Rayures Norvégiennes

"Un homme sans culture ressemble à un zèbre sans rayures".

Proverbe africain

Verticales ou horizontales, je les aime moi, les rayures.

Ca doit venir des multiples chemises "blanc-bleu" de mon grand-père (qu'il savait décliner et renouveler à l'infini), de celles de Chéri (celles-là mêmes qui nous servent souvent (à nous, les filles) pour trainer après l'amour), ou bien des mythiques marinières Petit Bateau, elles-aussi rachetées années après années, malgré quelques infidélités.

Quoiqu'il en soit je n'ai pas trop le temps en ce moment, vous n'aurez donc pas le privilège de lire une digression en 17 paragraphes autour du rayé, de ses travers (on sait toutes et tous qu'en version "de travers" justement, ça grossit comme un costume de fraise Tagada un jour de Mardi Gras) comme de ses bons côtés.

A peine quelques minutes à moi pour dégainer en image ma dernière trouvaille en la matière, dénichée chez ma créatrice norvégienne préférée (en même temps, c'est pas comme si j'en connaissais des masses sur la planète fashion nordique...) : By Malène Birger.

(Notez au passage que le potentiel d'une telle pièce ne sera pleinement exploité qu'en été, jambes nues et dorés) (En attendant j'ai craqué pour pouvoir la porter, kiffer, et exhiber un peu la bestiole)

Repérée il y a un moment, au moment du dit pré-lancement de collection, mais jamais vue portée en vrai, de mes yeux vrais.

C'était bien sans compter sur mon Stockholm trip et son immense boutique sur NybroGatan...

Où j'ai aussi failli plier face à cette pure beauté (je résiste encore) (mais je suis faible et le magnétisme attractif, lui, est très fort) :

Et je ne vous ai pas encore conté la rayure version Filippa K...

F.B

So Stockholm #2

"Pour bien aimer un pays, il faut le manger, le boire, et l'entendre chanter".

Michel Déon

(Ouais, une deuxième photo "drapeau") (Et pourquoi pas ?!)

Suite et fin de mon précédent récap' shopping spécial Stockholm avec cette fois-ci, un panorama de quelques restos inédits et particulièrement charmants, de deux ou trois cafés pour étancher votre soif théinée ou alcoolisée, mais aussi des bons plans balades pour "romantiquiser" un week-end à 2.

Attaquons par la boisson avec deux endroits indépendants, contrairement à nos "Starbucks à la chaîne" à nous : le "Café Crème" et le "Muggen".

Two places to be pour boire un cappuccino à la cannelle ou grignoter des tartines chaudes dont eux seuls semblent détenir le secret. Chèvre, poulet, crispy bacon et curry... Ou encore ricotta, miel, jambon et estragon... Autant de petites (grosses) bouchées réconfortantes après quelques bons kilomètres de marche à pieds.

Muggen : Götgatan, 24.

Café Crème : Nybrogatan, 16.

Mais le soir et le froid polaire venus, rien de tel q'un Ice Bar pour drastiquement tromper sa température corporelle.

Celui de Stockholm n'a rien à envier à son homologue parisien, le costume d'esquimau remis à l'entrée et la carte de cocktails Absolut (humm... Icemopolitan) sont bien différents (en tout cas, du peu que je me souvienne de ma 1ère virée Porte de la Chapelle) (Never again), et l'ambiance très "touristes à l'appareil photo en délire" m'a plutôt surprise et amusée (à 3 grammes et déguisée en femme des neige, forcément, un rien m'amuse).

Ice Bar Stockholm : Nordic Sea Hotel, Vasaplan, 4.

Côté dîner, deux special adresses à vous signaler : le Marie Laveau et le StureHof.

Conseillés tour à tour par une concierge en or (ça pourrait donner une déclinaison TV intéressante d'Une Famille en Or tiens), ces restaurants sont both excellents : très Cajun pour le premier (saucisse créole, crab cake, steak sauce barbecue, etc.) et résolument suédois pour le second (hareng fumé, soupe de homard et sauce aux airelles).

StureHof : StureGallerian, 42. Stureplan, 2.

Les balades digestives (oui, quand on a froid, on mange. On mange beaucoup. Même beaucoup trop) sont recommandées près de l'île de Djurgârden ou de celle des musées, Skeppsholmen.

Et pour les plus téméraires (oui, j'en fais partie), il y a l'option croisière "Princesse des Neiges"... Histoire de naviguer au milieu de la glace craquelée par -10°C, confortablement installés à l'avant d'un bateau sur des peaux de bêtes (et sous des plaids Ikea) (je ne blague même pas).

Vous l'aurez compris, tant pour ses souvenirs gastronomiques et alcooliques, ses promenades bucoliques et ses endroits complices, que pour son irrésistible charme de vraie ville fashion (loin de la prétention (souvent infondée) de certaines ciudades latines (je pense Milan, notamment)), Stockholm rentre directement dans mon top 10 des destinations week-ends.

La pause Lonely Planet est maintenant terminée, vous pouvez retourner bosser (ou directement foncer sur Expedia).

F.B

So Stockholm #1

"Quand les femmes sont déprimées, elles mangent ou font du shopping. Les hommes envahissent un autre pays".

Elayne Boosler

(Ah bah ça... Forcément, elle attaque par le billet débrief shopping avant même de nous conter sa découverte de la ville...) (alors qu' in real life, ce fût bien le contraire et la règle du last day = shopping day qui s'appliqua) (Sauf que virtuellement, on ne se refait pas, c'est comme ça).

So shopping in Stockholm donc, avec ses centaines d'H&M (paraît-il plus de 130), son Urban Outfitters vintage construit au sein d'un ancien théâtre, ses créatrices nordiques comme Filippa K (suédoise) ou Malène Birger (norvégienne), ses boutiques trendy-nordico-déco...

Autant de lieux de perdition sur ma route, autant de bons plans repérés ou dénichés au hasard des rues aux noms d'étagères Ikea, autant d'excuses et d'alibis shopping inédits !

Car à l'étranger, j'ai parfois comme l'impression que tout est permis (dangereuse illusion, j'en conviens).

On se sent comme détendue de la CB, genre j'connais pas trop la monnaie alors que je sous-évalue systématiquement mes estimations ("Mouarf, ça doit faire dans les 30€ ça... Même pas"), et totalement libérée de la vision des factures entassées dans l'entrée.

Et puisqu'il est si facile de dégainer plusieurs armes fatales classiques du type "j'connais pas cette marque/enseigne là ? J'rentre pour voir" (je me cultive en somme) (oui, oui), et qu'en Suède, par -15°C, certaines déclinaisons comme le "j'ai trop froid, on s'met au chaud 5 minutes ?" fonctionnent également à merveille dans le processus de "déculpabilisation préventive en cas d'achat"... J'ai bien entendu entamé un mini-carnage baltique, entre quinze pauses thé évidemment (faut bien concrètement se réchauffer, aussi).

Point de photos du tableau de chasse à date, mais je vous promets du look very very soon. Et en attendant, pour patienter, je vous propose un petit récap' en images de mes bonnes trouvailles fashion.

- Chez Filippa K (commençons par le killer de porte-monnaie) :

Vêtements créés par la suédoise Filippa Knutsson, pour hommes et femmes, classiques mais aux coupes modernes, tout ce que j'aime. Les prix sont comparables à ceux pratiqués chez nos cocoricos à nous, Maje et Sandro. Easy to find, il doit exister au moins une dizaine de boutiques dans la ville, j'en ai croisé un peu partout; et suis repartie, "engaillardie" d'une chemise rayée bleu ciel et blanc et d'un simple cardigan. Basiques, mais très chics.

- Chez H&M (passage obligé) :

En l'occurrence dans l'espoir de trouver des pièces issues de la collaboration avec Elin Kling, célèbre blogueuses suédoise mise à l'honneur chez H&M le temps d'une collection capsule disponible uniquement dans leur pays d'origine. Presque Graal de la blogueuse tristement parisienne, donc.

Chose faite avec cette veste légèrement irisée au style minimaliste (si printemps/été 2011 "j'm'imagine déjà en p'tite robe avec").

- Chez Urban Outfitters :

Pour la déco dinguissime de cette boutique située sur Bibliostekgatan (n°5) dans le quartier Östermalm, sa sélection agréable de fringues, ses accessoires déments et ses gadgets en tout genre permettant à l'Homme de patienter sagement.

- Chez 10 Swedish Designers :

Un collectif de designers suédois déclinant la toile cirée sous toutes ses formes : trousses, housses, bavoirs, poussette, couverte coupe-feu, carnet, sacs... Tout y passe, dans des coloris et imprimés variés.

- Chez Ordning & Reda :

Grande amatrice de papeterie (et ce, depuis ma première rentrée des classes), je ne connaissais pourtant pas cette ligne fabuleuse, déclinée en gamme de pantone, pour le plaisir des yeux et la multiplication des besoins en découlant (classeurs, cahiers, albums, outillage de bureau, on a subitement des envies de rangement).

Après quelques recherches, il existerait pourtant bel et bien deux franchises à Paris, l'une au Forum des Halles, l'autre à la Vallée Village. Et j'ai même repéré une bâche annonçant une ouverture prochaine dans le quartier Opéra... De quoi subvenir aux lubies de mon nouveau bureau.

Cette liste n'est évidemment pas exhaustive, mais vous pouvez retrouver d'autres bons plans et adresses chez Camille ou Marion. Sans compter sur le fait que je vous réserve un 2ème billet (comment ça vous aviez deviné ?!) résolument plus "food and drink".

Sur ce, je vous laisse. J'ai une valise à déballer, trois machines à lancer, et un shooting à plier (#desperatebutmodernhousewife).

F.B