vendredi 30 avril 2010

Maje Plage

"Il m'est égal de lire que les sables des plages sont chauds, je veux que mes pieds nus le sentent".
André Gide

Le soleil a pointé son nez et ça y est, je ne pense qu'à "mojitoiser" sur un transat, nouveau bikini de CSP+ sur mon body et tongs Havaïanas aux pieds. Sauf que le crédit RTT/CP est épuisé, tout comme le compte HSBC.

Ne reste plus que les 30°C par procuration, alias LastMinute, Expedia, Partirpascher ou Splendia.

Ou comment se créer un combiné vol/hôtel de rêve mais totalement virtuel... Avant de cliquer frénétiquement d'énervement sur la croix rouge en haut à droite (ou à gauche si vous êtes Mac vs PC).

A défaut, j'ai décidé de porter la plage sur mon dos.


Un long tee bien oversized (à la base une robe... Mais sur mon 1m75, on parlera plutôt de liquette) à l'imprimé légèrement vintage et totalement dépaysant.

Un coup de coeur de pause déjeuner à flâner avenue des Ternes, largement repéré via vitrine interposée depuis des semaines.

Photo vitrine Maje

Crush partagé avec mon petit garçon préféré qui n'a cessé de répéter "Page, page, c'est trô bô la page" à chaque portée (oui quand je parle "bébé" j'écris en onomatopée), mais flash incompris par l'Homme qui n'a pas su trouver les mots pour me prouver son désarroi face à ce nouvel achat (comme à chaque fois).

Et vous l'été, vous le vivez aussi sur un écran 15 pouces digitalisé ?

Cela vous parle la plage par procuration au fin fond de l'open space (over) climatisé ?

Ou je pète une durite exotique par manque de congés ?

F.B

mardi 27 avril 2010

Problématique de mai

"Chaque année, la nature nous offre le mois de mai pour se faire pardonner de février".
Bill Tammeus

A l'heure où les premières jupettes sont de sortie, où les néo-spartiates tentent une apparition et où l'on croirait presque que le soleil est de retour pour de bon... Je m'inquiète, je panique, je m'affole à l'idée de sortir gambettes, mollets et pieds de leurs chaussettes ou salopettes, ainsi que davant ma penderie aka dépotoir pour bottes fourrées et doudounes molletonnées.

Le glas des bonnes résolutions de fi-filles a sonné, il est (grand) temps de reprendre nos quartiers d'été: rayon beauté du Monop' en ligne de mire, BM (Body Minute) en guise de paraphes clés, vide-dressing Ebay en mémo sur le frigo (juste en-dessous du dossier spécial capitons de Biba (et de la photo de soi en short, durant l'été 92).

Photo Flickr

On ne sait plus quoi mettre ni montrer, un orteil, une cheville, une jambe... Oh non grand Dieu, cachez-moi cette blancheur que je ne saurais voir !

On cherche tous notre solution mélanine active, des pilules Oenobiol shoppées chez le pharmacien aux séances d'UV non recommandées en passant par les courtes séances de lézardage au parc du coin, comprenez le Champ de Mars ou le Bois de Boulogne pour les parisiens...

Photo Cachemire&Soie

Sans être égaux face aux résultats, la collègue là qui prétend avoir passé seulement quelques minutes dehors en terrasse alors qu'elle arbore une mine d'un séjour 8jours/7nuits all inclusive aux Bahamas pétasse, le collègue lui qui malgré ses dix RTT cumulés et son aller/retour martiniquais n'a pas la moindre couleur, sauf un aplat rougeâtre disgracieux sur le nez.

Et comme je ferais partie plutôt du 2ème groupe (le cas blanchâtre à longue durée malgré tout), me voilà condamnée comme chaque année à errer au rayon autobronzants, tout en sachant qu'aucune marque ne donnera un rendu caramel so belle et virera au orange so moche illico appliquée sur ma peau anti-dorée.

Photo Flickr

Sans parler du sempiternel problème de l'épilation, auquel nous consacrons tout de même en moyenne 1h21 par mois (et 2h28 pour les 15/25 ans, courageuses les petites djeun's), en nous arrachant (la peau et) les poils des jambes (83%), des aisselles (73%) et du maillot (54% hein quoi seulement ?! Cela voudrait dire qu'il y a environ 46% de "foufounes sauvages" ?!) selon un sondage Ipsos 2006.

A nous les heures passées à hésiter entre bandes de cire froide et pot de cire chaude avant de pouvoir ôter ce jean couvrant (et il faut le dire, si réconfortant) pour revêtir le mini short (en jean toujours, mais beaucoup moins réconfortant).

Photo Flickr

Cette dernière semaine a également été fatale côté petons. Pas moins de 4 paquets de Compeed spécial "ampules", "cors", "oeil de perdrix" (glamour attitude du mardi), 2 spray "anti-septiques" et 18 hurlements refoulés sur le pavé pour 3 paires de sandales/ballerines/spartiates inaugurées.

Plusieurs mots d'ordre à présent: gommer, râper, crémer, vernisser... Encore et encore.

Et entre cette quête de bronzage artificiel, cette épilation express et cette récupération SOS pieds tués abîmés, tous les matins face à l'armoire, c'est la même tête d'éberluée. On se risque à sortir une tunique plein été (en se disant qu'avec un collant...), on n'hésite entre un bermuda pas raisonnable et un slim trop raisonné, on enfile un débardeur pour remettre après le tee manche longues bien rassurant, et on conclue finalement que bah "on n'a rien à s'mettre", pauvre Cosette !

Tout semble so 2009 et pas assez 2010, même la it-robe de la mort qui tue de 2006 peut finir aux poubelles en quelques secondes, l'arbitrage de placard en début de saison est rude, trop alimenté en pages glacées des magazines des mois derniers.

Alors j'ai opté/craqué pour un modèle mi-saison, anti-épilation (que c'est bon le long long long...!) et teint de mouton, cette robe signée Bérangère Claire.

Photo Sushi&Pedro

Anita et moi... Pour le mois de mai, et peut-être même pour l'éternité.

F.B

lundi 26 avril 2010

Que la Force soit avec...

"Je n'ai jamais pu faire un concours de beauté: on me colle toujours dans le jury".
Pauline Carton

Petit billet avec du cadal cadeau inside dedans.

Suite à certains commentaires, je précise dès l'introduction qu'il ne s'agit pas d'un billet sponsorisé, mais bien d'un jeu-concours de mon propre, unique, plein gré (oui, oui, oui). Même que j'aurais pu garder le produit (ou l'offrir à chéri) au lieu de le mettre en jeu ici.

Ca, c'est dit (dixit la blogueuse presque aigrie du lundi) !

Mais trêve de pas plaisanterie, voici l'objet du délit, véritable Force du lundi, j'ai nommé, le nouveau parfum pour hommes Biotherm.
Je n'ai pas eu l'occasion de tester, renifler, critiquer cet opus de la marque pionnière dans le secteur des produits cosmétiques masculins (since 1985 tout de même), mais fille de pub oblige, la campagne de communication dédiée m'a marquée. Tyson Ballou (wouhouhou) en garde-fou des éléments aquatiques à la télévision, sur la Toile et le mobile à travers une application iPhone très graphique.


Fragrance pour héros virils du quotidien, alliant puissance et maîtrise, ce cocktail énergisant "Citrus Aquatique Boisé" promet...

Et c'est qui va tester, gagner et parfumer le padre ?!

Celui ou celle (généreuse demoiselle) qui laissera le commentaire tiré au sort (dès mardi soir minuit et révélé ici, mercredi matin).

Pour participer, c'est tout simple(t). Si tu es un garçon (qui veut se faire plaisir) ou une fille (qui veut faire plaisir à son garçon) tu me laisses ton prénom (et ton mail qui ne sera pas publié mais que je garde pour te contacter) et tu me dis que tu souhaites participer.

La chance fera le reste (ou pas).

Que la Force soit avec toi.

F.B

vendredi 23 avril 2010

Amande Gourmande

"Qui se casse les dents sur le noyau mange rarement l'amende".
Georg Christoph Lichtenberg

Histoire de finir la semaine sur une touche de beauty, causons odeur de frangipane, idées reçues et marque culte.

Moi l'amande, j'adore. Des petits pots de colle en provenance directe de ma classe de CE2, aux amandes effilées des fameuses "pêches au Brouilly" de Mummy, en passant par mon Kusmi Tea Almond quotidien (que les collègues apprécient bien) ou mes huiles amères comestibles et cosmétiques....

Photos: Flickr

Fortement nostalgique de la (presque) noix ? Je crois.

Alors quand au détour d'un rayon parapharmacie (parfois j'aimerais vivre dans mon Monoprix, là, entre les pilules drainantes Oenobiol et les crèmes miracles Caudalie) j'ai croisé cette nouveauté beauté, je n'ai pu m'empêcher de la rajouter à mon (déjà trop gros) panier, même si le logo en présence ne m'inspirait pas totalement confiance...

...Roger & Gallet.

Ayant parfois des a priori persistants, j'apparentais cette marque à nos grands-mères (voir même arrière grands-mères) et à leurs savon en forme d'écrin (véritable bijou de rebord de lavabo) grosso modo (et plutôt grosso, avec des odeurs de vieux dedans genre eau de Cologne extra forte).

Mais "que nenni", le crash test de ma salle de bains est formel, c'est "dl'a bombe bébé" (et pas uniquement pour mémé).

Gel douche onctueux, laissant une agréable sensation de macaron LaDurée sur la peau et baignoire embaumée telle une boulangerie pâtisserie début de janvier, bonus épiphanie (mais avec de la fève tonka cette fois).


Selon une mes comparses, l'eau de toilette est divine et la composition du parfum de cette nouvelle ligne, étonnante. Pour ma part, je le laisserai bien tenter par le lait (ou la crème riche nourrissante, rapport à ma peau de croco du moment).

Une gamme à découvrir pour redécouvrir Roger & Gallet sous un autre jour, celui de l'amour.

F.B

jeudi 22 avril 2010

Cow Girl

"Quand on joue dans un western, on peut embrasser le cheval mais pas l'actrice". Gary Cooper

Entre la mouvance army (think rangers et couleur kaki) et la tendance liberty, les pièces "far west" tente de se faire une place dans cette conquête de l'ouest fashion, ceinturon marron et revolver modeux à la taille (et de taille).

Photo: L'Express Styles

L'ouverture récente du nouveau flagship Ralph Lauren et de son dernier étage entièrement dédié au vintage cowboy (le vintage le plus cher de l'histoire, pas moins de 650€ pour un jupon blanc très "La Petite Maison dans la Prairie - ligne "Double RL", sublime au demeurant) témoigne de cet engouement 2009-2010 pour l'univers western.


Photos: Matérialiste

Un lieu très "United States of Ralph" où se conjugue chemise en jean brut et robe de soirée à presque 20.000€ (j'ai eu un haut-le-coeur en retournant l'étiquette, le genre de tenue que tu n'oses même pas essayer, de peur de l'abimer et de devoir la payer à crédit biensûr), écrin horloger dans un appartement séparé et restaurant gastronomique de cuisine américaine traditionnelle "Le Ralph's" (ouverture le 26 avril), vendeuses habillées en cow girls sophistiquées et ascenseur d'hôtel particulier charmant d'un autre temps...

Un lieu à l'image de son créateur et instigateur Ralph, digne représentant de l'American Way of Life version twistée.


Bustiers corsetés très Sherif Woman, jupes à volants esprit cancan, denim over délavé, chemises à carreaux, ceintures camel, santiags... Tout y passe (le pire et le meilleur donc) version modasse.

Après mon penchant très (trop ?!) net sur les chemises en jeans (déjà 3 dans le mini-dressing), et à carreaux (ne revenons pas là-dessus), j'annonce deux nouvelles obsessions: la turquoise en accessoire et le jupon blanc. Inédit pour une "no bijoux" comme je suis et 2ème lubie de tarée pour mes white mollets.

En attendant quelques sessions de bronzette en terrasse (avec du rosé) ou au parc (avec un Starbucks glacé), et d'UV (quand ni la terrasse ni le parc ne suffisent à faire monter la mélanine... Saleté de peau de rousse après un hiver de plus de 7 mois), j'ai commencé par attaquer le rayon accessoire, et plus précisemment ceinture, chez l'Espagnol so couture.

Portée avec une vieille tunique totalement bleached, un slim et un long gilet noirs "lambda" (héhé fais encore un peu froid) et mes bottines lacées bien aimées (collection Sandro 2008, camel et toujours aussi belles), je l'apprécie comme une "it" pièce from Ralph Lauren sans avoir ruiné mon PEL.


Une trouvaille de cow girl raisonnable et raisonnée.

F.B

Edit: Promod lance une collection " Western'Glam" au cas où vous aussi vous rentreriez dans la case "squaw fauchée".

mardi 20 avril 2010

Et mes chaussettes rouges (et pas jaunes à petit pois)


"J'ai su que j'étais devenu une star le jour où j'ai vu des gens bizarres récupérer mes vieilles chaussettes".
George Clooney

Aujourd'hui s'offre à vous une occasion unique (entendez bien, certains trains ne passent qu'une seule fois dans la vie réflexion intemporelle de Mummy): mater BabyModeuse en chaussettes rouges (et pas jaunes à petits pois) !

Mesdames, Messieurs, laissez-moi vous présenter Gammarelli, marque au concept unique et ecclésiastique (oulala mais dans quoi elle nous embarque là ?!).

Depuis les années 1790, la famille Gammarelli veille sur l’élégance romaine. Le soin apporté par ses tailleurs à la réalisation d’habits a fait sa renommée et les papes en ont fait leur fournisseur.

Mais Gammarelli ne se contente pas de chausser le Vatican. La curie est bientôt suivie par d’autres amateurs avisés : on se souvient des chaussettes rouges de Balladur qui allait les acheter dans cette boutique pleine de cachet derrière le Panthéon de Rome.

Pour ces clients particuliers, il fabrique des chaussettes aux couleurs du cardinalat, de l’épiscopat et de la prélature : pourpre cardinalice, violet d’évêque et noir soutenu.


Ces chaussettes, prisées par un cercle restreint de dandys et d’esthètes à travers le monde, n’étaient jusqu’à présent accessibles qu’à ceux d’entre eux qui trouvaient le temps d’aller à Rome pour se les procurer.
Depuis peu, Mes Chaussettes Rouges les distribue en exclusivité sur Internet, pour le plus grand plaisir des hommes et des femmes de goût.


A l’origine de ce succès auprès des amateurs de beaux habits, il y a, comme toujours, une grande noblesse dans les matières utilisées.

Les chaussettes Gammarelli sont disponibles en coton et en laine :
- Le fil d’écosse, d’un coton de longue fibre, est très résistant et coloré avec une teinture étudiée, pour obtenir l’éclat qu’on leur connaît.
- Les secondes sont 100% en laine de mérinos. Chaudes et raffinées, leur couleur est plus pastel, tout aussi subtile.

Elles sont disponibles du 38 au 46 sur le site http://www.meschaussettesrouges.com/ au prix de 19,90€. Et pour celles et ceux qui n'en finissent pas de compter leurs doubles à la sortie de la machine, un système d'abonnement est proposé pour recevoir directement chez soi ses paires tous les 3 mois.

Et pour finir, comme promis en introduction (pourrie), voici la photo, THE photo.


Maintenant, je peux aller tranquillement mourir de honte dans un coin (un recoin d'Eglise même).

F.B

lundi 19 avril 2010

Petit Chaperon Bleu

"Rire sous cape lorsqu'on ne peut rire à pleine gorge, mais rire toujours parce que l'esprit de sérieux est le pire de tous les esprits détestables".
Pol Vandromme

Pas moins de 4 longs mois d'attente pour vous présenter ma fameuse cape Roseanna, shoppée en VP en décembre dernier... Rien que ça (quelle flemmasse cette blogueuse).


Sauf que passé les points modeux cruciaux pour me décider à l'acheter (récapitulons: 1. c'est devenu un basique de garde-robe, 2. c'est un modèle très féminin, 3. le navy blue est une couleur intemporelle et passe-partout), il a fallu patienter pour que Miss Météo se décide à me proposer le bon combo (no pluie et température moins riquiqui).

Parce que finalement, le seul problème du "port de cape", bah... C'est le temps.
Objectif ne pas se retrouver avec des poissons panés congelés en guise d'avant-bras, et éviter le look Mimi CraCra, capuche remplie de 7l de flotte (cracra la flotte).


Alors même si en avril "je ne me découvre pas d'un fil", j'ôte le manteau en drap de laine pour enfile ma cape en grosse maille, assez épaisse pour ne pas démentir ce serment (oui Maman).

Associée à mon nouveau blue slim adoré et shoppé chez Sandro à l'occasion du shooting, ma vieille robe marinière Maje (devenue tunique après quelques lavages...), mes bottines d'écolière Jeffrey Campbell et mon it Billy, elle promet de beaux jours à venir cette petite cape très Spring WonderWoman.


Comme quoi le printemps, c'est juste LA bonne saison, ni trop chaud ni trop froid, ni bottes ni spartiates, ni UGG ni bikini, ni parka ni tee-shirt only, ni ralerie ni souci. On se retrouve à faire la vaisselle en chantonnant "Sous les sunlights des Tropiques" ou (au choix) "Celebration", dégainer l'aspi et le perf' en coton en oubliant l'esprit d'hiver ronchon, everything semble plus facile (et non subtil).

And I like it.

F.B

vendredi 16 avril 2010

Déesse Eres

"A notre époque lorsqu'une mite s'attaque à un maillot de bain féminin, c'est qu'elle est au régime".
Russell Crowe

Les soirées blogueuses, cocktails pour influents ou opérations spéciales 2.0, au-delà de susciter des mini-jalousies (classico-classiques), ont un côté obscur, mystérieux, bourré de suspicions (et non de capitons).
Laissez-moi donc vous conter, ma dernière RP.

Il était une fois Eres, marque mythique de maillots de bains de luxe, une vingtaine de blogueuses, des plus "connues" (Oui ma DeeDee, je parle de toi. Oui Garance, de toi aussi) aux moins de VU (comprenez "visiteurs uniques" et moi, bien entendu), une invitation aux accents d'enchantement et un rendez-vous Place de la Madeleine, au siège historique.


Un petit bout d'histoire et un mojito pour commencer, mise en jambes classe, à l'image du "flag ship store" chic et élégant.

Les effluves de citron et de menthe ne m'ont pas empêchée de retenir l'essentiel: la marque a été créée en 1968 par Irène Leroux, jeune femme ayant décidé de reprendre le commerce familial et de se consacrer aux maillots de bains toute l'année, hiver comme été.

Décision prise pour excentrique qui fait ses preuves auprès d'une clientèle féminine avide de soleil dès le mois de janvier (quitte à dépasser les 5000km de traversée), dès 1969, elle se retrouve distribuée chez Barney's et Bergdorf&Goodman. Les prémices de son WorldWide success.

Pas avare en bonnes idées, Irène repense totalement le concept même du maillot pour suivre les mouvements et les formes naturelles du corps: exit les armatures, baleines, coques et autres artifices, welcome lycra et autres matières sculptantes. Deuxième révolution en 1977 où elle proposera pour la première fois la vente séparée des hauts et des bas.

Les femmes découvrent le plaisir de choisir son ensemble "sur-mesure" en sélectionnant la couleur, la coupe, le modèle mais aussi la taille de leur choix. Fini l'ensemble acheté en 38 à défaut, soutien-gorge trop serré et culotte flottante en bonus.

Rachetée par Chanel en 1996, Eres continue sur le chemin de l'innovation en lançant deux ans plus tard sa première ligne de lingerie sous la même chappe de qualité, sobriété et élégance. Des sous-vêtements à la fois beaux, confortables, invisibles et sexy. Un must au monde des culottes raffinées.



Depuis 2007, Mademoiselle Leroux a laissé sa place à Valérie Delafosse, ancienne styliste chez Princesse Tam Tam, et la marque se porte toujours aussi bien avec 250.000 pièces vendues chaque année à travers ses 600 points de ventes.

C'est moi ou ce(s) mojito m'a même rendue historienne ?

Passons aux choses (moins) sérieuses, nous avons été ensuite conviées à essayer les modèles de notre choix (après 2 4 cocktails, l'épreuve du maillot n'est qu'un vain concept), dans le but de trouver son "it" à soi celui qui nous gainera au mieux et dont la couleur irait avec nos yeux.

Certaines craignant une cabine collective avaient précautionneusement enfilé un collant noir bien opaque, d'autres boudaient le buffet (pas moi, délicieux le petit pain fourré au crabe), et d'autres encore (enfin toutes) bavassaient "dernière robe H&M Garden Party", "dernière soirée it-machin-truc" (je n'étais pas invitée en tout cas), dernière engueulade avec BFF (Best Friend Forever) ou chéri ou Daddy.

Et entre tout ça (oui, la femme est multi-tâches dans ce genre de cocktail) nos yeux arpentaient les rayons à la recherche du perfect bikini for (almost) perfect body.

Des pretty mannequins circulaient autour de nous, telles des abeilles aguicheuses arborant leurs plus beaux pots de miel, les blogueuses en présence tâtaient donc de la collection hésitant entre le coloris Papou et Cactus, et les Eres expertes présentes divulguaient des conseils secrets.

Après 30 minutes en cabine, je suis ressortie ragaillardie par mon nouveau bikini: un 2 pièces bandeau "Scarlett" dans un ton turquoise/vert (plus joliment (ou pas) nommé "Malachite") qui me fait rêver de soleil martiniquais et surtout de beaucoup d'UV.

Le 2ème Eres de ma propre playa collection, après mon adoré deux-pièces triangle aux 3 anneaux rouge sang, déjà 5 ans d'amour saisonnier et notre couple arbore les mêmes coutures qu'au premier jour...

Malgré un essayage privé auprès d'un homme perplexe le trouvant "trop sophistiqué" (pfff rien compris), j'aimerais pouvoir dormir avec, le porter la journée, du métro au bureau, du bureau au métro (ma vie est passionnante) sans passer pour la folle à lier du quartier.

Dieu qu'il est beau ce maillot.
Digne d'une (presque) Déesse Eres.

Dire que vous avez su me passionner pour cette marque mythique qui je pense restera au top 10 de mon hit afficionado.
Dire l'essentiel, dire qu'elle était angéliquement bien cette soirée Eres.

F.B