jeudi 30 décembre 2010

Problèmes de Tignasse #2

"En vieillissant, les hommes ne deviennent pas plus sages. Ils perdent leurs cheveux, c'est tout".
Francis Ford Coppola

Nous avions vu qu'après un teint presque parfait, des jambes galbées de 2m de long, et un fessier bien bombé, la chevelure arrivait naturellement en 4ème position de nos préoccupations beauté de fi-filles...

Et c'est bien pour cela, en vraie "meuf" avide de tests et sondages en tout genre, que j'avais accepté un essai Fructis sponsorisé en duo avec l'une de mes lectrices (précédemment tirée au sort, vous vous en souvenez après ces excès de fin d'année ?!).

Cette dernière n'ayant pas reçu ses produits à temps (fucking météo, fucking Poste), ce sera malheureusement un petit article à une seule voix pour le moment (mais je ne manquerai pas de vous restituer son avis en temps voulu) (l'esprit démocratique reste de rigueur ici).


Entre le big couscous de mamy, le Toblerone géant de tata (pas moins d'1m de haut, une tuerie), on ne peut pas dire que décembre soit le mois où l'on rayonne du visage ou du cuir chevelu (mine hivernal, Bonsoir).

C'est donc la pointe sèche et la racine grasse que j'ai débuté l'expérience (glamour du jour, Bonjour)...

Habituellement adepte des produits typés professionnels (et ultra-chers), dans la famille "salle de bains", j'ai toujours eu les cartes Kérastase, Redken ou Frédéric Fekkaï dans les mains, rejetant en bloc les tubes, pots et flacons de supermarché...

Mais comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis (et Marie-France (de QVEMF) aussi), ce billet s'apparentra plus à un mea culpa entre vous et moi. Car a vu de la qualité de cet essai, je ne peux que : 1. La fermer (et bien correctement) 2. Me ravir de cette gamme "anti-j'défonce mon porte-monnaie".

La gamme Long&Strong tient ses promesses et me laisse les cheveux soyeux comme une caresse (si, si, une caresse peut être soyeuse) (faut que j'arrête les expressions de télé-achat), alors que le lait de brushing HydraLiss protège bien ma crinière dorée des méfaits de mon lisseur (pourtant) adoré.


L'item m'ayant finalement le plus convaincu est le masque Color Resist, au parfum très agréable et au rendu plutôt bluffant, tout proche de mes autres soins aux prix exorbitants.


L'Homme a lui jeté son dévolu sur le dernier gel de la marque aux extraits de Bambou, et a plutôt approuvé cette infidélité. Malgré un parfum un peu trop "champêtre" pour la saison, la texture fond et la tenue s'avère parfaite.


Vous l'aurez compris, je suis plutôt ravie, et mon acolyte aussi.
A la fois des produits et de leurs "finis", mais surtout de mes futures économies.

Moi qui suis née pour dépenser, je ne pensais jamais devenir une radine de la chevelure... Mais c'était sans compter sur
Fructis
et ses essences de fruits magiques à petits prix (Mister Coiffeur et ses shampoings en plaqué or ne passeront plus par moi, croyez-moi).


F.B

Billet sponsorisé


mercredi 29 décembre 2010

Baby TopChef

"C'est dans la cuisine que vous verrez si les gens communiquent vraiment avec vous : en dehors du lit, c'est le seul endroit de la maison qui soit vraiment intime".
Roger Fournier

Ma mission familiale de Noël : réussir un apéritif digne de ce nom, histoire d'accompagner un repas aux couleurs traditionnelles, comprenez une orgie de crevettes, bulots, foie gras, rôti de biche, bûches aux marrons et autres mets précieux de fin d'année.

Pour se faire j'ai décidé de tester les nouveautés Jacquet, des bouchées créatives à garnir à notre convenance, idéales pour laisser libre cours à une imagination culinaire débordante, et éviter la sempiternelle saucisse feuilletée.

Il faut dire qu'à force de mater MasterChef, TopChef, Un Dîner Presque Parfait et Julie Cuisine, je me prendrais presque pour une future étoilée.

Tablier enfilé pour un premier essai de débutante with mother (que j'aime avoir sous le coude en "back up" culinaire) (c'est toujours rassurant une maman) pour une version "petit boudin chaud sur lit de pommes".

"Simplissimes" et bonnes, les tartelettes croustillantes (également disponibles en forme de mini-cuillères) tiennent leurs promesses.


En confiance, je décide alors de me lancer dans une recette plus élaborée, inspirée d'une entrée de "resto gastro".

C'est donc une version "Saumon mariné au sel de Guérande et pané aux graines de pavot bleu sur lit de jus de laitue" que j'ai servi à ma family.

Attention, c'est plutôt easy et ça envoie du lourd, du gros lourd... Avis aux ménagères en manque d'inspiration pour le Nouvel An...!

Marinade pour le filet de saumon :
200g de sel de Guérande
200g de sucre
1dl d'huile d'olive
1 cuillère à soupe bombé de gingembre

Mélanger l'ensemble des ingrédients et recouvrir le filet de saumon. Faire mariner environ 8h au frais, dessaler et éponger le saumon.

Sauce :
20g d'échalote
20g d'oignon
1 gousse d'ail
150g de pommes de terre coupées en rondelles pas trop fines
500g de fond de volaille ou de légumes
300g de laitue
1/3 d'une cuillère à café de bicarbonate de sodium

Faire suer l'oignon, l'échalote et l'ail. Ajouter le bouillon de poule et les pommes de terre. Faire cuire environ 15min à petit bouillon et mettre le bicarbonate et la laitue. Patienter 3 minutes puis mixer, passer et vérifier l'assaisonnement.

Couper le saumon en dés, paner les morceaux dans les graines de pavot bleu et dresser dans les tartelettes Jacquet. Servir frais et sans trop attendre (sinon la pâte croustillante à tendance à ramollir).

Bouchées créatives Jacquet, prix indicatif : 2€50 la boîte de 16.

A vos tabliers, et rendez-vous demain pour papoter shampoing et soin.

F.B
Billet sponsorisé

vendredi 24 décembre 2010

"Let it snow, Let it snow, Let it snow"

"Une famille qui crie est une famille unie".
Gérald Godin

C'est l'heure du départ.

A moi Le Printemps et sa précieuse nocturne de veille de Noël ("La fatalité veut que l'on prenne toujours les bonnes résolutions trop tard" disait Oscar Wilde... J'aurais dû la méditer un peu plus celle-là).

A moi Gare de Lyon, ses quelques millions de voyageurs et ma carte 12/25 ans périmée du jour.

A moi la valise contenance 100L.

A moi le foie gras d'Uncle Micou.

A moi la soeurette en mode Christmas Hysteria (elle, elle adore Noël) (et ça se voit un peu trop).

A moi la neige non-parisienne, la vraie, celle qui s'accompagne d'un feu de cheminée et d'un bon plateau de fromage.


A moi le temps suspendu, impression bénie de cette période de Fêtes, pourtant largement bafouée par mes soins.

A moi les cadeaux, les GROS cadeaux, ou bons cadeaux (j'crois que j'avais parlé d'une certaine envie de cash...).

A moi la famille.. Et il n'y a pas meilleur asile.

F.B

mercredi 22 décembre 2010

Magazinage hivernal

"Il y a trop d'eau, trop de froid et pas assez de pétrole dans les pays froids, et pas assez d'eau, trop de chaleur, et plein de pétrole dans les pays chauds. A part ça, Dieu n'est pas alcoolique".
Claude Frisoni

Un peu de néo-lecture (ou plutôt néo-magazinage) pour les prochains jours à venir, synonymes de feux de cheminée, d'excès d'huître et de bons moments à tuer.

Que ce soit dans le TGV bondé ou pour les longues séances intensives de salon familial, mieux vaut s'équiper et ne pas passer Noël sans échappatoire lettré, signe d'une envie soudaine de solitude appréciée ou mine de sujets de discussions en tout genre (pour éviter les sujets, qui eux, fâchent) (à adapter selon les cas, du "Ah ma chérinette chérie, toujours pas de Jules alors ?!" au "Et au boulot, comment ça se passe ? Pas d'augmentation en vue ?!").

Et histoire de ne pas tomber dans le sempiternel ELLE (déjà lu de toute façon) et le désormais incontournable Grazia, j'avais décidé de tester un nouveau titre sorti le mois dernier : "Les Pétroleuses". Non pas que leur nom m'ait particulièrement attirée (je trouve ça plutôt laid), mais j'aime trop la nouveauté pour ne pas céder.

Alors, oui, je sais, le 2ème numéro vient de paraître, j'ai déjà un train de retard. Mais qui dit prix exorbitant (2€95 tout de même) + contenu décevant = pas de ré-achat prévu pour le moment (ou alors, faudrait vraiment que la couverture soit alléchante) (ce qui n'est pas vraiment le cas, là...) (non mais sans déconner, faut arrêter la fausse neige).


Ma déception, je vais vous la conter en 3 temps.

1. La ligne éditoriale :

Malgré la présence de certains sujets rarement évoqués dans les féminins, comme un dossier assez complet sur la réalité augmentée (c'est mon côté geekette qui ressort) et des articles comparatifs, notamment sur les courses en ligne, qui respirent l'honnêteté (et ça change pour une fois), le reste du magazine se contente des marronniers déjà exploités, de la thématique "sale gueule de novembre" aux billets spécial sexe, mauvais de chez mauvais (on est loin de prendre son pied mes beautés).

2. Les shootings photos :

Même si la mise en page sort un peu du lot et ne se contente pas de pomper les "killer chic" ou autres "fashion radars", la qualité des photos et visuels en tout genre laisse largement à désirer.
Certes, le mag se lance et doit certainement se satisfaire d'un budget type "peanuts"... Mais débourser ses deniers pour de la photo mode digne d'un skyblog (j'exagère mais vous avez compris l'idée), je dis non, mais non merci.


3. Le positionnement général du titre : Déjà le titre justement, est drôlement intriguant et je ne me projette pas vraiment dans l'image de "la pétroleuse"... Loin de moi l'idée d'un magazine nommé "Princesse" mais quand même, il y a un gap entre la symbolique fi-fille et le profil camionneuse.


Ensuite, la mise en rayon. Coincé entre Femme Actuelle, Top Santé et Notre Temps, on ne peut pas dire que ce soit tellement engageant (on est loin du Vogue/Glamour). Et c'est plutôt contrariant en terme de cible, puisqu'il semble s'adresser à de la jeunette en goguette dans mon genre et non à la mémé de quartier (oui, j'ai besoin d'être rassurée sur mon statut de djeun's après ce "1/4 de siècle birthday") (y'a qu'à voir, je ne m'habille plus qu'en complète ado, quitte à porter un tee-shirt "tête de chat à lunettes" sur mon dos) (oui, ça va mal).


Trêve de plan lecture foireux, si vous partez réveillonner, optez plutôt pour l'édition papier du site Marmiton, ma bible culinaire de l'Internet, celle qui me sauve de la conserve de petit pois une fois rentrée chez moi.


Des it-recettes élues par les internautes depuis les débuts du site, en mode inratables et "siouper" bons, jolies illustrations à l'appui, et éclairages de génie à l'heure où l'espoir de manger sain fait grise mine, la tête égarée dans un réfrigerateur vide.

D'ailleurs, je vous concocte pour bientôt un petit billet (aux oignons), dédié aux plaisirs des mises en bouche créatives pour cette fin d'année. Attention la "blogueuse mode" va se transformer en Baby TopChef.

En attendant, je vous souhaite pour l'instant une bonne et mauvaise lecture les e-adorés.

F.B

lundi 20 décembre 2010

Déesse Eres #2

"Si l'amour est aveugle, pourquoi les femmes aiment-elles s'acheter de la lingerie fine ?"
Eddie Murphy

Rendez-vous spécial lingerie, pris grâce à Mélodie, au sein de la boutique Eres rue de la Madeleine à Paris, véritable fief de cette maison de renom, de la culotte chic et du maillot de luxe.

Après ma visite découverte en avril, je me sentirais presque chez moi dans cet endroit bien épuré, regorgeant (est-ce bien approprié d'utiliser le verbe regorger dans le contexte d'un billet "thématique soutif" ?!) de pièces diablement excitantes et à marquer du fer fashion rouge : WANTED.

Je profite donc de cette toute nouvelle expertise pour raviver certains mythes, méritant d'être cultivés génération après génération (parce que oui, pour moi Eres, c'est avant tout un amour pour une marque transmis par ma mère) (une belle histoire de maillot de bain offert après ma réussite à un concours) (un mini-truc qui est resté gravé en somme), mais aussi briser d'autres préjugés, notamment celui selon lequel Eres ne proposerait que des modèles pour petites poitrines.

Car, premièrement (je me la joue maîtresse d'école), beaucoup d'items sont disponibles du 85A au 100D (seuls ceux composés dans des matières trop fines ou délicates ne peuvent être déclinés dans de grandes tailles).

On retrouve ce nouveau positionnement en regardant les portants ou en observant le choix de la dernière "mannequin-danseuse-sublime rousse" (quand j'étais petite, c'était le métier de mes rêves) (voyez où ça m'a menée), égérie de la dernière campagne publicitaire.

Et quand on connaît la galère des bonnets D pour trouver "dentelle à son néné", c'est plutôt bon à noter.


Deuxièmement, il n'est pas meilleur endroit pour se trouver le plus beau des pyjamas.

Un palais des merveilles bourré de trésors de peau, allant du combo débardeur/pantalon mou 100% cachemire, aux duos de soie bleu nuit ou kaki.

Il existe même les petits chaussons dans la même matière, avec une semelle en gomme pour ne pas accrocher la poussière... Ca donne envie de frimer indoor, même avec le radiateur comme seul spectateur.


Dans la droite lignée de cet esprit pratique, Eres est aussi le royaume du maillot de bain 1 pièce overchic pour le cours de piscine privée. Coupe idéale pour structurer la silhouette (tout en gommant le petit bourrelet qui énerve sur le côté), maintien assuré et allure de sirène à la clé.

Les non-sportives pourront se consoler avec les lignes d'accessoires proposées : trousses, rabanes de plage, bandeaux, et même un sac décliné en exclusivité avec Longchamp.


Mais, à l'instar de ce dernier maillot jaune citron (gros coup de coeur personnel) (à n'envisager que dans une autre teinte, adaptée à ma peau laiteuse d'été), et en guise de troisième argument, j'aimerai souligner une autre qualité indéniable dont fait preuve cette marque, qui sans cesse sait se renouveler avec brio niveau palette chromatique, sans tomber si facilement dans les diktats de tendances.

Chaque année, une couleur est particulièrement à l'honneur; et pour ce Noël 2010, ce sera sexyness sur fond bleu classieux.


Légèrement hypnotisant, nan ?!

Et pour finir sur un quatrième point tout aussi tentant, laissez-moi vous faire découvrir en preview quelques modèles issus de la prochaine collection printemps/été.


En tant que grande fan de jolis dessous que je suis, autant vous dire que je suis ressortie la tête totalement embrumée par tant de beauté.

Plus habituée aux ensembles Princesse TamTam (faute d'un revenu disons plus CSP+), j'ai plutôt hâte de pouvoir m'offrir un jour (ou de me faire offrir, hein, suis pas contre l'idée) cette dernière petite robe en mousseline très "Capri chéri", ou ce body rosé, irrésistiblement craquant sous un tee-shirt ample et blanc.

Magie de la lingerie...

F.B