"On ne laisse pas Bébé dans un coin".À l'affiche du Palais des Sports jusqu'à fin mars (et en tournée dans toute la France ensuite), je trépignais à l'idée de retrouver mes personnages préférés de Dirty Dancing depuis janvier, Johnny et Bébé en tête de justaucorps, dans cette version comédie musicale des plus attendues (du moins par toutes celles qui comme moi, ont vu le film 196 fois).
Johnny - Dirty Dancing
Engouement partagée avec mes comparses survoltées de la soirée : ça danse, ça chante, ça perd minimum 10 ans en un battement de hanche, ça s'émoustille grave dans les gradins à l'approche du coup d'envoi... Une atmosphère de pré-chauffe dinguissime, retombant comme un vulgaire soufflé raté dès les premières scènes.
Malgré la ressemblance parfaite entre l'héroïne principale et la comédienne, le casting s'avère relativement foireux : loin de nous le viril Patrick Swayze, place à un ersatz certes doué mais trop efféminé (pardon my testostérone), loin de nous la belle blonde Penny, place à une comédienne/danseuse un peu fade et pas assez technique.
Et les décors n'élèvent malheureusement pas le niveau, avec un paravent géant quasi omniprésent, dévoilant des vidéos et des chorégraphies simplistes, vieillottes, et plutôt éloignées de nos souvenirs "fan-esques"...
Ne dépensez donc pas plus de 60€ là-dedans, rematez plutôt le dvd pour la 197ème fois s'il le faut, car même si on crie toujours à tue-tête sur les notes de fin du cultissime Time of my Life, on ressort déçue, comme si finalement, on l'avait bel et bien laissée dans un coin, notre Bébé internationale.