mercredi 29 juin 2011

Chapitre 1 : Mairie

"Se marier à l'église et à la mairie, c'est ficeler un paquet avec un double noeud. On a tellement peur que ça ne tienne pas !".
André Birabeau


Assister au mariage de sa meilleure amie, c'est un peu comme laisser une partie de nous derrière nous, tourner la page des fantasmes liés au sujet car ça y est, on y est, et définitivement savourer l'un des moments clés dans l'existence de votre future mariée, celle que vous aimez depuis l'après lycée (autant dire l'université) (même si dans notre cas, ce fut d'abord l'école privée).

C'est aussi une pression exponentielle aux jours passants depuis maintenant 1 an, des milliards d'idées de robes, de headbands, de Louboutin like, et une jolie collection de screenshots d'eshops histoire de brainstormer entre pinkos sur ce qu'on va bien pouvoir se mettre sur le dos.

J'ai donc décidé de vous présenter mes deux tenues phares de ce Big Day : celle plus formelle de la Mairie, et celle dédiée à la cérémonie, beaucoup plus "chérie bibi" (dans ma Province, j'utilisais cette expression pour marquer mon affection à une pièce girly et plutôt sexy).

Pour ce chapitre numéro un, attaquons donc par l'aspect vestimentaire civil, et donc, par ma découverte en fanfare de la collection Patouf, créée par Anna Angseryd, suédoise de corps et de coeur. Une ligne aux coupes sophistiquées et vintage 70's pour définir un chic très féminin dont dit-elle, "on tombe amoureuse"... 

Tout un programme pour habiller une union, n'est-ce-pas ? 

C'est du moins ce que je me suis dit (poétiquement) en commandant ce modèle de robe/veste en chanvre sur le site 30Cancan. Premièrement pour me rassurer (dans ma haute prise de risque-achat), secondement pour digérer les quelques euros nécessaires à son acquisition (sans code promo) (le drame). 


L'attente pour la porter a été interminable (même si pour patienter, je la découvrais entre-temps adoptée par Audrey du blog Sushi&Pedro). 

La joie de l'enfiler inexplicable (pour une tenue si éloignée de mon style dit "de tous les jours") (ou peut-être était-ce l'événement lié ?!). 


Robe Patouf / Escarpins Zara / Pochette "Légende" Longchamp

Un pièces à "pans" qui me permettra également d'ajouter une autre utilité à son adoption, celle de la veste mi-longue habillée d'été. Le truc idéal pour calmer une tenue "short" en journée ou réchauffer une fraîche soirée.

Suis comblée sans l'avoir pourtant un instant imaginé. 
Tout l'inverse de la mariée, qui au-delà de s'extasier de son "marèèèèèèèèè", avait surtout tout bien organisé, en toute sûreté. 

F.B

mardi 28 juin 2011

Butin d'Indienne

"Quarante ans, bien sûr c'est encore très jeune, mais on sent qu'il n'y a plus une minute à perdre, que c'est l'été indien de la vie".
Ginette Quirion


Lundi dernier, dans les starting blocks j'étais (et je resterai) (oui, j'ai écopé d'une peine
fashion à perpétuité).

Le lancement des pré-soldes Sandro en ligne.

Autant vous dire l'heure des mini-palpitations dans le ventre, de la CB en sueur et en main, et du clic frénétique : 

Ouverture de fenêtre Web sous Chrome (plus rapide) - Recherche Google express (mots-clés "Sandro eboutique" - Login sur le site (pour avoir accès aux ventes privées bien sûr) (et puis pour payer plus rapidement) (tout est déjà enregistré évidemment) - Mise en panier de l'item tant zieuté depuis des mois - Paiement. 

Le tout en 2min16sec, pause goulée d'Evian comprise (I'm a Professional of e-Shopping Marathon). 

La pièce du jour en question ? Un long gilet d'indienne, dont la coupe et le choix des couleurs/motifs me faisaient de l'oeil et du pied simultanément, depuis un bon moment. 

 
Boots, gilet et slim Sandro

Me demande aujourd'hui comment ai-je pu m'en passer avant, de ce it-cardigan.

Car en plus des premiers crush confirmés dès la réception et le déballage (aussi frénétique que les clics de départ), le coton s'avère raide dingue de moi et le col incroyablement épais (et donc très "doucou de cou").

Déjà si agréable à porter durant une journée tristoune et fraîche de juin, je crois bien que ce sera encore meilleur en "petite laine" des soirées d'été indien...

F.B

mercredi 22 juin 2011

Septième Ciel

"Le sublime touche, le beau charme".
Emmanuel Kant

Pendant que les djeun's passaient leur épreuve de philo, je dois avouer que de mon côté, c'était Luxe, calme et volupté mais version "vraie de vraie".

C'est que j'ai été invité à passer une nuit dans l'un des derniers lieux branchés de la Capitale : Le Seven Hôtel.

Nuit, ou plutôt soirée et nuitée, puisque tout a commencé par un massage en duo ultra-relaxant, exercé sur "mon" king size rond en lévitation (notez comme l'emploi du "mon" exprime radicalement un "C'est à moi ça !" dans ce genre de circonstances) (le caprice, toujours). 

Lévitation pour laquelle est né le concept de cet endroit : des lits encastrés et en hauteur pour une sorte de sommeil planant, un peu plus près des étoiles. En l'occurrence, tout proche du plafond de tulle de la suite Sublime

Une chambre romantique et peut-être même érotique, toute de blanc immaculé, et pourtant si fougueuse. 



Suite et fin au bar lounge situé dans l'entrée de l'hôtel (le "politiquement correct" admis ici et la décence instaurée entre nous m'empêchent de révéler l'intégralité de cette soirée alcoolisée et dénudée, je me permets donc de couper certaines scènes au montage) (je n'avais pas de doublure "fesses" sous la main). 

Une décoration résolument pop (Marilyn à l'appui), des détails féminins et purs, une télévision 3D sans lunettes, des couleurs et lumières intimes mais invitant à une humeur festive... Et des cocktails à tomber le barman.

J'ai même eu droit à mon cocktail personnalisé : le Passionlitan (une version sans cranberry mais avec du jus de fruit de la passion de mon Cosmopolitan adoré). Pur délice sous la langue, délectation des papilles et abus assurés.

 



Cet hôtel possède un charme fou.
Cette suite marque une nuit mémorable.
Ce test rentre indubitablement dans mon top 3 de billets blogs suite à des RP.

Le 7ème ciel aurais-je touché ?

F.B
Renseignements et réservations, à retrouver juste ici
Seven Hôtel
20, rue Berthollet
75005 Paris – France
Tel: +33 (0)1 43 31 47 52
Fax: +33 (0)1 43 36 41 40
contact@sevenhotelparis.com

mardi 21 juin 2011

Indispensable Masculin

"La première condition pour être heureux est de se croire indispensable au bonheur d'un autre; cela fait accepter la vie".
René Barjavel

Pour changer (et pas pour briller en société), causons "mâle", parlons peu fi-filles, et bien Monsieur.

Car si l'Homme aime se la jouer solo sur bien des sujets (et sur certains, comme changer les ampoules grillées et vider le lave-vaisselle bien chargé, moi j'profite plutôt pas mal de la situation) (sur d'autres, par contre...), il y en a bien un où, généralement, un avis féminin peut se révéler pour le moins utile, voir primordial : le shopping.

Et plus spécifiquement, celui concernant le rayon chaussures. Oui, car si j'en crois mes dernières virées RATP, les XY ne sont pas vraiment les kings en la matière, croyez-moi. J'ai même entendu un collègue dire dernièrement qu'il s'achetait une paire tous les 2 ans. Bonjour Tristesse.

Alors je fais bonne oeuvre, usage commun et mode collective en délivrant aux testostéronés de la salle LE conseil pieds de l'été : la paire d'espadrilles bleu marine.





TOM'S de préférence (c'est pour la bonne cause, 1 paire achetée = 1 paire offerte à un enfant dans le besoin) (concept de "One for One").

Associées à un chemise en toile denim et un short à pinces, elles joueront la carte du dandy chic, tandis que bousculées avec un pantalon "reboulé" et un tee-shirt blanc, elles vous donneront des airs de fantassin de plage.

Assurément la tendance mixte de la saison, à offrir d'urgence à son bien aimé (et/ou à se faire offrir par l'être poilu en question).

F.B

lundi 20 juin 2011

Not My Type

"Dire que j'ai gâché des années de ma vie pour une femme qui ne me plaisait pas, qui n'était pas mon genre".
Marcel Proust


Y'a des choses comme ça, on sait immédiatement qu'elles ne sont pas faites pour nous.

On pense direct "unlike it" en prenant une moue très dubitative.
Par expérience ou par attitude innée, le rejet est instinctif, presque à qualifier de "reptilien".

Ce fût le cas durant ma petite enfance, des aliments de couleur verte. Non seulement les légumes verts (non, non, non, je ne me cantonnais pas aux kids classic's things), mais aussi les crocodiles Haribo verts, les pommes vertes, les cornichons, la menthe à l'eau ou encore les bananes pas assez mûres. 

C'est le cas aujourd'hui de multiples autres lubies (dont on ne causera pas ici sous peine d'internement psychiatrique), dont la mode, évidemment.

Et là encore (faut pas rêver, les jeunes cons deviennent forcément des vieux cons), je ne fais pas dans la tiédeur ou la demie-mesure. Je HAIS tout ce qui peut s'apparenter de trop près à la tendance "bling", aux fringues limite vulgaires ou typées côte niçoise / St Tropez style. 

Notamment les items siglés Dolce&Gabbanaetcetera (c'est pour l'exemple, j'aurais aussi pu parler de Guess, Juicy Couture ou EdHardy). 

Comme ce débardeur shoppé pour une pinko au bureau, directement catalogué dans ma case personnelle "Not My Type" (après une furtive pensée "Why not avec un boyfriend jean bien destroy et des pompes plates") (histoire de casser définitivement le trop de sequins dans cette affaire).

Sauf que la copine en question m'a fait le coup du faux plan au dernier moment (soit, trop tard), et que je me retrouve avec du D&G non étrenné dans mon dressing (en attendant sa remise en vente inéluctable). Et le neuf, moi, ça m'excite toujours.

Plus fort que moi donc, et ce malgré l'alerte du "pas mon genre", fallait que j'essaye la bête en situation. 


Top D&G, chemise en jean Zara, slim TopShop, sandales Minelli

Du haut de ma vie petite modesque, je pourrais dire "oui, j'ai porté un top 100% sequins, avec le visage de Jessica Alba sur la poitrine".

Je n'y aurais pourtant pas cru une seule nanoseconde il y a une semaine.

Les temps changent, les lubies aussi.


F.B

vendredi 17 juin 2011

Girly Mix #6

"Le secret d'ennuyer est celui de tout dire".
Voltaire

Hauts les coeurs (!), la fin de la semaine est là, et pour fêter ça (tout se fête de nos jours, donc pourquoi pas ça ?!), je te propose (et tu disposes) un bon "vieux classique" avec un article à classer dans la rubrique Girly Mix (la case "fourre-tout" de tout et rien à la fois). 

1. Parce que le dernier consumer mag H&M espagnol a fini de me convaincre de la qualité de certains titres dans cette catégorie, si commerciale et souvent peu spéciale, en me donnant presque des envies d'Automne, de col "moumouté", de pulls Jacquard, et de mon chapeau en feutre mou non-inauguré cette année... 

H&M Magazine Espagnol - Rentrée 2011
Parution ELLE
Chapeau feutre mou SANDRO - Collection Automne/Hiver à venir

J'ai bien dit "presque".

Car mon bikini Virginie Castaway hurle à la mort aussi (je l'entends gémir depuis le placard, et ça me fend littéralement le coeur fashion every morning, croyez-moi). 

Bikini VIRGINIE CASTAWAY Collection Actuelle

Tandis que je vire à l'hystérie Guerlain en tentant, vainement, de dénicher leur nouveau sérum Terracotta, paraît-il véritable elixir de peau caramélisée (dixit 3 journalistes, 2 blogueuses et 1 tante beauty-addict) (comprenez que ça me titille désormais) (surtout après 3 Sephora non fructueux et je-ne-sais-combien de boutiques en ligne).   

Parution Grazia, rubrique "LOVE, LOVE, LOVE"

2. Parce qu'aussi je me retrouve dans une période estivale "pré-mariage" importante, celle où les premières chevrettes du troupeau tentent d'organiser leur plus belle journée pour a priori leur plus belle vie.

Un lapse de temps durant lequel les convives féminines comme la future mariée ne pensent généralement qu'à une chose (enfin plusieurs) (enfin non la même, mais déclinée à l'infini) : la robe (les robes. Parce que qui dit wedding, dit mairie, dit cérémonie, dit soirée) (et dit même brunch de lendemain dans certains cas aggravés) (second degré).

Forcément j'ai eu envie de me démarquer avec un truc long et flashy à la Jil Sander, accompagné d'un sexy body transparent American Apparel, un peu comme ça :

Shooting ELLE

Mais, faute d'appui mode concret sur ce coup là, j'ai opté pour un modèle soirée Halston Heritage que j'ai bien hâte de vous faire découvrir (y'a une certaine Carrie qui le porte aussi dans un certain Sex And the City) (stay tuned, va-y-avoir du look), et un modèle jour (oui, pour le "brunch de lendemain" on a dit) que j'accompagnerais bien d'une mini-pochette en rafia, paille ou tout autre aspect "osier de mallette à picnic").



Parutions Grazia & BE Magazine

3. Parce qu'avec cette météo atteinte de "pourrite aigüe", je déraille tragiquement et, j'me gave de compléments solaires (et cette année, j'abandonne Oenobiol pour Forté Pharma) (plus concentré), j' bois Biocyte (en ayant même presque l'impression que ça marche) (c'est vous dire mon état), et j'm'asperge d'UV Cellium Esthederm (en espérant ne pas cramer durant mes 3 pauvres jours d'exposition annuels largement trop optimisés) (et ainsi éviter la lucite habituelle). 


Parution BE Magazine

J'ai même failli claquer 400 boules dans un cabas Vanessa Bruno hawaïen (le genre de truc inutile 360 jours dans l'année) (et un peu trop "décalé" pour me la jouer au Parc Monceau en plein Paris).

Parution ELLE

Sans compter sur mon délirium "chaussures" du moment (comment ça vous êtes déjà au courant ?!)...

J'avais terrrrrrrrriblement envie de ça, mais deux pointures en-dessous de la mienne, ce n'est même plus déraisonnable, c'est inenvisageable (que celle qui n'a jamais acheté de shoes trop petites ou trop grandes faute de les trouver dans sa taille me jette la première pierre fashion)...

Bottines LOUBOUTIN disponibles chez Vestiaire de Copines


Je voulais aussi me débarrasser de celles-ci pour finalement leur vouer un amour inconditionnel durant les 3 derniers jours (et donc les esquinter avant une potentielle mise en vente) (et donc ne pas pouvoir m'offrir une paire de K Jacques flashy et zébrée) (dure dure la vie shoesesque).

Sandales plates SANDRO - Collection Actuelle
Nu-pieds K-JACQUES

4. Parce qu'avec tout ça je me rabats sur la pâtisserie et la création de desserts insolites (ici, une mousse glacée de kiwi) et je rigole toute seule en comparant les deux livrets de l'été proposés par Vogue, l'ultra-chic, et l'Officiel, l'ultra-moderne (j'ironise et j'me dis tout bas qu'il y aurait de la place finalement, pour un autre titre mode et luxe). 

Mousse de Kiwi

Suppléments magazines l'Officiel et VOGUE
Eclair Rainbow Fauchon

Et sachez qu'en plus de cette conclusion "culinaro bof bof", je ne partirai pas sans remercier l'équipe du SAV e-boutique Sandro pour l'envoi de ce très zoli foulard "Welcome to the Hamptons" suite à un délai rallongé de livraison. C'est si rare d'être "dédommagée" quand c'est justifié, que c'est encore plus appréciable quand ça ne l'est pas tant que ça !

Foulard SANDRO Collection Actuelle

See you on Monday les e-adoré(e)s ! 

F.B

mercredi 15 juin 2011

Yellow Dolfie


"Celui qui a inventé le bateau a aussi inventé le naufrage".
Lao-Tseu

On continue sur la lancée "shoesesque" de ce début de semaine avec une 3ème paire aimée, chérie et adorée : mes yellow (ou plutôt mustard) chaussures mi-bateaux, mi-mocassins d'indiens, signées Dolfie.

Désignées tour à tour comme la it-paire de baskets de cet été dans Grazia ou ELLE, ou l'énième lubie absurde et futile d'une horde de modeuses abonnées chez Merci ou Colette, ces shoes n'en finissent pas de faire parler d'elles, et je comprends enfin pourquoi après une semaine d'achat : leur rapport confort/allure.

Comprenez qu'avec un minimum d'efforts vestimentaires aux alentours, elles suffisent à égayer un look tout en lui conférant ce je-ne-sais-quoi de "coolness" que j'apprécie tant.

Slim Uniqlo, Gilet The Kooples, Tee-shirt Zara, Chaussures Dolfie, Sac Alexa Mulberry, Eau de coco Vaïvaï (addictive, elle aussi).
Sans compter qu'avec ma mine blafarde, je ne peux oser le jaune qu'en mini-touches, petites pointes, et donc, presque exclusivement qu'en chaussures (l'astuce pour garder cette odieuse couleur loin (très loin) de mon visage).

Je vous aurais prévenu(e)s, les essayer, c'est les adopter.

Je prévois même d'investir dans un réassort, version fourrée cette fois, pour ma rentrée hivernale (mini-série à venir chez Vestiaire de Copines paraît-il...).

F.B