Pages

jeudi 1 décembre 2011

Mary Poppins Bag

"Le sac à mains des femmes est une véritable boîte à outils, comme en trimbalent les plombiers. Et toute la journée, dès qu'elles ont un moment, elles réparent".
Jean Cau

Dans la vie en général, mais encore plus lorsque je voyage, j'aime les grands contenants.

Comprenez les gros sacs, les XXL bags, les "fourre-tout", les "j'trimbale ma vie, mon oeuvre, et moi avec".

Limite syndrome "Mary Poppins" sur les bords.

Alors même si Billy (mon cher et tendre Jerôme Dreyfuss) me permettait d'emmagasiner pas mal de trucs, je rêvais de pouvoir trouver un modèle à la fois gros et esthétique (non, tout ce qui est petit n'est pas systématiquement mignon) (y'a qu'à voir les orteils, les nains de jardin et tante Ginette), surtout en prévision de ce New York Trip.

Et je suis finalement tombé dessus par une (pas si) douce matinée de novembre, directement @office, branchée sur Vestiaire de Copines.

Au beau milieu des différentes nouveautés de la journée, il était là : beau comme un camion... Et si profond (assez pour contenir ma pile hebdo de presse féminine, un record).


Pourtant les monogrammes ne sont pas vraiment ma came, à la base.
Trop mémé, trop classique, trop authentique presque (me disais-je).

Force est de constater que cette version revisitée de miss Phoebe Philo me fait l'effet contraire, elle me transcende et m'est familière, comme une bonne vieille madeleine de Proust coulant comme de l'éternité dans mes veines (la mode me rend poète).

Je vois même d'un autre oeil la collection "Daligramme" de Lancel.
C'est vous dire si le monogramme et moi, on s'entend plutôt bien ces derniers temps, le renouveau total.

J'aime changer d'avis comme de chemise, et encore plus d'opinion comme de sac.

F.B

4 commentaires: