lundi 23 août 2010
Frenchy Order
mardi 17 août 2010
Surprise Colette
Antonio Lobo Antunes
Parmi les nombreuses mythologies de l'enfance, la pochette surprise (traditionellement dites "de boulangerie" et exagèrement séxuée très rose pour les filles/très bleu pour les garçons) occupe généralement "le haut du panier", faisant partie des classiques du genre. Comme le collier perlé qui se mange, ou l'ostie colorée et fourrée à la poudre qui pique, dans la catégorie sucrée.
Le concept-store parisien Colette est ainsi remonté jusque dans nos bacs à sable pour nous proposer sa propre pochette surprise. Mixte, elle.
Les temps changent, la belle petite Shiloh (fille non adoptive de Brad et Angie, m'enfin) veut ressembler à son père en s'habillant comme un garçon, et le père de Chrismaelle (candidate anorexique de Secret Story) est une femme à présent)(toujours ce problème de "références", j'y travaille, laissez moi juste partir en va-can-ces et prendre le temps de me cul-ti-ver avec un grand C et sans télé).
Objet de désir d'enfant devenu grand, de bébé devenu bobo, largement présenté dans la presse féminine et généraliste, vantée un peu partout sur la Toile comme LE cadeau original/surprenant/d'habitude introuvable... Et aujourd'hui, décriée sur mon petit journal de l'Internet, petite poisson dans l'océan bloguesque.
Bâ oui, la gosse en moi a été déçue, et aurait même aimé pouvoir faire une scène de larmes attendrissante, poussant la boulangère à compenser cette fâcheuse situation via quelques bonbons (enfin là, ça aurait été pour un bon gros bon d'achat ou du cash. Les temps changent. La vénalité aussi).
Capricieuse la blogueuse ? Oui, toujours, mais là n'est pas mon point, car le contenu justifie la râlerie.
Car en language "Colettien" : 1 canard en plastique pour le bain (et non, pas vibromasseur) (même PAS) + 2 pinces "canards" pour accrocher des fils électriques (super utilité) + 1 petit coeur rouge sur pattes (super utilité puissance 1000) + 2 ballons gonflables estampillés Colette+ 1 badge estampillé Colette + 2 Malabars + 1 sachet de fraise Tagada Pink = 20€.
Oui, oui, oui, vingt "eurals" la blague made by Colette pourtant plébiscitée par nos journalistes préférées.
Pffff, suis écoeurée, m'en vais bouder (et vais devoir compenser avec la totalité du paquet Haribo ou un cocktail Granola-Nintendo DS) (voyez le tableau) (tchao les amigos).
F.B
lundi 16 août 2010
Une expo, un livre et une soupe
Jean-Charles de Castelbajac, sa robe "Einstein" et son manteau "Nounours" au début des années 80. So précurseur déjà avec cet univers "bien à soi".
Thierry Mugler, et ses classiques du genre, du strass, du tulle, du satin, des ailes d'ange (dernier détail repris par la créatrice Valentine Gauthier dernièrement. A découvrir ici).
and Issey Miyake, et son art du plissé serré sur couleurs chatoyantes.
vendredi 13 août 2010
My Mulberry
Henry Kissinger
Pourquoi ce Ah ?
Parce que moi sans agenda, c'est un peu comme J.Lo ou Beyoncé (excusez mes références) sans leurs "booty shake", Eric Woerth sans décoration suspecte (je me rattrape, je fais dans le politique) ou Secret Story sans missions secrètes débiles (Internaute, ici la voix, tu dois faire croire à tous tes proches que ton ADN comporte des gènes Martiens. Et pour cela, tu as 24h).
Attention, je ne suis pas du genre secrétaire plannificatrice de l'extrême. J'aime simplement noter, renoter, rayer, barrer, gommer, colorier (Bonjour, je m'appelle Florence, j'ai 25 ans et mon stylo préféré est un Crayola) (je mens, c'est un Mont Blanc), griffoner, rédiger, crayonner, bref, jeter mes idées sur papier, et si possible de manière organisée.
L'agenda 1 grande page / jour c'était mon créneau (divine mission que de le sélectionner après une analyse approfondie de l'offre du marché des papeteries de quartier), aujourd'hui c'est plutôt organizer hebdo (que voulez-vous, c'est ça d'avoir un boulot), mais toujours très personnalisé, je parle là d'intercalaires plastifiés et titrés, de 56 post-it "persos" collés et accumulés, de 12 couleurs différentes utilisées (toujours mon côté Crayola ou petite section de maternelle, à vous de voir) et de pages de notes chinées dans une vieille papeterie du Marais (le papier sent le vieux, j'aime cette odeur de rat crevé de bibliothèque).
Contenu toujours exclusivement customisé donc, pour contenant uniquement irremplaçable : mon Mulberry en croco from father, héritage immédiatement adoré, chéri, béni, adulé.
Valeur sentimentale inestimable et utilité inévitable, l'objet à ne pas oublier pour démarrer officiellement la journée (entre autres iPhone, BBerry, Marlboro Light (beurk, pas bien), Badges RATP + Office, clés multiples, trousse maquillage/premiers soins... Je transporte un peu ma maison every day, syndrome de mise à nue en cas d'oubli... C'est ce que dit ma psy).
Et assorti, in situ (comprenez à l'intérieur de mon open space, sur mon petit bureau juniorien), à mon univers so pop, mon Mulberry s'inscrit dans sa droite lignée (comprenez, l'image très "britannique chic décalée" de sa marque (enfin, maison Mulberry, pas marque, ça ne fait pas assez CSP+).
En changer ? Jamais.
Changer tout court ? Never.
F.B
mardi 10 août 2010
Tuesday RDP & RDW
Daniel Pennac
Nous sommes le 10/08, et la France est encore morte pour 3 semaines.
Les chassés-croisés des vacanciers s'enchaînent, laissant la part belle aux appareils Reflex encombrants des touristes (shootant invariablement le même Arc de Triomphe sous 18 angles différents) (et de jour, et de nuit, et de coucher de soleil...), les soldes démarquées jusqu'à l'os s'achèvent, laissant la vedette aux nouvelles collections (et ça va faire maaaaaaaaaaaal), les magazines féminins affichent leurs versions d'été très allégées, laissant la primeur aux sélections shopping (et aux tétons/fessiers de people en tout genre).
Tuesday RDP mais aussi RDW (revue de Web, hein les non-intitiés) à l'image donc de ce néant d'actualités intersidéral et de ces affichettes "Réouverture le 30/08 - Congés Annuels" fleurissant sur stores fermés (vous n'aurez que du lèche-papiers-vitrines et de l'info gossip):
- Repérage intensif et paradoxal : ultime logique de la théorie selon laquelle "une fille, c'est pas compliqué, c'est subtil", mon fashion radar habituel joue les blagueurs météorologiques, m'incitant à ne m'arrêter que sur des pièces à -10°C. Me voilà donc en plein mois d'août, la gorge desséchée par la clim' vorace de l'open space (et pas assez de rosé bien frais), à rêvasser au sujet d'un bombardier au col "moumouté" (déjà futur it de la blogosphère mode) (Héhéh c'est Coline qui l'a dit), de bottes fourrées (du plus bel effet), de gilets et pulls lainés.
Bottes en mouton retourné Bel Air, 350€
- Découverte de la nouvelle campagne Automne/Hiver signée Comptoir des Cotonniers avec les guest stars Miss Pandora (the blogueuse à lunettes) et sa mummy chérie (enfin j'dis ça, c'est un diminutif commun, j'en sais rien dans le fond en fait) (qui n'est autre que la directrice de l'Institut Français de la Mode) (les chiens ne font pas des chats).
Campagne Automne/Hiver 2010 Comptoir des Cotonniers
- Matage en série d'interviews et reportages concernant Garance Doré. Depuis que je l'ai rencontrée, je ne cesse d'admirer le succès de cette "girl next door" qui a sû conserver son authenticité et sa simplicité qui font son charme (vous pouvez retrouver son passage dans l'émission 66 Minutes juste ici).
Edito ELLE 6 août 2010
Alix Girod de l'Ain
- Visite de l'estore "Bird on the Wire" et achat de quelques carnets Marvel. Toute la papeterie y est craquante, by the way, même si l'unique, le number one dans le secteur fermé du cahier de luxe, reste pour moi Smythson (chez qui l'on peut même demander une version personnalisée de ses initiales en doré sur la tranche du carnet) (must de chez must) (on se croirait presque chez Longchamp).
Cahiers Marvel Vintage, 12€.
Bird on the Wire
F.B
lundi 9 août 2010
In ENVY
jeudi 5 août 2010
J'peux pas j'ai spa
Derrière ses airs un peu "prout-prout", légèrement "De Tartanpion", une virée au spa Anne Fontaine (de la créatrice du même nom, oui, celle des fameuses chemises blanches) s'apparente à un vrai dépaysement et une réelle coupure (que demander de plus quand on frôle l'overdose du mois des touristes puants à Paris (aisselles matinales de métro à l'appui)).
Mais j'ai mes préférences (oui Madame), mes sales habitudes (de gosse pourrie gâtée), et je mise généralement sur les espaces dits thaïlandais. Les massages y sont plus appuyés, la technique meilleure et les prix moins exorbitants (enfin, généralement. Je ne suis pas pour les généralités, mais là quand même).
Je passe directement par la case "conclusion" délibèrement pour ne pas "teaser" vicieusement ou inutilement, cet endroit est un véritable havre de bien-être, le genre de lieu so design (en l'occurence par Andrée Putman) dans le moindre détail, du jacuzzi chasse-soucis au string jetable même pas jetable (en dentelle et avec liens réglables sur les côtés, la solution anti-bourrelets, très loin de l'habituel culotte informe en papier mâché) en passant par des éponges moelleuses et épaisses à souhait au sein de cabines personnelles so chic.
Les soins proposés ont été conçus autour des matières, logique ultime d'Anne Fontaine, qui a décidé "dans ses soins, comme dans ses vêtements, de les mélanger et de jouer avec les fibres et les contrastes"... On peut ainsi opter pour un modelage drainant et sensoriel à la soie, un massage doux au coton ou un tissage aux 9 bambous.
Autant de points exotiques et excitants dans cette collection de soins (sans parler de Paolo le masseur argentin, à ne réclamer qu'en cas d'épilation parfaite (la vision de son torse entièrement lisse vous ferait automatiquement culpabiliser, au risque de passer 1h30 over-crispée & over-complexée) et du bar à fruits frais pour prolonger les plaisirs), arguments de charme pour lesquels vous oublieriez presque le tarif un tant soit peu exorbitant (mais à la hauteur des événements).
Alors si le mal du vacancier (sans vacances) vous a gagné, vous savez où booker votre prochaine 1/2 RTT.