lundi 30 novembre 2009

Chouettes Ventes Presse (Update)

"Pour bien jouir, il serait sage de se priver".
Matisse

Point de blabla bidon, juste du carton d'invitation.

En vrac, toutes les ventes presse récupérées au fil de l'eau (de ma boîte mail et des ragots de la blogo).

A consommer avec modération.




























Je vous ai entendu pousser des petits cris d'otaries asthmatiques.

Je sais que vous avez maintenant des envies de suicide au Yop Banane Fraise en pensant à votre compte bancaire. But enjoy, dont be amères quand c'est moins cher.

F.B

vendredi 27 novembre 2009

All I want for Christmas

"Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit".
Calvin Coolidge

A Noël, il n'y a jamais que le sapin qui les a (les boules).

Il y a aussi celles qui auront laisser carte blanche à leur bien-aimé pour finalement l'enguirlander au pied du 25 décembre et celles qui n'auront pas osé briefer leur tata Andrée pour finalement se retrouver avec une robe de chambre en pilou.

Dans cette optique, et pour éviter de me taper un lot de casserole en teflon et une paire de chaussons comme l'année dernière, je vous présente ma "WishList" personnelle (terme en vogue, à placer en ce moment au déjeuner) très fashion.

Forcément.

Mais pas que.


1. et 3. Top "Darling" et Pull noeud SONIA BY SONIA RYKIEL

2. Top gris chiné ISABEL MARANT

4. Besace "Gilbert" JEROME DREYFUS

5. Gilet grosse maille AMERICAN VINTAGE

6. I-Tam Tam pour Ipod

7. et 9. Bottes et robe pull VALENTINE GAULTIER

8. Ourson KARL LAGERFELD

10. Bougies LA DUREE

1. Marinière SANDRO

2. Tee-Shirt WILDFOX COUTURE

3. Gants PAUL SMITH

4. Robe DEVASTEE

5. Maillot de bain BRONZETTE

6. Carnet "Recessionista" SMYTHSON

7. Coffret Love KUSMI TEA

8. Jupe HEIMSTONE

9. Jupe RAASTA

Pour certains, ce sera strip-tease obligatoire après la bûche ouais, le 195€ étiquetté sur la marinière Sandro, je ne m'en remets pas, pour d'autres, vous pouvez tenter un cumul pour recevoir un lot de cadeaux (sauf si chéri , mummy or daddy sont à inscrire aux radins anonymes près d'ici).

F.B

mardi 24 novembre 2009

Tregging and Pirates

"Le plus souvent, nous ne jugeons pas les autres, mais nous jugeons nos propres facultés dans les autres".
Charles-Augustin Sainte-Beuve

Le tregging (bah ouais du verbe "to treg" = porter un legging en cuir ou en simili. Pfff... Evidence!), it-pièce diffusée massivement par la presse, propulsée au rang de must have par les créateurs, érigée en Graal du skinny sexy...

Autant dire donc une pièce qu'on a toutes vue, repérée çà et là, voulue, plus voulue, re-voulue et peut-être finalement achetée.

J'ai parcouru les temps 1 (vue) à 5 (re-voulue). Temps 6: pas pour moi. Ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas.

Enfin si je sais.

Aucun ne m'allait. Et pourtant j'en ai essayé (mais trop pas serré et beaucoup trop porno).

Ma MAPT (or BFF Best Friend Forever, for english people), elle, l'a fait. Elle a remplit le contrat de bout en bout (enfin de 1 à 6 en l'occurence), "vite fait bien fait" qu'elle m'a dit en plus.

Tregging Allison

Sauf qu'en plus de me mettre très cher avec son "je porte mon tregging pour aller bosser, j'l'assume à la vie à la mort" à moi et mon "j'trouve pas ma taille et j'fais bitch dedans", elle a aussi l'audace de me narguer Pirates Zara aux pieds.

L'ersatz parfait des Vivienne Westwood repéré par PunkyB.

Celles que je n'ai jamais retrouvées après les avoir salement reposées un certain soir noir de novembre.

Boots Pirates Zara

Et comme la vie est bien faite, elle portait aussi une de mes broches préférées, une de celles que je collectionne, une de celles que je n'ai pas.


Le tout plus sagement accordé avec une marinière un peu longue et un blazer, tout pour me plaire.

Elle a tout bon ma MAPT.

Tandis que je repars direction 1er et 2ème temps. J'ai vu et repéré sur elle. Comme je l'aurais fait avec une inconnue (ou presque. Qui dit MAPT dit non objectivité).

Maintenant je veux du cuir et de la boots molle.

F.B

lundi 23 novembre 2009

Rédac'

"La différence entre littérature et journalisme, c'est que le journalisme est illisible et que la littérature n'est pas lue".
Oscar Wilde

Today is a big day.

Dans ma (toute) petite vie, entre mes petits et mes gros bobos (ceux qui nous font lire et relire Philippe Labro et son "Tomber sept fois, se relever huit"), quelques parenthèses enchantées (comme un week-end @LeTouquet), quelques grains de folie (comme l'achat d'une paire de shoes Maje en 25s chrono en main sans la moindre réflexion censée ni réfléchie) et quelques opportunités à ne pas rater (la dernière en date, s'il vous plaît).

Ma chance du jour ? Celle de devenir Rédac' chef du tout nouveau Webzine du site de ventes privées en ligne BazarChic.


Après avoir débuté en CE2 en tant que responsable du magazine IDEES+, un bien grand mot pour 6 pages écrites et illustrées à la main par une gamine de 8 ans, photocopiées en 100 exemplaires et distribuées à l'heure du pain au chocolat (la majorité de mes lecteurs utilisant ma baby prose en guise de serviette papier), poursuivi en réalisant des classeurs de piges pseudo-journalistisques sur mes séries préférées (je revends d'ailleurs un dossier spécial Dawson composé de plus de 900 coupures de presse. Avis aux collectionneurs en tout genre. Prix à débattre) et des critiques de films douteuses sur fiches Bristol, me voici désormais rédac'chef de BazarChic Mag ! Complétement Dingo-Dingue.

J'arrête la mes digressions persos et mes anecdotes même pas de comptoir.
Tout ça pour vous donner l'adresse de ce nouveau rendez-vous du lundi (pour les tendances) et du jeudi (pour les looks de la semaine): http://www.bazarchic-mag.fr/.

Oui, tout ça pour ça.
Rédac' moi.


F.B

vendredi 20 novembre 2009

Relooking do Brazil

"Pour s'améliorer, il faut changer. Donc, pour être parfait, il faut avoir changé souvent".
Winston Churchill

Gustave Parking disait : "qu'à 20 ans on veut changer le monde, à 40 on veut changer de corps et, qu'après 50 ans, quand rien ne vous dérange, c'est qu'on est mort". Alors pour réfuter cette thèse d'oiseau de malheur, je vous propose une occasion en or grâce à Maison du Café.

En partenariat avec la coach mode Cristina Cordula et à l'occasion de la promotion de la gamme "Brazil", vous allez peut-être pouvoir remporter un relooking de folie (qui changera peut-être même votre vie).

Si vous en avez marre de cette frange so 2007 qui cache la moitié de votre tête et que votre placard rime avec désespoir, ce concours est pour vous.

Parce que Cristina n'en est plus à son premier galop d'essai, qu'elle est LA spécialiste sur M6 aux côtés d'Emilie (Jolie) et qu'elle a un accent craquant ou exaspérant, au choix, vous ne pouvez rater cette opportunité de changer de tête pour changer de mec.



Pour gagner il suffit de laisser un commentaire en bas de l'article en me disant pourquoi vous souhaitez être relooké.

Mais comme rien n'est jamais vraiment simple et que 15 blogs seulement relaient cette surprise Maison du Café, voici le détail en mode synthèse (pour celles ou ceux qui ont un penchant procédurier et qui souhaiterait retrouver le vrai détail, c'est ici que ça se passe).

Le jeu concours (ouvert jusqu'au 10/12) offre donc 2 types de lot :

- Lot 1 : 2 livres de Christina Cordula & un bon d’achat de 100€ chez un coiffeur/visagiste par blog. Je serai donc responsable du tirage au sort.

- Lot 2 : 2 relooking de Cristina Cordula sur la totalité de la campagne. Ces relooking seront attribués à 2 personnes tirées au sort parmi toutes les personnes qui auront laissé un commentaire sur l’un des 15 blogs participants. C’est Saralee & Publicis Modem qui seront responsables du tirage au sort (réalisé avec un huissier non mais).

A vos claviers, à vos idées et à votre complexité !

F.B

Billet Sponsorisé

mercredi 18 novembre 2009

Heimstone Days

"La vente commence quand le client dit: Non".
Elmer G.Leterman

Problème modeux existentialo-politico-futilo du jour: me libérer à n'importe quel moment de la journée (mais entre 11h et 19h, that's the dilemma) pour accéder aux ventes Heimstone.

"Heim quoi ?!" que j'entends déjà certain(e)s me marmonner. Heimstone, oui (à prononcer "éïm").

La marque des deux blondes créatrices Alix Petit et Delphine Delafont, lancée en 2006 avec seulement quelques pièces beachwear en point de départ, puis rapidement repérée par Uma Thurman (sur le tournage de "Bloom") et portée par bon nombre de fashionistas depuis.


Fashionista qui comme moi, s'est faite attrapper toute crue par cette ligne unique, totalement hors-mode, aux pièces immuables, sortes de totems d'un dressing. Leurs vêtements se suffisent à eux-mêmes et transforment un look black-fade en 2 secondes chrono. Patchworks de cuirs, mousseline et soie cloutées, inspirations Blondie, MJ et même D'Artagnan, les deux soeurs n'en finissent pas de nous émerveiller.

Histoire d'allécher le chaland en l'occurrence toi, lectrice. Ou lecteur en quête d'idées cadeaux originaux, panorama en image pas si sage de la collection automne/hiver 2009 (sachez que je me suis freinée pour ne pas vous imposer le full défilé).


Pas besoin de carton pour pénétrer dans l'antre des soeurs Olsen Heimstone au 23 rue du Cherche-Midi dès aujourd'hui, et jusqu'à samedi.

Pas besoin de me proposer de déjeuner, même des cannellonis de folie ne me feront pas changer d'avis. Pour moi ce sera "sandwich-metro-StGermain", en espérant profondément mettre la main sur cette peau pas de chagrin.


Pas besoin de contacter ma mère ou tout autre organisme de recouvrement bancaire, je suis un cas désespéré. Un cas qui préfèrera finir enterrée en Paule Ka plutôt que de léguer un Codevi à ses petits.

F.B

mardi 17 novembre 2009

Oh My Jimmy God #2

"Le crocodile est une chaussure qui bâille de la semelle".
Ramon Gomez De La Serna




Suite et fin des péripéties Jimmy, c'est promis (message à l'attention de ceux n'ayant toujours pas compris qui se cachait derrière ce JC et ce défilé de greluches mâles et femelles devant leur H&M local).




De toute façon tout est parti. Pas la peine d'envisager une virée déjeuner lookée pour redorer cette journée pourrie sous la pluie et sans Jimmy hihihi.




Avec 150 pièces disponibles par modèle et une campagne publicitaire au budget tellement indécent qu'il est dit "non communiqué" (et annoncée par un certain dark blogueur, c'est vous dire) en même temps...



Et déjà sur Ebay, plus de 115 ventes des produits de cette collection masstige, à la limite du rictus permanent tellement les prix sont agaçants.








Trêve de papoterie du mardi, passons au modèle en question (enfin, c'était hier la question pour les nuls du fond).






Une paire de (très) low boots imitation python, cloutées ET strassées. Le comble du mauvais goût si je vous les sers comme ça, à froid (et même pas sur plateau).

J'aurais certainement plus de tact en vous les présentant portées par Caroline.


Si vous êtes séduits tapez 1, vous pouvez continuer la lecture de ce post.



Si vos yeux se torpillent et que vous ne pouvez étouffez un "gnark gnark gnark" de votre gorge ou si vous avez limite la vomita du matin devant ces non-escarpins jugés vilains (voir même peau de chagrin), merci de refermer la fenêtre et bosser, merde et continuer votre journée comme si de rien n'était.



Car oui, voici ma version from scratch comme on dit chez nous (enfin dans la com' quoi).




Verdict de l'Homme sans appel (consensus adopté: ne jamais les porter en sa présence ou presque).

Verdict des copines à venir.

Verdict "openspace" in progress.

F.B

lundi 16 novembre 2009

Oh My Jimmy God #1

"Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures".
Mark Twain

Certains (oui "certains" au masculin, parce que la fréquentation du sujet de ce billet a bien été mixte, à mon grand désarroi) ont passé la nuit devant la vitrine dès 3h20, thermos de café brûlant en guise de chauffage central.

Certains sont venus de Metz, de Nice cagoles en force pour se poster pile poil à l'heure d'ouverture face au Graal de la chaussure griffée low cost.

Certains ont préféré la jouer classique, frimer sur Twitter la veille et arriver en fanfare une petite heure en avance (dès 8h tout de même, et un samedi), pour une possible entrée vers 10h30 (soit 2h30 après, tout de même).

Personnellement, je n'avais pas prévu tout ce grabuge (ni la fucking manif' anti-suicides en entreprise profitant de l'événement pour insulter les fashionistas et tos et beugler leurs revendications anti-consuméristes). J'avais donc opté pour un réveil vers 9h, descente Blanche-Trinité-Haussmann 10h... Et pour la queue devant le "Lafayette Gourmet" 10h15.

Oui je parle bien du magasin de mets précieux le plus cher à mes yeux, celui situé environ 150m derrière le H&M principal.

Remarquez j'ai eu le choix. Puisqu'il y avait en réalité 3 files d'attente différentes. Toutes aussi longues. Toutes aussi boring.


Personnellement, j'ai craqué vers 11h.

Entre les digressions masculines du mec de derrière "missionné" par sa nana pour lui ramener la it-pièce de son coeur (en l'occurrence une paire de sandales plate-formes zébrées d'assez mauvais goût) et les incessantes prononciations douteuse du nom de la marque héroïne du jour "Jimmy TChoo" des blondasses de devant, mon sang n'a fait qu'un tour (et j'ai songé foncer au Printemps tout près pour m'acheter une real paire et faire un beau pied de nez, tout en grillant ma CB à jamais).

Limite pleuré devant ces pétasses nanas (j'inclue Vincent Mc Doom, shooté avec ses "boys" teneurs de sacs) ressortant du temple suédois relooké pour l'occasion, l'immense sac bleu-violet satiné en trophée sous l'épaule.

Mais comme je ne renonce jamais vraiment, j'ai poussé le vice en repassant quelques minutes avant la fermeture.
Le calme après la tempête.
Le carnage en image après le tsunami.

Alors oui, j'ai quand même shoppé ce que je cherchais, ce que j'avais repéré depuis déjà 5 days, ce que je vous présenterai dès demain (ça s'appelle le teasing du lundi, celui qui est censé vous faire revenir le mardi).

F.B