vendredi 31 octobre 2008

All Saints day

"Better to dress the saints than to undress drunks"
Deborah Puccio

Non non, je ne vais pas vous bassiner avec la morbidement célèbre "Fête des morts" alias "All Saint's day" in the States. Le sujet du jour est fêcheune, don't worry Zombie.

Découverte lors de mon dernier séjour à London, la marque au caractère bien trempé All Saints (ah wé d'accord, un peu pourri le jeu de mots) n'en finit pas de ravir mes (beaux) yeux de modasse.

Stylée, un brin décalée, proposant des créations originales dans un coton proche de la perfection (doux tout doux...) avec des graphiques très audacieux et un poil rebel, cette marque est en parfaite adéquation avec ce que j'Aime, avec un grand A.

Ancrée dans l'univers glam-rock, elle joue un véritable rôle de mécène pour de jeunes artistes comme Katie Melua ou The Officers ainsi que de jeunes graphistes comme Mark Goss ou Jim Bo.


En prenant l'enfant terrible Pete Doherty comme mannequin homme de leur dernière collection, la marque a une nouvelle fois semé le trouble et proposé une campagne remarquée et remarquable.


Une image décalée, un brin acerbe, All Saints fait une entrée fracassante dans mon top 10 modesque.

Et, détail qui a son importance pour une serial online shoppeuse comme moi, leur boutique propose les meilleurs délais de livraison du Web (24h chrono from UK, totalement gratuit et un très joli papier de soie en prime à l'ouverture du colis !).

F.B

jeudi 30 octobre 2008

Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait la blondeur

"Une femme aux cheveux châtains est une blonde modeste".
Frédéric Dard


D'abord Aphrodite qui a associé la blondeur à l'érotisme pour l'éternité, puis les blondes hollywoodiennes, les héroïnes hitchcockiennes telles Grace Kelly ou Tippi Hedren qui ont allié le côté lisse en apparence au trouble intérieur, et finalement l'effet Marilyn / Brigitte Bardot qui ont illustré à jamais le fantasme de la blonde... Mythe fondé ou véritable fascination pour la blondeur ?

La blondeur est un paradoxe, elle possède une ambivalence certaine: côté cour, c'est la parfaite idiote trop sophistiquée mais néanmoins excitante et, côté jardin, c'est la pureté, l'enfance, la douceur (la pub Timotei Camomille, vous vous souvenez ?!).

La blondeur peut-être un fardeau lourd à porter pour certaines ou un trait physique que d'autres envient.

La blondeur est souvent considérée comme cheap, synonyme de cagole du Sud mais reste un élément pour se distinguer, un détail désirable et remarquable.

Les chiffres eux-aussi sont tout aussi paradoxaux:
- 1 personne sur 20 serait naturellement blonde mais 1 personne sur 4 se teint les cheveux en blond.
- 58% des femmes sont convaincues que les hommes préfèrent les blondes mais seulement 23% des hommes ont en réalité déclaré cette préférence.
Et si, plus que les hommes, c'était les femmes qui préféraient les blondes ?

On dit souvent que les maîtresses sont toujours blondes. Et si, plus que la blondeur elle-même, c'était la référence sexuelle liée à la femme blonde qui fascinait ? Existe-t-il vraiment un lien direct entre cette couleur de cheveux et les pulsions sexuelles qu'elle semble engendrer ?

Tant de questions soulevées et si peu de réponses... Du moins, fondées. Et ce n'est pas une petite cervelle de fausse blonde comme la mienne qui va vous répondre aujourd'hui. Néanmoins, je suis ouverte à toutes explications (fondées elles-aussi).

F.B

mardi 28 octobre 2008

Un samedi "pintadesque"

"Râleuses, frondeuses, insoumises, rebelles. Nous avons éprouvé un bonheur indicible à faire de nouveau partie de la basse-cour des belles pintades parisiennes".
Layla Demay & Laure Watrin


J'ai été invitée par Thibault de l'agence Enjoy Affinity à passer mon dernier samedi après-midi (habituellement réservé aux courses hebdomadaires aussi chiantes qu'inratables comme la mission Monop', le rdv Body Minute et l'étape bisou à papy/mamy) dans un quartier inconnu, celui du 11ème arrondissement (hors 18ème, moi suis perdue).

Samedi "Pintadesque" oui, car nous étions toutes réunies pour le lancement du nouvel opus de "La vie des pintades" de Laura Watrin et Layla Demay. Et oui, car j'aime bien inventer des mots, par pur plaisir et déni de la langue française classique (100.000 mots pour moi bah c'est pas assez).

Arrivée 14h au Mécano bar pour un petit briefing rapide: constitution des équipes parmi la horde de blogueuses parisiennes en furie, mise en place des énigmes et remise de notre scrapbook (sorte de carnet de bord) ainsi que du matériel graphique lié à nos futures épreuves pintadesques (à nous les minis stabilos et les feutres pailletés).


Scrapbook - Les Beauvoir

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Alors nous sommes donc parties moi et mes collègues blogueuses Céline alias Clyne, Maïa alias The sexblogueuse de la blogosphère féminine, Caroline alias Shiraz et Anne aka Anouchka à la (re)découverte de Paris.


Et que de surprises (et énigmes aussi tordues que celles du bon vieux Père Fouras) nous attendaient !

Dégustation de vin des Côtes du Rhône (moi qui pourrait confondre vin blanc et vin rouge en blind test...), écriture d'une nouvelle érotique dans la célèbre librairie "La Musardine" (avec deux mots récurrents et imposés: clitoris et exhibitionnisme, la belle affaire...), séance massage de nos petites mains stressées de blogueuses (Merci Valérie, merci...), petit blind test au théâtre Côté Cour, shopping hype chez 0044, pétanque marseillaise, leçon d'histoire Montmartroise avec la passionante maire Marielle-Frédérique Turpaud et cours de cuisine rattaché à l'univers des contes de fées chez Marie Chemorin... Rien (mais vraiment rien) ne nous a échappé !





Un parcours atypique mais charmant à l'image de ce bouquin mi-guide de voyage mi-roman qui ne laissera aucune pintade parisienne en reste. Une mine d'or de bons plans, d'idées balades & shopping et d'anecdotes croustillantes !

F.B

lundi 27 octobre 2008

Back to school, again

"C'est nous inspirer presque un désir de pêcher, que montrer tant de soins de nous en empêcher".
Molière


AMPHI
"Les étudiants français sont de sacrés connards doublés de trous du cul. A la fac, les cours se divisent entre TD et amphis, la principale différence entre les deux étant qu'en amphi personne ne vérifie les absences. Il n'y a donc aucune excuse à y sortir son ordinateur pour vérifier ses "inbox", y lire un quotidien gratuit ou s'exercer au post-graffiti sur ses feuilles quadrillées. C'est un putain d'amphi, vous êtes à la fac, vous n'êtes pas obligés d'y aller si çà vous fait chier, le CPE n'enverra pas un mot à vos parents, et d'ailleurs vous ne devriez plus avoir peur de vos parents. Et si jamais vous venez seulement parce que çà vous offre une opportunité de vous asseoir à côté d'Anne Sophie et de commencer avec elle comme si de rien n'était, sachez qu'elle n'est vraiment pas le genre de fille à venir à l'amphi de droit des obligations le lundi à 8h, et qu'en plus elle a déjà un mec qui a 25 ans, un CDI chez Baker&McKenzie et un appartement à La Motte-Picquet-Grenelle".

BIBLIOTHEQUE
"Les étudiants se rendent à la bibliothèque principalement parce que "c'est bientôt les exams" et parce qu'ils pensent foutre la pression à leurs potes en affirmant "ah non désolé demain je passe la journée à la bibli". Le problème c'est que tout le monde sait très bien ce qu'il va arriver. Entre la queue pour entrer, la pause déjeuner, les coups d'oeil à la fille d'en face et les cinq cafés de l'après-midi, vous vous rendez compte à l'annonce de la fermeture à 19h que vous n'avez bossé qu'une heure et demie, et vous vous demanderez comment il se fait que vous soyez en train de faire semblant de lire "L'Enfer" en italien (c'était pour impressionner la fille d'en face). Bilan, vous n'avez rien foutu, vous êtes crevé et votre soirée est niquée parce que vous allez encore vous dire "putain j'ai rien foutu il faut vraiment que je bosse". D'un autre côté, on n'a pas trouvé de meilleur plan pour éviter les repas avec vos oncles chelous et vos cousins du Sud tout en vous faisant bien voir de vos parents".

FICHES
"Les pratiques de révision sont une des dernières enclaves où les discours sur la confusion des genres ne s'appliquent pas et où la division sexuelle reste cardinale. En gros, fiches bristol, codes couleurs au mini Stabilo ou feutre pailleté et abréviations graphiques sont exclusivement réservées aux filles. Les mecs consciencieux devront se contenter de feuilles A4 à grands carreaux et veilleront à ne jamais déroger à la règle d'or du 1 encadré et 3 traits de règles max par page. C'est vrai que c'est en partie à cause de cette loi à la con que les filles auront toujours de meilleures notes que les mecs, mais d'un autre côté, elles accouchent dans la douleur alors il faut bien rétablir les grands équilibres de la nature".

SECOND SEMESTRE
"Je me rattraperai au 2d semestre" c'est le plus grand mythe de toute la vie étudiante avec "tu vas voir c'est cool de faire une année à l'étranger" et "il paraît qu'il y a encore un mec qui s'est suicidé dans la B/L de Louis Le Grand". Bon non ok çà c'est pas des mythes. Mais au 2d semestre ton emploi du temps ne sera pas meilleur, les cours ne seront pas plus intéressants et les filles qui seront avec toi en TD ne seront pas plus jolies (à moins que tu ne partes en échange à l'université de Californie à Santa Barbara, mais là j'espère que tu aimes les asiatiques). Il n'y a en conséquence aucune raison pour que tu te rattrapes au 2d semestre. Prépare-toi mentalement à ce que tes cours d'"outils de gestion" soient toujours infernaux et mets-toi à réviser parce que le mythe "c'est pas grave y'a toujours septembre", même sans qu'on développe tu as bien compris ce qu'il fallait en penser".

from "Vice"

F.B