jeudi 25 février 2010

Busy Blogueuse

"Il faut bien courir après quelques chose..."
Nicolas Rey


Note pour plus tard: billet à ranger dans la catégorie "Nous, les blogueuses, on a pas des vies faciles", autrement appelée "blogueuse-over-mega-influente-on-a-pas-des-vies-faciles" par notre DeeDee nationale.

Busy busy je suis, oui mes chéri(e)s. Je cours, je saute, je virevolte, je vagabonde, je file, je trotte, je galope, je cavale (ok j'arrête, ça devient lourd) toute la journée, entre "speedité" et trop plein d'idées.


J'amasse les CP en ne sachant au final, même plus de quoi vous parler...


J'interviewe des modeuses à la pointe pour Bazarchic Mag, sans même vous en référer...


Je cumule les avant-premières, mais ne vous en cause pas ici (bas)... WTF ce blog se transforme en vrai blog de fille


Je commande (un peu chut, je suis censée ne pas déconner) sur le net, trois fois rien (trois fois paires de chaussures quoi)...


Je shoppe du Sonia Rykiel // H&M, pour seulement 32€80 (on ne s'emballe pas, c'était la Bérézina)...


Je teste du gel douche et du déo (ouais, je fais aussi dans la grande conso) sans vous en toucher un mot...


Inadmissible.
You are FIRED.


(Et en bonus, l'humour pourri du jeudi)


Mais comme, "mieux vaut tard que jamais" comme on dit (enfin comme Mummy le dit), réparons ces fâcheux oublis sans chichi.
  • Commençons par du pur divertissement avec ma sélection ciné du moment :


Shutter Island : * * * * *
Valentine's Day : *
I love you Phillip Morris : * * * *

Après les paysages bouleversants de cette île aux fous et le regard "un peu trop psychiatrique mais qui tombe à pic de Ben Kingsley", je ne peux que déconseiller les mièvreries de Patrick Dempsey (autant mater dans ton canap' la dernière saison de Grey's Anatomy dixit Julie) sans laisser de côté la pitrerie de génie de Jim Carrey.

  • Revenons à mes premiers amours... Mes chaussures.

"Shoe's are prison's best friends" dixit PunkyB... Celle qui n'aurait jamais du mettre cette paire sur mon surf ma route....


Redoutable alternative aux Chloé (too expansive) et aux Zara (too much pain), achetées pour une poignée de clics et un passage chez PayPal une bouchée de pain (40£) sur TopShop.




  • Ajoutons à cette commande anglaise (à laquelle vous n'oublierez pas d'ajouter précédemment les deux autres paires shoppées, juste pour amortir les frais de port je m'éclate toute seule à pousser le vice en l'écrivant presque en y croyant), un petit top à noeud rose, un collant et une paire de chaussettes rayés et siglés Sonia Rykiel pour H&M. Le tout pour la bagatelle de 30 et quelques euros (ah merde je vous ai déjà dit ça), ça vous refait une journée (merdique), parole de fille en perdition de CB.


  • Pénétrons à l'intérieur de ma salle de bains pour découvrir deux innovations en direct de la maison mère Unilever, propriétaire notamment des marques Dove et Rexona.
Esprit corporate et RP à la main verte, je ne sais même plus si c'est le fait de travailler de temps en temps pour ces deux mastodontes des rayons d'hypermarché ou l'adorable bonsaï reçu au bureau qui m'ont poussé à tester leurs produits et à insérer le dvd de présentation de ces it produits canons.

Cette année Dove révolutionne le marché des douches et lance, après 10 ans de recherche et de développement, une gamme dotée de la technologie révolutionnaire brevetée Hydra Nutrium.

Première gamme de produit à utiliser, dans un gel douche, une combinaison d'agents nettoyants ultra doux et d'agents hydratants absorbables naturellement car présents dans la peau. Cette formulation unique permettrait d'atténuer les agressions causées quotidiennement à la barrière cutanée et également de rendre à la peau ce que la toilette lui enlève en régénérant ses lipides.

Mon avis : c'est effectivement plus doux qu'un lait ou gel douche habituel, la texture et le rendu post-bain sur la peau est étonnant. Seuls les parfums ne m'ont pas convaincue.


Chez Rexona, on mise sur la tendance "detox" en boostant les produits en "naturalité". Avec leur nouvelle gamme de déodorants à base de minéraux et d'huile de fleur d'oranger, disponibles en bille et en spray, ils mettent le paquet (notamment pour écraser les Bourjois & co essayant de grapiller des parts du gâteau côté hygiène/beauté grande conso).

  • Terminons par les mutliples présentations de collection, de Flo&You à Abou d'Abi Bazar, en passant par Zapa.
Une sélection toujours aussi pointue chez Abou d'Abi, des bottes de pluie plutôt réussies chez Flo et un univers militaire qui n'est pas pour me déplaire chez les français de Zapa.

Sélection ZAPA

Mes plus sincères excuses pour ce post aux allures de "fourre-tout" (voir même de bazar à 2€ sans queue ni tête) mais l'essentiel devait être dit, tout en étant concis.

Je peux souffler (maintenant) et songer à un billet plus élaboré.

F.B

lundi 22 février 2010

L'ultra féminité Grazia

"Je ne crois pas qu'avoir étudié soit une si grande chose si l'on étudie plus".
Alain


Invitée par Grazia à la présentation d'une étude ayant pour ambition de dessiner les contours d'une nouvelle féminité contemporaine, intriguée par l'analyse sémiologique du titre en lui-même et excitée à l'idée de découvrir le portrait de cette neo-ultra-femme, je me suis rendue au Laboratoire, compact numérique vissé à l'oeil et, à l'heure (ça se précise).


Et ce qui m'amène à vous en parler aujourd'hui, c'est la méthodologie très originale de cette étude. Le protocole croise ainsi :

- des points de vue d'experts avec notamment Elizabeth Azoulay, Marie-José Mondzain, Corinne Maier, Pascale Navarri, Jean-Didier Urbain, Georges Vigarello et Ariel Wizman.

- des entretiens individuels avec des lectrices régulières parisiennes.

- des analyses des carnets de bord de ces lectrices (journal relatant leur mode de vie, leurs humeurs, leurs influences, leurs relations avec Grazia).

Extraits des carnets de bord des lectrices

- des analyses d'objets Grazia (achats des lectrices dans un budget de 300€).

On redécouvre ainsi dans la première partie de l'exposition, les grands éléments qui font le féminin contemporain. Un néo féminin qui hérite des acquis des générations antérieures (autonomie financière et indépendance intellectuelle) et qui intègre les codes de la société actuelle.

Un genre nouveau qui présenterait 4 caractéristiques spécifiques : la fluidité de l'être (possibilité de changer d'univers et de sensations en quelques secondes, capacité à superposer différentes actions, fragmentation des tâches et des vies), la liberté (d'être et d'expression), les jeux identitaires (l'être et le paraître ne sont plus cloisonnés) et la connectivité (féminité composée de liens sociaux et de désirs d'être reliées aux autres, pour des relations plus horizontales).

Une féminité contemporaine où les femmes prennent le droit de surjouer, de surexprimer leur genre : une sorte d'ultra-féminité.


A partir de ce terrain, les sémiologues ont tenté de dégager les nouvelles valeurs de ce féminin contemporain, symbolisées par l'oeuvre home made des lectrices panélistes ci-dessous :

- légèreté, suspension, souplesse, fluidité, mobilité, intelligence.
- liberté, halte aux censures, droit aux paradoxes et aux contradictions, sincérité, indulgence.
- multiplicité de l'être, superposition d'identités multiples, jeux identitaires.
- en prise directe avec le présent (happening, immédiateté).
- curiosité, audace, transgression, innovation, "masculinisation", no complexes.
- connexions, liens sociaux, réseaux, relation aux autres.

Représentation du féminin contemporain par les lectrices

L'étude des paniers réalisés par le panel (dans un budget de 300€) est révélatrice des attributs de ce féminin contemporain:

- L'Urban attitude
La ville est devenue un terrain de jeu, l'actualité est comme un outil de qualification et de quantification de l'évolution du monde, et les échanges de points de vue sont comme des échanges d'expressions personnelles.

- Mode and Beauty addict
La mode, comme système de fonctionnement relais du féminin contemporain, devient un outil d'expression de soi (identité multiples, séduction, pouvoir) et d'intégration sociale (distinction, affirmation). Les tendances entretiennent ce système ouvert et non contraint, présent et immédiat, joueur et audacieux, laissant ainsi la place aux détournements faciles sans aucune prescription directe (pas de panoplie imposée).

- Consumer Power
La consommation de ces femmes est assumée, sans complexe ni culpabilité (autonomie financière). Elles maîtrisent tous les codes et les signes, et ont une véritable expertise marketing.


Entre hyper connectivité, une grosse envie de jouer sans complexité et une audace imparable...
Entre mon body en dentelle Princesse Tam Tam, mes chips aux légumes et mon dernier dvd...

Me suis plutôt bien retrouvée (pour ne pas dire totalement identifiée) dans ce portrait d'un nouveau genre féminin.

Entre une méthodologie pour le moins originale...
Entre une guide remarquable retranscrivant à la perfection les éléments en action...

Me suis plutôt pas ennuyée (pour ne pas dire éclatée) durant cette visite Grazia.

F.B

mardi 16 février 2010

Spotted Sweats

"Il s'en faut d'un rien pour que la raison s'égare quand on a perdu ses repères".
Dominique Muller

Le e-shopping, j'adore ça et ce n'est un secret pour personne (drame conjoint pour ma mère et ma banquière, statut de free personnal shopper auprès de ma soeurette et e-source d'inspiration pour mes amies/lectrices/collègues fin de parenthèse "j'me la pète).

Sauf que l'e-cigale que je suis se trouva fort dépourvue quand la bise est venue (comprenez lorsque le compte et le salaire censé l'alimenter sont bloqués).

J'erre l'âme en peine de site en site, j'ouvre 25 onglets pour surfer plus léger d'e-shop en e-shop, je remplis presque autant de paniers virtuels pour finalement cliquer as fast as possible sur la petite croix rouge devenue synonyme d'abandon de nouveaux chiffons.
Sauf que j'ai des besoins moi Madame et que je me retrouve aujourd'hui certes camée de la CB, certes en total manque de dépenses, certes désoeuvrée, mais surtout de... sweats ! (A chaque jour suffit sa peine, demain ce sera un legging, une culotte ou même une robe smocks).

Vous entendez bassement mon placard rigoler en sourdine car il est vrai que je collectionne les sweats "gris and co" depuis maintenant 24 ans, sans pour autant être comblée ou même simplement rassasiée.

Que voulez-vous, mon penchant naturel vers des pièces "doudoux et cie" et moelleuses à souhait a encore frappé...


Pixie Market

TopShop

Mais aussi faux sweats à tendance grosse laine, toujours chez Pixie et TopShop.



La bad situation semble durer (à partir de combien de semaines de manque peut-on considérer qu'il s'agit d'un CDI de non-utilisation de carte bleue ?), l'addiction au fake panier est sévère, la prescription sans appel.
"Spotted" sera désormais une rubrique à tendance exorciste.

F.B

vendredi 12 février 2010

Teddy not Bear

"Le monde est divisé en deux zones : celle avec des Teddy bears et celle sans. Chacune trouve l'autre un peu bizarre".
Jenny de Vries

Premier réflexe de pensées, première association spontanée, première louche de "Premiers Baisers": le blouson dit Teddy me fait immédiatement penser au beau gosse du lycée, celui qui dans ma série sauce U.S, était capitaine de l'équipe de foot et sortait avec la grande blonde aux yeux revolver (et la petite brune piquante en off aussi).

C'est peut être pour cela que je louche bizarrement sur cette pièce casse-gueule à souhait mais terriblement teenage désirable.

C'est aussi peut être pour cela que je ne suis pas la seule à avoir cette "fashion fixette" en tête et que les teddy s'affichent en tête des gondoles vitrines et des magazines.

Express Styles février 2010

Les rayons de Citadium, le temple du streetwear (plus que du sportswear), ont presque fini de m'achever samedi dernier à coups de sélections pointues (or not) : American College (forcément) mais aussi Carhartt, Franklin Marshall et Sandro Homme. It's raining teddies !

Franklin Marshall

Carhartt

American College


Sandro Homme

En attendant de pouvoir le revêtir par procuration sur l'Homme (il va falloir que je l'amadoue sévère) ou d'en piquer un aux collègues des années collèges 70's or 80's, je mate et je zappe.

F.B

Illustration Flickr

mardi 9 février 2010

Kusmi Russian Breakfast

"En politique, j'apprécie les prolétaires; en amour, les princesses russes".
Maxime Gorki

Pour poser les bases de ce billet dédié (et non sponsorisé) à l'univers Kusmi Tea et à l'année de la Russie, il est primordial de rappeler (à défaut de passer pour une vendue) que je consomme en moyenne 75cl de thé par jour (pour ne pas dire 1L) et que je voue presque un culte à cette marque souvent décriée comme trop (bien) marketée.

Donc pour faire taire d'ores et déjà les mauvaises langues brûlées croyant que Kusmi a débarqué d'une fake Sibérie des années 2000, un petit rappel historique s'impose : fondée en 1867 à Saint‐Pétersbourg par Pavel Michailovitch Kousmichoff, la maison de thé qui porte son nom est alors l’une des plus importantes en Russie et fournit la cour des tsars.

Au moment de la Révolution Russe, Pavel fuit son pays et s’installe Avenue Niel à Paris en 1917. Relancée en 2003 après quelques décennies un peu plus difficiles, la marque connait aujourd'hui un succès grandissant : au-delà des mamies venant expressément acheter leurs boîtes métalliques de leur jus préféré dans l'enseigne mère du 17ème, d'autres plus jeunes, plus urbains, ont adopté la ligne "Détox" lancée il y un an et détrônant déjà les classiques de la marque.

Autant vous dire que je ne me suis pas rendue à ce petit-déjeuner "blogueurs" pour qu'on me fasse l'article des produits Kusmi, mon addiction étant déjà bien (trop) avérée pour ne pas être vraie, et mon panier annuel moyen ne pouvant être plus rempli que l'actuel caddie.

C'est donc la bouche en coeur et le pied palpitant que j'ai pénétré dans l'enceinte du 53 rue de Seine, au premier étage anciennement dédié à l'espace salon de thé, aujourd'hui transformé en lieu pour RP.


L'équipe présente nous a assomés régalés à coups de mini-viennoiseries, salades de fruits et théières bien remplies, tout en partageant leur histoire avec passion, tandis que nous nous goinfrions.

J'ai découvert avec bonheur les nouveaux packagings prévus pour mi-février mettant à l'honneur les 3 recettes russes ancestrales : Anastasia, Prince Wladimir et Troïka. Inspirées des Matriochkas, ces fameuses poupées gigognes en bois coloré issues de la culture russe, les 3 boîtes rendent hommage aux personnages emblématiques de la Russie des tsars. Vous les découvrez en avant-première aujourd'hui grâce à Bibi.

Le mélange Anastasia contribuant à environ 70% de ma dose de théine journalière, je me suis laissée tenter par une découverte: le Label Impérial, développé en exclusivité pour la célèbre marque de cosmétiques new-yorkaise Kiehl's, inspiré par l'Imperial Body Balm, une crème pour le corps à base d'argousier.


Il s'agit d'un thé vert Sencha de Chine (riche en vitamines et antioxydants) associé à de l'orange, de la cannelle, des racines de réglisse et des baies d’argousier (riches en acides gras bénéfiques pour la peau), pour se rapprocher au plus près de la boisson traditionnelle russe servie depuis le XIIème siècle et consommée pour affronter les hivers difficiles.

Une potion miracle légèrement fumée pour ce mois de février pas bien gai, déjà adoptée par l'Homme, bienheureux de pouvoir frimer avec son nouveau modèle préféré.

Au-delà de cette présentation de "collections", l'équipe Kusmi nous a aussi présenté leur manière à eux de célébrer l'année 2010 France-Russie en créant l’évènement "Les Nuits Slaves". 3 soirées sur le thème de l’art de vivre russe (11 mars, 10 juin et 9 décembre), véritables invitations au voyage au pays de la vodka, du caviar et du thé épicé, et réservées à une sélection d’internautes inscrits sur le site http://www.lesnuitsslaves.com/.

Vous pouvez aussi retrouver tous les produits Kusmi en vente en ligne ici, notamment les coffrets "Sweet Love" à glisser sous l'oreiller pour le Valentine's day.



Need more copines (les filles adorent boire de l'eau chaude avec des trucs dedans).

Need more théine (tant que le RedBull restera moins sain).

F.B

lundi 8 février 2010

In Pure Trend

"Ce qu'on dit dans les rêves pourrait être utilisé afin de contribuer un peu à l'évolution du roman".
Georg Christoph Lichtenberg

Pour compléter votre revue de presse du lundi avec toujours plus de "me" (you know you love me. Xoxo), rendez-vous dès aujourd'hui sur PureTrend aussi.


F.B

jeudi 4 février 2010

L.O.V.E.

"Le suicide. Une vendetta contre le coeur et ses lâchetés, une sorte de massacre de la Saint-Valentin".
Régis Tremblay

Alors qu'à J-10 de la date officielle, où nous sommes déjà spamées à coups de sélection "coups de coeur" (comme je suis mal placée) et de "200 idées cadeaux à -de 200euros" à gogo, j'en rajoute une couche (de sucre, de rose, et de miel).

Mais que voulez-vous, je ne peux être insensible à cet excès de niaiserie romantique, tout en exécrant allègrement cette journée forcément riche en mauvais souvenirs (qui n'a jamais passé un soir de 14 février seul et un poil désespéré ? Qu'on l'abatte sur le champ) et synonyme après tout, uniquement de queue au restaurant et de pseudo quête d'une soirée de princesse.

Page après page de mes mags, j'ai zieutté puis découpé, au gré de mes battements de papier.


Des petites envies çà et là.
Enamourée moi ?!
F.B