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lundi 16 février 2015

Dirty Dancing, la Comédie Musicale, le Flop

"On ne laisse pas Bébé dans un coin".
Johnny - Dirty Dancing
À l'affiche du Palais des Sports jusqu'à fin mars (et en tournée dans toute la France ensuite), je trépignais à l'idée de retrouver mes personnages préférés de Dirty Dancing depuis janvier, Johnny et Bébé en tête de justaucorps, dans cette version comédie musicale des plus attendues (du moins par toutes celles qui comme moi, ont vu le film 196 fois).


Engouement partagée avec mes comparses survoltées de la soirée : ça danse, ça chante, ça perd minimum 10 ans en un battement de hanche, ça s'émoustille grave dans les gradins à l'approche du coup d'envoi... Une atmosphère de pré-chauffe dinguissime, retombant comme un vulgaire soufflé raté dès les premières scènes.

Malgré la ressemblance parfaite entre l'héroïne principale et la comédienne, le casting s'avère relativement foireux : loin de nous le viril Patrick Swayze, place à un ersatz certes doué mais trop efféminé (pardon my testostérone), loin de nous la belle blonde Penny, place à une comédienne/danseuse un peu fade et pas assez technique.

Et les décors n'élèvent malheureusement pas le niveau, avec un paravent géant quasi omniprésent, dévoilant des vidéos et des chorégraphies simplistes, vieillottes, et plutôt éloignées de nos souvenirs "fan-esques"...

Ne dépensez donc pas plus de 60€ là-dedans, rematez plutôt le dvd pour la 197ème fois s'il le faut, car même si on crie toujours à tue-tête sur les notes de fin du cultissime Time of my Life, on ressort déçue, comme si finalement, on l'avait bel et bien laissée dans un coin, notre Bébé internationale.

 

vendredi 27 juillet 2012

Oh Sandy !

"Oh Sandy, baby someday, when high school is done, somehow, someway, the two of us will be one".
Extrait Grease

Initialement, je les avais prénommées "Time of my Life", ces sandales de néo-danseuse de tango.
En référence à Bébé et sa chorégraphie finale dans Dirty Dancing pour les non initié(e)s (shame on you).

Perfecto & Sandales ZARA - Tee-shirt WILDFOX - Slim 7/8ème UNIQLO -
Sac MRS PUM (via Mia Reva) - Montre Baby G-SHOCK

Mais finalement, il s'avère que je peux allègrement les transformer en "Oh Sandy", leur allure assurant également un effet Grease, quasi-immédiat, surtout accolées au perf rock'n'roll usé à souhait. 

J'aurais donc pu vous fredonner (voir huer à l'orage) (la fée karaoké m'ayant pour le moins zappée) des "you're the one that I want" toute la matinée, mais je préfère (ne pas m'enfoncer et) vous laisser sur ce look en images, ma réputation de blonde futile souffrant d'une certaine recrudescence estivale. 


Juste le temps de noter que :

- ma Wildfox collectionnite aigüe frappe de plus en plus fort (oui, ENCORE un tee-shirt à messages)...
- ce mini-bag très Coachella se marie avec (cette tenue, certes c'est un peu le but, mais aussi avec) toute ma garde-robe en apportant sa touche funky-bibi-roots que j'affectionne...
- le 7/8ème japonais n'a pas vraiment été conçu pour ma longueur de jambe, ce slim se rapprochant presque d'un importable pantacourt (Uniqlo, j'en appelle à vos mannequins cabines de moins d'1m60)...

F.B

lundi 9 juillet 2012

Pyjama des Villes

"Alors, elle déboutonna son pyjama et dévoila sa poitrine, tout en contrôlant sa respiration, suivant les conseils des meilleurs journaux de mode".
Raymond Queneau

Adepte du casual devant l'Eternel, du cool en presque toute circonstance, et véritable ennemie de l'extrême sophistication, je ne pouvais qu'essayer une adaptation du pyjama sur grand écran, enfin celui de ma vie.

Une immersion de la tenue d'intérieur (voire de dodo ou de sieste) dans le monde brutal extérieur.

Sweat WILDFOX - Pantalon AMERICAN VINTAGE - Sandales ZARA - Sac GERARD DAREL

Ce qu'il fallait à ce duo "sweat/presque jogging" pour ce saut de 4 étages en pleine ville (oui, c'est la distance qui sépare mon canapé du trottoir) (vous en apprenez des choses intéressantes en venant ici hein) ? 

Une paire de hauts talons argentés. Le truc parfaitement décalé. 


Une manière plus chic de faire passer ma pilule du no look auprès de mon entourage parfois réfractaire à mon côté "sans robe - que du pantalon", et d'assumer aussi ces énièmes sandales prenant plus la poussière que le métro, et donc passablement en manque de pieds à enjoliver.

Car, oui, je les entends m'implorer de les porter (elles me font le coup du petit cri plaintif auquel mon coeur de mère fashionista ne peut résister).

BabyModeuse, la femme qui murmurait à l'oreille des chaussures (et souhaitait que l'on vive en pyjama, même en dehors de chez soi).

F.B

mardi 12 juin 2012

Time Of My Life

"On ne laisse pas Bébé dans un coin".
Johnny - Extrait Dirty Dancing

Citation culte (chez les femmes entre 20 et 35 ans) et film mythique ("Dirty Dancing", pour celles et ceux qui ne rentrent pas dans la tranche citée auparavant) pour sandales fantasmagoriques... 

Paire portée par "Bébé" ("Baby" en VO) aka Frédérique (aka Jennifer Grey), star du dit movie aux côtés de Patrick Swayze (#RIP), lors de la scène finale presque iconique : la danse endiablée sous Time Of My Life de Franke Previte (que je ne résisterai d'ailleurs pas à vous placer en fin de billet). 

Sandales ZARA - Pull OPENING CEREMONY

Une nouvelle fois dénichée par la Dénicheuse qui les réceptionnait en "live" un lundi soir téléphonique (le genre de débrief shopping qu'on adooooore nous les filles à couettes), et qui engendra de fait (suite à ses petit cris de bestiole énamourée) une commande des plus honteuses (puisque double) (faisant un 37 1/2, j'assurais le coup en prenant le 37 et le 38) (et puis à 39€90 avec retour gratuit, pourquoi se priver ?), passée entre une et deux heures du matin, l'oeil hagard mais bien brillant devant l'écran (en optant pour une livraison express, évidemment) (j'sais même pas pourquoi je creuse ma tombe fashion en le précisant).

Alors en parlant de logique hypnotique (vous noterez la magie de cette transition des plus biscornues), voici la fameuse scène (mais les puristes sauront que celle où l'on aperçoit le mieux la fameuse paire argentée, est celle de la leçon de danse ou les baskets se transforment dans un fondu enchaîné véritablement digne des années 80).



Certaines ne comprendront rien (sans rancune hein, et rendez-vous demain)...

Certaines n'oseront pas (trop haut, trop girly, trop métallisé, etc) (et on en reparlera, croyez-moi)...
Certaines vont à leur tour émettre quelques gémissements des plus douteux (gare à l'openspace générateur d'échos et de ragots)...

Quoiqu'il (advienne), je vous "e-aime" quand même, tout comme ces nouveaux souliers de lumière.


F.B