mardi 29 septembre 2009

Mes tout premiers boots à lacets

"Quelquefois, il y a des sympathies si réelles que, se rencontrant pour la première fois, on semble se retrouver".
Alfred de Musset

Toute première fois, la toute première fois, toute toute première fois (ok, j'arrête)... En plus c'est même pas vrai, j'ai déjà passé mon galon d'essai du boots à lacets avec un modèle Sandro camel, qui a depuis, fait ses preuves au rang de it-chaussures de mon shoesing (je me permets d'insister sur les guillemets parce qu'appeler "dressing à pompes" un parterre (1m de large/50cm de hauteur à vue de shoppeuse compulsive) allant de la botte fourrée à la tong de plein été... Faut être givrée).

La paire du jour (vous êtes partis pour 3 days de shoes, vous êtes prévenus) a été repérée/immédiatement achetée lors de mon premier passage chez Urban outfitters (là encore en allant à NYC j'étais partie pour au moins 3 "visites" de cette boutique, MA boutique. Mes compagnons de voyage étaient prévenus).

Pourtant bien cachées, ces bottines m'étaient presque destinées, the real crush you know. Dernière pointure: MON 37 1/2.
Prix: 45$.
MON dernier mot, pour ces chaussures déjà MIENNES.



Bottines Urban Outfitters, slim Abercrombie, tee-Shirt et écharpe American Apparel, ceinture GAP, gilet Maje.

Moi je dis que, dans ce monde de futilités, où l'on se sent perpétuellement agressé, on peut tomber amoureuse(x) d'une paire de pompes, comme ça. Pour la manière dont on les imagine déjà portées, pour leur ressemblance avec les bottines rêvées, les dites Chloé, pour leur appropriation instantanée et totale (pour le meilleur et pour le pire).

Défilé Chloé Automne-Hiver 2009

Et je ne fais que suivre Coline sur ce point, Coline who's crazy in love with her new boots too.

Sauf que moi, suis tombée amoureuse trois fois.
Dans des genres totalement différents.
Coeur d'artichaud que je suis.

F.B
Photo titre: Flickr

lundi 28 septembre 2009

Droit de cuissage

"Bas. Il se déroule de la pointe du pied à mi-cuisse en conférant aux jambes des femmes le flou de la toupie qui tourne."
Jean-Claude Silbermann

4ème chapitre (un petit 5ème suivra, après je vous lâche avec ces reliquats de dossiers féminins de rentrée) de ce dernier lundi de septembre: la question épineuse du port de la cuissarde.

Question presque plus taboue qu'épineuse, tant l'inconscient collectif bouillonne d'associations en tout genre quand sonne l'heure de son évocation. Marie de BeSnob s'est essayé à l'exercice de l'association à brûle pourpoint et nous a ainsi livré, sans doute et en vrac, son résumé d'idées cuissues :"pute vernie en vinyl, la femme de Conan le barbare, où ai-je donc mis mon chausse-pied, heroic fantasy pour puceaux, petit sacripant je vais te punir, pêche à la truite en milieu aqueux, je reviens dans deux heures, mon lacet est défait".
Je n'aurais pas dit mieux, le côté double-tranchant des cuissardes résultant automatiquement pour moi de l'allure Lalanne/Pigalle dictée par mon subconscient individuel d'habitante du 9ème.

L'effet "tu portes une culotte là ?" (communément appelé, "t'as sorti tes bas aujourd'hui, tu t'es dit que le collant c'était pas assez sexy"), diffusé et propulsé par la presse féminine à coups d'erotico-shooting en cuissardes noires&blanches, de récits Fonelliques "Osera-t-elle les cuissardes Prada" ridiculisant à souhait, et de pubs H&M alléchantes, ne fait que me paralyser.

Série de photos issues du Marie Claire 2 Automne-Hiver 2009

Shooting H&M
Article Fonelle et ses bottes de pêcheur Prada. Photo: The Beauty and The Geek

Photos: Vitrines Prada, 5th Avenue, New York.

Bien décidée dès fin juillet à mettre la main sur mes bottes "taille haute" fissa fissa, mon intention d'achat "cuissardera/cuissardera pas" ne fait que basculer du côté "jy vais pas" depuis.

J'évite même de regarder de trop près les vitrines Minelli conseillées par Soeurette et E, deux shoppeuses pourtant presque raisonnées, ayant pourtant presque cédées, face à la beauté d'un certain modèle en daim, a priori pas radasse (mais avec un talon de 12cm pourtant ! J'en profite pour adresser un message personnel à l'attention des responsables de marque Minelli: veuillez proposer autre chose que du talon de 12, genre du 5 ou du 7, plus adapté à ma ligne de RER B svp).

Même si la publicité Sandro me fait baver d'envie et même si je me dis que si je réussis à trouver le modèle parfaitement plat-parfaitement pas tepu-parfaitement collé à mon cuissot menu je les prends sur le champ (sous réserve d'un parfaitement pas hors de prix. Régime Buitoni ce mois-ci after New York City).

Même si je me suis (sur)prise en flagrant délit onirique, à rêver du sous-sol de chaussures de 3000m2 des Galeries Lafayette et à une sortie triomphante, paire de cuissardes plates Sergio Rossi (cherchez l'erreur ?!) sous le Billy (i.e mon it bag).

Même si tout ça, je me contente, à date de, mater les tentatives ratées sur le bitume et baver devant certaines réussites ("Euh... Excuse moi... Mais... Elles viennent d'où tes cuissardes ?" "Euh... Miu Miu... Pourquoi ?" "(Glurps) Euh... Elles sont juste sublimes... et déjà hors de budget!" "Euh... Merci").
Apprendre pour mieux comprendre (le sens raisonné ou irraisonné de ce come back de la cuissarde). Mater pour mieux copier (quand le look parfait apparaîtra enfin pour une bouchée de pain). Baver pour mieux apprécier (sans frôler l'overdose d'amazones ratées).

Et puis, côtés chaussures, je me suis plutôt lâchée, notamment sur Broadway (suite au prochain épisode post).
F.B

dimanche 27 septembre 2009

French Manucure // Mint NYC

"Le style doit être comme un vernis transparent: il ne doit pas altérer les couleurs, ou les faits et pensées sur lesquels il est placé".
Stendhal

Acheter, poser, oser un vernis coloré est pour moi une expérience inédite, digne d'une novice plus habituée à des moignons rongés (Sunday Glam' Welcome) qu'à des mains de poupées.

Alors après 2/3 mois d'abstinence, de tempérance, et surtout de patience (saviez-vous que mes ongles sont aussi lents qu'un démissionnaire au travail), je me suis permise un petit kiff beauté en testant deux produits qui m'alléchaient: les stylos french manucure YSL et le vernis vert Jade Chanel.



Le 1er testé fut acheté directement dans l'avion, où le shopping se retrouva une nouvelle fois, au centre de mes attentions. J'ai bien évidemment voulu tenter la french en vol. Mais après 3 bouts de phalange un peu ratés et l'injonction peu aimable d'une hôtesse agacée par la petite flaque de vernis sur ma tablette, j'ai dû renoncer et remettre ce test à ce dimanche soir calme devant Zone Interdite. Test probant puisque j'ai réussi presque du premier coup une real french manucure pas Miami style non plus et pas trop dégueulasse. Sans parler du côté ludico-récréatif de l'opération, j'ai l'impression de retomber direct en 3ème, pinceau de Tippex en guise d'YSL.

Le 2ème vernis à passer au banc d'essai n'est autre que le placebo du Chanel. Parce qu'après avoir passé 3 semaines à chercher ce Graal de l'ongle japonisant (dixit Karl qui le fait porter par toutes ses mannequins) pour apprendre finalement qu'il n'est disponible uniquement rue Montaigne ou Cambon (et non chez mon Sephora de quartier, pas assez VIP), j'ai renoncé et cédé à l'appel des sirènes Urban Outfitters sur Broadway. Leur coloris "Green 2" correspondant admirablement bien au dit Jade. Là encore je suis satisfaite (I can get satisfaction ?!) et la couleur est parfaite pour un automne plus printanier.


Le tout étant tout à fait adapté à une occupation futile de dimanche de rentrée. Je recommande donc la pause vernis salvatrice devant M6, une série US ou pendant un tour de Netvibes à explorer les derniers posts de la blogo (gare au gouttelettes sur l'Azerty).

Beauty Bar, 145 East 49th Street, New York

F.B
Photo titre: Flickr

jeudi 24 septembre 2009

Body Shop-er dans un train

"L'éthique, c'est l'esthétique de dedans".
Pierre Reverdy

Amateurs de body body thaïlandais ou pervers à la recherche de "body booty shops", veuillez cliquer sur la croix à droite pour les PC's ou sur le bouton rouge à gauche pour les MAC's (the best one's). Nous allons causer chichis de fi-filles. Vernis à ongles et anti-capitons en fer de lance, week-end beauté sponsorisé par The Body Shop à la clé.

Car quand ma boîte mail a affiché un certain "objet" mentionnant une opération The Body Shop spécial blogueuses, j'ai immédiatement ouvert le message en suivant un principe basique face aux CP ou autre "demandes d'échanges de lien entre nos sites", celui du "j'aime, je clique/j'aime pas, je delete".

... Cliquer pour découvrir un sujet de dissertation pour le moins ouvert à toutes les réflexions possibles, envisageables, et non blâmables: l'amour. Mais pas n'importe lequel parce que lorsque l'on me parle d'amour, je ne pense pas immédiatement à un lip balm glamour BS. Pas très romantique mais quand même. Our love for The Body Shop, biensûr.

J'utilise une nouvelle fois (à tort ?!) un anglais approximatif pas du tout adéquat pour vous conter my love at first sight pour cette marque (incorrigible ?!), coup de foudre ayant eu lieu en Andalousie, sous les sunlights des Tropiques les orangers de Séville. Durant mon séjour Erasmus à la "Auberge Espagnole" où mon odorat fut donc sollicité par les oranges... Et le parfum White Musc de ma roomate (pathologique ?!).
Moi qui ne jurais limite que par les parfums en édition limitée chez Sephora et pestais contre les eaux de toilette type vanillé Yves Rocher, j'ai été bluffée, limite subjuguée par cette essence délicate et même sophistiquée.


Vilain mouton, vilaine copieuse, j'avais filé discretos dans une boutique pour me la procurer, raflant sur mon passage un beurre corporel à la noix de coco (i.e peau de croco sous les 45° ambiants) et un baume à lèvres Yes Yes Yes (i.e bouche craquelée par des séances de "bronzing sur le toit" à répétition). On m'appelle la Tornade dans le métier.

Et ces 3 produits sont devenus en moins (et pour le prix) de deux, des indispensables du vanity.


Le bonus en plus ? Des produits éthiques. Non pas que je puisse être qualifiée de consommatrice "engagée", je serais même du genre à privilégier un joli paquet bien marketé. Plutôt que c'est toujours mieux d'acheter de la beauté vraiment vrai, dès sa conception (où Flipper le dauphin n'est ni beta-testeur ni fournisseur) et jusque dans sa communication (où Barbie révèle enfin des formes plus généreuses).


That's why I love The Body Shop. That's why I can't wait to take this train for Marseille (BS m'offrirait-il un petit rab' d'été ?). That's why I turn you down with my fake english.

F.B, beauty consultant (employee of the month)

mercredi 23 septembre 2009

Du Uniqlo à gogo ?

"Si tu crois tout ce que tu lis, tu ferais mieux de ne pas lire".
Proverbe japonais

Bah ouais, je rentre de New York. Bah ouais, j'ai shoppé comme jamais. Bah ouais, j'ai plein de trucs à vous raconter. Sauf que je ne sais pas par quoi commencer.

L'esprit encore perdu entre les allées "fakement Chanelisées" de Chinatown, les néons rose bonbon de Soho et les M&M's digitaux géants de Times Square; l'estomac encore rempli entre trop de hot dogs moutarde-ketchup, de macaroni&cheese, de Cosmopolitan de 0.75L each et de Red Velvet cupcakes from Magnolia Bakery; le coeur encore émoustillé entre 5th Avenue, ses vitrines Prada, Gucci et compagnie, et sa NikeTown bouleversante de Dunk inédites...

Mais, comme vous vous en doutez, et comme j'assume mon côté mono-maniaque du shopping, j'avoue.

Bah ouais, 70% de mon voyage se résume en quelques enseignes phares: TopShop, Urban Outfitters, Victoria's Secret, Forever 21, Banana Republic, DKNY, Abercrombie & Fitch, Club Monaco... Et j'en passe (vous pouvez m'injurier et pester contre ma dépendance à la CB, I don't care, I don't give a shit with my new "it"). Tout en sachant clairement que dès la lecture du titre de ce post, vous connaissiez déjà celle que je zapperai en feintant l'oubli, pour toujours plus de teasing et d'yeux exorbités devant l'ordi: Uniqlo.

Alors, pourquoi Uniqlo ?

Parce que je me suis fait mon avant-première à moi en arpentant leur boutique sur Broadway avant même de tester celle d'Opéra. A 6000km et seulement 8 jours de l'ouverture de leur nouveau flagship parisien, je n'ai pas pu résister au côté VIP (sans compter que tester Uniqlo par le biais de leur première enseigne française, située dans le centre commercial de La Défence, c'est beaucoup moins hype et qu'il n'y a pas de Business Class sur la ligne 1).


Alors, c'est quoi Uniqlo ? paragraphe spécialement rédigé pour les nuls

Simplement la contraction des termes "Unique" et "Clothing", un naming bien senti pour cette marque nippone au concept tout adapté en temps de crise: vendre des vêtements de qualité à des prix raisonnables. Tout en alliant matières plutôt haut de gamme comme le cachemire, et coupes ajustées, presque comme chez le couturier. En gros: des polos, des tee-shirts, des chemises, des doudounes, des jeans, des collants, des chaussettes, et autres japonaiseries (je n'ai pas dit japoniaiseries) pour un ticket de caisse très riquiqui.


Alors, on shoppe quoi chez Uniqlo ?

A vrai dire (le reveal va être dur pour ceux qui imaginaient déjà ma tête en cible à fléchettes format 4X3 dans les bureaux d'HSBC), pas grand chose. Du moins, chez les femmes. Ma frénésie habituelle ne m'a portée que vers un tee-shirt siglé "This T-shirt is not a fake" (qualifié de pyjama par "l'entourage", dur) et une paire de tristes guêtres grises pour l'hiver (je suis prévoyante, j'attends ma grippe A à moi). Rien de fracassant, ni de vraiment tentant. Seules les rangées de cachemire bien alignés en guise d'éventail chromatique Pantone comme les vernis chez Sephora ont su captiver mon attention dans les rayons. Exception faite encore de l'étage hommes, qui lui, reste un incontournable du look casual au masculin.


Alors, c'est pour qui Uniqlo ?

Pour les modeuses et modeurs en mal de nouveautés, pour les bobos gauchos en quête de shopping déculpabilisant à la Muji ou au marché bio, pour ceux qui n'aiment pas faire de chichi et privilégient depuis toujours un bon GAP à un H&M trop compliqué.


Avec des têtes d'affiche très bien choisies pour certaines (suivez mon regard et pensez Mathieu Kassovitz), très (trop) attendues pour d'autres (Emmanuelle Seignier, je te hais) et même complètement moche à souhait (oui, la campagne avec Sébastien Tellier pour American Apparel m'avait largement suffi), Uniqlo semble vouloir s'imposer comme le basique branché.

Un pari sur Paris difficile face aux géants locaux et internationaux déjà positionnés sur ce créneau à la Celio, mais sans cette touche trendy qui pourrait faire son génie. Les garçons, foncez ré-éditer votre vestiaire de tee-shirts; les filles, shoppez avec jugeote en évitant de finir idiote (et mal sapée).

F.B

samedi 12 septembre 2009

My Vogue Fashion Celebration Night

"La vie serait plus douce si on se levait plus tard parce que les soirées seraient plus longues".
Fanny Ardant

Petit post pré-départ (Start spreading the news, I'm leaving today... I want to be a part of it, New York New York) en trois temps, histoire, tout de même, de débriefer sur la "fameuse" soirée Vogue distillée à coups de GQ.

1er point: après de mutliples tergiversations devant mon armoire et des dandinements excessifs face au miroir à chaque essai raté, j'ai opté pour le body en dentelle à la sauce PunkyB et enfin enfilé mes sandales The Kooples, commandées le 24 mai, reçues le 4 septembre (cherchez l'erreur, va falloir que je m'adapte pour les mettre en mode "Autumn break").


Blazer et ceinture Sandro, Slim TopShop, Sandales The Kooples, Tee-shirt Zara, Body Princesse Tam Tam, Sac Jack Henry.

2ème point: la nuit réserve toujours des suprises, et celle-ci m'a enfin permis de rencontrer BigBeauty. Une véritable tornade de fraîcheur, un look "Pinko" à croquer, une blogueuse comme on aimerait en croiser plus souvent.


3ème point: un passage éclair chez Jimmy Choo, assouvissement final aux airs Sex and the city ambiants. Mojitos fraise pour essayer des bandales fluo à 675 euros, starlettes en goguette filmées par moult TV typées VIP, "matage intensif mutuel" en règle des individus en présence (mondanités mises à part), c'est la seule boutique que j'ai apprécié arpenter.

Exception faite de la maison Salvatore Ferragamo et son "champagne/fraises fraîches et sucrées" à volonté.


Soirée très fashion avant Fashion Week new-yorkaise (pour les nuls n'ayant pas saisi mon allusion "Sinatresque" en intro)... De retour très vite avec du Urban Outfitters, du TopShop, du Forever 21, du Banana Republic, du Club Monaco, et j'en passe (oh oui, j'en passe).

See ya ! (soit See you, avec l'accent Vogue).

F.B

Crédits photos: François Pilet.

mercredi 9 septembre 2009

Faire dans la dentelle

"Femme et dentelle sont plus belles à la chandelle".
Proverbe occitan

3ème volet des tendances de rentrée avec un item étrangement lié à la vague "nude" de cet été. L'objectif, pseudo-avoué, pseudo-caché, étant de montrer un bout de peau, les pièces à trous remportent un franc succès: crochet, guipure, maille, grunge déchiré, plumetis... Et dentelle.

Après le choc des épaulettes Star Trek, l'audace du képi Manu Militari, tentons de déflorer ce chic volage.

Fini les 20/30°C mais l'hiver ironise: on se montre, on s'exhibe (et on montre son nombril, ah non, merde, ça c'est pour Sveltesse), on se la pète avec un effet habillé/déshabillé. Enfin, quand je dis "on se la pète", je pense aux autres. A celles que j'ai repéré sur LookBook, celles qui ont réussi le pari de porter la dite dentellée sans se transformer en LadyGaga version clip de club échangiste.


Renée.S

Sara.H

Jane.A

Odyle.P


Elisa.K

Et moi, face à tant de beauté sur ces clichés, et bah je ne peux dire qu'une chose: oui, je crois bien que la dentelle m'ensorcelle. J'aime ses détails, sa préciosité, sa sensualité même. Mais j'exècre son allure femme fatale et dominatrice, limite fouetteuse professionnelle au Donjon.

En gros, j'aimerais la porter façon retro-girl, pas néo-catin.

Et comme je suis du genre à faire des plans sur la commode, je ne me suis pas arrêtée à une simple paire de collants facile à adapter aux looks "casual day".

Et comme le coefficient de portabilité du body en dentelle est monté en flèche grâce à Coline, Punky et Nizza, j'ai décidé de m'attaquer direct à cette pièce difficilement portable (et assumable).


Et comme je suis du genre à faire comme si j'avais le salaire (et les avantages, surtout les avantages) d'un DG, j'ai acheté l'objet chez Princesse Tam-Tam (au lieu de chez Tati).


Depuis, le body gît sur un pan d'étagère "indéterminée". J'attends l'occasion adéquate pour dévoiler au grand jour (et au passage, à l'open space) mon adaptation de saison.

Maybe demain, pour me la péter à mon tour, à la Vogue "Fashion Celebration Night"... Maybe jamais, et je n'ai plus qu'à le déposer sur Ebay.

Sais pas. Sais plus. Suis perdue.

Carine (Roitfled, pour les vraiment nuls du jour), elle kiffe le body en dentelle ?!

F.B

Illustration: FlickR