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jeudi 26 juillet 2012

Cambridge Pastel

"Des copeaux de crayon donnaient un parfum en bois à tout le cartable. Et il y avait encore la chimie du corrector (produit rouge, produit blanc)".
Robert Sabatier - Extrait des Allumettes Suédoises

Des initiales sérigraphiées et argentées (j'aurais préféré brodées si je devais vraiment titiller) (sachez-le) sur un mini-cartable en cuir (pas de ceux qui laissaient entrevoir le carton aux coutures), à la croisée du mint et du bleu pastel...

...Pour un amour de sac à main d'adulte non-écolière, plutôt ravie d'étrenner son accessoire parfaitement scolaire, dans un environnement qui s'apparente encore parfois à une cour d'école, le préau en moins, l'afterwork du jeudi en plus.

Tee-shirt MARGAUX LONNBERG - Jupe HEIMSTONE - 
Cartable CAMBRIDGE SATCHEL COMPANY (Pastel Limited Edition) -
Slippers cloutés TOPSHOP - Montre Baby G-SHOCK

Ayant toujours été secrètement (parce que "ça le faisait pas") fan de tout ce qu'englobait la pré-rentrée, ses achats de fournitures, son odeur de colle en pot Cleopatra et ses couvertures d'agenda personnalisées avec les premières photos entre copines (so 1996/7/8/9 et peut-être même 2000) (ahem), j'adule toujours les années passants, tout ce qui peut rimer avec papeterie, maroquinerie et mine HB+. 

Un côté première de classe ("mais cool" et qui traîne avec la bonne bande) que j'ai souvent modeusement cultivé, à défaut d'avoir été la plus funky de ma 3èmeB. 

"May be boring but never wear boring clothes" (je mets des guillemets mais c'est une citation personnelle) (j'me la raconte in english quoi).


Un crédo (et créneau) comme un autre, que j'avais volontairement mis de côté lors de la déferlante preppy (comme ça ce n'est pas fini ?!), presque écoeurée par les noeuds-noeuds, les petites robes tabliers et les mocassins à glands (ah non, ça, je n'ai jamais aimé) d'Alexa Chung.

L'overdose serait-elle soignée ?
L'ardoise fashion serait-elle réglée ?
Ou l'absence de vacances m'embarquerait-elle déjà inconsciemment début septembre (avec des envies de velours bleu marine et une to do list aussi longue que celle des éléments périmés présents au sein de mon réfrigérateur) ?

Quoiqu'il, j'ai déjà des montées de tartan et je fantasmerais même sur une paire de bottes cavalières idéales pour un week-end de Toussaint au beau milieu des feuilles rouges, oranges et jaunes...
Alors même que le thermomètre commence tout juste à nous affoler du poom poom short.
C'est moche ce jetlag mode.

F.B

mardi 31 mai 2011

C.R.A.Q.U.A.G.E

"La maladie rend mystique, tous les fiévreux vous le confirmeront".
Anne Dandurand

Il aura bien fallu attendre quelques semaines (et même presque 3 mois) au sein de mon new job, so full of beautiful & luxury things, pour que je craque honteusement via le salutaire 3 fois sans frais.

Une pièce aperçue il y a maintenant plus d'un an, issue d'une collaboration exceptionnelle entre la maison Céline et l'actrice Emmanuelle Seigner, et disséminée un peu partout à l'époque (comprenez a lot of PR, beaucoup (trop) de contacts presse, et pas mal d'encarts dans le ELLE).

Une paire de bottes spécialement créées par la Belle (ou pas) (on ne peut pas dire qu'elle soit synonyme d'idéal féminin chez moi), en hommage à l'un des films de son mâââri de Polanski, Le Bal des Vampires. Fabriquées dans la plus pure tradition des santiags mexicains (autant dire plus de 10 heures de travail par paire pour les artisans Del Paso au Texas).


Un craquage réalisé du côté de chez Vestiaire de Copines (donc, pour ceux qui suivent et ne regardent pas QUE les images). A peine arrivées sur le site un beau matin (le genre de ceux où l'on ne s'attend pas DU TOUT à dépenser autant, et où l'on s'emballe pour ainsi dire TRES rapidement), à peine le temps de checker la pointure italienne, elles étaient miennes.

L'argument ultime ? Il n'existe que 100 exemplaires dans l'univers (ouais, l'univers c'est encore mieux que de dire le monde) (le monde ça suffit plus à une modasse).

Elle court, elle court, la maladie fashion ...

F.B
Photo titre : flickr