mardi 31 juillet 2012

Nunuche Bis

"Imite le moins possible les hommes dans leur énigmatique maladie de faire des noeuds".
René Char 

J'ai mis un "bis" dans le titre.
J'aurais plutôt dû inscrire (on dirait que je taille les mots dans la pierre limite) (allo, la blogueuse tape sur un clavier elle ne sculpte pas sur pixel) un "etc", tant ma carrière de récidiviste du noeud commencerait même à faire de l'ombre à mon vrai profil Linkedin.

Chemise ZARA - Tee PETIT BATEAU - Short NEWLOOK - Baskets NIKE -
Noeud AMERICAN APPAREL - Sac SU-SHI - Bracelet CHAN LUU

Tiens, souvenez-vous, ça (le noeud-noeud... ne me quitte pas), c'était en mars 2009

Et bim, ça, aujourd'hui encore, 3 ans et des it-bags plus tard, fin juillet 2012 (je re-précise alors que c'est noté au-dessus du billet, ayant furieusement tendance à me retrouver paumée météorologiquement et temporairement parlant ces derniers temps) (une vraie lubie calendaire, comme les p'tits vieux).


Que voulez-vous, nunuche que j'aime être (et surtout faire croire que je suis), j'ai rapidement constaté que...

1. Ça permettait de tenir en laisse la mèche du côté, trop souvent rebelle et jamais positionnée comme souhaité).

2. Ça devenait ainsi le truc "anti-rideau", beaucoup plus choli qu'une barrette ou pince Monoprix (même si ça m'arrive aussi) (n'ayant pas réussi à mettre la main sur le personal brusher quotidien d'Eva) (Longoria, of course).

3. Ça faisait en plus pas mal parler les filles, attirées par la "girlytude" frontale de la chose, tout comme les garçons, diablement intrigués par cet accessoire d'un nouveau genre, trop "petite fille sage" pour être vrai.
Un gadget totalement mixte et mixable, donc.
Du noeud-papillon au noeud-noeud de Cendrillon adulte, il n'y avait donc qu'un pas (sachez-le, ne passez pas à côté).

Etant donné que j'ai utilisé pas moins de 6 "ça" en moins de 9 phrases, 11 verbes ou auxiliaires être/avoir dans (malheureusement) la même quantité de mots, je rends mon tablier de mauvaise e-écrivaine (Pardon my Bescherelle) et m'en vais potasser le dico des syno, syno, synonymes (ouais bon ça va, c'était pour la rime) (et bim, reprenez un "ça" et un"c'était" supplémentaires pour la route).

Quand est-ce que je pars me ressourcer en vocabulaire et crème solaire déjà ?!

F.B

lundi 30 juillet 2012

Nunuche

"Alice ne parvient toujours pas à croire qu'elle se soit tant investie dans ce Club, et pire, qu'elle aime tant ça. C'était aussi provincial et cucul la praline qu'elle l'avait imaginé, et elle adore ça".
Extrait de "Le Bonheur est simple"de Jane Green

Faites-vous un bun (chignon réalisé à l'aide et à la forme d'un donut (ou d'une chaussette coupée au bout pour les moins équipées)), et ajoutez un gros noeud-noeud à sa base...
Vous perdrez 10 ans instantanément.
C'est presque mathématique, "capillairement" parlant.

Blouson LEVI'S Vintage - Robe ISABEL MARANT ETOILE - Baskets CONVERSE Slim -
Cabas OLYMPIA LE TAN X CLAUDIE PIERLOT - Mini Sac CELINE like -
Bracelet CHAN LUU - Noeud Cheveux AMERICAN APPAREL

En retour (il y a toujours un sacrifice face à un tel privilège), vous prendrez systématiquement au moment même où l'accessoire "Mabillien" sera posé, le risque de vous penser tout au long de la journée, plutôt "nunuche", voir "cucul la praline" ou carrément niaise (selon le reste de ce qui compose le moral du dit day) (de la feta allégée ultra-bonne du déjeuner au refus de RTT non digéré).

A tort ou à raison, à vous de juger (j'ai comme l'impression de jeter ma coiffure en pâture à des e-carnivores affamés de sujets potentiels de moqueries ou trolleries en tout genre).
(Quoiqu'il... Let it be).


Vous pouvez aussi pousser le Miami Girly vice, en dégainant votre copie/factice/fake préféré. En l'occurrence, ce mini-sac aux airs d'un certain tout petit Céline, au très gros prix se rapprochant dangereusement du PIB du Malawi. Ici accolé au cabas "Menton", issu de la collaboration entre la créatrice de "minaudière-book cover", Olympia Le Tan,  et l'enseigne Claudie Pierlot dont je vous avais parlé juste ici.

Tout en calmant votre jeu fashion aux côté de vos alliés de toujours : des baskets et une robe sweat pour moi, deux pièces qui comptent lourdement dans la liste de mes incontournables.

Au final la recette d'une silhouette qui m'a donnée du pep's.
Un look parfait pour attaquer un lundi, qu'il soit vacancier ou coincé devant la machine à café (ma catégorie) (ahem) ? Ou vous préférez zapper tellement ça transpire la guimauve périmée ?

F.B

vendredi 27 juillet 2012

Oh Sandy !

"Oh Sandy, baby someday, when high school is done, somehow, someway, the two of us will be one".
Extrait Grease

Initialement, je les avais prénommées "Time of my Life", ces sandales de néo-danseuse de tango.
En référence à Bébé et sa chorégraphie finale dans Dirty Dancing pour les non initié(e)s (shame on you).

Perfecto & Sandales ZARA - Tee-shirt WILDFOX - Slim 7/8ème UNIQLO -
Sac MRS PUM (via Mia Reva) - Montre Baby G-SHOCK

Mais finalement, il s'avère que je peux allègrement les transformer en "Oh Sandy", leur allure assurant également un effet Grease, quasi-immédiat, surtout accolées au perf rock'n'roll usé à souhait. 

J'aurais donc pu vous fredonner (voir huer à l'orage) (la fée karaoké m'ayant pour le moins zappée) des "you're the one that I want" toute la matinée, mais je préfère (ne pas m'enfoncer et) vous laisser sur ce look en images, ma réputation de blonde futile souffrant d'une certaine recrudescence estivale. 


Juste le temps de noter que :

- ma Wildfox collectionnite aigüe frappe de plus en plus fort (oui, ENCORE un tee-shirt à messages)...
- ce mini-bag très Coachella se marie avec (cette tenue, certes c'est un peu le but, mais aussi avec) toute ma garde-robe en apportant sa touche funky-bibi-roots que j'affectionne...
- le 7/8ème japonais n'a pas vraiment été conçu pour ma longueur de jambe, ce slim se rapprochant presque d'un importable pantacourt (Uniqlo, j'en appelle à vos mannequins cabines de moins d'1m60)...

F.B

jeudi 26 juillet 2012

Cambridge Pastel

"Des copeaux de crayon donnaient un parfum en bois à tout le cartable. Et il y avait encore la chimie du corrector (produit rouge, produit blanc)".
Robert Sabatier - Extrait des Allumettes Suédoises

Des initiales sérigraphiées et argentées (j'aurais préféré brodées si je devais vraiment titiller) (sachez-le) sur un mini-cartable en cuir (pas de ceux qui laissaient entrevoir le carton aux coutures), à la croisée du mint et du bleu pastel...

...Pour un amour de sac à main d'adulte non-écolière, plutôt ravie d'étrenner son accessoire parfaitement scolaire, dans un environnement qui s'apparente encore parfois à une cour d'école, le préau en moins, l'afterwork du jeudi en plus.

Tee-shirt MARGAUX LONNBERG - Jupe HEIMSTONE - 
Cartable CAMBRIDGE SATCHEL COMPANY (Pastel Limited Edition) -
Slippers cloutés TOPSHOP - Montre Baby G-SHOCK

Ayant toujours été secrètement (parce que "ça le faisait pas") fan de tout ce qu'englobait la pré-rentrée, ses achats de fournitures, son odeur de colle en pot Cleopatra et ses couvertures d'agenda personnalisées avec les premières photos entre copines (so 1996/7/8/9 et peut-être même 2000) (ahem), j'adule toujours les années passants, tout ce qui peut rimer avec papeterie, maroquinerie et mine HB+. 

Un côté première de classe ("mais cool" et qui traîne avec la bonne bande) que j'ai souvent modeusement cultivé, à défaut d'avoir été la plus funky de ma 3èmeB. 

"May be boring but never wear boring clothes" (je mets des guillemets mais c'est une citation personnelle) (j'me la raconte in english quoi).


Un crédo (et créneau) comme un autre, que j'avais volontairement mis de côté lors de la déferlante preppy (comme ça ce n'est pas fini ?!), presque écoeurée par les noeuds-noeuds, les petites robes tabliers et les mocassins à glands (ah non, ça, je n'ai jamais aimé) d'Alexa Chung.

L'overdose serait-elle soignée ?
L'ardoise fashion serait-elle réglée ?
Ou l'absence de vacances m'embarquerait-elle déjà inconsciemment début septembre (avec des envies de velours bleu marine et une to do list aussi longue que celle des éléments périmés présents au sein de mon réfrigérateur) ?

Quoiqu'il, j'ai déjà des montées de tartan et je fantasmerais même sur une paire de bottes cavalières idéales pour un week-end de Toussaint au beau milieu des feuilles rouges, oranges et jaunes...
Alors même que le thermomètre commence tout juste à nous affoler du poom poom short.
C'est moche ce jetlag mode.

F.B

mercredi 25 juillet 2012

Mon Mix #13

"Ce mélange d'oubli et d'espérance qu'on appelle le bonheur".
Eva Sénécal

Nous vous ne rêvez pas, je ressors des tiroirs ma bonne vieille rubrique du Girly Mix, re-masterisée, carrément et "narcissiquement", en : Mon Mix.

Une manière non-originale de vous présenter quelques coups de coeur en pagaille, en m'éloignant très légèrement de mes sentiers battus (comprenez des posts 100% mode ou looks) pour revenir à mes essentiels lifestyle (comme un vrai blog de fille) (assumons ce terme misogyne, uniquement pour cette fois n'est-ce-pas).

Commençons par l'eau d'été n°1 du moment : L'Eau en Blanc de Lolita Lempicka.


Ayant eu la chance de pouvoir découvrir cette déclinaison étonnante, et de graver mon avatar directement sur mon flacon, je ne peux que vous inciter à aller humer son sillage en parfumerie, poudré à souhait et bien moins sucré qu'à l'accoutumée.

Au rayon food, la fanatique de bouffe US que je suis (malheureusement pour les bio-addicts, inéluctablement pour le reste de mes congénères piqués à l'adolescence par le virus de la sauce barbecue et du cheddar fondu), ne pouvait passer à côté de l'enseigne Blend, dite de "l'hamburger gourmet". 


Buns, Coleslaw et frites maison... C'est bon, ça croustille, c'est plutôt "goûtu", pas cher (15€ la formule midi) et dégoulinant de fromage comme on l'attend (plus c'est compliqué à manger, meilleur c'est, right ?!).
Une nouvelle valeur culinaire sûre dans mon quartier d'été.

J'en profite pour placer quelques clins d'oeil fashion (ah bah oui quand même un peu, la nature, le galop, toussa toussa), avec tout d'abord dans la droite lignée de l'intemporalité : l'une de mes marques de tee's&sweaters préférées, Wildfox, et l'un de mes derniers it-bags colorés accompagnés de l'incontournable Elle Eté (nous, ne reviendrons pas sur le fâcheux épisode pompé-cimenté) et de mon journal Keel's assorti.


Puis clin d'oeil à deux adorées et leurs it-trucs du moment : soutien-gorge Wonderbra Perfect Plunge bluffant pour l'une, collier Phoenix Shourouk hypnotisant pour l'autre (ou alors c'est l'inverse ?!).


Place maintenant à un concept à part (c'est le moins que l'on puisse dire), testé récemment à mes dépends : le Bus Party.

A la base, un bus comme un autre, mais passée la petit marche d'escalier d'entrée, l'intérieur ressemble plus à une limo de clip R&B : banquettes matelassées en cuir, bar à rosé, barre de pôle dance, lumières et néons... Sans oublier une ambiance musicale du tonnerre, entre tubes d'aujourd'hui et d'hier, ou comment danser pendant 3h (pauses clopes à l'air libre comprises) entre Crazy in Love et Pump Pump The Jam et Je Danse le Mia, sous le regard ébahi et amusé des automobilistes.

Un truc à faire avant ses 50 ans, un truc qui swag assurément.


Passage obligatoire au Who's Next de saison.

Assez "circulez y'a rien à voir" cette année (encore ou comme les autres depuis pas mal de temps déjà, diront les plus médisants).

Exception faite du plaisir des yeux face aux futures collections (ça promet, ça CB), notamment sur le stand Cimarron et ses centaines de Pantone Slim tous plus désirables les uns que les autres.


Et escale finale à bord de l'ID TGV JolieBox !


En mode envoyée spéciale for work, j'ai pu profiter de cette pause beauté atypique au sein d'un wagon bar revu et corrigé pour l'occasion.

Massages des mains avec Weleda, manucure Color Club (moins connue en France mais n°3 aux Etats-Unis derrière OPI et Essie) et papotages dernier chignon ou dernier spot d'épilation au fil avec l'équipe féminine sur place.


Un joli événement pour une jolie boîte ayant réservé une nouvelle fois pour ce mois de juillet un joli programme pour ses jolies abonnées (quoi, j'suis lourde avec mes "joli" à tout va ?). Huile solaire full size, gommage before plage, mousse guimauve démaquillante et bien d'autres petites jolies choses (j'étais obligée d'en caler un dernier) (et puis là, je ne pouvais pas passer à côté de la référence au film du même nom).
Adepte je suis, adepte je resterai, donc.

En espérant que ce mix personnel, pas vraiment conceptuel ni spirituel, mais définitivement divertissant (ou alors j'ai raté ma vocation de GO Blog), vous ait donné envie de me solliciter pour un prochain numéro (oui, je réclame maintenant)... 

Que je ne mette plus 6 mois à vider mon iPhone pour vous dévoiler ses clichés pris à la volée sans l'espoir d'un "vrai billet".
Marâtre de la pellicule que je suis, mais marâtre je ne resterai pas, donc.

F.B