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lundi 31 octobre 2011

Girly Mix #9

"L'envie, commercialement parlant, est une chose ambiguë, car si tout le monde la convoite, tout le monde la hait aussi, comme la cause de ses malheurs, de ses frustrations, de ses souffrances, et de ses complexes". 
Milan Kundera

E-ami(e)s allergiques au genre littéraire, ne fuyez pas de suite. Malgré cette citation de Kundera un brin philosophique, la futilité de mise ici, est bien entendu au rendez-vous de ce lundi.

Lundi placé sous le signe des envies, puisque jour de retour du traditionnel post Girly Mix, alias rubrique fourre-tout, compilant mes last fashion crush et autres dernières lubies.

Mais attaquons par plusieurs obsessions non modesques pour une fois, à commencer par la "bento box".

Vous connaissez mon attachement au rayon food asiatique, mon équipement en "chinoiseries" en tout genre, et ma passion pour reproduire des choses déjà mangées ailleurs (en l'occurrence chez Nanashi, la cantine "saine attitude" que je vous avez présenté, variante agréable et nécessaire, à l'entrecôte béarnaise)....


... Et bien je me laisserai bien tenter par un cours dédié, histoire de me concocter un lunch fait maison, digne de ce nom, à grignoter tranquille devant l'ordi en remplacement des bagels et autres sushis. Je crois savoir que l'Espace Japon de Paris organise des ateliers depuis la rentrée, mais passerais-je le cap de la réservation d'atelier (et saurais-je aussi régulièrement l'appliquer au quotidien), seulement pour optimiser "sainement" mes déjeuners ? 

No lo sé.

Faut dire que je me suis récemment attelée, à la difficile tâche de dénicher, le meilleur burger boulonnais.
Et j'ai trouvé.

A noter dans vos tablettes si vous passez par ce cher 92 : Le QG du Burger (en même temps avec un nom pareil, fallait pas chercher loin), rue de l'Eglise, 92100 Boulogne-Billancourt. 


Ah, et je teste aussi à outrance les divines recettes de la miss Paltrow, actrice et désormais Chef cuisinier amateur. +2kg au compteur annoncés ! 


Alors trêve de digressions foodesques trop riches en calories, au moins pour aujourd'hui, place à ma mode (rien qu'à moi celle là), et ses dernières frénésies.

- Cet oversize gilet so coloré Sonia Rykiel me fait furieusement de l'oeil (maybe à d'ores et déjà ajouter sur la Christmas List ?) : 


- Sans parler de ces boots Zadig&Voltaire, repérés depuis tant de semaines via magazines interposés... Disponibles en noir sur l'eshop, j'attends toujours désespérément l'apparition de cette version bordeaux :


- Ou, toujours au rayon chaussures, de ces MoonBoots largement envisagés pour affronter les premiers frimas... Et préalablement repérés sur Spartoo :

- Et mon futur manteau hivernal on en n'a toujours pas parlé vous et moi ? C'est que je suis passée (et passe encore) par d'aussi nombreuses que différentes phases, d'un peignoir en cachemire gris Zara à un indescriptible modèle Maje, en passant dernièrement par cet item Vanessa Bruno pour La Redoute :

Mais sans réel coup de coeur. 
Je patiente donc (au lieu de foncer tête baissée comme j'ai déjà (trop) fait).

Je patiente également du côté culturel de la force, avant de me rendre dès le début du mois prochain (qui arrive demain), à l'exposition dédiée à la sublime "Romy Schneider, la légende". Une rétrospective de sa carrière qui devrait sans aucun doute me plaire. 

Du 4 novembre au 22 février 2012 à l'Espace Landowski.

 

Et terminons au rayon plus polisson de mes dernières obsessions, où nous trouvons : 

- La décoloration dites "ombré hair", vue et revue en ce moment, qui commence à me tenter dangereusement. Mother m'a donnée un "non" catégorique, prétextant une grave ressemblance avec le balayage raté d'une concierge bas de gamme (pas chic). Mais moi, ça me taraude toujours, et j'ai rendez-vous chez le coiffeur très vite. Episode capillaire à suivre, donc. 


- L'idée de demander pour mon prochain birthday un agenda monogramé ET personnalisé. Alors que pourtant, je n'ai JAMAIS été fan de la maison Vuitton.


- L'idée aussi (en version moins expensive celle-ci), de m'équiper de cet haut-parleur AngryBirds, inutile à souhait, mais diablement rigolo comme jouet (de bureau). 

 
Sur ce trop plein d'envies, happy lundi !

F.B

vendredi 11 février 2011

Schmilblick Optique

"Nous percevons toujours ce qui est nouveau chaussé de nos lunettes du passé, et notre vue s'y déforme".
Jacques Séguéla

2008-2009-2010 : port de lunettes de geek. Y'a qu'à voir (ici), pas féminin pour un pixel.

2011 : acquisition de lunettes rétro. Plus "Drôle de Dames" (ou "MadMen"), tu meurs.

De quoi passer pour une modasse de Panurge à l'heure où l'optique est en passe de (presque) détrôner les it-bags, où l'icône Lady Gaga ne sort plus sans de lourdes binocles fumées ou en lames de rasoir, et où le moindre verre XXL vous rend intellectuelle même un Pastis et un Voici à la main.

Alors que pour moi, cette "eyewear fixette" a suivi une logique bien précise, un parcours insensé mais pourtant vrai, une destinée parfaitement maîtrisée...

Car TOUT :

- a commencé le jour d'un certain défilé printemps/été Luella, avec des mannequins entêtées et montures noires carrées. Fascination immédiate pour ces filles assumant clairement le fait de "s'enlaidir" pour gagner en style.


- a continué avec le passage en revue des people les plus "lunettement" stylées : Katie, Renée, Leighton, Shenae... Etrangement beaucoup plus crédibles une fois bigleuses.


- a retourné le passé, en mélangeant habilement quelques extraits des Choses de la Vie avec la sublime Romy, ou encore quelques portraits de Hugh Grant (oui, ça fonctionne au masculin aussi) dans 4 mariages et 1 enterrement (film culte de ma dvdthèque au demeurant) pour créer alors une obsession omniprésente, une tentation à laquelle je me devais de céder.


- a fini par se concrétiser, une veille de fin de droits de mutuelle (classique me direz-vous), 15 opticiens, et une paire de lunettes Paul Frank plus tard.


L'Homme déteste.
Moi j'adore.

Mais allez lui faire comprendre le schmilblick optique hallucinant derrière tout ça...

F.B