vendredi 30 janvier 2009

Une valise de It-trucs pour un It-weekend

"Davantage de maris partiraient s'ils savaient comment faire leurs valises".
Caroline Ammerlaan

J-1 avant un week-end de folyyy à Deauvyyyyyyle (je fais ma Ophélyyyy. Non ?! Ok, j'arrête) et toujours pas la moindre idée sur ce que je vais emporter dans mon petit panier (doux euphémisme pour ne pas évoquer ma chère Delsey, contenance 100L, coque ultra-légère brevetée et 4 roulettes rotatives à 360°. Une vraie machine de guerre).

A chaque fois c'est pareil, je ne sais jamais quoi prendre et je me retrouve à 6h du mat', jour du départ, sans l'ombre d'un baggage prêt, la tête gazée et coincée entre mes piles de chaussettes, un nouveau top que je ne veux plus lâcher (et forcément porter au max dans les deux jours qui suivent), et une paire de sandalettes méga-chouettes mais parfaitement inadaptées hors trip d'été.

Alors voilà, aujourd'hui, j'anticipe... Et je panique ! 
Objectif dissimulé: a-llé-ger (autant que possible). Ne pas emporter 20 robes pour 2 soirées, 15 jeans pour 2 journées. Objectif avéré: se concentrer sur des pièces maîtresses pas traîtresses.

Premier réflexe anti-stress, je checke la météo. Pas beau. 
Réaction pas con immédiate: le manteau est à choisir en conséquence avec du tout chaud, du tout beau, du tout parapluie intégré imperméabilisé. 
Ok, je prends ma Moncler noire, basique, et mon bonnet drapé. Il ne me reste plus qu'à assortir ma doudoune-couette "bollywoodisée".


Concentration ultime pour tenter de transformer le bordel contenu de mon armoire en deux looks day&night uniques, jamais tentés, jamais approuvés (et donc bien plus compliqués). Mais ma petite cervelle fait sa gréviste. Rien à faire aujourd'hui, je crois que je suis en mode SudRail moi aussi. 

Recherche express et ultime retour aux bases (la base d'la base t'as vu) :

- Deux slims: un noir, un gris. From TopShop, les meilleurs et (pratiquement) les moins chers.
- Deux sous-pulls: un noir, un gris. D'où vous voulez.
- Deux pulls (bah ouais pour mettre par-dessus les sous-pulls, j'crois que c'est le concept).

- Deux paires de chaussures (en plus de celles que je porterai. 3 paires, je trouve çà hyper raisonnable pour 2 jours). 
- Deux robes (l'une plutôt aguicheuse, l'une plutôt sage. Parce qu'on est toutes un peu skyzo quand il s'agit de s'habiller).

- Des grosses chaussettes (too glam', oui je sais. Mais je déchire peut-être, moi, en saussettes).
- Des sous-vêtements (dont un ensemble tip top, in case).

- Une pochette. Enfin non, pas UNE pochette, LA pochette. La pochette "Légende" offerte par ma soeurette (je ne cherche ni à la vendre ni à l'échanger, rien que pour çà, je vais la garder à vie. C'est valable pour la sister aussi).
- Une veste à paillettes (parce que c'est la fête).

Je crois que c'est booké.
Je crois même que j'ai trouvé la technique: éditer la liste de ma valise pleine de "It" et sans hic.


Doudoune Moncler. Bonnet écru Manoush. Col Swildens. Pull coeur Bérénice. Robe PetitBateau avec gilet Heimstone. Petite veste à sequins Diabless. Pochette Longchamp. Bottines Paul&Joe. Bottes "Putes à franges".

Le tout uniquement shoppé en ventes privées (la mode a une décence).

F.B

mercredi 28 janvier 2009

Los Bastardos

"Si les hommes n'entendent rien au coeur des femmes, les femmes n'entendent rien à l'honneur des hommes".
Alexandre Dumas

Ceci n'est pas un billet mais une NR (note rapide), sur une espèce en voie de recrudescence au sein de la gente masculine (et non sur le dernier film du réalisateur mexicain dont le nom m'échappe) qui a le don d'agacer mes copines.

Certains hommes, après une période de pseudo-roucoulement destinée à appâter leurs proies, peuvent en un instant virer gros bâtards. Le genre à nous appeler "bébé" en soirée pour nous infliger une bise sibérienne le lendemain matin, entre deux tranches de pain (l'homme, bastardo ou non, a toujours faim).

Avec un "love message" tous les mois ou un appel furtif/évasif (généralement à vocation "phone sex"), ces petits malins réussissent quand même à nous vendre du rêve, histoire de nous garder sous le coude au cas où le vent tournerait et les laisserait marrons chauds.

Ce type de blackout post-coïtal est un art dont eux-seuls ont le secret, une manière d'emmerder le monde (et surtout nous) en renversant la situtation à leur avantage, quelque peu irritante pour la race féminine, toujours avide de réponses face aux faux-semblants.

Pourquoi ne m'a-t-il pas rappelée ? Va-t-il le faire ? Et quand (que je repose cette facture EDF avec laquelle j'essaye de me trancher la gorge) ? Faut-il que je le rappelle moi ?

Une claque ne nous suffit pas. Non, nous ce que l'on veut c'est la 2ème claque, bien parallèle à la 1ère afin d'assurer une certaine symétrie dans notre clairvoyance sextimentale.

NR rapide donc (je m'emballe, je m'emballe), à l'attention de vous les hommes, si vous souhaitez éviter nos appels torturés: rappelez-nous, juste pour nous dire que vous ne rappelerez plus.

Nous sommes peut-être tordues, mais pas obstinées.

F.B

mardi 27 janvier 2009

Love Tees

"Le coeur ne bat pas de la même façon derrière une cravate ou sous un tee-shirt".
Phillipe Bouvard.

Elément pourtant "on-ne-peut-plus-basique", le tee-shirt possède une capacité de démultiplication extraordinaire qui, personnellement, me fascine.

Et je ne parle pas des simples déclinaisons cols ronds, V, ou roulés, ni des variations cotons, synthéthiques, organiques & co. Le focus du jour porte sur les messages et les images, véritable matière prolifique adaptable à toutes les envies du moment.

Perpétuellement inscrite dans une mouvance régressive, revendicatrice ou rigolote de service,  et régulièrement atteinte du syndrôme dit "de PeterPan", j'aime dormir avec mon tee-shirt Bisounours préféré, porter mon polo Pink Ladies pour aller faire les courses ou des badges Obama rocks sur mon écharpe. 

Rien de plus kiffant que de porter loosement un vieux tee-shirt pas tout blanc et bien marrant. 

Alors pour shopper (et se dégriser) voici quelques moyens d'assouvir nos besoins en top "décontract' but hype"  via quelques e-shops spécial "Tees" anti-crise (découvert grâce à un gentil collègue fashion mais pas victime).

En essayant de ne pas trop craquer du panier, j'ai sagement fait ma sélection pas bidon.

Sur Flippin' Sweet Gear :

For Grease Addicted Girls, 39$.

Référence sournoise from Un Prince à NewYork, 19$.

Oops I did it again, 23$.

Choisissez votre camp "Aniston" or "Jolie", 29$.

Celui que Rachel veut piquer à Ross (for real fan only), 29$.

A défaut de l'être sexuellement, 15$.

E.T. Forever, 24$.
Magic Mushroom from Super Mario, 24$.

Pour les drogués du BlackBerry, 35$.

Too pretentious, 24.99$.

Auto-dérision, 24.99$.
Consommateur averti, 24$.
I'm Famous Online (spécial blogueuses), 15$.

Icônes de mode, 45$.

Beau "teesing" non ?!

F.B

lundi 26 janvier 2009

9ème je t'aime

"La soirée n'est jamais plus belle pour moi que quand je suis content de ma matinée".
Denis Diderot

Aujourd'hui trop cool, c'est lundi: envie de vous conter une petite soirée entre le SoPi et le NoPi (çà s'appelle la bobo-attitude ce genre de naming).

Au programme de ce bon plan spécial 9ème arrondissement: un one-woman show idéal pour un opening de week-end placé sous le signe de la rigolade, et un resto tout bon tout chaud.

Vendredi soir 19h (rassurez-vous les working boys & girls, le spectacle passe à 22h dès février) au "Bout", une minuscule salle de théâtre comique hypra-intimiste en haut de la rue Jean-Baptiste Pigalle, Nora fait son show. 


Elle revisite avec mordant des sujets universels comme le pet au lit, les méfaits de Facebook, l'hystero-jalousie maladive des nanas, la diversité et la qualité des programmes actuels du PAF (je fais comme elle, je précise: Paysage audiovisuel français) mais aussi la sodomie et les femmes "cyclope" (je laisse faire le travail sur cette métaphore à votre propre imagination) ainsi que la coaching-mania du moment.

Teaser obligatoire :



21h, réservation au "Cul de Poule", un nouveau restaurant en haut de la rue des Martyrs, déjà célèbre pour ses bons plans marmitons. Cadre minimaliste (et là encore ultra-intimiste), personnel a-do-rable (c'est devenu rare dans le quartier, donc je mets des tirets et je "boldise") et menu-tout-doux-pour-les-sans-le-sou à 20€ (c'est devenu rare dans le quartier, donc je mets des tirets et je "boldise", vous suivez ?).  

Teaser obligatoire part 2 (pas de vidéo là, je ne m'amuse pas encore à me filmer en train de dîner. A quand le live-blogging ?!):

Menu du soir bonsoir
- Para empezar, une soupe de carottes blanches tout simplement divine (C'est une copine au régime, complètement sevrée de toute sensibilité culinaire depuis 2 mois (aseptisée de la langue en quelque sorte), qui l'a commandée et j'ai vu naître une lueur dans ses yeux du genre "Wouah, çà a du goût ce truc là. T'es sûre que c'est de la carotte ?!"), 
- Para continuar, des petites seiches saupoudrées de pistou et accompagnées d'un mesclun courgettes/mozzarella/tomates. Cuisson just perfect et assaisonnement delirious. Cela vous semble too light ?! Je vous assure le contraire , je fais même une opération "Satisfait ou remboursé" sur ce post !
- Para concluir, gâteau au chocolat de grand-mère et liqueur de litchi. Vous bavez ? Je commence moi aussi.

Minuit, sortie pas jolie jolie mais bilan sans compromis. Une soirée très réussie, à conseiller à vos ami(e)s (çà marche accompagnée ou entre garçons. La preuve: c'est testé et validé aussi par BigBoss, anonyme geek/trendy/bobo du 9ème pas si anonyme que çà, en couple et en potes).

F.B

vendredi 23 janvier 2009

Denim Obsession

"Ecrire c'est mettre en ordre ses obsessions"
Jean Grenier

Est-ce-qu'il existe une pièce aussi intemporelle (et existentielle) qu'un bon vieux Levi's au denim juste usé comme il faut, ajusté comme il faut et taille basse comme il faut ?

Je voue depuis toujours une sorte de culte aux jeans, pas vaudou (je ne m'amuse pas à les piquer, j'ai trop peur de les abîmer) mais un peu foufou quand même. Avec le temps j'ai appris à les classer par catégorie, de ma préférée, celle des slims (not the skinny ones, be careful aux bourrelets), à ma "détestée", celle des sarouels et autres pantalons carottes le côté je viens de déféquer dans mon froc c'est vraiment pas classe.

Et à chaque saison son lot d'obsession: de la version XXL à XXS, je change d'idée comme de chemise jean.

L'été dernier, j'avais jeté mon dévolu (ou cédé une nouvelle fois à la tendance, c'est une question de point de vue) sur 1 3 modèles boyfriend jean. A défaut d'avoir eu un real boyfriend sous la main à qui le piquer, je les avais shoppés chez mon suédois préféré dénommé H&M ainsi que chez Acquaverde afin d'obtenir trois nuances de denim parfait.

Pour 2009 que du neuf je pense partir rapidement à la quête d'un nouveau type (je ne parle plus de boyfriend là, uniquement de jean): un modèle bleach ou peut-être même un jean totalement "neige" bien javellisé (pourtant tellement connoté "mauvais goût des années 80", je sais, mais je n'étais pas encore née donc je n'en ai pas profité).

En effet, en réaction au non-délavé brut trop clean des années 2000, le trashy/grungy revient très fort. Explication en image pour celles qui sont à la ramasse les non-lectrices de Vogue qui les a élevés au rang de it jeans suite au défilé Balmain :



Rien que de m'imaginer le porter avec un petit débardeur blanc Petit Bateau et ma paire de tong adorée en train de siroter un ice-tea bien frais (autant dire me téléporter directement en plein été et surtout en pleines vacances d'été), moi, çà me fait rêver...

F.B

jeudi 22 janvier 2009

Miss Météo

"Le futur, c'est comme la météo ! Ce qu'il y a d'extraordinaire avec la météo, c'est que tous les gens la regarde tous les soirs, et le lendemain, ce n'est jamais ce que l'on nous a annoncé".
Cédric Klapisch

A mi-chemin entre confession, obsession, et truc à la con, le post du jour est consacré à une de mes nombreuses lubies, celle du temps qu'il fait, qu'il va faire et même qu'il a fait.
Plutôt équipée côté sources d'infos météo (panel de 3 chaînes dédiées dans mon bouquet TV, widget sur mon ordi "buro et perso", application Facebook sur mon wall et site mobile de Météo France enregistré dans mes favoris sur mon BlackBerry), je passe mon temps à checker le temps pour gagner du temps.

Histoire de ne pas bloquer zombiesquement devant son dressing "overborderline" et gratter 10 minutes sous la couette tout en sachant dans quelle tenue on va faire la pépette. Je compile ainsi différentes sources pour être sûre de ne pas me louper et de ne pas me retrouver en liquette blanche et ballerines immaculées un jour de satanée pluie comme aujourd'hui.

Avec le temps va tout s'en va j'ai suis devenue une experte atmosphérique: je sais distinguer les différents types de vent, de dépression et de précipitations, je comprends presque tous les gros graphiques impressionants de Sébastien Folin (mieux que lui en tout cas) et je connais l'identité des multiples (mais toujours dans le même style) animatrices M6.

Il y a encore quelques années en Angleterre, on pouvait enfermer les météorologues pour sorcellerie. Moi parfois je les condamnerais plutôt pour escroquerie, un peu comme pour l'astrologie.

Car malgré mon "cartable météorologique", je trouve toujours le moyen d'inverser les saisons pour me retrouver emmitouflée en été et les gambettes à l'air l'hiver.

F.B

mardi 20 janvier 2009

100% Web 100% Shopping

"Ce qui nous empêche souvent de nous abandonner à un seul vice est que nous en avons plusieurs".
François de La Rochefoucauld


Marre de me faire sermonner par mes copines pas vraiment branchées 2.0 qui ne manquent jamais de grogner en découvrant ma dernière perle trouvée sur le Net.

Du genre: "C'est quoi ces bottines Paul&Joe de ouffffffffff ?!!! J'croyais que tu bouffais des pâtes et du riz ce mois-ci ?!!!! Hein ?! Quoi ?! Tu les a trouvées à 50€ sur Internet ?!!!!!!! Mais pourquoi tu ne m'as rien dit grosse bâtarde naze ?! M'en fou j'te les rachète, tu ne peux pas refuser, de toute façon, elles ne te vont pas si bien que çà...".

Marre de passer pour une shoppeuse totally selfish alors que j'adore partager mes plans -50% totalement indécents et débriefer sur les achats de la journée.

Marre de devenir une geekette incomprise quand je cite tel ou tel site de ventes privées.

Je prends donc mon courage à deux mains et je me lance dans un listing de folie, celui des bons plans fashion dont regorge mon cher Explorer.

Tous les sites sont linkés pour que vous ne soyez qu'à 1 seul clic de vos boutiques préférées (vous m'aimez, oui je sais).


En vrac de la sape et de l'accesssoire pour les feignasses et les incorrigibles modasses:


Alors, heureuse ?!

F.B

lundi 19 janvier 2009

La guerre des boutons

"Ce qui fait la beauté d'un rosier fait la laideur d'une femme, avoir beaucoup de boutons".
Victor Hugo


Coup de gueule du jour: que l'on ne me reprenne pas à céder face à un packaging Oenobiol alléchant.

Même si visiblement je ne suis pas la seule à m'être fait avoir par ce nouveau traitement "Purifiant peau" de la marque aux pilules carotéinées, je viens de passer les deux dernières semaines à maudir ce produit de m**** et mes choix beauté de consommatrice pas avertie de m****.


N'étant jamais passée par la case du stade terminal acnéique (même pendant les années lycées où j'avais joliment échappé à la pustulisation ambiante) mais n'étant tout de même pas dépourvue de pores comme ces saletés de mannequins photoshopées, j'ai pensé que ces gélules miracles pourraient me donner un coup de pouce pour dire bye bye aux points noirs (c'est pas la cellulite cette fois).

Hypnotisée par le rayon parapharmacie du Monoprix, je saisis donc le paquet verdâtre Oenobiol sans hésitation, bien décidée à déclarer la guerre aux boutons.

Première déception: le nouveau pack ressemble à une vieille boîte de Rennie, blister et comprimés non lisses de rigueur. Plus de jolie petite boîte à glisser dans son sac pour se motiver all day. Une fois à la maison, j'essaye néanmoins de concéder à ce changement un aspect médical rassurant. C'est moche mais bon çà fait scientifique.

Sauf que pour l'efficacité produit faudra repasser. Pire, je commence dès le 5ème jour à voir ressurgir de vieux boutons, pourtant anéantis à coup d'alcool à 90° durant toutes ces années.

Un bilan catastrophique au bout de ma quinzaine: je n'ai jamais été aussi garnie côté rougeurs et pores dilatés, un côté adipeux plutôt hideux.

Thanks Oenobiol pour l'acnéique attitude !

Résolution beauté 2009: arrêter de croire aux poudres de perlimpinpin et se satisfaire d'une peau pas presque parfaite.

F.B

dimanche 18 janvier 2009

Fashion Police #3

"Quand j'étais en Afrique, j'ai tué un éléphant en pyjama. Comment un éléphant a-t-il fait pour mettre un pyjama... Je ne saurai jamais ! Groucho Marx

Quelle est la dernière folie modesque annoncée pour cet été ? Réponse: le pyjama.

Ma première réaction à la lecture de mes différents "it mags" mettant à l'honneur notre bon vieux pants à rayures (et même le vieux haut kimono satiné de mémé en version Dolce) a été de me dire: "Chouette, vais enfin pouvoir sortir en loundgewear (plus lose que loundge d'ailleurs) pour autre chose qu'aller m'acheter des clopes en speed le dimanche matin".

Sauf que cette tendance va au-delà du bas de jogging adapté (car trop petit, troué, sans élastique à la taille ou imprimé Hello Kitty) pour la ville... Elle surfe sur une autre mode, le come-back avéré de la combi.

La mode les maths pour les nuls, çà nous donne donc: combi + pyjama = combi-pyjama.

Pour visualiser ce revival babygro, deux photos: celle du défilé Alexander Wang, initiateur de cette dégaine, et celle de Rumi, THE blogueuse mode.

Ces deux beautés nous font oublier qu'elle portent une vieille grenouillère, un peu trop dessous "comte de Montmirail" à mon goût. Le résultat grunge chic sur une fille lambda reste à prouver.

Car même si quelques blogueuses ont tenté l'expérience dodo by day et si d'autres se transformeraient bien elles-aussi en neo-Jacquouille la Fripouille, je reste sceptique.

La grenouillère des villes version "grande personne" ne passera pas par moi. Sauf peut-être au chaud dans mon Dunlopillo.

F.B

jeudi 15 janvier 2009

* * * * *

"Le luxe n'est pas un plaisir, mais le plaisir est un luxe".
Francis Picabia

Certaines choses sont inaccessibles... De là naît la tentation, le désir, l'envie... Et la frustration ! En matière de mode, on peut qualifier cette dernière sensation de commune voire de dramatiquement quotidienne, et même d'inestimable torture de l'esprit. 

Du luxe, encore du luxe. Une touche sexy. Un prix maxi. Et vous voilà hypnotisée pour la journée.

Ma confession "feu de camp" (pour ceux qui suivent l'Île de la Tentation. Ah, tout le monde regarde ?! Autant pour moi !) donc : mes trois obsessions du moment portent les doux noms de Fifi Chachnil, Chloé et YSL . 

Mes strings de la semaine, Fifi Chachnil.

Sac Paraty en croco noir, Chloé

Besace, Yves Saint Laurent.

Pfff... Encore des sacs et des culottes... Bah ouais, je n'y peux rien, je focalise toujours sur la maroquinerie et la lingerie. Original pour une meuf, non ?!

J'aime leurs côtés "andro boy/girl chic look" et le fait qu'ils ne crient pas "It bag" à chaque grincement de bandoulière. Même si personnellement je hurle au moment fatidique du "retourné d'étiquette": 2000€ minimum pour les 2 modèles. Aïe, çà fait mal pour un petit coin de Paraty.

Pour le 3ème Graal de la semaine, à savoir Fifi et ses prix pas riquiquis, et bien c'est tendu comme un string: 211€ le lot de 7 ficelles satinées. Chero la culotte du lundi.

Je pensais que le fait d'écrire ce post anéantirait à jamais mes rêveries hors de prix. Que nenni.

F.B

P.S: Retour sur Terre (heureusement), un joli colis d'une e-commande toute mini mini (à l'image de mon manque de money money) m'attendait à mon retour du boulot (He ho he ho, on rentre du boulot, he ho he ho he ho he ho he ho he ho). Et oui, tout comme ma chère petitsbouts, j'ai décidé de tester Elf (pour "Eyes Lips Face") et tous ses produits de beauté à 1€. Le meilleur moyen de se refaire un vanity rempli de lipstick fraise des bois, vernis bleu nuit, recourbe-cils chauffant et pinceaux de vrai pro sans passer par la case prison.

mercredi 14 janvier 2009

Ebay c'est moi

"Les défis: ils vous gardent jeunes".
Elvis Presley











En pleine effervescence Ebaysienne ... 

Il paraît que c'est la période la plus faste sur le site, le moment où tout le monde revend et se rachète des cadeaux (car une cacahuète musicale peut plaire à ricoleo211 et ta compil' vinyle des plus grands tubes de Rick Asley peut même se revendre à prix d'or chez EbayInsolite !), alors moi je relance ma machine de guerre, histoire de me refaire un peu. 

Parce que c'est bien beau de se priver de soldes mais moi, bah,  je n'y arrive pas ! Pas DU TOUT même. 

La simple vision d'un sac géant Kookaï dans les mains d'une collègue m'a fait vaciller. De battre mon coeur s'est arrêté, mes grands yeux sont passés automatiquement en mode "radar de sac" (pull ? chaussures ? écharpe ? manteau ?) et ma gorge s'est asséchée tel un blanc de poulet pas frais et trop grillé. 

Une basique mission Whiskas pour mon pas smelly cat a failli se transformer en pugilat de chéquier quand je suis passée devant un bac géant de pull en cashmere flashy made in Monoprix.

Je n'ose plus sortir. Je me terre comme une bête dans son antre. Et je ne sors que pour me nourrir (et pour bosser aussi, "pas le choix faut y aller" en hommage au fabuleux générique français de Prison Break by Faf Larage. Si, si, vous vous souvenez).

Je tente de raisonner mon esprit de shoppeuse en pleine crise de manque en appliquant la fameuse règle du 80/20 pour réaliser qu'effectivement, je ne porte 80% du temps que 20% de la montagne de fripes débordant de mon armoire. Les 80% restants ne représentant que 20% de mes looks journaliers, autant dire, les jours où je suis de sortie et m'autorise quelques folies (comme prendre le temps de fouiner là, juste derrière la pile de débardeur, entre le lot de maillots/paréos et les chemises pas repassées).

Le verdict "catastrophict" tombé, je me lance donc un défi Ebay: somme gagnée = somme dépensée. 


N'étant pas vraiment la reine de la balance commerciale, plus habituée aux cases "Crédit + 500 / Débit -1500" qu'aux grosses épargnes ou petites économies, il faudrait que je vende ma mère, ma soeur (enfin, ce qu'on pourra en tirer...) et mon appart (ah merde, je suis une pauvre locataire, je ne peux même pas) pour m'en sortir. Défi de taille, donc.

1ère semaine de vente finie et 1er bilan: 
+ 377 € (enfin - 120 € exactement, il a fallu combler le découvert avant de mettre la balance en marche !). Temps consacré: environ 2h, peut-être plus. 

Le "peut-être plus" n'est pas à prendre à la légère car les contre-temps sont légions au royaume de l'occasion. Entre la mise en vente (une petite heure pour prendre les photos, rédiger l'annonce et perdre du temps sur le site pour comprendre son fonctionnement), les multiples questions insensées des ebayeurs (longueur du tee-shirt de "sous la manche au col", poids en kg des chaussures ou demande d'achat immédiat de l'objet pour environ le quart de la valeur annoncée) et les missions Poste qui suivent ("les" parce que vous ne recevrez jamais tous vos chèques en même temps) voir même les remises en mains propres en pleine journée sur votre lieu de travail, juste au moment où votre boss a décidé de faire un point. 

Je n'exagère pas, tout ceci est tiré de faits réels, oui Monsieur, oui Madame.

J'attaque la 2ème semaine avec des ventes moins importantes (malheureusement ma commode ne regorge pas de sacs Darel ou Maje à vendre ! Je vais peut-être retourner bosser dans un bureau de presse histoire de remettre à la hausse le niveau luxe de mon dressing), mais regonflée à bloc par cette belle récolte.

Enfin, surtout à l'idée de pouvoir (peut-être) distiller la prochaine.

F.B

dimanche 11 janvier 2009

Mon 1er diamant

"Une femme qui zozote est d'autant plus charmante que, quand elle réclame un bijou, on peut se contenter de lui offrir un bizou".
Les Inconnus

Petite présentation et micro-interview d'une créatrice de bijoux fantastiques au nom de famille imprononçable,mais bon on ne choisit pas hein, découverte il y a peu de temps, à l'occasion de mon anniversaire.

Mes girlies préférées (oui, les filles aiment se donner des surnoms ridicules et parfois même animaliers, avec nos poulettes et autres bichettes des prés. Si çà vous déplaît, allez voir ailleurs) ont eu une wonderful idea en m'offrant un cadeau que l'on ne s'achète généralement pas pour soi instinctivement: un su-bli-mi-ssi-me bracelet "diamant sur fil" Identity de Vanessa Tugendhaft (que l'on appellera VT dans la suite du post car je suis déjà fatiguée de la googliser pour checker son orthographe).


J'ai eu l'occasion de lui poser deux petites questions par mail (grâce à ma méga-liste de contacts Facebook, pas si inutile que çà finalement) histoire de mieux cerner la personnalité de cette jeune créatrice dans le vent, d'abord copiée par l'une de ses fausses amies qui a lancé une gamme de bracelets identiques, mais qui a su rebondir pour mieux réussir ! 

Comment avez-vous démarré votre rêve diamanté ?

V.T: "J'ai vécu en Belgique jusqu'à mes 23 ans. Ma famille y est diamantaire et joaillier depuis des générations. Très jeune je m amusais à designer et fabriquer des bijoux pour mes amis à Anvers. Il y a 3 ans et demi, j'ai décidée de m installer à paris pour y lancer ma marque: Vanessa tugendhaft joaillerie. Ma première Idée il y a 4 ans fut de créer un diamant sur un fil rouge, ce fameux porte bonheur. Malheureusement, j'ai dû être hospitalisée pendant de nombreux mois et une personne de mon entourage en a alors profité pour s'approprié le concept. Une fois rétablie, j'ai amélioré la ligne "diamant sur fil rouge" pour avoir la meilleure qualité possible afin de faire face aux personnes qui doutaient encore que c'était bien moi qui était à l'initiative de ce concept. J'ai élargi les gamme en créant la collection précious, des pavés de diamants très modernes et stylés pour les femmes branchées qui veulent porter des diamants au quotidien. Aujourd'hui, la marque est vendue dans plus d'une centaine de pays à travers le monde et comprend plus de 250 modèles !"

Sur le "fameux" fil incassable: quel est le secret ? Argumentation technique, révélation d'un fournisseur pêcheur ou mythe infondé, j'aimerais avoir une réponse à donner lorsqu'on essaye de me convaincre du contraire ! 

V.T: "Le fil que l'on utilise pour la ligne identity est en polyamide nylon, c'est une matière extrêmement solide. Si l'on s'accroche, le fil ne se casse pas mais si le choc est trop important, il est déjà arrivé qu'il se détache de sa fermeture, dans ce cas, le bracelet est gratuitement remplacé".


Dernière question "Baby Modeuse": quelles sont vos marques, plats, parfums, gadgets préférés ?
 
V.T: "J'adore Marc Jacobs, ses collections sont chics et stylées tout en restant "portables". Je suis aussi très gourmande, j'adore manger, je ne pourrai pas tout vous citer, la liste serait trop longue. Mon gadget du moment est mon blackberry, je ne peux plus m'en passer même si c'est beaucoup pour le travail !"



Un concept intemporel auquel je reste fidèle, celui du "Diamonds are the girl's best friends".

F.B

samedi 10 janvier 2009

Vampirisée

"L'art d'aimer ? C'est savoir joindre à un tempérament de vampire la discrétion d'une anémone."
Emil Michel Cioran.

Avis aux amateurs de séries AB en tout genre, ce film devrait ravir vos sens nostalgiques des bals de promo, des oeillades amoureuses à la cantine et des pillages de casiers métalliques par les caïds du lycée. 

Une note Buffy contre les vampires prononcée et des allures de "néo-Roméo et Juliette" pour Twilight Chapitre 1: Fascination, qui vient de sortir en France après un succès retentissant aux Etats-Unis. Et pour cause, l'auteur Stéphanie Meyer a réussi à coiffer au poteau le king des ventes, Harry Potter.

Alors pour éviter les longs discours sur un film, certes très sympathique, mais tout de même terriblement teenagisant, un tout petit résumé pour vous mettre dans l'ambiance et voir si vous aussi vous succomberez bêtement à la tentation midinette du moment.


Bella, incarnée par Kristen Stewart ("Panic Room", pour les mordus du film du dimanche soir sur TF1), se retrouve coincée chez son père au fin fond de Forx, une ville glauque à souhait, où elle tente de se faire une place dans son nouveau lycée. Et bien entendu à l'école elle rencontre Edouard (Cédric Diggory dans "Harry Potter et la Coupe de feu", pour les adeptes de cet opus), le fameux néo-vampire (parce que lui et sa famille ne se nourrissent que de sang animal, ce qui fait d'eux de gentils Bisounours en temps normal, qui fléchissent quand même à l'occasion devant du sang humain bien frais). 


S'en suit une longue série de mésaventures pour nos deux soulmates, forcés à la séparation à cause de leur dichotomie initiale: "simple mortelle/vampire pas tout à fait sevré".

On croirait revisiter çà pour la 27657ème fois mais pourtant derrière ce scénario "on ne peut plus basique" se cache un phénomène de masse, et notamment sur Internet: 4 millions de visites en 24h sur le site français dédié et un crash du site MTV suite à la diffusion des photos du couple à l'affiche.
Des ados en délire, c'est certain. Mais sûrement beaucoup d'adultes transportés par cette balade softement sanglante, tellement prenante que je me laisserais bien tenter par la lecture du tome 2, Tentation.

Blocage de dernière minute: il est édité par Hachette Jeunesse. Je vais peut-être le commander par Internet pour éviter la Fnac un samedi de soldes et le jugement tant redouté de la caissière.

F.B

jeudi 8 janvier 2009

Just for pleasure

"Le plus grand kiff de l'histoire des kiffs"
Michel Laroque.

Face au marasme ambiant, à la crise économique, et pour égayer cette semaine placée sous le signe du blues de début d'année: un post 100% kiff.

Et comme la mode est aux listes en tout genre, je fais ma Dantzig et je classe, de manière moins littéraire (et moins stylée, j'aurais aimé être une artiste mais je n'en suis pas une), mes petits plaisirs du quotidien, ceux qui ne coûtent pas un rond ou presque, et qui peuvent me procurer la jouissance équivalente d'une jupe Dolce ou d'un escarpin Louboutin (et bien d'autres choses encore, mais là n'est pas le sujet, pour çà il faut aller voir Maïa, pas moa).

Kiff n°1: Réaliser une super vente sur Ebay (genre revendre la robe de chambre en pilou que l'on vous a offert à Noël le triple de sa valeur initiale et donc transformer ce ratage cadeau en bon cadeau). Le bonus: on fait ses propres soldes, pas les soldes.

Kiff n°2: La tartine de Kiri pour les envies salées, de Nutella pour les envies sucrées.

Kiff n°3: Avoir 3 inbox, 4 friends requests et 2 messages sur son wall Facebook en ouvrant son compte. Un peu d'animation en gros.

Kiff n°4: Lire ELLE dans son bain (le lundi soir, en exclu avant toute sa horde de copines) et mettre des bougies histoire de célébrer ce moment de délectation girly intense.

Kiff n°5: Vendredi soir, 19h, fermer enfin sa LotusNote box (l'équivalent d'une boîte mail Outlook pour les nuls), éteindre l'ordi pourri du bureau, faire semblant de ranger deux trois dossiers et, d'un mouvement lâche, laisser rouler sa chaise en arrière... La semaine est finie, basta cosi.

Kiff n°6: Caresser un chat et entendre le ronron dans ses oreilles.

Kiff n°7: Cloper intensément après un shopping de folie. Dégainer la Marlboro Light sur le pas de la boutique tout en se congratulant de son dernier achat... Genre "J'm'en branle d'avoir mis 150 euros dans une pochette, elle déchire grave, point barre".

Kiff n°8: Recevoir un SMS endiablé d'un heartbreaker passé qui vous avez basée.

Kiff n°9: Se connecter sur son site de streaming préféré et trouver le dernier épisode en VOST de sa série préférée. Un petit Gossip Girl bien serré.

Kiff n°10: S'acheter un vernis hors de prix, type Chanel à 38euros les 5mL, alors que vous n'avez que très peu d'ongles (doux euphémisme pour nuancer deux pauvres moignons tout rongés) et pas un sou sur votre compte. Pour narguer votre banquier (vous-même indirectement) et l'exposer tel un trophée dans votre salle de bains.


Kiff n°11: Etre à l'hôtel. Et sauter sur le lit comme quand on était petit.


Kiff n°12: Porter sa 1ère robe d'été sans legging ni collant ni bas pour nous lacérer les jambonneaux.

Bonus kiff: Prendre une RTT pour ne rien faire de la journée. Juste pour somnoler pendant que tout le monde part travailler.

Double bonus kiff "ce n'est pas tout d'être heureux, encore faut-il savoir que les autres sont malheureux": Doubler in extremis la mère au foyer et son caddie break rempli à ras-bord devant la caisse de l'hyper du coin. En ayant vous aussi un plein de courses mensuelles à poser sur le tapis.

Allez, Have fun ! (Notez la 2ème référence ultime from "Comme t'y es belle" !)