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lundi 10 mai 2010

Easy Marrakech ?

"On n'éprouve jamais que deux émotions en avion: l'ennui et la peur".
Orson Welles


A l'heure où vous lisez ces quelques lignes, je serai normalement à bord du vol EasyJet EZY3867 à destination de Marrakech. Normalement, car à date (comprenez au moment où je vous écrit), même si mon trajet reste planifié, il n'en est pas moins confirmé, because of this foutu volcan islandais (qui, il faut le dire, commence à bien nous faire chier).







Valise bouclée (ou presque, reste la brosse à dents évidemment), e-ticket imprimé et passeport retrouvé (ouf), je suis fin prête à partir, et à vous délaisser quelques temps, mais pas plus d'une petite semaine évidemment.


Juste pour 5 jours de beau temps (enfin là aussi priez pour moi "pauvres internautes"), 5 jours de bar à chicha et d'achats de babouches, 5 jours de piscine "Riadesque" réservés via le super site Splendia, 5 jours de chaussures à orteils découverts, à commencer par mes tout nouveaux tout beaux mocassins signés Mimnor (la blogueuse de "Sushi&Pedro", un de mes rendez-vous quotidien) pour la marque André...



Prises en rose fushia après moult hésitation (tergiversation intense entre le marine et le blanc-python ou réflexion chromatique profonde entre une vendeuse excédée et une blogueuse en mode pré-vacances pressée).


Trêve de prise de tête "shoesesque", et avant d'oublier entre deux "check" sur le site EasyJet, voici venu le nom de la gagnante du livret VIP Chanel/Eres (tirée au sort via Random).


Et c'est Vinciane (commentaire n°3) qui remporte ce joli petit cadeau.


Et c'est maintenant l'heure du départ qui peut s'avérer totalement illusoire.


F.B

mardi 20 avril 2010

Et mes chaussettes rouges (et pas jaunes à petit pois)


"J'ai su que j'étais devenu une star le jour où j'ai vu des gens bizarres récupérer mes vieilles chaussettes".
George Clooney

Aujourd'hui s'offre à vous une occasion unique (entendez bien, certains trains ne passent qu'une seule fois dans la vie réflexion intemporelle de Mummy): mater BabyModeuse en chaussettes rouges (et pas jaunes à petits pois) !

Mesdames, Messieurs, laissez-moi vous présenter Gammarelli, marque au concept unique et ecclésiastique (oulala mais dans quoi elle nous embarque là ?!).

Depuis les années 1790, la famille Gammarelli veille sur l’élégance romaine. Le soin apporté par ses tailleurs à la réalisation d’habits a fait sa renommée et les papes en ont fait leur fournisseur.

Mais Gammarelli ne se contente pas de chausser le Vatican. La curie est bientôt suivie par d’autres amateurs avisés : on se souvient des chaussettes rouges de Balladur qui allait les acheter dans cette boutique pleine de cachet derrière le Panthéon de Rome.

Pour ces clients particuliers, il fabrique des chaussettes aux couleurs du cardinalat, de l’épiscopat et de la prélature : pourpre cardinalice, violet d’évêque et noir soutenu.


Ces chaussettes, prisées par un cercle restreint de dandys et d’esthètes à travers le monde, n’étaient jusqu’à présent accessibles qu’à ceux d’entre eux qui trouvaient le temps d’aller à Rome pour se les procurer.
Depuis peu, Mes Chaussettes Rouges les distribue en exclusivité sur Internet, pour le plus grand plaisir des hommes et des femmes de goût.


A l’origine de ce succès auprès des amateurs de beaux habits, il y a, comme toujours, une grande noblesse dans les matières utilisées.

Les chaussettes Gammarelli sont disponibles en coton et en laine :
- Le fil d’écosse, d’un coton de longue fibre, est très résistant et coloré avec une teinture étudiée, pour obtenir l’éclat qu’on leur connaît.
- Les secondes sont 100% en laine de mérinos. Chaudes et raffinées, leur couleur est plus pastel, tout aussi subtile.

Elles sont disponibles du 38 au 46 sur le site http://www.meschaussettesrouges.com/ au prix de 19,90€. Et pour celles et ceux qui n'en finissent pas de compter leurs doubles à la sortie de la machine, un système d'abonnement est proposé pour recevoir directement chez soi ses paires tous les 3 mois.

Et pour finir, comme promis en introduction (pourrie), voici la photo, THE photo.


Maintenant, je peux aller tranquillement mourir de honte dans un coin (un recoin d'Eglise même).

F.B

mercredi 6 janvier 2010

Cadeaux Cadeaux


"Sans les cadeaux, Noël ne serait pas Noël".
Louisa May Alcott

Causons un peu "Christmas Gifts".

Oui parce que moi, les soldes, ça me laisse un goût de pas bon dans la bouche (en-dessous de -50%, j'ai des relents de vomi de trop gros prix), limite la larme à l'oeil (en voyant les frusques inmettables ramenées par les pinkos) et le poil hérissé (en-dehors du e-commerce et ses problèmes de saturation de site, la foule féminine a le don de m'exaspérer, voir de me rendre "chien méchant" en moins de temps qu'il n'en faut pour shopper un V-neck basique blanc).

Et parce qu'entre le foie gras et les huîtres, Avatar et une virée au Palais de Tokyo (pour tester "romantiquement" le Photomaton vintage ambulant), environ 36 infusions camomille et un Delerm avalé d'un trait, j'ai aussi eu des cadeaux, beaucoup de cadeaux.

Figurez-vous que cette année pourrait faire figure de millésime. Un cru excellent, sans précédent (surtout après la catastrophe réveillonée de Noël dernier, son lot de casseroles et sa robe de chambre en pilou beige).


Passons rapidement sur la very big surprise de Môman (tellement indécente que je n'ose vous en parler ici (bas)), pour en arriver aux faits : les loving gifts de sister, cousin, cousine, tata, tonton (s'ils me lisent, je suis morte. L'appellation tata/tonton n'étant plus admise depuis mes 4 ans), beau-papa, mamie et compagnie.

Je vous livre le butin en vrac, photos à l'appui :

- Du pull Bérénice ailé et coudiéré couleur rouge sang.

- De la Toy Watch très Obamania noire.

- Re-du pull Kookaï marinier doré.

- De l'ensemble Princesse TamTam argenté.

- De l'écharpe/mitaines "léopardisantes" Virginie Castaway

- Du tee-shirt Agnès.B rose fushia très Lady Gaga

- De la combi American Vintage en molleton (the tenue of the blogueuse, on en reparlera)

- Du collier, du bracelet et de la broche arty

- Du bouquin modeux comme je les aime

Gâtée pourrie. Ou pourrie gâtée, je ne sais plus.



Le pire (ou le meilleur, ça dépend de quel côté on se place), c'est que j'ai volontairement retiré les loving gifts de l'Homme (eux-aussi trop indécents pour être divulgués ici (bas)).

Over gâtée pourrie. Ou over pourrie gâtée, je ne sais toujours plus.

F.B
Illustration: Flickr

vendredi 1 janvier 2010

Best Of 2009


"S'il y avait une formule, tout le monde l'appliquerait et tous les livres seraient des best-sellers".
Jean-Christophe Grangé


Comme chaque année il y a eu des ratés (comprenez mes 324 jours passés à découvert sur mon compte bancaire), du kiff (Baha-baha-bahamas), du double kiff (Welcome to Bazarchic Mag) et de la fringue. Beaucoup de fringues. Trop de fringues pour être exacte.

Parmi mon dressing-dépotoir hurlant à l'excès de Comptoir des Cotonniers et Z&V, certaines it-pièces se dégagent (hopefully) mais laissent derrière elles le surplus inutile, parfois ebayisable, parfois pas (Attention 2010 annonce le grand retour de l'objectivité face au shopping, ou devrais-je dire aux achats compulsifs auxquels je me retrouve réduite, faiblarde du cash facile que je suis).


Côté sacs, j'ai jeté les V.B (Vanessa Bruno, pour les nuls de fin d'année ayant passé les années 2000 au fin fond d'un abri au Nord de la Sibérie) pour adopter deux adorables chérubins répondant aux doux noms de Gilbert et Billy. Soit un simple complément selon la liste des "20 it-bags des années 2000" éditée par Vogue.


Au rayon manteau, j'ai opté pour le modèle en faux leopardo from TopShop, celui-là même que portait PunkyB en octobre dernier (et qui m'a même apportée un size-advice de dernière minute sur Twitter) et celui-là même que vous avez aperçu dans le ELLE de cette semaine, porté par Alexa Chung (référence British) mais aussi... Miley Cirus (Outch teenage) ou encore Nicky Hilton (Outch bitchy). Pièce maîtresse ou "bât blesse", l'année à venir me le dira, avec tendresse ou pas.





La mouvance rayée (qui m'habite depuis la naissance, faut que je vous retrouve une photo de mes body de nouveau-né rayés. Ou pas) a gagné la partie horizontale du terrain avec le grand retour de la marinière. Pas celle de Cousteau, Pas celle de l'Archiduchesse en virée au bord du lac de Côme, épaules strassées en guise d'ornement princier. Ni celle de l'Archiduchesse fauchée puisque habillée en placebo et faux modèle Sandro (parce que l'idée de jeter 195€ de coton et lin une fois l'automne 2010 arrivé peut donner envie de gerber sa CB). Mais un pull marin Chloé vintage, chiné avec amour dans la pure tradition de la friperie du 17ème.


Not Idem pour mes bottes fourrées. J'y ai mis le prix. Et mon éthique anti-fourrure riquiqui de côté aussi. Pour shopper de la Muks et de la fake Ugg chez CdC (Comptoir des Cotonniers pour ceux qui ne suivent jamais) en toute sérénité, et pour les porter minimum 5 jours sur 7 en ces temps glacés.





Boyfriend ou slim, mon débat intérieur fait rage, et finit toujours par s'en remettre à mon humeur: Bad day or RTT = Baggy style // Good day or Big day = Skinny style. Equation simpliste mais efficace et anti-poisse (on n'est jamais à l'aise serrée et stressée, on se sent souvent bien fittée et appréciée).


Les temps changent, les années en 200X finissent pour laisser place aux 20XX (décennie féminine en perspective ?!), je ne mate plus Friends mais Gossip Girl, je préfère Twilight à Harry Potter, les cupcakes aux moelleux au chocolat, mon Blackberry au Nokia 3210 et les événements au Grand Palais plutôt que les vieux musées.


Mes goûts modeux évoluent aussi, à la fois au fil des saisons, au gré des tendances et des battements de coeurs fashion, un perpétuel changement follement incessant, pour le meilleur et pour le pire.


Eviterais-je un 2010 sous le signe du shopping vice et de trop de Paul Smith ?


(Moue dubitative)


F.B

mardi 27 octobre 2009

Pixie Orgie

"En matière de sentiment, le manque de logique est la meilleure preuve de sincérité".
Léon Tolstoï

2 semaines sans shopping.

5 tenues portées seulement (et minables en plus), le reste de mon habillement se composant de pyjamas rayés (et de kimono en soie).

15 jours sans achat (autant vous dire que je ne compte pas mes impondérables paquet de coquillettes-papier toilettes-courgettes).

Et bien je crois avoir atteint ma deadline à moi, celle après laquelle je deviens dangereusement dangereuse (même sagement sur Gmail).

Comment ai-je pu être si peu prévoyante envers moi-même (je connais mes faiblesses) ou comment une banale newsletter (note personnelle pour plus tard: arrêter d'ouvrir ces merdes trucs) m'a t-elle emmenée innocemment ce matin de Toussaint à 9h30 (bien timé cet e-mailing ils sont malins ces marketeux de nous appâter au saut du lit, la tasse de Kusmi tea encore fumante et la CB décontractée) vers une de mes boutiques préférées de my New York bien aimé ?

Un e-mailing accidentellement alléchant from Pixie Market, le temple de la débauche footwear et de la dress un peu trop chère.

Genre "L'île de la tentation" du e-commerce. Avec 2 tentateurs (je peux dire "seulement 2" ?!) qui ont retenu mon attention et fait baver devant mon écran. 2 modèles uniques, à la fois de qualité, dans la tendance cloutée et lacée, malheureusement inaccessibles at the moment éliminés d'office, trop cher payés pour tromper mon banquier HSBC.

Le tout premier, celui repéré directement dans le corps du mail, en zoom et en look. So sexy studded.


Le deuxième vice de l'instant, charmant, pratique et discret l'amant rêvé. L'imprimé-effet tigresse et le côté patineuse sexy en bonus libido pour l'hiver.


Dilemme depuis 5 heures maintenant.
Cogitation puissance 7 devant mon MacBook et ma CB bien amochée posée tout près.

Need Help. Please call 911, send some rescue or let me win friday the EuroMillions lottery.

F.B

mardi 23 juin 2009

No Surprises

"Connais-toi, mais réserve-toi des surprises".
Jacques Deval


Je vous l'ai dit, je vis actuellement une relation basée sur la chasteté avec ma CB. Enfin, en théorie, et surtout selon mes dires lors d'une certaine conversation dites "d'adulte responsable" où je me suis moi-même convaincue de pouvoir devenir rai-son-nable.
Condamnation éternelle aux achats réfléchis, damnation sévère des boulimies de samedi après-midi.

Mon pire ennemi: le e-shopping, bannissant toute concrétisation matérielle des dépenses (c'est plutôt rigolo ces petits paniers virtuels, rien de bien méchant, on dirait un caddie pour enfant) et le blog de Marie, redoutable tentatrice sur la Toile.
C'est ainsi full of good resolutions que je suis partie bruncher à Montmartre. Qui dit brunch dit laps de temps potentiel à occuper en fin de journée et d'oeufs brouillés. Et forcément avec mon acolyte S. notre sport de compétition et de prédilection, c'est le craquage shopping à répétition (et le jeu du "Juste Prix" une fois la chasse finie).


Très sagement, j'ai attaqué ce no MasterCard day par l'achat de deux vernis O.P.I. Pas de quoi égorger un sanglier, j'ai d'ailleurs rajouté une boîte de Tampax dans mon Beauty Monop basket histoire de vraiment me la jouer "courses de 1ère nécessité" et balayer toute once de culpabilité.


Sauf que j'ai dérapé, pour quelque chose d'à la fois excentrique et électrique, un délire pas si surprenant me connaissant (bah ouais, on s'refait pas quoi): une énième paire de bottes.

(Passons le fait que nous sommes en Eté maintenant... Mais que "y'a plus d'saisons ma p'tite dame"... Donc que ce n'est finalement pas si détonnant de ne pas forcément s'acheter des tongs à l'approche de juillet)


Sauf que les bottes en question, en plus d'être des bottes, elles sont dorées. Pas irisées, juste nacrées ou légèrement pailleté... Non, totalement dorées. La preuve en image.


Sauf que je vais ressembler à Sheila avec ça et que tout le bureau il va se moquer de moa.



Sauf que je ne sais même pas avec quoi les porter, les assembler ni même les marier.


Sauf que je ne regrette absolument pas.


Ce seront mes pompes de Victoria Silvstedt, les talons de 12, la robe 100% synthétique de pouf et le canapé Château d'Ax en moins.

F.B

mardi 9 juin 2009

Highway to heel

"Si Dieu m'avait fait l'honneur de me consulter, je lui aurais conseillé de placer les rides des femmes sous le talon".
Ninon de Lenclos

Comment se retrouver le 9 du mois sur les rotules et sans un rond ? Réponse: En ayant roulé sa bosse haut perchée et dépensé son misérable salaire en talons de 12cm.

Pourtant adepte du "tout plat" (spartiates/ballerines, mes meilleures copines) depuis la nuit des temps (au moins), j'ai récemment revu mon jugement à coup de folies chez Minelli.
L'objet de cette transformation ? Ces sandales cages vues, revues et rerevues.

Mouton que je suis, j'ai finalement suivi.

Il faut dire qu'elles m'avaient échappées ces saletées l'hiver dernier. Version daim noir, elles m'avaient déjà fascinées, mais je m'étais ravisée face à leur hauteur démesurée. Aujourd'hui, fraîchement décomplexée par ma grande taille, je me rattrappe dangereusement. 2 paires en l'espace de 2 semaine. Ce sera ma paire de shoes "compte double" de la saison.


Dois-je signaler ici que ma MAPT (meilleure amie pour toujours, pour les nulles n'ayant jamais échangé des mots d'amitié sur des bouts de bristol découpés en plein cours de français) chérie a joué "compte triple" sur ce modèle ?! En corail, en vert et en gris, elle ne se lasse pas de m'envoyer des photos sur mon BlackBerry, juste histoire d'admirer la came en situation.

Pour une fille n'ayant jamais dépensé un penny chez Minelli, elle se dit amoureuse avertie aujourd'hui !


Même Biba en rajoute une couche avec son listing des "coups de bluff", mettant à l'honneur en 1ère place des accessoires qui font mouche, une paire plateforme shoes particulièrement hautes (en taille et en couleur !).

C'est bien beau d'être "in" et de sprinter en stilettos, mais je ne veux pas finir comme certaines anglaises botoxées des pieds. Je vais donc rationnaliser le port des échasses à 1 jour/2 et stopper l'hémorragie Minelli. Parce qu'en coloris vert, elles claquent aussi (et seraient assorties à mon nouveau sac gazon vernis) ...

F.B

jeudi 4 juin 2009

Me & my Wii

"Le sport consiste à déléguer au corps quelques-unes des vertus les plus fortes de l'âme".
Jean Giraudoux

On parle assez mode par ici pour s'autoriser un petit écart à O calories spécial Wii.

En tant que neo sporty girl (c'est-à-dire très jeune cadre dynamique n'ayant pas vraiment le temps pour squatter un Club Med Gym all day long), je suis la reine des prouesses sur ma Wii Fitness. Après avoir longuement hésité face à la bataille salle de sport/canapé, j'ai finalement trouvé la solution rêvée: du sport, mais à moins de 2m de la télé.

Parce qu'aujourd'hui, allier bureau/metro/dodo et cours d'abdos c'est pas du gâteau (et que j'en mange trop moi, des gâteaux), Electronic Arts vient de lancer un nouveau programme d'entraînement personnalisé pour nous sauver des ces putains de macarons LaDurée.

Alors, ok, le sport sur console, vous connaissez. Mais cette fois-ci l’expérience va plus loin qu'un simple stretching sous contrôle d'huissier télécommandé. Ce jeu vidéo se présente comme un véritable coach sportif, s’adaptant à vos besoins et corrigeant vos erreurs de placement grâce au bandeau de jamabe spécialement concçu pour reproduire vos mouvements à l'écran. Avec 50 exercices différents, il permet de travailler les bras, les abdos, les jambes et, le plus important, les fessiers.


Plus la peine de chercher l'excuse en or ("mon chat est malade, faut que je l'emmène chez le véto", "ma bouilloire est morte, faut que j'aille chez Monop" ou "mon jogging est dans la machine, je vais tout de même pas porter ce short là"), l'heure est au sport !

Si vous souhaitez tester la bête, des séances de fitness sauvages gratuites dans Paris sont organisées par EA Sports Active, le vendredi 5 juin.

Durant toute une journée, des coachs survoltés vont parcourir la capitale équipés de consoles Wii pour que vous puissiez tester le jeu : travail sur les bras, flexions/extensions, course à pied… Tout pour vous motiver à faire du sport dans un environnement inédit. En prime, un kit cadeau sera remis à tous les participants : poignet, t-shirt, sac de sport… Les quatre destinations incontournables : 12h à 14h / Issy-les-Moulineaux - Place Lafayette15h à 16h / Paris - Place de l’Hôtel de Ville 16h30 à 17h30 / Paris - Devant le Musée Pompidou 18h à 19h / Paris - Devant l’Opéra Garnier.

L'occasion de poser une RTT pour le bien de nos fessiers et de ressortir notre gymbag AA préféré !


En attendant de me procurer ce coach sur ma TV, je vais quand même essayer d'arrêter de me goinfrer pour peut-être, apprendre à manger léger et booster mes futurs résultats pour enfin peut-être, ressembler à Kieira.


F.B

lundi 25 mai 2009

Quai de gare

"Une gare est le plus bel endroit pour des retrouvailles, parce que c'est normalement le lieu des séparations. En se retrouvant dans une gare, on a l'impression de conjurer le mauvais sort".
Daniel Poliquin

Look décontract' pour un long trajet en TGV entre Paris et le Paradis comprenant tout de même un arrêt tout pourri en gare de Le Creusot/Monchanin, pas besoin de vous faire un dessin.

Décontractée mais accessoirisée et accessoirement très mal peignée une BabyModeuse sur un quai.

Parce que oui, j'aime voyager léger en jogging bien mou, sweat bien large et Converse de rigueur, mais j'aime aussi avoir fière allure lorsque le contrôleur vient poinçonner mon billet. Histoire de ne pas passer pour un hamster mal sapé sous cocaïne, tasse de café liophylisé, Balisto amandes-miel et Vogue U.K sur la tablette.

J'opte donc pour un slim neige so eighties, un long tee-shirt et une écharpe rayée AA (rien de tel que de voyager en American Apparel), des derbies blancs très Jacksonisants et mon sac Billy chéri. Chaque pièce ayant son importance et son rôle clé dans la poursuite du trajet.


Le foulard marin pour protéger mon petit cou de la climatisation intempestive de 1ère classe, la tunique pour cacher mon bidon en position foetale et le it bag géant pour glisser mes 32 magazines du point Relais, ma Volvic Citron et ma cartouche de Marlboro Light fraîchement achetée et déjà fumée.

Il faut savoir s'équiper pour voyager en TGV, affronter le terrible "carré" transformé en aire de jeux pour bambins bruyants et les regards déplacés du voisin de droite alléché par son nouveau contrat, Iphone au bras et 650K€ sous le coude. Trouver la bonne tenue pour retrouver ses parents sur le quai à l'arrivée, tenter une approche auprès du barman de la voiture 16 et dormir classe sans filet de bave sur le tee-shirt...

Défi relevé: une mummy ravie par tant de "simplicité chic" (je cite), un contrôleur presque envoûté (je n'ai même pas payé le billet de mon Zadig adoré aka le chat) et une arrivée reposée, sans marques d'oreiller ni traces d'une soirée bien trop arrosée.

F.B

jeudi 14 mai 2009

Edit 11h04

"Veni, vedi, vici".
Jules César

Réveil 07h30 - Douche vivifiante ya plus d'eau chaude - Petit Déjeuner détox 8h30 - Top Départ mission H&M - Arrivée file d'attente Haussmann - Ouverture boutique 9h30 - En caisse à 9h40 - Bureau 10h

En quête de mes must have Williamsonniens, c'est comme ça que je me suis retrouvée là, entourée de fashionistas (et de fashionistos, attirés par la collection capsule homme), avec un timing bien trop serré à mon goût (suis du genre ponctuelle voyez-vous), la peur au ventre d'arriver en retard au bureau (avec comme seule excuse celle d'avoir galéré à trouver une taille 36 parmis les furies en goguette) et la CB échauffée.


Pas moins de 300m de queue devant le magasin et une entrée en fanfare pour la plupart des happy few présents: course poursuite dans l'escalator pour atteindre le corner tant convoité, échange verbaux primitifs et limités à coup de "Psss c'est un 38 que t'as là ?! Jte le prends pour 50€" et de "Putain la connasse elle l'a choppé où son paréo", et des vendeuses renversées (je n'en rajoute même pas) pour avoir eu la délicatesse de ramener des tailles supplémentaires en rayon.

Petit aparté: je pense d'ailleurs m'équiper d'une caméra numérique pocket pour pouvoir saisir (et retranscrire) ce genre de moments exaltants (et initiateurs d'une haine momentanée envers la race féminine). Enfin ce sera après l'achat (que j'aimerais immédiat) d'un appareil photo digne de ce nom pour dire bye bye à l'objectif pourrite de mon BlackBerry.

En mode warrior I'm a survivor I'm not gon give up I'm a survivor I'm gon work harder j'ai quand même réussi à attraper le beau maillot fluo repéré sur papier glacé, une paire de lunettes psychédéliques "just for fun", le fameux paréo et une tunique arabisante tout à fait charmante.


Facture salée-sucrée de collection plein été et regards blasés/dépités posés sur moi à mon arrivée. Moi pauvre timbrée/tarée pourtant ravie de s'être levée.

F.B