lundi 31 août 2009

Grazia ou Grazia pas

"You can never judge a book by its cover".
Erwin Rolfe

L'annonce d'un nouveau féminin se positionnant sur les plates-bandes du mastodonte (et de mon bien aimé) ELLE... Il n'en fallait pas moins pour attiser ma futile curiosité et ma gourmandise de magazines-copines (ceux avec qui on adore prendre le thé et les 2000 calories de cookies qui vont avec).

Samedi 11h merde, c'est le week-end, on ne badine pas avec la grasse mat' je ne me surprends donc pas, en bon petit soldat, dans les rangs de mon buraliste provincial, le précieux Grazia bien serré entre mes deux genoux (on ne sait jamais, c'est peut-être le dernier des 300.000 exemplaires sortis ce jour-là, et peut-être même qu'une furie va débarquer pour me l'arracher. Mieux vaut être préparer prête à l'assaut).

Malgré mon excitation, la première prise en main s'avère décevante: du "dos piqué" vraiment laid au papier de couverture trop glacé, en passant par une Kate Moss "bling-bling", too zébrée et Solarisée.


Finally affalée dans mon canapé et bien décidée à me faire une opinion pour de vrai, j'attaque l'edito pipeau.

Seulement quelques lignes aux allures de communiqué de presse: "Nous sommes la 13ème édition internationale d'un magnifique magazine de mode né en Italie en 1938. Des enquêtes société, de l'info internationale, de la politique, du people décalé, de la mode, Grazia, c'est 45 pages d'actu chaque semaine, pour des femmes qui ont envie de tout savoir, et de préférence avant tout le monde". Mouais, à côté, celui du ELLE Spécial Mode de la semaine fait figure quasi-orgasmique.

Côté annonceurs par contre, ça fonctionne plutôt bien. On prend les même et on recommence: Dolce&Gabanna, Tod's, Dior, Lancôme, Louis Vuitton, Gucci et tout le touti. Ce lancement est bel et bien attendu par le "milieu" (comprenez les média, pas la mafia).


Se présentant comme un cocktail girly CSP + de choc (comprenez un Cosmopolitan de l'Hotel Murano), 45% mode, 35% news, 10% people et 10% lifestyle, le new titre s'apparente en réalité à un mix pas si chic, mais pour le moins surprenant.

Ingrédients de la recette:

- 30% de Madame Figaro, pour les rubriques mode "sur présentation de votre déclaration d'ISF" only.

- 20% de Marie-Claire, pour les sujets d'actu, notamment le très bon " Le Cannabis va-t-il sauver la Californie ?".

- 25% de Closer, pour la mise en page très découpage/collage à la fluo kids.

- 20% de Gala, pour la touche people sans abus de cellulite à la Public, comme l'excellente double page sur Annie Leibovitz.

- 5% de DS pour la maquette dans la droite lignée de son créateur (une question s'impose, j'ose: pourquoi reproduire une composante d'un projet avorté, ouvertement décédé).

Dégustation en bouche un brin écoeurante, je ne suis sans doute pas si fan du style assez "tape à l'oeil" italien et des incessants loopings entre reliquats de pages cheap genre Closer et budget shopping équivalent à mon loyer (i.e la première page "effective" où l'on retrouve un titre pompé from Voici "Les in10spensables de la semaine" accolé à une pochette Jimmy Choo à... 850€).

Pour autant je n'ai aucune envie de "jeter la pierre" au premier galop d'essai oui, bon, le mal est peut-être déjà un peu fait, je sais. L'idée d'un hebdo tout nouveau tout chaud me ravit et j'ai déjà envie de réclamer à BigBoss un abonnement non payant, totalement gagnant histoire de vérifier mes propos dès le prochain numéro (et satisfaire mon irrépressible boulimie presse).

Mais j'aurais tout de même pour conclure, la folie de réclamer (avec gentillesse et politesse) un vrai QG pour gonzesses. Un magazine destiné à autre chose que notre versant "dindes gloussant devant une paire de Louboutin strassée et frétillant la crête face au dernier Marc Lévy".

F.B
Photo: Flickr by Laurent François

jeudi 27 août 2009

Le Journal de Mickey

"Je remontais dans ma mémoire jusqu'à l'enfance, pour retrouver le sentiment d'une protection souveraine. Il n'est point de protection pour les hommes. Une fois homme, on vous laisse aller".
Antoine de Saint-Exupéry

Il est de ces looks qui ne passent pas inaperçu. Il est de ces vêtements qui ne passent pas les années. Il est de ces outfits qui ne se passent pas de commentaires.

Pas réveillée, pas caféinée (et à peine théinée), allez savoir pourquoi, mes yeux se sont posés sur de la fringue "doudou": du sweat et du boyfriend short. Car il est de ces matins (chagrin) où n'importe quelle pièce trop serrée ou trop "100% laine qui pique" nous paraît impossible à porter, au risque de pester toute la journée (entendez grogner all day sur la collègue d'à côté, fulminer quand la caissière ne nous rend pas la bonne monnaie, insulter les voisins de métro qui n'ont pas eu la délicatesse de comprendre que oui, c'est à cette station que vous descendez et que oui, vous aimeriez bien qu'ils se poussent là, tout de suite, maintenant !).

Et bien, ce matin, pour ne pas risquer heurter l'ambiance SOS amitié de ce début de rentrée (tout le monde il est bronzé, tout le monde il est pas sur la même ligne 2 au même moment, tout le monde il veut pas travailler, tout le monde il veut copiner au petit déjeuner), j'ai fait demi-tour pour retrouver mes années CP, et mon ami Mickey.

Encore pire que teenage, carrément enfantin, mutin et pas du tout coquin.



Une tenue qui a suscité de multiples réactions non anticipées par mon wake up tout en difficultés.

Livrées ici en vrac:
"Ah bah qu'est-ce-qui t'arrive toi ce matin ? T'as décidé de nous la jouer Club Dorothée", "T'es vachement détente toi", "Et tu pues pas des pieds à la fin de la journée ?" (charmante celle-ci, surtout à 9h32 quand vous venez de passer le sas d'entrée), "Wouahou j'avais le même à 7 ans" (Et bien moi j'ai la vingtaine bien passée tassée), "J'croyais que le short avec des bottes c'était fini ?" (Merde. ELLE ne l'a pas mis dans les 10 tendances de la rentrée ?!), "Ah ouais alors toi t'es trop over-fashion pour moi là tu vois" (En fait, je ne cherchais pas vraiment à l'être, fashion), "T'as pas de réunion client aujourd'hui ?".

Car la question reste celle-ci: peut-on réellement être crédible au boulot avec une Minnie sur le dos ?

La réponse reste celle-là: assurément, NON.

F.B

mercredi 26 août 2009

Presque Chloé

"Nous naissons tous originaux: nous plairions tous par cette originalité même si nous ne nous donnions des peines infinies pour devenir copies et fades copies".
Stendhal

Dans la droite lignée de mes adroites (ou pas) copies à petits prix, je tenais à vous présenter mes new boots presque Chloé.

Vous vous souvenez très certainement du modèle Susan, recherché, souhaité et ardemment désiré par 3/4 des femmes dignes de ce nom en 2009 je n'y vais pas avec le dos de la cuillère, j'en rajoute, j'aime ça. Une quête girly à la Madonna dans "Recherche Susan désespérément".

Mais si, cette paire de shoes cloutées pour qui TokyoBanhbao, Garance et Coline se damnaient (et se damnent encore).

Cette paire de shoes cloutées toujours salement copiée, comme l'a souligné Marion en shootant un ersatz raté aux boucles dorées plastifiées from Sweden.

Cette paire de shoes hors de prix qui nous clouait toutes par terre et nous mettaient surtout au tapis.

Cette paire de shoes sans qui je ne dors plus la nuit depuis que je les ai vues ici.

Cette paire de shoes pour laquelle j'ai lâché un minable "Where the hell can I find those damned studded Chloé boots for less than 200$" en haut de mon Empire State à moi, mon 2 pièces sous les toits.

Cette paire de shoes là:


Et bien, finalement, j'ai trouvé ça:







La faute (grâce) à qui ? La chroniqueuse de BeSnob. La reine du Tweet efficace, qui a eu l'idée d'écrire hier: " arrêt cardiaque après avoir vu l'article de Marie : la plus belle "copie" du modèle susan de chez chloé pour 100£".





Ni une ni deux, tel un mouton piqué au RedBull, je fonce sur ledit site. Et je valide mon panier en moins de 60 secondes chrono (encore un record pulvérisé... C'est pour quand les J.O du e-commerce ?).





Bilan de la course:
- Qu'on ne vienne plus polémiquer autour de moi sur l'utilité de Twitter.

- Qu'on ne vienne plus me proposer une (meilleure) copie des Susan boots.
- Qu'on ne vienne pas non plus me rappeler que mon dressing chaussures, mon shoesing, ressemble à une décharge durant les Trente Glorieuses, rempli à souhait, gonflé comme un ballon d'hélium. Et maintenant, clouté.





F.B

Illustration Garance Doré

lundi 24 août 2009

Manu Militari

"Les dictatures militaires sont comme le supplice du pal: elles commencent bien, mais elles finissent mal".
Georges Clemenceau

Août et ses premiers numéros "spécial rentrée", des magazines transformés en cahiers de tendances "mass market" aux allures de catalogue faussement privé un peu comme si Carine Roitfeld t'avait concoctée un petit book de conseils fashion rien que pour tes beaux yeux, moi ça me plaît et j'en redemande.

J'arpente le bureau à la recherche d'un Express Styles (lâchement) abandonné, j'erre (misérablement) en quête du Vogue du mois et je louche sur la chemisette de Victor (le mec du courrier) quand il arrive les bras chargés de la presse du jour (sous blister de maigre qualité).

Les titres accrocheurs sur-vendeurs et diablement menteurs type "Les 150 tendances pour une rentrée illuminée" ou "Dossier spécial: les 875 looks indispensables pour mieux rentrer" ont le don de m'exciter tout en m'agaçant (de trop) de faux semblants. Alors afin d'exorciser un peu cette quête non spirituelle d'un septembre réussi (et presque "Sous les sunlights des Tropiques" en plein Paris), ce blog va devenir l'objet de plusieurs volets oui, je vais vous assomer sur mes nouvelles lubies générées par cet excès de papier glacée (et de blogs à la PunkyB).

Premier sujet à passer sur le billard de mes délires douteux modeux: la tendance militaire.

Halte aux cagoles erreurs de débutante, becoming an army girl s'avère plus compliqué qu'il n'y parait. Stoppons d'ores et déjà celles qui lisent "kaki" et pensent "baggy" et qui comptent déjà ressortir leurs treillis (vieillis et jaunis). Cette new trend requiert féminité et légèreté tout en mêlant adresse et combativité (ça reste l'armée).

Pour moi (et le monde entier) tout a commencé avec la veste Balmain à brandebourgs, étiquetée à 4 chiffres, et pouvant donc engendrer un endettement financier jamais égalé (comprenez à faire péter mon compte HSBC), je me suis redirigée vers les autres vestes dites "copiées", "pompées" ou "allègrement reproduites à l'identique par des géants du textile juste inspirés par les catwalks du monde entier".


Pas besoin de tergiverser très longtemps, mon Netvibes m'indiquant clairement de regarder en direction du dernier it blogosphèrique, j'ai nommé la veste militaire H&M (actuellement recherchée par 99% des blogueuses et de leurs lectrices).


L'horoscope BeSnob en rajoutant une couche (j'aime me trouver des excuses avant de fauter et puis c'est tout) je décide de partir en mission secrète boulevard Haussmann en rêvant d'en trouver deux pour une revente Ebay des plus lucratives. Sauf qu'après 2heures passées à voguer de boutique en boutique et à zoner dans des sous-sols anti-UV, je n'ai rien trouvé. Pas même l'ombre d'un galon doré.

Quelques Biba, Cosmo et Madame Figaro plus tard, à la lecture du post de Shaminista, mon sang n'a fait qu'un tour (et ma CB s'éjectait automatiquement de mon porte-monnaie). Voilà l'ersatz qu'il me fallait, celui qui aurait fait passer n'importe quelle veste pour une ratée.


Mais là encore, après 35 requêtes et 1500 clicks sur Google, le bilan est lourd et porte le bâtard de nom "Sold Out". Réaction immédiate (je suis un bon soldat dans ces cas là): élargissement des champs de vision et multiplication des munitions chocolatées pour mieux résister (Heureusement, Finger est toujours là).

Là encore, comprenez que j'ai attaqué mes e-shop préférés, à la recherche d'un remontant militaire ne ressemblant aucunement à une veste à brandebourgs, en tapotant sur mon clavier tacheté de chocolat. Un képi à visière en vinyle noir, un top à col en vison marron, un blazer de général épaulé, une chemise d'officier dorée... Tout et n'importe quoi à la fois.

Mais comme si le Ciel avait décidé de me frustrer du chéquier à tout jamais, mon regard s'est porté sur ça:
Avec ça écrit juste en-dessous:
Alors voilà tout ce délire "Manu Militari", pour moi, c'est fini. Je rends les armes et renie mon vieux treillis (note personnelle: ne jamais tomber à côté parce qu'on a rien trouvé de mieux. Sinon, c'est pire).

Enfin, fini pour aujourd'hui.

F.B
Illustration Glam

vendredi 21 août 2009

Grafik & Terrific 2

"Moi je ne joue pas pour gagner ou pour perdre. Je joue pour savoir si je vais gagner ou si je vais perdre".
Alfred Capus

C'est l'heure de la révélation (roulement de tambour) du concours mis en place avec l'équipe so trendy and so funky de GrafikCube.

Pour Cubeo: Alzimmer

Pour Cubette: Amelie - Ces petits riens parisiens


Pour Go Hug Mum: Kaoliang
Pour Cubiste: Seb (Anonyme n°1)

Merci aux heureux gagnants de m'envoyer leurs coordonnées et leurs tailles respectives à : florencebest@gmail.com.
F.B

jeudi 13 août 2009

Grafik & Terrific

"Vous ne possédez rien, en dehors des quelques centimètres cubes de votre crâne".
Georges Orwell

Come back en fanfare après des vacances de batards toute bronzée, pas du tout reposée, mais totalement regonflée pour ré-attaquer en beauté ! Comme promis dès aujourd'hui, et parce que je ne suis pas une Beautiful Liar (Oups sorry "Shakira/Beyoncé" overdose), un concours tip top (Oups sorry "Club Med attitude" overdose) en collaboration avec le site GrafikCube.

Une rapide présentation de cette new brand hors du commun, très streetwear décalé, s'impose. Après des années de "home made clothes", Sérapis, 26 ans et graphiste de formation, a lancé sa propre ligne de vêtements sous le nom de "GrafikCube".


Autodidacte dans le milieu de la mode, ses champs d'inspirations sont vastes et il définit lui-même sa marque comme son "autobiographie vestimentaire", des films d'arts martiaux de son enfance en passant par le Club dorothée et Victor Newman des Feux de l'amour.


Mélange en vrac de différentes cultures et influences, GC s'adresse avant tout à des personnes en quête d'un style original, dans la lignée graphique à la "Justice". Même si son créateur avoue quelques fashion faux pas comme un jean slim rouge "Street Life Junior" acheté par sa mummy chérie, il affectionne généralement et particulièrement Marc Jacobs et Kris Van Assche (une caution de bon goût en quelque sorte).

Parallèlement au lancement de leur e-shop, une véritable tribu s'est créée chez les premiers fans, facilement reconnaissables à leur geste communautaire consistant à faire un cube avec ses mains. La devise "be creative" de la marque prend tout son sens face aux centaines de photos postées par des amateurs imaginatifs du monde entier.


Les modèles conçus par Sérapis et son équipe sont donc à découvrir d'urgence sur leur site, et si vous sentez la win vous gagner (ou si vous venez tout juste de vous faire larquer/cocufier pendant l'été), je vous invite à tenter votre chance un peu plus bas, dans vos commentaires.

One, two, three... 4 modèles de tee-shirt sont à remporter !

- Cubéo et Cubette :


- Go Hug Mum et Cubiste :


Et pour participer au tirage au sort, il suffit de choisir l'élu de votre coeur et taper son numéro (pas dans un texto mais dans un commentaire coco).

Un grand merci à Sérapis et Hélène pour nos nombreux échanges et la mise en place de ce concours, et longue vie à ce jeune site so grafik & terrific !

F.B

mercredi 12 août 2009

Où sont les femmes ?

"Dieu a donné aux femmes l'intuition et la féminité. Une combinaison appropriée des deux brouille facilement l'esprit des hommes que j'ai rencontrés".
Farrah Fawcett

Assomée à coups de Vogue internationaux (les magazines de mode sont certainement mes seules lectures dites bilingues: beaucoup d'images, très peu de textes, parfaitement adaptés à mon niveau "Unit 1 lesson 1") during my returning flight from Turkey (so fluent), la mine pas farouche et l'oeil encore hagard, je vais tenter de vous retranscrire à froid (et le mot est faible, viens de passer d'un 40°C bien serré à un 15°C beaucoup trop frais) mon effroi face aux nouvelles campagnes mode hiver 2010 dans la presse.

Les tops de demain, je vous l'annonce (d'une voix grave bourrée de sérieux), ne sont ni des femmes ni des hommes (ni un mixte des deux), mais un type jusqu'alors méconnu, tout droit sorti d'un remix d' E.T et des Noces Funèbres.
Le look "androgyne jamais sans brillantine" ok, on connaît et on se serait même presque habitués depuis CK et ses publicités assexuées. Mais "le retour des ovnis décharnés" je croyais que c'était réservé au prochain film X-Files ou autre Terminator 18, pas aux pages glamour & glacées de mes mags préférés !

Je vous laisse réagir en images avec le trio pas gagnant: Giorgio Armani, Miu Miu et Valentino.

Au premier regard, j'ai vraiment cru reconnaître un transexuel échappé de la Maison des Secrets ou Marilyn Manson légèrement moins déchiré fardé qu'à son habitude. La mannequin est pas bel et bien une femme répondant au doux nom de Raquel Zimmermann.

Et la voici notre Raquel au "naturel"... Ou comment une publicité peut transformer une bombe lapine et anatomique en extra-terrestre gothique.

Continuons la série des ovnis avec Miu Miu qui signe également une campagne en collaboration avec le célèbre duo de photographes Mertz et Marcus. Un rendu noir&blanc&pastel sublime mais là encore, des modèles austères, masculines, quasi-inhumaines.

Mimi Södreström (encore un nom venu d'ailleurs, à mi-chemin entre "Stimorol" les chewing-gums et "Stockholm", encore un truc à la sauce Ikea quoi), pourtant féminine à la base, ressemble à un vilain garçon manqué aux cheveux gominés, sourcils rasés et contours du visage effacés. Son air de poupée russe mutine balayé et son joli minois gommé, il n'y a finalement pas que le sac pour nous faire pleurer.


Terminons ce défilé de pseudo-garçons pseudo-effrayants par Valentino qui s'éloigne dangereusement de son territoire premier d'expression: l'élégance.

Para mi, qui dit V, dit fourreau rouge, dit décolleté vertigineux, dit Monica Belluci et tout le touti... Pas Chucky.

Parce qu'après ça, j'ai vraiment peur qu'elle vienne me réveiller la nuit cette mannequin autrichienne, Iris Strubegger même son nom de famille me fout la trouille.

A L'heure où le port du string se conjugue au féminin comme au masculin, où la confusion des genres semble totale, où l'obsession de l'hygiène photographique est à son paroxisme, ni la pilosité, ni le gras, ni les sexes ne résistent à cet assaut de gueules en toc.

Après le triomphe des faux culs tendance Photoshop "de la mort qui tue", place aux portes-manteaux avatars, froids et décharnés, symboles d'une nouvelle féminité, hors de la réalité.

F.B