vendredi 30 octobre 2009

DIM is you(rs)

"Les ouvrières portant des pulls trop larges doivent faire attention aux machines; celles qui portent des pulls très collants doivent faire attention aux machinistes".
André Guillois

J'arrive (déjà) après la bataille-pagaille dans les rayons Monoprix, mais à mon tour de pleurer la fin des gambettes nues et bronzées et le début des "glaglagla" sur le (presque) verglas, avec ce billet sponsorisé 100% testé et approuvé.

Explication en deux ou trois temps.

- J'ai été contacté par la marque au célèbre "TaTaTaTa TaTa" entêtant et aux culottes et dessous pas si affriolants mais toujours tentants, au sujet d'un test sur leur dernière innovation produit, un néo-collant sans coutures (comprenez sans l'effet rôti du sunday déjeuner à la clé de la journée): le DIM Body Touch.


Promesse plus que tenue pour le modèle opaque reçu @my home sweet home... Et qui a fait une heureuse, au doux nom de Soeurette, étant arrivé dans sa taille et non la mienne.

Son débrief téléphonique rapide pas vraiment rapide en fait, on doit tourner avec une moyenne de 30 minutes minimum le coup de fil et sans compromis: "Il est top c'collant, pas de marque en fin de journée, me suis pas sentie saucissonnée. L'effet short est sympa et j'pensais pas, mais ça tient bien... Ah... Et même devant un mec, j'te jure, ça passe !".

Qu'ajouter de plus (j'ai bien dit deux ou trois temps nan) ? Et bien...

- Qu'il existe en version transparente et opaque, taille 1 à 4 à un prix oscillant entre 7€90 et 10€ selon le point de vente (échelle réalisée entre un Monoprix et les Galeries).


- Que dans la foulée, DIM a lancé un pack de 8 collants arc-en-ciel (rouge, vert, bleu, gris, jaune, violet, rose, noir) au prix mini lui-aussi (environ 16€). Autant vous dire que Soeurette a cédé et ne cesse de m'appâter en me parlant de ses associations "collant fushia-petite robe noir en cash".


- Que les 10 premières lectrices se rendant sur le site pourront recevoir le modèle de leur choix (oui j'entends déjà les titilleuses titiller, dans la taille de leur choix évidemment) grâce au mot de passe secret: BabyModeuse.

Dans la foulée de ce cadeau inespéré, un 4ème point vite fait bien fait:

- Et que si, en plus des collants, vous avez besoin de chaussettes pour réchauffer vos désormais blancs jambonneaux, foncez et cliquez sans cligner sur ce tout jeune site: Archiduchesse.
Des dizaines de couleurs pour un modèle classique unique en coton égyptien, disponible dans deux catégories de taille.


Thanks to Twitter, j'ai reçu un petit colis de 6 paires pastel et ouais, Twitter ça sert même à gagner des chaussettes. Dingue qui ne quittent plus mes petits pieds fragilisés par ce fucking froid hivernal.


F.B

Billet sponsorisé

mardi 27 octobre 2009

Pixie Orgie

"En matière de sentiment, le manque de logique est la meilleure preuve de sincérité".
Léon Tolstoï

2 semaines sans shopping.

5 tenues portées seulement (et minables en plus), le reste de mon habillement se composant de pyjamas rayés (et de kimono en soie).

15 jours sans achat (autant vous dire que je ne compte pas mes impondérables paquet de coquillettes-papier toilettes-courgettes).

Et bien je crois avoir atteint ma deadline à moi, celle après laquelle je deviens dangereusement dangereuse (même sagement sur Gmail).

Comment ai-je pu être si peu prévoyante envers moi-même (je connais mes faiblesses) ou comment une banale newsletter (note personnelle pour plus tard: arrêter d'ouvrir ces merdes trucs) m'a t-elle emmenée innocemment ce matin de Toussaint à 9h30 (bien timé cet e-mailing ils sont malins ces marketeux de nous appâter au saut du lit, la tasse de Kusmi tea encore fumante et la CB décontractée) vers une de mes boutiques préférées de my New York bien aimé ?

Un e-mailing accidentellement alléchant from Pixie Market, le temple de la débauche footwear et de la dress un peu trop chère.

Genre "L'île de la tentation" du e-commerce. Avec 2 tentateurs (je peux dire "seulement 2" ?!) qui ont retenu mon attention et fait baver devant mon écran. 2 modèles uniques, à la fois de qualité, dans la tendance cloutée et lacée, malheureusement inaccessibles at the moment éliminés d'office, trop cher payés pour tromper mon banquier HSBC.

Le tout premier, celui repéré directement dans le corps du mail, en zoom et en look. So sexy studded.


Le deuxième vice de l'instant, charmant, pratique et discret l'amant rêvé. L'imprimé-effet tigresse et le côté patineuse sexy en bonus libido pour l'hiver.


Dilemme depuis 5 heures maintenant.
Cogitation puissance 7 devant mon MacBook et ma CB bien amochée posée tout près.

Need Help. Please call 911, send some rescue or let me win friday the EuroMillions lottery.

F.B

lundi 26 octobre 2009

Baby come back, won't you please come back ?

"L'art de la médecine consiste à distraire le malade pendant que la nature le guérit".
Voltaire

En RTT ?!

En CP ?!

En arrêt maladie ? Et oui.

Rien de tel pour un bon rétablissement qu'un bon post au saut du lit (WTF il est 14h).

Car "se rétablir" signifie aussi peu dormir (version à 4 mains ça donne ça: "Aïe ça pique, Aïe ça brûle, Aïe mon ventre, Aïe ma tête"), peu rire (même devant le new spectacle Foresti), peu se nourrir (à moins d'un McDo per week, je ne considère pas manger à ma faim), peu écrire (y-a-t'il quelqu'un ayant remarqué mon absence dans la salle ?), peu sortir (2 descentes en manque chez le buraliste ça ne compte pas), peu me divertir (heureusement, Grazia est là)...

En somme peu de kiff dans mes 5 allers-retours du jour, entre ma salle de bain et mon lit transformé en champ de bataille, à coups d'ordi, de cookies, de dvd's.

Alors pour focuser sur du positif, ne plus tomber dans le Topalgic (et ne plus taper dans la pâte à tartiner), j'ai décidé de ré-attaquer en beauté en redorant ma rubrique "kiff du jour" avec non pas un, mais deux gros kiff à partager.

First one de ce doublé, le reportage vidéo de Konbini en backstage du défilé Castelbajac pour Motorola. Avant même de vous laisser visionner l'extrait, permettez-moi de vous rappeler à quel point je ne suis ni "caméragénique", not so comfortable à l'idée d'être filmée, et non reliée aux gènes TV de Melissa T, Claire C ou Marie D oui, je me couvre bassement en vue des commentaires.



Toujours dans la même lignée "interviewesque", j'ai récemment répondu aux douces questions de la toute aussi douce Marie-Hélène du site Fashion Colors, "le féminin de toutes les femmes".
Un jeu de questions/réponses pas si facile lui non plus Allo ambiance Calimero ?! à retrouver juste ici.

Comme quoi je n'ai pas tant chômé que ça moi (dit-elle son petit ego regonflé pour le day).
Et pour finir avec toujours plus d'ondes positives, voici la liste des gagnantes du concours "Bazar Chic". Les 4 chanceuses tirées au sort et qui remportent leurs lots sac/pochette et leurs accès VIP sont Sandra Loreau, dinah25, Cassandre Christophe et Eloïse Garnier. Check your mail-box girls !

Blogging Recovering...

F.B

jeudi 15 octobre 2009

Princesse d'Automne

"Je préfère être princesse d'un petit royaume que courtisane dans un grand château".
Anna Gavalda

Je vous l'annonce sans compromis ni concession, à brûle-pourpoint là comme ça, ce billet n'est pas un post sponsorisé ni une page pour pervers en manque de culotte. Je ne suis pour cette marque qu'une cliente lambda, même si très fidélisée, à force d'acheter.

Article dédiée aux modeuses en quête de dessous parfaits. Car oui, même en matière de lingerie on se doit de parler de "mode".

Je vous avez déjà parlé de mon addiction naissante à l'occasion de l'acquisition du body dentelle "chaton" (je vous jure qu'il y a dans la dentelle un motif petit chat, je ne craque pas je me justifie, je ne sais même pas pourquoi) mais je ne m'étais pas attardée sur la collection automne/hiver qui, une nouvelle fois, est à se damner.

Sur toute la ligne en plus.

Du homewear à la lingerie.

Des modèles (en ordre d'apparition respectif) "Garçonne", "Egérie" et "Lucky".


En passant par la ligne "Couture" (pas encore sortie en boutique à ma connaissance) et surtout CE bandeau le soutif de droite en moins hystero et plus vulgos qui me rend dingo.


Aux leggings et yogging de nuit ou de maison (au choix et vice versa) que j'ai déjà adopté. Ce sont aussi les seuls modèles que la décence commune (acceptée et défendue sur ce blog) me permette de vous montrer.


Du jersey de laine pour le caleçon totalement has been de dire "caleçon" mais je voulais éviter une répétition avec "legging" autant vous dire le Graal du cocooning quand même un peu chic, et un peu de mohair sur le pantalon plus large et plus chaud, que je put on the side pour l'après-Toussaint (faut bien un jogging de luxe pour tenter d'éviter la dépression ambiante de la période "0°/grippe A/journée des morts" communément appelée le mois de Novembre).

Causons tout de même en conclusion de la marque au-dessus (ou plutôt dessus ?!) de ces pièces presque parfaites (oui, je titille à la reality show culinaire sur M6, je mets juste un bémol sur la longueur du caleçon en question et flûte, je redis "caleçon" et sur leur promo pas très intéressante du moment). Car au-delà de la communication très juste de Princesse Tam-Tam, la fondatrice au destin tragique a réussi le pari d'imposer sa marque avec des coupes exigeantes, des imprimés aujourd'hui plus sobres et des lignes épurées à la ERES oui, carrément.

Un vrai coup de coeur de jeune fille en fleur pour jouer (re-jouer ?!) son "rôle" de princesse, d'un nouveau genre, toujours en quête du Prince Charmant et de dessous qui le sont tout autant (charmants, j'entends).

F.B

Illustration titre: Flickr

lundi 12 octobre 2009

Petit Prince

"Le monde est plein de midinettes prêtes à adorer les princes quels qu'ils soient".
Jean Anouilh

Chose promise. Chose due. Présentation in fine de mes boots cloutées bis en look, trouvées et immédiatement aimées, dans un Urban Outfitters Midtown.

Etiquetées à 200$ j'ai d'abord été confrontée à l'affreux dilemme de les reposer, tout comme ma CB. C'était sans compter sur une charmante vendeuse à l'accent texan, m'annonçant fièrement qu'il y avait un "discount" sur cette paire car "it is the last size, that's why honey" (cette manière d'infliger aux clients des surnoms tout mignons... Du 100% New York, du 100% comme j'aime).

Je suis donc repartie, fièrement moi aussi, ma paire de bottines sous le bras pour pas un bras 80$.

Soit à peine 60€.

Une embellie.


Déjà multiplement adoptée depuis mon retour (je les case à toutes les sauces), je les ai naturellement sorties (aussi) pour ma virée pop du week-end, le concert exceptionnel de Prince au Grand Palais, en clôture de la Fashion Week (s'il vous plaît).

Tee-shirt et foulard Zara, broche Les Noeuds de Ninon, slim TopShop, boots Urban Outfitters, sac Vanessa Bruno.

Idéales pour taper du talon au rythme de Kiss et juste parfaites accompagnées d'un tee-shirt loose à la Alexander Wang, copié sur Rumi et ses tees de pauvresse.


J'étais accompagnée de mon MotoBlur (perdu dans mon grand cabas VB) avec lequel j'ai une nouvelle fois shooté, et surtout tweeté. Vous pouvez d'ailleurs retrouver en live tous les blogueurs bêta-testeurs Motorola sur la page Facebook dédiée: leurs statuts, leurs tweets, leurs posts, leurs playlists, leurs photos et vidéos.


A défaut d'avoir vu Prince hier gnark gnark gnark, commencez la semaine en devenant fan.

F.B

samedi 10 octobre 2009

Fake Rehab

"On ne comprend pas ce qu'est la science de la chaussure, quand on ne comprend pas ce qu'est la science".
Platon

A l'instar de Coline, j'ai attaqué moi aussi le défi shopping; oui celui nous condamnant à un budget mensuel de 150€, tout compris (oui, chaussures et accessoires en tout genre aussi, dans cette enveloppe mini-riquiqui)...
Ce "shopping ban" ayant inondé la blogosphère mode, fauchée à souhait, démotivée comme jamais...

Sauf que comme la majorité des participantes en manque, j'ai craqué, lâché, dévié, totalement zappé cette règle du non "dégainage de CB".
Et devinez où est-ce que j'ai faussé ? Au rayon chaussures bien sûr. Derrière mon ordinateur, for sure.

Mon lieu de perdition: un e-shop jusqu'alors inconnu au bataillon de mes e-bichons, NeedSupply Co. Je n'ai pas su résister devant cette paire faussement biker et assez plates pour m'autoriser l'excuse du "pratique pour gambader dans le tromé et aller taffer".


... Et cette paire de bottines navy blue old school idéales à associer à mes vieux denim usés et à passer accompagnées de mon trench préféré.


Deux modèles Jeffrey Campbell, créateur from L.A, premier exploiteur de notre addiction aux chaussons. Pas fière d'avoir éclaté mon enveloppe mensuelle dédiée pour autant, je compte pourtant les jours avant ma livraison.


En attendant, je me délecte devant les déballages shopping des copines, piles de sacs Sandro, Zara and co en guise d'apéro. Et je refuse les faux bons plans du samedi après-midi: "Flo, tu viens, nous on va à la Vallée Village".

Refus catégorique difficile en repensant aux péripéties réussies de Marie... Difficile mais surmontable face au pire instant de manque, survenant au moment du debrief "rue de Passy" de mon amie E.

Avant toute chose il faut savoir que E. entretient avec sa mummy, un rituel qui nous fait toutes baver de jalousie: la traditionnelle journée "non-stop and no-limit shopping", bi-annuelle en général.


Et ce mois-ci, elle ont décidé for this big day de traîner du côté de chez Sandro... Autant vous dire que j'ai sursauté à chaque découverte, à chaque froissement de papier de soie, de la marinière épaulée pailleté tant regardé en tatant ma CB, au tee rock'n'roll que je me refuse de payer de trop de deniers.


Hopefully for me, elle n'a pas jeté son dévolu sur la pièce qui m'aurait fait craquer, hurler et foncer sur le premier e-shop du quartier pour l'acheter, mon petit manteau en faux leopardo.


J'ai encore du boulot ne pas finir shopping-alcolo pour m'en tenir au budget alloué, ne pas céder au moindre appel des vitrines parisiennes, me concentrer sur des pièces essentielles et moins superficielles.

Désintox sans intox.

F.B

mercredi 7 octobre 2009

Défilé JCDC en 10 points clés

"Je n'ai jamais compris pourquoi les gens se disent "au revoir" au téléphone".
Albert Willemetz

Attention post à haute teneur en excitation, RedBull et dopamine. Yesterday, was my day.

Premier défilé en backstage, première mission en tant que bêta-testeur pour Motorola et leur nouveau modèle qui déchire sa race, le MotoBlur, première rencontre avec Jean-Charles de Castelbajac et sa fiancée, Mareva Galanter, première interview par une WebTV, Konbini, premier essai de mon dernier lipstick MAC...
Comme toutes les premières fois, ça fout la trouille, ça pétille dans les yeux et ça gargouille gazouille dans le ventre.

Rendez-vous fébrilement fixé à 12h30, je dégaine déjà mon new phone dans le taxi pour quelques tweets tout en songeant à la thématique du runway du jour: "Pirates, Parrots and Paradise". Allusion à Tahiti et aux origines de son amoureuse, esprit marin et exotique assuré.


Je ne me suis pas trompée (ni sur ma dose d'euphorisants à venir, ni sur l'efficacité de mon "phone-tel", ni sur mes idées à voyager, ni sur le beauty couple). La preuve en 10 point clés et le double de photos, parce que les images parlent plus que les mots, et surtout parce que je voulais tester l'appareil photo du MotoBlur.

1. Entrer dans un défilé (de surcroît en backstage) n'est finalement pas si compliqué. Même sans le badge (jamais récupéré, une désorganisation totale), sans invitation (oubliée) et sans bonnet D, j'ai réussi à pénétrer dans les coulisses du défilé de JC, les méandres de la mode, le lieu de tous les cris, de tous les sourires, de toutes les blondes d'1m90.


2. Le flash modeux à peine arrivée: le mi-bas sexy. Trop fort.


3. Après Smiley et Mickey, c'est au tour de Donald maintenant.


4. Les mannequins se soucient comme nous toutes de leur apparence. Et vlà que je checke dans le miroir si je brille pas, vlà que je demande à la copine si la tenue "fit" bien, vlà que je souris aux photographes qui m'inondent de compliments en mode rafale.


5. Les mannequins aiment aussi se balader "en bandes" et pousser des cris de pré-adolescentes comme devant des scènes mythiques de Dirty Dancing.


6. Pas besoin d'une mise en scène grandiose quand Ebony Bones est là pour mettre le feu au Carrousel du Louvre. Pas besoin d'invitation classique aussi, on voit milles fois mieux les tenues en coulisses et l'ambiance backstage est incomparable.


7. Le headband continuera de faire rage l'été prochain. Plus large, plus élaboré, jusqu'au masque oculaire de pirate et la voilette de mariée.


8. Mareva, elle est encore plus canon en vrai. Canon de chez canon. Rien d'une ex-Miss France en somme.


9. Jean-Charles que je n'avais pas vraiment remarqué en photo (il faut bien l'avouer), redouble de charme in situ.




Pour celles et ceux qui suivent vraiment, toutes les photos ont été prises avec ce nouveau téléphone Motorola. Je trouve le résultat plutôt top pour un mobile (qui m'a bien sauvée la mise avec un appareil numérique HS) et les applications embarquées (Facebook, Twitter, Picasa, YouTube, MySpace, etc) permettent de partager ces images en temps réel. "Always on".

Pour celles et ceux qui suivent vraiment vraiment, pas de look boots clouté right here right now (ce sera plutôt asap dans le genre) puisque les dieux de la météo ont changé mes plans "vestimentairement parlant".

F.B