jeudi 28 octobre 2010

Moutonneries


"Pour être une membre irréprochable parmi une communauté de moutons, il faut avant tout chose être soi-même un mouton".
Albert Einstein

Moutonneries pédestres : done (via une paire de boots compensées fourrées couleur rouille, révisez vos classiques) (pas encore inaugurées, doit y avoir une raison "psychologico-fashion" à ça, nous en reparlerons, pour l'instant j'analyse à peine la situation).

Moutonnerie perfecto-esque : done.

Worklist de tueuse, bonne élève assidue, mais vilain petit canard membre du "géantico-troupeau" (je suis d'humeur à inventer des mots (paraît que ça s'appelle le nimportequolisme) et à rimer en "o") de la mode que je suis.

Sauf que là, c'est pas de ma faute à moa(aaaaaaaaa!), c'est celle de la blogueuse Punky B.

Et pour la peine, je lui ai même piqué son titre (mouton et copieuse) (bah voyons).

Car à me balancer sous le nez cette merveille de shearling jacket fin septembre (un 29 exactement, date du virement salarial) (et il faisait moche en plus ce jour là), il y avait fort à parier pour qu'elle ait ma peau muy muy muy rapido.

Perfecto en laine intérieur mouton (faux, hein) (pas la peine de s'exciter les anti-fourrures) TopShop Boutique

Panier validé une nouvelle fois auréolé d'une odeur de méchoui (ou était-ce de la CB cramée ?).

Veste reçue illico presto (pour une fois, la livraison from UK s'est bien passée) (force est de le constater parfois)...

...Et testée plutôt en mode piano piano, car la bestiole s'avère tout de même difficile à domestiquer (comprenez à intégrer dans une vraie vie avec un trajet en métro, un openspace au bureau, etc).

Perfecto TopShop Boutique, short Chloé, collant Zara, bottines Jeffrey Campbell, chemise Sandro, sac Jerôme Dreyfuss

Apprivoisement in progress, mais love crush sans conteste.

Comme pour la grande majorité des vêtements issus des collections TopShop Boutique (légèrement plus chère que la ligne standard), la qualité est au rendez-vous, les finitions soignées, les matières topissimes et les coupes bien pensées.

En l'occurrence l'effet fake shearling est parfait, doux à souhait, idéal par 5°C, et la coupe perfecto oversize (en même temps j'ai pris une taille 10, soit un bon 38) permet une silhouette plus cool et une sensation de manteau "doudou" pour entrer dans l'hiver (c'est inévitable, les 4 prochains mois vont nous geler jusqu'à l'os).

En bonus, la photo ratée du jour.

Ultime moutonnerie ?
J'ai envie de dire oui (je sais, je prends des risques, mais tant pis) (je finirai brûlée vive sur la place des tendances).

F.B

mardi 26 octobre 2010

Mini Or


"Les paroles sont aux pensées ce que l'or est aux diamants ; il est nécessaire pour les mettre en oeuvre, mais il en faut peu".
Voltaire

Du neuf chez Agatha avec de l'or 9 carats.

Et oui, le roi du bijou fantaisie transgénérationnel (du pendentif pour Lisa, la petite soeur aux faux airs de Sailor Moon (Référence so 90's, vous en conviendrez), aux broches strassées pour Josette, la grand-mère frimeuse aux parties de bridge endiablées) lance une collection de mini-joaillerie.

Fan des "Charm's", ces petites breloques à accrocher à une chaîne ou un bracelet, durant toute mon enfance (fallait voir ma collection, une dizaine de modèle, du petit ourson articulé (mon préféré à l'époque, un cadeau de Noël tant espéré avant le D-day) au chausson de danse très Opéra Garnier), j'ai pourtant délaissé l'enseigne rapidement, préférant aux bijoux de la sape sonnante et trébuchante.

Quand on a 14 ans et 20€ d'argent de poche, autant les claquer dans une "mini-peuje" (comprenez mini-jupe les seniors du jour) et un legging chez Pimkie.


Mais invitée à découvrir cette extension de gamme surprenante (hein ? quoi ? de l'or jaune chez Agatha ? Z'ont craqué leur collier ou quoi ?), il m'a suffit de poser un pied devant la boutique showroom pour radicalement virer de bord du haut de mon quart de siècle.

Déjà Agatha, c'est 6 collections par an maintenant (et non 2 comme auparavant). De quoi se renouveler régulièrement et coller au mieux aux tendances du moment.

Puis Agatha, c'est du choix pour moi, et pour d'autres aussi. De quoi satisfaire la copine romantico-bobo comme la cousine bling-bling.

Finalement Agatha, c'est fantaisie chic (et non fantaisie cheap). De quoi se parer de bracelets en beauté sans effet d'étiquette "acheté au marché".

Et la collection "Mini Joaillerie, Mini Or" devient allégorie de ce re-positionnement attractif et payant...

Une palette de pendentifs, bagues et bracelets aux formes plutôt modernes (rien de révolutionnaire, mais des classiques qui fonctionnent bien) (entendons-nous bien justement), des ailes, des anges, des têtes de mort, des tétines, des épingles à nourrice, etc... A un prix accessible (la gamme débute à 55€), totalement Agatha, quoi.


J'ai donc eu la chance de pouvoir choisir mon "Charm's" à moi, et en toute originalité, puisque comme 90% des blogueuses présentes à cette présentation, j'ai opté pour le crâne en or (Yeah, we rock !) (Les 10% restantes ayant sélectionné les ailes d'ange, so Bérénice), et me suis laissée prendre au jeu d'un shooting improvisé entre une coupette de champagne et un plat de pastas italiennes (le résultat sera bientôt en ligne sur le site d'Agatha).


L'agréable surprise de cette collection inédite reste l'extrême finesse des bijoux proposés. La doit-on au nouveau Directeur Laurent Nebot, fraîchement débarqué de chez Cartier ?

Quoiqu'il en soit les petites bagues sont charmantes et loin des modèles de pacotille grossiers que l'on trouve généralement dans le commerce "fantaisie" type Claire's, les bracelets sélectionnés ressemblent à des joncs digne d'un atelier de créateur particulier et l'or jaune utilisé (9 carats, donc) donne un aspect très chic et presque "joaillier" aux modèles.


De quoi relancer la saga "Agatha, c'est moi"... Et j'ai envie d'ajouter, "pourquoi pas vous" ?

F.B

Edit : Mon portrait est arrivé, loin de ce que je pouvais m'imaginer... OMG cette tête de sale gosse ! Heureusement, le petit crâne doré relève le niveau, et masque ma moue boudeuse.

(Je vous laisse vous marrer tranquillement).


mercredi 20 octobre 2010

Hair Bluff


"Les femmes sont comme les cheveux : quand ils ou elles ont décidé de nous quitter, rien ne peut les retenir".
Yves Mirande

Faisant suite à ma petite leçon de manucure, veuillez faire un accueil particulier à ce billet spécial crinière (parce que j'ai eu du mal à la retrouver moi, cette crinière).

Etant donné que (comme pour les ongles), je suis plutôt du genre "utilisatrice novice compulsive", bien décidée à trouver les produits clés à force d'essais, et que (comme pour les ongles également), je n'ai pas tellement été aidée par Dame Nature, ce post s'adresse en priorité à celles n'arrivant pas à dompter une chevelure capricieuse, sans pour autant remplacer les conseils d'un CAP professionnel (entendons-nous bien dès le départ) (j'ai le cheveu poreux/mousseux et le QI coiffeuse d'une huître).

Seulement j'ai récemment découvert des éléments essentiels en coiffage tout à fait révolutionnaires pour une flinguée de la tête, pas très douée non plus avec ses minettes.

Car j'ai trois obsessions capillaires majeures : gras, brillance et raideur.

Comprenez que je hais les racines huilées, les longueurs ternes et les frisottis en tout genre (trio-fléau traditionnel chez nous mesdemoiselles).

Côté shampoing, j'ai mis la main sur une gamme aux effets immédiats (c'est toujours agréable de constater l'effet instantané sans attendre 3 mois de cure pour admirer les résultats), celle de Frédéric Tekkai.



Entre le spray réparateur protéine Rx et le combiné "Technician" lavage + après-shampoing (disponibles chez Sephora), mes longues tentacules blondes desséchées ne déclenchent plus le poulpomètre en mode alerte paille, et se révèlent de plus en plus douces jour après jour.

Une réelle victoire après quelques tests peu concluants type Fructis & cie et un espoir perdu dans le temps avec Redken (à la longue, moins satisfaisant).


Mais le it-accessoire capillaire que je souhaite mettre particulièrement à l'honneur est un lisseur céramique "de la mort qui tue", celui qui vous fera balayer Babyliss en une utilisation et oublier Remington pour le siècle à venir (rien que ça, oui) (c'est d'la bombe bébé, d'la vraie).


A l'origine de cette nouvelle arme de salle de bains, la marque ghd, presque inconnue en France mais encensée sur de nombreux blogs beauté américains et dans certains magazines spécialisés type Votre Beauté...

Curieuse et téméraire du cheveu, j'ai eu l'occasion d'apprivoiser la bestiole grâce à une soirée "Muranesque" organisée par la marque (et en un temps record s'il vous plaît).

Déjà, le temps de chauffe est ridicule. 10 secondes, pas une de plus. Et Mr Le Lisseur vous prévient de son hot état par un doux bip (parfaitement adapté à notre réveil "lumière du jour" Philips et nos yeux encore pochés à ce moment donné) (pas de violence, c'est pas les vacances).



Puis, c'est la matière des plaques qui surprend. Douces, elles n'agrippent pas les cheveux et glissent parfaitement sans accrocs.

Finalement, c'est la rapidité d'éxécution qui étonne. En moins de 5 minutes, le brushing est effectué. Ou en moins de 10 minutes, les boucles sont créées (car oui, l'objet sait faire raide ou ondulé, et le coup de main est très facile à prendre) (croyez-en mon côté empotée de service).

Un outil du quotidien girly qui, malgré son coût élevé (199€ environ), représente un investissement "gain de temps" impressionnant, tout en garantissant une chevelure soignée, pas brûlée, et "gainée".

Le Saint Graal de la chevelure rebelle-pas belle-poubelle.

Saint Graal pouvant même être acquis en faisant une bonne action et en défendant une cause commune à toutes les femmes, celle du cancer du sein.

A l'occasion du mois d'octobre rose, la marque ghd propose un modèle "Pink" spécialement décoré (un peu trop Mariah Carey) (mais équipé d'une trousse résistante à la chaleur) (pratique pour voyager et pouvoir se lisser la teuté juste avant le trip Roissy/Orly), pour lequel 10€ seront reversés à la Ligue.



Un geste de nanas, entre nanas, pour d'autres nanas. Moi j'adhère, surtout quand cela transforme ma masse capillaire tout en aidant de jeunes femmes en galère.

Histoire de rester dans du futile, et de ne surtout pas sombrer dans ce sujet pour le moins douloureux (on a dit "blog de fille", pas "tribune des dépressives" ou "sos forum santé"), je ne peux que vous re-conseiller en deux temps bonus :

1. D'appliquer un lait/crème/fluide bouclier et protecteur avant d'utiliser des plaques chauffantes. Vous trouverez ainsi chez Kérastase un produit miracle "nutri-thermique" idéal sous la céramique, et activé par la chaleur.


2. Et de Mater la série "Charlie's Treatment" chez Konbini TV. Fou rire capillaire garanti.


F.B

vendredi 15 octobre 2010

Jusqu'au bout des ongles


"La femme moyenne passe environ 5.000 heures par an à s'inquiéter de ses ongles; en 40 ans je n'ai jamais entendu aucun homme s'extasier sur les ongles d'une femme".
Dave Barry

Comme en témoigne quelques-uns de mes derniers billets, la prolifération d'articles de magazines féminins sur le sujet, et l'apparition à foison de nouvelles extensions de marques, le "stylisme ongulaire" est en phase de devenir un nouveau domaine d'exploitation de la mode.

Car oui, comme la fashion, l'ongle et son vernis auraient désormais leurs codes, leurs hits et leurs "nails faux pas".

Certaines rédactrices de mode semblent même les envisager comme le nouveau sac à main, accessoire ultime d'une chouette silhouette.

A vrai dire sans Chanel et ses couleurs exclusives pensées pour être assorties aux looks vestimentaires (le vert Jade, puis le gris-taupe Particulière, le turquoise Nouvelle Vague, et maintenant les Khakis rose, vert, et brun), le vernis aurait bien pu rester relégué au banc de touche...


Seulement toutes les autres maisons de luxe ont suivi le pas (ou presque) (Yves Saint Laurent et sa french manucure bicolore en tête de proue), rapidement followées par les fashionistas worldwide type Lady Gaga, pour finir de manière ultime, par toucher la plus commune des mortelles (moi).


Il faut dire que le phénomène touche toutes les catégories de femmes, des plus teenage, attirées par les gammes fluo proposées par TopShop ou American Apparel, aux plus "Mad Men" d'entre-nous, misant sur un look BCBG parfait jusqu'au bout des ongles, type zéro défaut et complète sophistication.


De quoi se perdre au rayon hygiène-beauté de notre Monoprix préféré en y laissant quelques cuticules, tellement l'échantillonage est important, des marques proposées aux couleurs déclinées.

Ayant à mon "actif salle de bains" pas moins de 20 ou 30 flacons, j'ai d'ores et déjà testé et approuvé certains grands classiques comme les opus de la marque OPI (aux pinceaux parfaits, à la couvrance idéale et aux nuances généralement tentantes, je ne peux que vous conseiller d'y aller les yeux fermés) ou ceux de la ligne Uslu Airlines (dont j'avais parlé juste ici), mais aussi d'autres plus "aventureux" comme la gamme H&M (au rapport qualité/prix imbattable soit dit en passant) ou plus récemment, celle de Ciaté, aux packagings girly à souhait.



Cette dernière marque propose un panorama au naming bien pensé, du "Cupcake Queen" au "ShowGirl" et "Mojito", en passant par leur dissolvant parfum chocolat blanc, toute la collection attise ma gourmandise "acétonée".


De quoi shopper du vernis presque parfait mes beautés !

Et pour ne pas vous laisser sans quelques commandements ongulaires, voici la liste des "DO" et des "DONT'S" selon le magazine ELLE et moi-même :

DO :
- L'ongle court et limé en amande
- Les mains et les pieds dépareillés
- Toujours appliquer une base incolore et deux couches
- Avant un topcoat à effet laqué
- Changer de couleur d'ongle plusieurs fois par semaine
- Pour éviter les accidents, une vraie 1/2h de séchage
- Accorder à ses ongles 2 ou 3 jours de détox régulièrement

DONT'S :
- L'ongle long et carré
- L'assorti
- Les faux ongles et les capsules en résine
- La French manucure
- Les strass et piercings d'ongles

Un dernier coup de pouce (à vrai dire le bon plan du jour pour la route) : ce mois-ci, sur présentation du magazine Cosmopolitan, le soin des mains de 45min (massage, coupe, limage, ponçage) et la french bicolore sont à 38€ au lieu de 60€ à la boutique Shu Uemura. Rendez-vous au 0145480255.

Parée à devenir l'Onglista de l'année ?

F.B

Photo titre : Flickr

mercredi 13 octobre 2010

Crazy Isabel


"L'imagination est la folle du logis".
Nicolas de Malebranche

Isabel veut ma peau, et elle l'aura (un de ces jours).

Ou comment une créatrice de mode peut-elle attiser tout notre désir et notre convoitise... Avec des pièces pourtant insolites, voire baroques, voire même "poubelles" pour certaines (fashion frileuses, pour la plupart) ?

Parce que l'on parle tout de même de jegging à sequins, de baskets compensées ou de slim rouge. Pas de classico combo jean/chemise blanche/blazer noir.

Mais rien n'y fait, j'ai beau mater et re-mater la collection en boucle de clics un peu partout sur la Toile et en empilage de papier glacé un peu partout dans les magazines, j'Adore. Oui, avec un grand A.

Rock mais girly, branchée mais pas démesurée (c'est portable dans la vraie vie, et même "assumable" autour de la machine à café), cette ligne présente des silhouettes stylées qui nous font craquer (enfin, "nous" si l'on en croit le volume astronomique de discussions que la Miss Marant génère online).


Isabel Marant, Automne-Hiver 2010/2011

Pas (encore, il faut être optimiste) les moyens de me payer du vrai Isabel, alors je suis forcément partie à la chasse aux ersatz, avec pour cible principale un slim 7/8ème rouge; chasse s'avérant très quicky, l'ersatz rouge en question ayant déjà été déniché par les keupines blogueuses : un it-pantalon skinny Zara en toile rouge à 39€90 (le pied fashion, en somme).



Une virée sur l'eshop plus tard et me voilà à mon tour transformée en héroïne de Grease, j'Adore.

Oui, toujours avec un grand A.


Et comme "deux fois de suite du look" n'est pas coutume, j'ai re-dégainé mon compact numérique pour vous servir ma own version.

Slim et escarpins Zara, sweat American Vintage, veste Sandro, collier The French Factory

Y'a pas qu'à moi qu'elle fait tourner la tête Isabel, hein ?!

'Cause I'm going crazy... (suis à la limite de commander un legging sequin sur la vente privée Sandro chez Anna Sand histoire de pomper et reproduire le look sequin/blouson en jean/chemise blanche/ceinture noeud...) (qu'on me coupe les veines mains avant ce massacre assuré).

F.B

Illustration : DoitinParis

Edit : Suite à un tirage au sort en règle sur Random, la grande gagnante du concours SVR Chronolys qui remporte son 1er kit 1ères rides est Anne (commentaire n°3). Merci à elle de me contacter par mail pour me communiquer ses coordonnées.

lundi 11 octobre 2010

Version Longue 3

"Il faut une longue vie pour surmonter les séquelles de l'éducation".
Jan Greshoff

Une robe de femme devrait être comme une plaidoirie : assez longue pour couvrir le sujet, assez courte pour être suivie.

Argument majeur (s'il en est) de mon addiction naissante à la maxi-dress, comprenez robe longue tout de même sexy (pas vêtement de grossesse).

Pratique (entre deux épilations ou deux séances d'essayages), confortable (comme une chemise de nuit), légère ou chaude selon l'association (collant pas collant, tee-shirt manches longues dessous pas tee-shirt manches longues dessous, ballerines ou Doc Martens), elle s'adapte à toutes situations, de la journée bureau au déjeuner chez belle-maman, en passant par la virée shopping entre copines.

Sans parler de l'avantage indéniable d'une telle pièce, celui de se sentir camouflée, enveloppée, blancs mollets bien cachés (éviter la vision quotidienne de sa peau fadasse à J+40 des vacances au soleil et face aux collègues blackos de retour des îles, c'est aussi éviter la pulsion de se couper les veines dans une salle de bains d'hôtel Ibis entre deux rendez-vous clients).

So, une fois n'est pas coutume, j'ai dégainé le compact numérique, le pied à caméra, mon regard de travers et ma tête en l'air pour shooter ce look (j'ai un blog dit "de fille", me sens un peu obligée de m'adapter à cet élan narcissique) (en même temps, pour bien présenter un vêtement, on n'a toujours rien inventé de mieux que de le porter en situation).

Maxi Dress, ceinture et headband Zara, Veste Sandro, Ballerines Jonak, Sac Jérôme Dreyfuss.

Même si ce filon long a déjà été largement exploité au printemps (ici, ou encore là) (d'où le "Verison Longue 3"), il s'accommode parfaitement à l'automne en devenant presque un it-truc de demi-saison, en somme.

Moi qui ai boudé ce type de vêtement en étant enfant, entraînant la colère de ma mère, elle déjà addict à la robe longue depuis longtemps (d'où la citation), je rattrape mon retard éducativo-fashion à petites enjambées (ah, oui, le seul inconvénient, c'est qu'on ne peut plus marcher à grandes foulées) (mais ça donne une démarche du type princier).

F.B