillaire.

- Je ne mets plus de mascara pour ne plus être obligée de me remaquiller. A force d'éternuer deux seconde après le liquide noir posé et de me retrouver en mode Chucky 2, le retour.

- Je ne mange plus de céréales ni de muesli ni tout ce qui s'apparente à des graines. Me retrouver avec les grosses noisettes en haut et de la poussière de blé en bas m'a rendu aigrie (alors qu'il suffirait d'inventer un paquet à ouverture latérale).

- Je ne porte plus d'écharpe trop longue par peur que ses extrémités ne flirtent trop avec mon mug de thé au lait.

- Je prends 2 aspirines du Rhône, directement au réveil & from the bed, pour éradiquer en amont le brouillard de mon cerveau. Que voulez-vous je ne sais pas refuser une coupe de champagne... Alors une dizaine, vous pensez !

- Je ne vais plus jamais à la piscine municipale. Rencontrer son voisin de palier ou son collègue de bureau, sur lequel on fantasme depuis des mois, cagoulée dans un bonnet violet en latex n'apporte rien de bon, rien de sexuel (et ce pour les dix prochaines années à venir car il faudra attendre que vous ayiez déménagé et/ou changé de boulot).

- Je ne prends plus l'ascenseur. Des envies de meurtre pouvaient me venir à l'esprit quand les 10 personnes avec lesquelles je partage ce m2 trouvent le moyen de s'arrêter à tous les étages avant le mien.

- Je ne porte plus de collants, ni de bas, ni de mi-bas. A peine enfilés, ils sont déjà filés. Toujours devant et en plein milieu en plus.


Même en prenant toutes ces précautions (et en me coupant lentement de toute vie sociale puisque je ne m'habille plus, je ne sors plus, je ne mange plus et que je ne parle même plus !) l'univers reste parsemé d'embûches et ne cesse de m'envoyer des petites contrariétés pour me tester. Alors, autant les partager.


F.B

mardi 25 novembre 2008

Wishing List

"Choisir, c'est éliminer"
Francine Noël

Plus qu'un mois avant les festivités de Noël donc je suis carrément dans les starting blocks enneigés en vous dévoilant ma Christmas list perso (by the way, si quelques paires d'yeux indiscrets lisent cet article, j'espère que ce sera à bon escient).

Mon Père Nöel virtuel ne connaissant pas la crise, je vous présente ici une liste radicalement (et volontairement, autant se faire kiffer dans un monde virtuel parfait) exhaustive. Une tonne de futilités comme je les aime, moi, Material Girl enchantée.

Let's start with un classique utile (absent de mon armoire, c'est un drame). Le type de cadeau préféré des grands-parents qui nous ont déjà offert 15 flacons de parfum et 6 écharpes en mohair. Alternative cette année avec la doudoune Moncler (alternative côté budget aussi...).

Puisque nous sommes dans la partie "craquage" de cette Most Wanted List, je continue avec mes it bags de la saison, certains étant malheureusement relégués au banc des intouchables (uniquement pour le plaisir des yeux donc).

Modèle Billy, Jérôme Dreyfuss
Modèle Légende, Longchamp
Modèle Paraty, Chloé (celui là, rien qu'à le regarder, j'ai envie de pleurer)
Revenons à des moutons plus abordables...

Gants Paul Smith, modèle Valentine Lampe lumineuse Philips, modèle Living Colors


Shaker Groovy Tek, modèle ange vs diable

Porte-passeport en cuir, Bathroom Graffiti

Clé USB Philips & Svarowski, modèle Raymond
Boyfriend Blazer All Saints, modèle Verdana

Pyjama Victoria's Secret, modèle Heritage

Space Invaders à coller dans ma salle de bains, Bathroom Graffiti
Comme je vais croiser de nouveaux specimens cadeaux et continuer à remplir mon cerveau de nouvelles obsessions, je compléterai cette Christmas list d'ici le mois prochain.

F.B

dimanche 23 novembre 2008

Womanizer

"Qu'est ce que l'homme ? L'homme est un coureur de jupons. Et la femme ? Une amoureuse qui rêve de week-end à Deauville".
Florian Zeller

Nouveau terme pour une espèce en recrudescence, celle des Don Juan du XXIème siècle. 

Pour s'extraire des récriminations de leurs "vieilles marmites" ou pour tout simplement persévérer dans leurs rôles de chasseurs de chair fraîche féminine, ces hommes exercent une gymnastique dont eux seuls ont le secret. Car, considérer toutes les personnes habillées de pagnes ou de jupes comme taillées sur mesure pour soi, est un travail de tous les instants.

Il faut prendre soin de classer chaque conquête dans son répertoire (téléphonique, gmailien, facebookien, myspacien, smallworldien, etc...) en y accolant le plus de détails possibles afin d'éviter les confusions potentielles (avoir trop de conquêtes entraînent une perte de mémoire certaine et peut causer des situations trop embarrassantes pour notre Womanizer. Euh wé Anna, oups pardon Anne Laurence). 
L'on trouve ainsi dans le mobile de cette espèce certaines perles comme "Meuf blonde bar 0628374499", "Chaude VIP samedi 0629886351", "Jumelles bi KONG 0639824490 & id+98".

Il faut prendre garde à ne pas trop dévoiler sa réelle identité (d'une, parce que dans le fond il a une vie de vrai looser, et deux, parce que niquer et sortir 4 soirs par semaine en mode Discobitch est la seule chose qu'il sache vraiment faire). Il peut être pratique de s'inventer un frère lorsque l'on se fait passer pour un grand chirurgien sur le dancefloor, alors que l'on est réalité serveur dans un petit resto de banlieue, et que notre nouvelle proie bosse dans le quartier.

Il faut prendre un minimum soin de soi. Les poufs-nympho-prêtes à tout çà existe, mais elles ne sautent pas en premier sur les plus laids. Notre womanizer veille donc à respecter son dress code: T-shirt American Apparel grand V, pour mouler son body (et tenter de t'exciter), et en couleur flashy pour se faire remarquer et être bien en vue assis à sa table avec ses trois potes, dix nanas (c'est le minimum pour être crédible) et son Jéroboam de champagne. 

Il faut gérer le SAV. Et c'est bien çà le plus dur pour notre specimen qui n'éprouve pour vous aucune considération, sauf peut-être celle d'arriver à vous faire dire qu'il a été au top la nuit dernière. C'est son lot de consolation à lui puisqu'à partir de ce moment précis, il perd toute la magie de l'instant et préfère vous oublier (sauf votre numéro, qu'il garde bien au chaud pour les soir où il serait marron (chaud)) et retourner chasser. 



A force d'écouter le titre de Brit Brit (thanks to Voltage radio en sound stereo au-dessus de mon lavabo), je me demande si l'on ne pourrait pas reprendre ce terme au féminin et dénommer les mantes religieuses, les michetonneuses et autres fucking girls, des Manizers ?
L'homme Womanizer est fier d'une supposée virilité. La femme Manizer elle, serait doppée d'un ego bien irrigué. 

F.B

samedi 22 novembre 2008

Panthère rose aka Ribéry

"Au lieu de me plaindre de ce que la rose a des épines, je me félicite de ce que l'épine est surmontée de roses"
Joseph Joubert.

Hein ? Quoi ? Comment ? What the f**k ?

Ne bougez pas, je m'explique.

Ribéry dans le titre, effectivement, çà peut choquer côté blogs de filles. Nous ne sommes pas des "So Foot" girls (à moins que ce terme ne soit déjà antinomique en soit ?) et j'avoue me demander régulièrement quelle peut être la part de marché sur les femmes de ce genre de titre presse.

Panthère rose dans le tire, là, çà peut coller côté blogs de filles. Pour le côté so glamorous du rose biensûr. 

Alors voilà, petit aparté sur ce point chromatique. 

Nous sommes a priori attirées par cette couleur, ce serait a priori prouvé scientifiquement, et donc je devrais a priori kiffer moi la pink attitude. Sauf que pas vraiment. C'est délicat certes, mais tout de même vaguement écoeurant, un peu comme les dragées de Communion. 

En fait pour moi, et je puise mon affirmation d'une source on ne peut plus fiable puisqu'il s'agit d'une citation de Mister Jude Law (çà fait genre Mister President et c'est le minimum pour introduire Jude), dans Irrésistible Alfie: "Le rose, c'est le choix idéal". Et oui, pour les hommes not for us ladies ! Car même sur un mec ne rentrant pas dans la case canon de beauté çà apporte une touche d'originalité, un côté "j'assume ma part de féminité mais ce n'est pas pour autant que je perds en virilité", et ce n'est pas pour nous déplaire (c'est vrai, surtout sur Jude, faut pas se leurrer non plus).

La preuve en image sur Ribéry (God, you're so ugly) ou (bon, je ne vous apprend rien, donc comme il s'agit d'un "lieu commun" en quelque sorte, je ne suis pas directement méchante en visant un physique légèrement disgracieux).



Parce que là, même moi, je les veux ces baskets aux crampons roses histoire de me la jouer panthère rose des villes.

F.B

mercredi 19 novembre 2008

CB cramée

"Je n'ai pas déclaré à la police le vol de ma carte bleue. La personne qui me l'a prise ne pourra jamais dépenser autant que ma femme".
Ilie Nastase



Mes nuits rétrécissant à vue d'oeil (si, si je vous jure, 7h puis 6, 5, 4, 3, 2, 1, bip bip ...), je suis passée en mode "E-shop" à mort. Pouvoir acheter quasi incognito, quasi n'importe quoi, moi, çà me fait kiffer. Même plus que çà.

Le e-commerce, je préfère vous mettre en garde, peut devenir aussi addictif que le commerce sans e. Même pire que çà.

On trouve des marques jusqu'alors inconnues au bataillon de notre armoirerie et celles que l'on ne pouvait trouver que lors de rares voyages transatlantiques . Même mieux que çà.

Sur mon long parcours (surf ?!) shoppingesque j'ai croisé la route de deux nouveaux entrants, et pas des moindres:

- Victoria's Secret, THE marque de lingerie bombesque from USA, qui livre finally en Douce France. Le plaisir de retrouver leurs fameux pyjama pants en 100% coton, leurs minis tongs alias leurs minis strings complétement pop et tous les accessoires de la gamme Pink (trousse, sacs, draps, plaids, etc...). A éviter cependant: le défilé des Victoria's Angels retransmis chaque année sur Paris Première, un pur moment de complexe attitude (dans les bras de choupinou, qui lui, bave).


- MyFab, un site de déco trop trop (mais alors trop trop trop) top. Des tarifs défiants toute concurrence car tous les meubles proposés sont vendus en no-name, c'est à dire qu'aucune marque n'y accole son logo (et donc son prix). Les délais de réception peuvent être un peu long car la production en usine est toujours prévue au moins 1 mois à l'avance. Pas de cadeau de dernière minute donc mais un joli panel d'armoires baroques type "Alice au pays des Merveilles", de poufs (véritable FatBoy placebo) et de fauteuils Louis XIV pour prendre des allures de Marie Antoinette dans sa home sweet home.


Et toujours, mes classiques, mes incontournables, mes basiques en quelque sorte:
- ASOS, ou comment remplir un e-panier full en 2 min chrono. 
- TopShop, ou comment ramener la fièvre modeuse de Londres chez toi.
- UrbanOutfitters, ou comment ramener la fièvre modeuse de NYC chez toi.
- Forever21, ou comment ramener une seconde fois la fièvre modeuse de NYC chez toi.

A esquiver sur votre route (vague ?!): CheapAbercrombie, des délais de livraison approchant les deux mois et une qualité décevante côté sweats.

Faites chauffer la CB, désengourdissez vos doigts congelés et cliquez. 
Attention au découvert à l'arrivée.

F.B

mardi 18 novembre 2008

Up and ... Down

"Novembre est un beau mois. Mais il faut aimer le gris. Et l'oeil en saisir la lumière".
Gilles Vigneault


J-37 avant Noël, -1500h de sommeil (çà s'accumule vite cette connerie c'est dingue), -3000€ au Crédit Agricole, -15 friends sur Facebook, -1 côté coeur et -1000000000 (après, je ne sais plus compter) niveau moral... Il y a des matin où l'on est plus que l'ombre de soi-même, voire celle de notre chien.

Déjà emmitouflée comme un ours polaire (grâce aux belle journées automnales à 4/5°), je semble souffrir de novembrisme aiguë.

Je tente tant bien que mal de résister à la sinistrose de l'hiver mais même Actimel, qui devait renforcer mes défenses naturelles, ne marche pas. Même mon régime SOS shopping&dancing ne fonctionne plus (je vais peut être passer à vodka/fondant au chocolat). Même ma solution luminothérapie, consistant à rester le plus souvent dehors au soleil, devient mission impossible depuis que (Ô Enfer et putréfaction) l'on se cogne la nuit noire à 17h.

Mon métabolisme ralentit, ma volonté se fait la malle, ma mémoire s'emplit de trous, mes articulations se raidissent, mon dos se calcifie et mon cou décide de se figer... Je tente de me créer un cocon artificiel, une sorte de bonbonnière personnelle (pour voir la vie en rose évidemment) où je me fais chauffer la Ricoré, je me mets en boule sur le canapé et je laisse le temps passer. Je me trimballe clopin-clopant mon plaid tout le jour durant. Je tends le bras vers mes cigarettes, je me demande si le cancer me guette et je vais checker çà sur Internet. Je mange des pâtes, encore des pâtes et je m'empatte. Je m'interroge sur le pourcentage de Valium vendu, je vis pieds nus et je ne lis plus. Je n'ai même plus faim, mon frigo suit le mouvement de grève aérien et je n'ai envie de rien.

Durant les 6 prochains mois, mon unique obsession sera l'idée d'une plage de sable fin (avec des cocotiers, des fruits exotiques frais à volonté et le beau mec qui te les met directement dans la bouche, des mojitos et des cosmos, et une piscine à débordement au cas où le sel vienne à trop gratter).


F.B

dimanche 16 novembre 2008

Leave me alone

"Impalpable poudre de perlimpinpin, les mots naissaient de la vapeur, cette vapeur qui ne vous suit pas au-delà du seuil de la salle de bains".
Elliot Perlman


Il y a des jours où l'on rêverait de transformer son appart en spa de luxe genre institut Guerlain ou bulle Kenzo. Surtout après trois week-ends successifs de teufs intensives et d'échecs sextimentaux (Ah ! Ces petites pauses "caniveau" de 6h du mat' avec SMS honteux et mal de crâne puissance 7 à la clé...).

Alors on sort la grosse artillerie: masque à l'argile (pour dire bye bye aux points noirs, enfin, dans l'idée), gommage gros sel aux huiles essentielles (Clarins, le meilleur, by the way), bain moussant Hello Kitty shoppé chez H&M il y a des mois par pur attrait packagingesque, huile d'argan/germe de blé/avocat/carotte/bourrache (la totale, on ne pourra pas nous reprocher de ne pas avoir essayé), body mist Coco-Passion from Victoria's Secret NY, kit french manucure (THE professional one, celui qu'on s'est fait refourgué par la vendeuse à environ 20€ le ml de liquide nacré) et l'arme fatale de ce type de beauty day, le gant de crin en fibre de bambou, tout neuf et toujours sous blister.


Ce rituel dure en moyenne 2h mais misez plutôt sur 5h. Oui, les incidents de parcours sont nombreux. Brûlure au 2d degré à la cire orientale (la descente du pot et l'ouverture/fermeture du micro-ondes simultanées peut s'avérer dangereuse, quasi-mortelle, et çà, ils ne le spécifient pas sur le paquet. L'extrême douleur qui en découle non plus) ou irritations cutanées diverses (trop de gant de crin, tue le gant de crin, mais une fois l'engin entre les mains on a tendance à s'exciter à la moindre parcelle de peau morte arrachée), notre peau sensible peut réagir bizarrement face à cet élan brutal d'affection. 

Le post beauty-time se résume en trois mots: mon petit pyjama. Ne jamais planifier une date après (trop belle, vous ne serez plus crédible ou trop "nettoyée" vous ressemblerez à Manaudou, toute chlorée après 8h d'entraînement), pas de soirées non plus (pour les mêmes raisons). 
So: just you, your beau-ti-ful jogging (à prononcer yogging pour l'effet chill out) and, au choix, your Capital (ou toute autre émission du dimanche soir, mais ne tombez pas dans le vice "Pascal, le grand frère" çà c'est too loose) / your Elle (ou tout autre magazine chouchou) / your portable pour tchater incognito  (rayer la ou les mentions inutiles ou ne toucher à rien, si vous faites parties des néo-geekettes d'aujourd'hui et que vous êtes totally multi-médias).

A répéter autant de fois nécessaire. Surtout en période hivernale ambiance "leave me alone".

F.B

samedi 15 novembre 2008

Fashion Police #1

"Ce qui est bon pour les animaux ne l'est pas pour l'homme, et encore moins pour la femme".
Paul VI

Suite à un trajet en métro (on ne peut plus banal) sur ma très chère ligne 2 toute bleue, je souhaite émettre un coup de gueule (wé et un gros) contre la multiplication à outrance des imprimés animaliers, car oui, la tendance léopard semble reprendre du poil de la bête (et moi aussi).

Habituellement plutôt suiveuse en matière de mode, j'aurais pu une nouvelle fois faire une entorse à mon ancien régime "quasi tout noir/quasi tout gris" et à mon découvert tout rouge pour mouler moi aussi mes fesses dans un jean slim red leopardo. A défaut de me plaire, j'aurais pu admirer l'audace de ces parisiennes et préférer les porter par procuration. Mais là, rien n'y fait. 

Merde, qui peut porter de l'imprimé panthère-girafe-leopard-félins en tout genre ? Il n'y a que Sharon Stone pour se la jouer femme sauvage, genre je porte des peaux de bêtes de l'ère de Néandertal quasi en l'état et j'assume parfaitement mes bas "animal print fever". Mais n'est pas Sharon Stone qui veut, loin de là. 

Merde, on en vient à se demander si les moutons couleur orange et aubergine ne peupleraient pas certaines contrées du globe. 

Merde, en dehors des pièces de créateurs (Ah, le pantalon Balmain, la robe Lanvin, le blouson Heimstone...) on tombe direct dans le cheap. OUT (oui c'est ambiance coup de gueule là donc je mets des majuscules) les fâcheuses imitations chez H&M ou chez Newlook.

Et puis merde au "all over" (total look le Livre de la Jungle, poules non initié(e)s). Le trip Peau d'âne des années 2000, pas pour moi.

Et pourtant je vous jure, je ne suis pas du genre à ne pas blairer les félins (au contraire, suis plutôt B.B à mes heures perdues). Mais je les aime vivants, pas stickés vulgairement sur un jean, attachés autour du cou like Mamy ou imprimés sur mon veston. Morale de l'histoire: ne sortez pas trop les griffes, apprivoisez d'abord votre proie.

F.B

jeudi 13 novembre 2008

Shopaholic

"J'essaie d'initier mon épouse au shopping tantra pour qu'elle puisse faire les magasins pendant cinq heures sans rien acheter".
Sting

Problème du jour (enfin plutôt de l'année et depuis 23 ans maintenant): j'achète (trop) et j'aime çà.

Je suis du genre à mettre un réveil à 5h du mat' pour ne pas rater une vente privée online et être la 1ère à dégainer la CB, à enregistrer le numéro de la boutique Princesse TamTam de mon quartier dans mon mobile (histoire de rester en contact), à jeter un par un les relevés bancaires délicieusement envoyés par HSBC, à connaître mon numéro de carte bleue par coeur (et je peux même le faire les yeux fermés sur le clavier numérique, wéwéwé avec les 3 chiffres de derrière et tout et tout), bref je suis une shopping addict.

Ou plutôt une "Fashion Addict Anonymous", terme créé par Cloziz, un site communautaire dédié à la mode.





Gentille auto-moquerie certes. Pourtant 4% de la population française souffrirait de dépenses compulsives chroniques (dont 90% de femmes, comme c'est bizarre). Et ma mère (et mon banquier et mes copines (les raisonnables) et toute la bande de (gentils mais bon...) casse-bonbons partageant ma vie) ne cesse de me répéter que j'en fais partie, moi, pauvre shoppeuse invétérée.

Alors oui, j'ai une très légère obsession de l'achat, je dépense (très souvent) au dessus de mes moyens (en même temps ce n'est pas bien difficile quand même un pauvre tee-shirt H&M représente 1/8ème de votre salaire), pour des objets (très souvent) inutiles (voir futiles). Et j'ai également tendance à idôlatrer ces nouveaux entrants de mon placard, à les accrocher sur le plus beau cintre de la maison, bien en évidence, dans mon champ visuel from the canap', parfait pour les admirer (durant une période limitée, le CDI n'est pas admis au pays de mes habits).

Mais je ne cherche aucune consolation dans l'achat, je shoppe d'humeur joyeuse comme d'humeur de chien. Le résultat n'est pas le même (petit haut à sequins Z&V for partying vs jogging polaire Abercrombie for loosing) mais aucune vertus incroyables ou symboliques ne sont associées aux produits (ce petit haut ne donnera pas l'effet d'un 95D sur moi et ce jogging ne me permettra pas de m'endormir plus facilement, je le sais). Je ne rentre donc pas dans la case "véritable pathologie", je la frôle, je la toise mais nan nan nan je n'intègre pas cette variable maniaco-dépressive de l'achat.

Parce que selon une certaine psychologue russe (source de 1er choix), 40% des américaines confessent avoir envie d'acheter tout le temps et 52% des anglaises affirment même que faire du shooping est une activité beaucoup plus excitante et agréable que le sexe (qui revient moins cher quand même).
Une révélation qui me rappelle la 4ème de couv' de mon dernier bouquin chick litt "Shoes Addict": "Du sexe en boîte, voilà ce que c'était. Du sexe en boîte, troublant, excitant et décadent".

Alors sexe vs shopping ? J'ai envie de dire les deux. SVP.

F.B

mardi 11 novembre 2008

Pink Poker

"C'est formidable le poker. Ce qui compte, ce n'est pas de disposer de bonnes ou de mauvaises cartes mais de savoir jouer avec les mauvaises".
Bernard Werber

Ras le bol des soirées poker réservées aux hommes, il était grand temps que les filles fassent elles-aussi chauffer le tapis et les jetons (et grand temps également que je vous parle de mon jeu de bluff fétiche).

Exit la bière virile, les grosses montres (ou petites mais très chères) aux poignets velus et les effluves de cigares ! Le poker a trop souffert de son image trop virile, de sous-macho éructant un barreau de chaise dans une main, un scotch "on the rocks" dans l'autre. Aujourd'hui, on 
s'amuse et on renverse les codes masculins/féminins, on copie Bree, Susan, Lynette et Gabrielle et leur hobby favori à l'heure du thé, on sort les lunettes noires et
chapeaux de cowboy à la "Texas Hold'em" et on se met au "sport le plus violent qui se pratique assis".

Une soirée Pink Poker se pratique (vous l'avez compris mais j'aime bien insister) exclusivement entre filles (et j'ai bien dit ex-clu-si-ve-ment, donc pas de petit ami sympa-discret-mais rigolo-et qui saura s'adapter, pas de meilleur ami gay non plus, l'ambiance "beauty queen" au poker, très peu pour moi). 
L'idéal est de se retrouver entre cinq et huit pink ladies (plus, çà tourne au pugilat, girly soit, mais tout de même) en évitant les âmes (trop) sensibles qui ne sauront tenir plus d'une demi-heure entre le "cette fois, c'est moi qui vous plume" de votre copine hargneuse (et plutôt mal baisée) Véro, les glousseries et autres chroniques blondes de Sophie et les "check" intempestifs/maladifs de sa voisine de droite. 

Détail (mais majeur pour un détail) important (j'insiste encore et encore), le cadre doit lui aussi s'inscrire dans le registre girly. 

Out les chemises ouvertes-chaîne en or-qui brillent, ici, on glamourise ! A dose de maki california/paire de sushi saumon, cocktails (cosmo forever) ou vin blanc, petites morceaux de pain poilâne toastés au kiri et tapenade maison, et pour les inconditionnelles de la pizza, bah de la pizza mais coupée en fines tranchettes avec des pics colorés Alessi pour se servir (c'est quand même plus pratique).

Si vous avez besoin d'une petite piqûre de rappel côté règles du jeu, il existe même un guide so girly and so pink: "Poker Nana" de F.Montmirel et A.Carmody.

Moi, j'y vais, j'ai une pauvre paire de deux dans mon jeu mais je sens que le flop me réserve de bonnes surprises.

F.B

vendredi 7 novembre 2008

1/2 RTT avec PunkyB

"Le modèle, c'est un soi idéalisé"
Edouard Baer
I am PunkyB barbie. Yes, I am (ou Yes, we can ou Yes, we did si vous aussi vous surfez sur l'obamania ambiante).
Un après-midi "shooting" devant chez Biguine, (peu) vêtue de petites merveilles des deux soeurs "Heimstone" et de microscopiques (mais tout doux) leggings ByZoé, une photographe relookeuse, la célébrisssssssssime blogueuse Géraldine Grisey (elle va m'adorer pour çà), et le non-soleil de Paris. Vous avez le cadre.
Brushing de Barbie, raie au milieu (plus jamais tentée depuis ma période "petit rat pas de l'Opéra" mais là on a insisté et oui, j'ai cédé) et même perruque rousse, Punky et ses acolytes de chez Modepass ont vraiment joué à la poupée (qui dit non, non, non, non) !

Heureusement, une 2ème poupée était là (bah oui, le cliché de la brune& la blonde, il en faut pour tous les goûts, blablabla). Audrey, professeur des écoles et ouais (un peu trop sexy pour une maîtresse nan?!).

Je vous laisse découvrir le résultat (j'entame de mon côté un processus tortue, carapace de protection renforcée, histoire de faire face à ce post égocentrique à souhait) sur mon blog mode préférée (c'était ma conclusion Fan de).
F.B

jeudi 6 novembre 2008

Javi, la cuenta por fa !

"Cinéma et fantasme sont faits l'un pour l'autre"
Roland Topor.

Et oui, moi aussi j'ai vu le dernier Woody, moi aussi j'ai fantasmé sur l'ibère sexuel Javier Bardem, alors moi aussi j'en parle (comme ma très chère Fonelle qui s'imagine depuis vivre dans "le duveteux de ses gros coussinets" elle aussi).

Si vous pensez que 1. J'ai une nouvelle fois pété les plombs (le string ?) devant une montagne de muscles, un sourire ultra-bright et une lotion after-shave au poil, 2. Comme d'habitude les hidalgos ont le vent en poupe mais qu'il ne pourra pas détrôner Antonio.B du trône de la bogossitude (merci Mickaël Vendetta) ibérique ou 3. Vous ne jurez que par les grands blonds Beigbediens, précipitez-vous pour passer 2h avec "Javi" dans une salle obscure et vous comprendrez mieux pourquoi Hollywood lui fait les yeux doux.



Rebaptisé le "Spanish Hunk", Javier est le nouveau colosse au coeur tendre et au corps chaud. Je m'entends encore dire "ouais, pfff pas mon genre le type latin lover"... But I was soooooooooooooooo wrong !

Un passé de rugbyman, le nez cassé, le regard brasier, le torse armoire à glace, des fossettes à vous manger l'avant-bras et des épaules de lutteur, le nouvel étalon espagnol ne manque pas d'atouts côté virilité et réussit à passer du statut de bomba latina à celui d'obscur objet du désir.

Car "Javi" est une arme de séduction massive, une force animale de macho, certes primaire, mais redoutablement efficace. Quand on le voit, on rêve qu'il nous plaque contre un mur, qu'il serre nos cheveux de sa main (j'allais dire de bûcheron, mais c'est très limite côté fantasmagorique, hihihi) ferme, le tout en nous susurrant algunas palabras en espanol (por fa Javi) intenses (des pensées d'artiste maudit en gros). Car pourtant, malgré sa rudesse apparente, on rêve toujours qu'il nous enlace dans ses bras pour dormir (au coin du feu, ok. Sur une peau de bête, ok. Qu'il aura tué lui-même, ok).

Tout ceci s'insère bien entendu dans le registre du fantasme parce que cela voudrait dire qu'il faudrait rivaliser avec... Pénélope Cruz (autant ranger directement le délicat filet de bave au coin notre bouche, nous n'avons pas le moindre petit début de commencement de chance)!

Woody Allen le définit lui-même comme "un idéal de virilité, une incarnation de la passion, un héros plus grand que la vie". Moi, je ne vois pas quoi rajouter sur ce canon oscarisé.

F.B