jeudi 29 septembre 2011

Girly Mix #8

"En amour on est tout d'abord un grand quotidien, puis un petit hebdomadaire et l'on finit mensuel, quand toutefois le tirage n'est pas complètement épuisé".
Grancher

Une tasse de Kusmi tea (vert amande, pour être pré-ci-se) renversée sur une pige (qui elle-même aurait pris 1 mois à être préparée) (vs la minute trente pour mon thé), ça donne quoi, hormis une blogueuse au bord du "blog nervous breakdown", justement ?

Et bien une revue de presse habituelle et mensuelle, transformée en revue de Web... Mais rassurez-vous, toujours aussi bien placée côté cour coeur (coups, de coeur) et inscrite dans la mouvance des tendances repérées ça et là : les marques qui ont fait "cling!", les nouveautés qui font balancer mon compte en banque, et les repérages intempestifs à haute teneur en futilité (que je sais, vous adorez).

Attaquons en toute simplicité avec un e-concept et e-shop tout aussi frais, un de ceux que l'on aimerait croiser au détour des clics ma foi plus souvent, Jimmy Fairly.

Leur promesse ? Une paire de lunettes (monture + verres) ultra-tendance à 95€ tout rond, et un bon geste, puisque pour chaque vente une paire sera offerte à un enfant nécessiteux (un "Buy one give one" à la Tom's que j'apprécie toujours).

 
Photos : Eleonore Bridge

Certains modèles ont été sélectionnés par des blogueuses comme Eleonore Bridge, dont le modèle serait devenu le best-seller de toute la gamme (selon l'un des fondateurs, himself). Une marque à part donc, dans le domaine optique, à suivre de très très près.

Ce focus oculaire désormais traité, laissez-moi vous présenter la petite paire parfaite de boots pour cette rentrée, repérée par mes fashionistas de collègues, à mi-chemin entre les fameuses "Dicker" Isabel Marant et les toutes aussi célèbres "Pistols" Acne : la paire "Jess" chez ASH (disponible dans la rubrique chaussures du site Spartoo).


Permettez-moi également de vous ouvrir les portes de l'hôtel Salomon de Rothschild, où s'est déroulé hier le défilé Rochas sous les mains expertes de Marco Zanini.

Même si j'ai hérité de la pire place possible (vous savez celle derrière le poteau et les modeuses arborant un headband noeud XXL) (j'croyais que c'était mort moi ce truc), j'ai pu apprécier cette nouvelle collection, dans la droite lignée des précédentes, sensuelle et over-féminine. 


Et si vous souhaitez prolonger le plaisir de cette revue d'un nouveau genre, let me introduce you a brand new blog, La Michauré.

Créé par deux jeunes femmes (je n'en connais réellement qu'une, mais je suppose que son acolyte est du même acabit) incroyablement drôles et spirituelles (et ça se fait rare), il propose régulièrement de mini romans photos particulièrement bien tournés.

Je vous laisse juger, avec cet extrait (mon préféré, à date) :

Le Lauréat - La Michauré 

Tout aussi funny mais dans un autre registre, celui des accessoires, les derniers bracelets de Miss Garance Doré.

Ou quand Aurélie Bidermann (et St Kilda) deviennent les deux marques créateurs à suivre, alors que je viens de craquer pour l'un de ses beautiful items...


Et pour ne pas vous laisser en rade de bon plan pour le prochain week-end, voici too very good ideas :

- La séance de dédicace de Carine Roitfeld pour la sortie de son livre "Irreverent" se déroulera chez Colette, samedi 1er octobre, entre 15h et 16h.


- La mini-expo "Sugao : essential design in japan" chez Merci où j'ai déniché un savon "welcome fish" kitsch à souhait.


Je reviens demain en coup de vent pour vous révéler le nom de la gagnante du concours Jimmy Choo... Vous avez encore jusqu'à minuit pour participer ! 

F.B 

mercredi 28 septembre 2011

Frog & Python

"Le coassement des grenouilles n'empêche pas l'éléphant de boire".
Proverbe africain

J'aurais aussi pu intituler ce post "Like Sushi" (en référence à celui d'hier "Like Rumi", pour ceux qui suivent), puisque l'item looké du jour a également été présenté sur son blog

Top imprimé pyhton MAJE / Gilet FILIPPA K / Slim vert grenouille SWILDENS / Ballerines MALOLES (via chaussures SPARTOO) - Sac Alexa MULBERRY
 

Il s'agit bel et bien de son slim vert grenouille Swildens, revu et corrigé à ma sauce python noir-gris-blanc.

Et figurez-vous que malgré quelques doutes non dissimulés au moment de l'essayage (et le discours peu engageant de la vendeuse, critiquant le fait que je souhaite le prendre une taille au-dessus pour un effet plus "slim lose") (je HAIS plus des 3/4 des vendeuses) (surtout celles des grands magasins) (sachez-le), j'aime finalement assez l'idée, particulièrement adaptée à cet automne ensoleillé, coloré et animalier.

L'occasion aussi, de ressortir mes ballerines Maloles black and white et ce top Maje tombant à pic des tendances de saison.

De quoi me (re)donner l'envie de miser sur la color touch en matière de jeans, après la folie "skinny boyfriendLevi's, le portrait idyllique du Cimarron moutarde dressé par ma BFF, et le perfect look à base de slim bleu électrique revêtu hier par ma collègue Bella L...

Je crois que suis à (color) bloc(k).

F.B

mardi 27 septembre 2011

Like Rumi

"Créer, c'est faire l'amour avec l'invisible. Recréer, c'est vouloir faire l'amour avec les autres".
Michel Conte 

Si dans la vie je me définirai plutôt comme strictement hétérosexuelle, en matière de mode, je dois bien l'avouer, et en faire mon coming out permanent : j'ai un gros penchant pour les femmes. 

Rumi - Fashion Toast

Chez les créateurs évidemment, exit les Marc, John, Alber ou Haider, welcome les Isabel, Stella, Phoebe ou Sonia.

Mais aussi chez les blogueurs, où je voue une certaine admiration digitale à celles qui savent faire battre mon coeur fashion régulièrement, des frenchies comme Géraldine ou Audrey, aux american girls telle Rumi.

Alors lorsque cette dernière beauty nous a sorti ce futal en soie Zara (potentiellement accessible donc) (ça change de ses pompes hors de prix/too luxury), mon sang modeux n'a fait qu'un tour, mes doigts se sont contractés sur la souris, et l'affaire imprimée a rapidement fini dans mon e-panier (et ce, malgré le visuel peu vendeur du dit site).


Livré vendredi, déjà porté à deux reprises (complètement antinomiques les deux reprises, puisque durant un déjeuner familial dominical et une conférence geek et professionnelle), entre lui et moi, on pourrait presque parler de coup de foudre...

Mais comme lorsque je deviens homo, je deviens changeante, donc je ne m'avancerai pas sur une durée potentielle de vie amoureuse à ses côtés (on se risque déjà assez à s'engager dans la vie, alors que l'amour et les relations s'avèrent dès le départ non quantifiables) (passé le registre court-termiste). 


Même si en surface (du moins), tout semble bien plus simple avec les filles... Une chemise blanche et fluide oversized, des escarpins pointus (mais pas trop), et l'affaire est dans le sac, le look est plié.

F.B

lundi 26 septembre 2011

Chaussures Hallucinogènes

"La réalité, le plus puissant des hallucinogènes".
Emile Ajar

Elles ont (déjà) fait le tour de la blogosphère (ici et ), traversé les océans et même le temps, déchaîné les passions des coeurs punks et des durs soldats d'Afrique du Sud (pour les quelques détails historiques, je vous invite à lire ceci)... Je vous cause donc aujourd'hui des shoes les plus décriées de la planète mode (après mes Teddy Bears) (oui, on clique et on vote please !), j'ai nommé les creepers, obviously

 
          
Pull ZARA (collection actuelle) - Slim Uniqlo (old) - Creepers ASOS (collection actuelle) - Broche vintage 

Alors en "action", dans la vraie vie (donc plutôt en train de me dégoter un sandwich parisien chez Paul que sur un podium ou en pleine Fashion Week quoi) :

- L'Homme déteste.

- La Belle-Mère leur a jeté un regard furtif mais largement révélateur d'un "qu'est-ce que c'est que ces horreurs".

- La Mère aurait parlé de "chaussures orthopédiques", et chercherait à me faire prendre rendez-vous avec un podologue.

- On me mate furieusement les pieds, et j'aime ça.

- La modeuse la plus pointue de mon bureau (et c'est un vrai nid d'expertes), et donc la plus ardue en terme de jugement, les a trouvées tip top (and I like it bis).

- Elles sont faciles à vivre, agréables à porter en journée, sortables en soirée. Pas ultra glamour (soyons clairs), mais assez bizarres pour devenir presque sexy.

- Sans compter sur le fait qu'elles savent ajouter une réel touche de pep's à mon éternel (sempiternel ?) jean slim (reboulé svp).

Bilan on ne peut plus explicite et tranché, à l'image de son objet (les creepers donc, si vous suivez) : à ne porter qu'en terre fashion si vous voulez opter pour la tranquillité et les oeillades assurées, ou à introduire en territoire hostile pour mieux chambouler ses détracteurs. 

Une paire de chaussures hallucinogènes que je ne quitterai pas de sitôt, vous vous en doutiez... Puisque plus ça interroge l'autre en face, plus ça le titille dans son fort intérieur vestimentaire, plus ça me plaît.

Esprit de contradiction, es-tu là ?

F.B

jeudi 22 septembre 2011

A Day, A Thrill (Concours Inside)

"Ce qui ne me passionne pas m'ennuie".
Sacha Guitry

La génèse d'un blog à mon sens, est censée puiser son inspiration autour de ce qui nous passionne, nous emballe, nous dévore au quotidien. Pour une fraction de seconde (Oh My Teddy Shoes !) (votez please please please) (suis à la ramasse totale), ou plus encore, l'éternité (oui, j'emploie les grands mots ce matin).

Et c'est un peu ce qu'ont souhaité célébrer Tamara Mellon et ses hype friends, en lançant un journal de bord "A Day, A Thrill" (traduisez littéralement "Un Jour, Un Frisson") pour célébrer le tout premier parfum de sa griffe Jimmy Choo


Un Tumblr pas comme les autres, que j'ai immédiatement ajouté à ma liste d'abonnements, distillant chaque jour la parole à l'un des 14 contributeurs choisis par la créatrice du talon de 12, sur un thème commun. 

Pour le 1er jour, la sélection s'intitulait "What Thrills you in Music ?"... L'occasion de découvrir (et re-découvrir) certaines photos, dont celle choisie par Jessica Szohr (Miss Vanessa dans Gossip Girl) en l'honneur de Florence and The Machine.

 
 

Les citations sont anecdotiques, les visuels vraiment magiques, et cela s'avère donc plutôt agréable comme e-balade...

J'aurais été bien embêtée d'avoir à donner mon avis pour cet opus one (z'ai pas l'oreille très musicale) (et vous auriez fini avec une photo de Robbie en plein enregistrement), alors je préférerais m'exprimer sur celui d'aujourd'hui (day 2 si vous suivez l'histoire), ou les prochains, via Twitter directement. 


Et puis comme vous avez été gentils, je vous propose de remporter un flacon de parfum Jimmy Choo, édition spéciale Noël (et oui déjà) (excusez moi) (du peu). 

Pour se faire, laissez moi un petit commentaire en bas de l'article en me racontant ce qui vous passionne, vous, et personne d'autre. Je sélectionnerai mon préféré d'ici la semaine prochaine... Lucky you !  


F.B

mercredi 21 septembre 2011

Chill... Avec un C comme Converse (et un B comme Brandalley ?!)

"La détente : faut surtout pas appuyer dessus !".
Pierre Desproges

Dans le même registre teenage que les slims Cimarron, il y a les baskets Converse.

Qui s'avère en tant que marque pire encore, car totalement intemporelle, et ayant même passé le cap mythique de devenir une antonomase (le mot "baskets" n'était pas nécessaire dans ma première phrase, la marque s'avère être désormais un nom commun).

Et les Converse on les aime usées à la corde, voir déchirées. 
Pas propres, pas blanches au bout, un brin "dégaine". 

Alors, quand l'heure vient de sans séparer pour de bon, la semelle intérieure et extérieure ayant lâché ou le devant de la shoes étant carrément arraché...Qu'il s'avère difficile de repartir en quête de son modèle fétiche. 

Cette fois-ci vierge de tout passé sentimental, non souillé, bien clean (bien trop clean)...

Tee-shirt ISABEL MARANT - Jean MAJE - Baskets CONVERSE via BRANDALLEY

Mission difficile donc, mais pas impossible, car j'ai réussi à trouver des remplaçantes spécial chill day, directement dans la rubrique chaussures femmes du site Brandalley (ayant au passage fait également une razzia dans leurs rayons "ventes privées") (là où il y a de la gène, il n'y a pas de plaisir).

Une version plus fine (la semelle est nettement moins épaisse que leurs consoeurs classiques), imperméable (en cuir et non en toile) (soit plus judicieux en période dite automnale), et drôlement confortable (no surprises).

Un basique de shoesing dont je ne regrette absolument pas le renouvellement (l'ancienne paire datait tout de même de 1999) (on peut parler d'une pièce amortie).
Quitte même à redécouvrir à quel point ça va avec TOUT (et à TOUT âge) (sous le préau ou au bureau), les Converse...

F.B

mardi 20 septembre 2011

Tu me fais tourner la tête...

"Ecrire, c'est vider son sac".
François Mitterrand

... Mon manège à moi, c'est toi Gabby

Sac Gabby CHLOE - Automne/hiver 2012

L'année dernière je t'aurais sans doute préféré Madeleine, mais c'est que tu n'existais pas encore.

Tu n'étais alors qu'un foetus de it-bag, une sorte de prototype embryonnaire aux mains expertes d'une styliste modéliste de haut vol... Pas la concrétisation d'un vieux rêve, en cuir et en boutique. 

Sac Madeleine CHLOE - Automne/hiver 2011

Comme quoi à chaque saison, et ce malgré les changements incessants de Direction Artistique (avec une mention spéciale aux deux périodes Stella McCartney et Phoebe Philo), Chloé sait me mettre la puce à l'oreille, ou plutôt la anse à l'épaule (ou à la main).

Pas toujours d'accord avec certains parti-pris du prêt-à-porter, certes, mais les accessoires eux, remportent allègrement mes faveurs (virtuelles les faveurs) (je n'ai point cédé à l'appel de la big big CB, faute du big big compte courant nécessaire).


J'ai même listé 5 arguments infaillibles pour placer l'être aimé (oui, ce sac vit et a un petit coeur de cuir qui bat) (comme vous et moi) en top de ma wishlist

- Aucun sac patchwork à signaler dans mon dressing. 
Drame "modeux" s'il en est, vous en conviendrez. 

- 4 couleurs sur un seul et même objet (non, on a dit "être vivant", pas objet), l'idéal pour en défaire avec cette satanée loi des 3 couleurs max (imposée par Coco Chanel, herself) (et on tombe à 2 couleurs pour un look "chic"). 

- Il est grand, et ça c'est déjà THE only one argument (rapport à la "vie" que je trimballerai dedans (remarquez l'emploi du futur et non du conditionnel)).

- Il deviendra (toujours l'implacable futur) le plus luxueux item de toute ma vie "bag-esque" (en même temps, 1600€ quand même la petit blague). 

- Il est tout simplement irrésistible, n'est-ce-pas (argument gniiiiiiii de fi-fille).

Mais cessons de tourner autour du it-bag...
En "3 fois sans frais" ça le ferait non ?
(Ah non, même pas)

F.B

lundi 19 septembre 2011

Silk Slim


"Intégrisme : le foulard est un problème en soie".
Laurent Ruquier

Enfant des années 80, adolescente des années 90, je ne pouvais passer à côté de la déferlante Cimarron, marque espagnole ayant enflammé les cours de lycée à coups de slims ultra-colorés (et oui, déjà à l'époque) et d'élasthanne bien placé.

On les voulait tous : le noir basique, le rouge pétant, le jaune just for fun, le bleu électrique pour jouer l'excentrique... Et on pouvait presque se le permettre, puisque le positionnement prix a toujours été celui de l'abordable, véritable aubaine de la jeune sans revenu fixe (hors missions ponctuelles comme le lavage intérieur/extérieur de la voiture de papa pour 5€) (et encore à l'époque, c'était des francs...). 

Et puis, on les a oubliés. Pas radicalement non, mais au gré du temps, et des autres enseignes florissantes (je pense à Uniqlo ou H&M par exemple). 

Mais force est de constater qu'ils reviennent, et en force.
Mais force est de constater que je les kiffe, et encore plus (qu'avant j'entends).

Chemise ZARA - Slim Motor CIMARRON - Boots SANDRO
Parmi mes dernières acquisitions, ce slim "Motor" rouge, donc (je vous laisse également apprécier le gentil bordel organisé de mon coin bureau maison).

Un pantone détonnant, des empiècement aux genoux pour un côté bad girl, et une matière toujours aussi douce et agréable au toucher comme au porter. C'est bien simple, depuis qu'il a investit mon dressing, je ne le quitte presque plus.

De bonnes "bases produit" qui demeurent, et ce malgré le rachat de la marque en 2009.
Un rapport qualité/prix que l'on peut encore qualifier d'indéniable.
Et des articles à nouveau dans l'air du temps, avec des chinos (dont je vous reparlerai très bientôt), jeggings, slims et autres joyeusetés des gambettes, déclinés à (presque) l'infini. 

Que demander de plus ? Pas grand chose, hein.

Ah si, les disponibilités (puisqu'il n'existe plus de boutiques en propre, mais uniquement des revendeurs multi-marques) : sachez que les sites Place des Tendances ou MonShowroom proposent la collection automne/hiver 2012. Et le bonus conseil du jour : prenez une taille au-dessus de votre taille habituelle, les modèles taillent généralement petit. 

Décidément, Cimmaron, j'écris ton nom depuis 10 ans maintenant. 

F.B