lundi 21 décembre 2009

Cap ou pas Cap

"Il est important de prendre du recul par rapport aux lubies des autres, car on a déjà assez de mal comme ça à garder son cap".
Helen Fielding

Aujourd'hui, c'est VPP (Vente Press Problem) révélé entre ma fucking boule à thé encrassée et les ronronnements de la machine à laver (celle du samedi matin, celle qui nous donne l'impression d'attaquer intelligemment le week-end Fucking Desperate Housewives Conscious).

Ayant passé trois jours à tergiverser sur ma venue ou non à la vente exceptionnelle Roseanna, j'arrive finalement au constat fatidique du dernier jour potentiellement possible, à 1h30 de la fermeture du potentiel possible achat de la fameuse cape blue navy (déjà aperçue ici et par ici), tasse fumante de Kusmi Anastasia entre les mains.


Tentant de synthétiser en deux/trois gorgées, j'en viens rapidement aux faits:

- la cape est, au fil des saisons et de maintenant 3 hivers, et au-delà des considérations la qualifiant d'exubérante et pas pratique (sempiternelle problématique de l'usage des avant-bras), devenue un basique.

- j'en ai maté des petites capes d'automne (la mini-cape étant le must de la hype fashion selon Karl Lagerfeld, Fendi et même Isabel Marant), d'esprit militaire, boutonnées façon caban, ou même très Sologne spirit (je pense au modèle Zara, (bien) porté sur Little Style Box)... Pour finalement et après raisonnement, m'arrêter sur une maille bien épaisse mais rase, d'un bleu marine profond (faux airs innocents pour fake chaperon).


- j'ai résisté aux copies des modèles couture fleurissant un peu partout pour arriver à exécrer le trop de sophistication conceptuelle à la Alexander Wang et préférer une coupe et un volume féminins et élégants.

Même pas 25 minutes plus tard (je suis précise, j'aime la précision), un trajet vivifiant with my cool rider plus tard, et une demande express de taille 38 plus tard, la merveille était mienne.


En matière de shopping, c'est quand même dingue comme mes idées sont claires... Et ce, dès le matin. En matière de shopping, c'est quand même fou comme la moto par -5° m'est douce et plaisante... Et ce, dès le matin.

Parlez-moi fringues, et je deviens du matin.

Pourquoi pas du lundi matin même.

F.B

jeudi 17 décembre 2009

Gilbert d'anniversaire

"Les mots sont comme les sacs: ils prennent la forme de ce qu'on met dedans".
Alfred Capus

I had a crush...

Non pas d'adultère à renifler pour les gossip girls du quartier... Seulement une polygamie aigüe depuis Billy.

Bruno, Leon, Samy et même Franky m'ont fait de l'oeil (et du pied sous la table), mais c'est finalement Gilbert qui a eu raison de mon coeur. L'occasion de se procurer un Jules en un coup de carte Gold plutôt Electron me concernant.

Pour celles (et ceux, je ne vous oublie pas) qui débarquent, et/ou pour qui ces accointances modesques n'ont que peu de sens, une explication s'impose.


Ces doux oiseaux ne sont pas les prénoms de mon tableau de chasse été 2007 mais bien les modèles de sacs Jerôme Dreyfuss qui me font craquer depuis l'hiver dernier.

JD, c'est un peu l'homme blasé et chéri de la mode, celui à qui tout réussi, en un temps record, celui qui à peine sorti d'Esmod en 1999 se fait élire "Homme de l'Année", celui qui a renoncé à l'ambiance ennivrante des backstages Haute Couture pour se consacrer aux accessoires, celui qui sur un coup de tête, s'est mis aux sacs pour femmes en leur apposant des noms masculins.

Le seul mec avec qui vous pourriez parler bandoulière trop longue ou peau de croco traitée jusqu'à 5 heures du mat'. Le seul mec pour qui un sac à main peut s'avérer fascinant tant leur potentiel à définir une silhouette est fort. Le seul mec qui réussi à nous vendre du "roots deluxe" à un prix déraisonnable et à passer pour un génie.



Alors forcément pour mon Gilbert d'anniversaire, j'ai tergiversé, alimenté le corner du Printemps d'une de mes visites bi-hebdomadaire et trié l'intégralité de mon "bag-ing" (sur le même modèle que "dress-ing" ?!) pour me décider sur la matière, le coloris et la taille (rien que ça).

L'agneau plongé étant ma tasse de thé, le gris souris ma lubie et les sacs XXL mon domaine... J'ai cédé pour celui-là. A la double anse, l'une courte pour se la jouer chic, l'autre beaucoup plus longue, pour rester une éternelle écolière à besace.


Sans parler du label Agricouture apposé à mon Gilbert et lancé par le créateur en 2006, qui s’ancre parfaitement dans la révolution Slow, favorisant l’artisanat local et la recherche de la qualité, pour un produit avec une âme.


Loin de la fast-fashion que j'exècre.

Proche de la perfection faites sac.

F.B

mardi 15 décembre 2009

Pirates are back

"Le pirate doit savoir conduire sa barque aussi bien sinon mieux que les navigateurs qu'il brave".
Hubert Haddad

Ah ces Piraaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaates (accent pub Typiak) !

Revues par et sur ma
MAPT en ersatz Zara, encore aperçues (en vrai de vrai cette fois) sur les blogs de Mode Opératoire et Tokyobanhbao, moult fois apparues dans mes rêves modeux les plus fous, où je me prendrais presque pour Kate Moss ou tout autre ersatz de blonde bien gaulée... Et finalement trouvées !



Parce que trouver pirates à ses pieds n'est pas chose aisée... Surtout quand le modèle Vivienne Westwood original est étiqueté de beaucoup trop de deniers pour ma pauvre CB déjà bien amochée.

Après dissection de la bio de V.W (on apprend notamment que son 2ème fils de sa 2ème union n'est autre que le créateur de la marque de lingerie sulfureuse Agent Provocateur), réalisation que le modèle existe maintenant depuis 1981 (date du premier défilé de la créatrice), opération d'un tour de blogosphère (pour voir ce qu'ont pu trouver mes compères) et mission trouvailles (sans se retrouver sur la paille), seul le sacro-saint-site d'Outre-Manche
ASOS qui a stoppé net mes recherches (et mes prises de tête).

Semaine d'attente interminable avant de pouvoir chausser mes merveilles sanglées et pouvoir les associer à mon nouveau gilet Roseanna shoppé en VP...


... Et mon nouveau tee-pull (nouveau mot-concept ?!) rayé et rajouté à la commande histoire de rentabiliser les frais de transport (mauvaise foi du jour, bonjour).


Tee-pull reçu sous blister, avec son anti-vol encore accroché. Une première pour moi dans l'univers impitoyable des e-commandes (et comme quoi la rentabilité recherchée...).

Mais j'm'en fous.

En Pirates et gros gilet lainé, ça l'fait.

F.B

vendredi 11 décembre 2009

Youpi Vendredi

"Pourquoi Noël arrive-t-il toujours quand les magasins sont bondés ?"
Paulo Vincente

Alors déjà, pour bien commencer la journée plutôt très ensoleillée, et récompenser les complexées: les résultats du concours Do Brazil mis en place par Maison du Café.

Roulement de tambour...

... Et tirage au sort effectué sur Random.

Résultats des randomness generator courses:

- Les 2 exemplaires de "Toutes les femmes sont belles" reviennent à leo63 et Anne.
- Le bon d'achat de 100€ chez un coiffeur-visagiste revient à Cécile.

J'attends vite vos coordonnées les filles (at florencebest@gmail.com. Ah et, à défaut, je les garderai pour moi les cadeaux. Gnark Gnark Gnark).

Histoire de rester sur du positif (et en terminer définitivement avec cette SDM Semaine de Merde), présentation des réjouissances modesques du "Youpi, c'est vendredi".

Commençons par le vente presse Roseanna qui se tient rue Thérèse jusqu'à samedi, (coïncidence, je vous en parlais hier) où j'irai bien shopper la sélection de PunkyB.

(Il faut que j'y passe pour la cape... Ah, cette cape...)
Terminons (non, rien entre "commençons" et "terminons", j'ai l'esprit raccourci le vendredi) par le plan "ultimement" pas chero, gentiment envoyé par Juliette, responsable du blog de la désormais célèbre boutique de Châtelet: New Look.
New Look, c'est un peu le H&Mbis. Alors avec un -30% sur toute la collection (et même 50% sur certaines pièces "Good Deal"), imaginez le carnage quasi raisonnable qu'offre ce flyer (à imprimer).

Il va falloir enfiler la camisole de force (Chéri, j'ai besoin de toi ce soir), sortir les oeillères, foutre sur le frigo mon relevé bancaire (les 9 pages), canaliser mes efforts (sur l'évier bouché et le shoesing à ranger) et éviter tout quartier suspect (de ventes privées)... VDM.
F.B

mercredi 9 décembre 2009

Nouvelle Vague

"Peut-être que les grands hommes, ça vient par vagues, un siècle sur deux ?".
Quino

Êtes-vous prêtes pour la Nouvelle Vague ? Êtes-vous partantes pour un bon (que dis-je, un very big jump) en avant de, allez, au bas mot 5 mois ? Êtes-vous d'attaque pour un bain virtuel à 30° (bronzage caramel virtuel qui va avec) ?

Si vous avez déjà cliqué, je vous laisse rêver.

Si vous êtes toujours là, laissez-moi vous présenter ma nouvelle hype trouvaille, ma e-pépite du mois, j'ai nommé NV, comme mon titre je suis simple d'esprit.

It-site "météorologiquement" décalé car constitué d'une sélection "plage/homewear", mais bourré de créateurs méconnus à mon goût (dis-je le vague à l'âme, Aznavour et son Mourir d'Aimer en guise de fond musical).

Repéré lors d'une séance e-shopping effrénée à la recherche de la robe sweat capuche idéale (suite à la revente stupide de mon modèle American Apparel sur Ebay), j'ai tout de suite flashé sur le modèle Bend Sport Couture 100% coton, plus fluide que l'ex hooded dress (oui, sinon j'aurais tout simplement racheté la même. Un peu de logique fashion), plus dans les gris que j'aime (tout un problème ça aussi, le choix d'un gris. Mais ce sera l'objet d'un autre post) et surtout un peu plus longue (sempiternel souci de longueur).


Reçu illico-presto.

Pas même le temps d'oublier cet achat compulsif motivé par l'espoir d'un coton parfait.

Pas même la raison d'attendre un jour de plus pour la porter. Directement essayée, directement adoptée (et énamourée de ma ceinture Sandro que j'aime trop).

Et comme parfois une bonne nouvelle ne va pas sans deux (?!), je vous propose de couper la poire en cinq (?!) avec une réduction de 20% sur la totalité du site (hors soldes) jusqu'au 25 décembre. Il vous suffira d'insérer le code promo "BABY20" au moment de régler votre commande. Too easy Darling.

Grâce à ce "partenariat" j'ai moi aussi bénéficié de mon petit cadeau avant l'heure.

Trop avant l'heure même, puisque j'ai migré vers des lagons très turquoises, caïpirinha à la main, indice 6 dans l'autre en quelques clics... Grâce à Carioca (tout en hésitant avec du Roseanna).


Les prénoms en A ça a toujours été mon truc (ne me demandez pas pourquoi, j'aime les Anna, Lisa, Maria, Clara...) et avec le temps, les marques en A se sont elles-aussi fait leur place au soleil, dans mon coeur de modeuse.
En l'occurence j'ai fondu pour du rose poudré très Chloé, de la coupe retro comme il faut et une marque de maillot zéro couture, zéro défaut.


L'occasion de partager un coin de serviette de plage virtuel, se projeter dans de prochaines vacances pas de neige et s'alarmer sur son teint Casper d'hiver.

F.B

Parisienne

"A vingt ans, la Parisienne est adorable; à trente ans, irrésistible; à quarante ans, charmante. Après quarante ans ? Jamais une Parisienne ne dépasse quarante ans ".
André Maurois


Depuis que je vis ici à Paris, je ne cesse de penser, d'étudier, de scruter et de copier le véritable style de la Parisienne... De sa nonchalance étudiée à ses grands yeux, ses jambes improbables, ses petits seins et son postérieur racé.

Pourquoi me tarauder l'esprit, me direz-vous ?

Parce qu'on leur ressemblerait presque à ces Parisiennes, avec une taille de guêpe, un portefeuille 4 volets en cuir d'autruche bien rempli et une insouciance à toute épreuve...

Mais non. Rien n'y fait.

Une Parisienne peut être reconnaissable parmi des milliers d'impostures (une ancienne provinciale immigrée à Paris depuis des années mais portant inlassablement le même chouchou depuis des années également, le fameux "scrunchie" de Sex and the city; une jeune fille des beaux quartiers (du XVIème, c'est les pires il paraît) arborant un total look Zadig&Voltaire et faisant mine d'être comme çà de manière innée alors qu'il lui a suffit de dégainer sa CB dorée; une fausse bobo se prenant pour Vanessa Paradis avec un jupon folk XXL et des bouclettes de Candy parfaitement impossibles à obtenir sans 1h30 de fer à boucler; et bien d'autres, je laisse libre cours à votre imagination, de nombreux souvenirs de trajets observateurs via RATP doivent vous revenir).


Car pour moi, une "Parisienne" c'est avant tout une fille intemporelle et indémodable, piquante, sensuelle, un brin délurée, perdue entre illusions enfantines et déboires adultes... Et arborant une moue à la BB (j'oubliais le détail qui tue).

Encore des digressions totalement inutiles... Mais parfaitement indispensable pour évacuer mes réflexions et bons plans modesques 100% parisiens.

Car ses spots mode, ses bonnes adresse fashion, j'ai appris à les connaître, je les ai patiemment repérés en dépeçant chaque quartier (tel un cadavre frais livré à des étudiants en médecine de 1ère année) et je vous les livre aujourd'hui (tel un fucking guide de Paris mais en beaucoup plus petit et d'après mon propre avis).


Petite présentation du programme rêvé et des adresses à connaître en 2 temps, l'un forcément mode, l'autre plutôt gourmand (on ne se refait pas).

Pour shopper:

- "Chez Sarah" aux Puces de Saint Ouen: un lieu insolite et unique pour chiner du galon doré et des jupons de fi-fille. 27 rue Lecuyer, Passage Lecuyer, Saint-Ouen.

- Boutique Heimstone: la marque créateur branchée et son unique boutique parisienne au coeur de St Germain des Prés. 23 rue du Cherche-Midi, 75006 Paris.

- Concept Store 66: Près de 130 marques sont disponibles sur un espace design et sobre qui s’étend sur 1200m² de pur bonheur. 66 avenue des Champs Elysées, 75008 Paris.

- Sandro Homme: Penchant masculin de cette marque trendy résolument tendance. 7, rue d’Argout 75002 Paris.

- Colette : The concept store où tout dénicher avant tout le monde pour le double de tout le monde aussi. 213, rue Saint Honoré 75001 Paris.

Pour se rassasier (après l'effort de CB, le cannelé)

- Rose Bakery: Salon de thé from UK avec des scones à se damner et des oeufs brouillés-bacon dont vous me reparlerez. 46, rue des Martyrs, 75009 Paris.

- Salon de thé LaDurée: Du sucré parfait (macarons qui sont bons) et du salé à en baver. 16, rue Royale 75008 Paris.

- Coffee Parisien: Véritable "dinner" américain avec son double cheeseburger / hashbrown et ses pancakes nutella / banane. 4, rue Princesse 75006 Paris.

- Le Cul de Poule: le meilleur rapport qualité/prix/service du 9ème (et d'ailleurs) et une sensation unique de "home made" et produits frais. 53, rue des Martyrs 75009 Paris.

- Baan Boran: Sans doute the best thaï in Paris. 43, rue de Montpensier 75001 Paris.

Cette liste érigée tel un commandement du week-end idéal à Paris, loin d'être exhaustive, appelle à témoignage.

Loin de moi l'idée de me transformer en Pariscope, mais j'aimerais que ce billet soit l'occasion de partager vos bonnes adresses et bons plans en tout genre.

Si vous êtes provincial (je sais ce que c'est... I'm from Perpignan) et que vous souhaitez découvrir la bête parisienne par vous-mêmes (avant de nous faire part de vos idées ici), n'attendez plus pour vous inscrire au concours organisé par le Comité Régional du Tourisme Paris Île-de-France et tenter de gagner un week-end prestige avec votre "+1".

F.B

Billet sponsorisé

mardi 8 décembre 2009

Grosse Maille

"Le filet du Ciel est immense et ses mailles sont écartées, mais il n'y a pas un méchant qui puisse l'éviter".
Lao Tseu

Température presque en-dessous de 0 aidant, la mode commence à prendre de l'épaisseur, et on y perdrait presque notre latin juste mesure esthétique.

Car en plus d'apporter un certain mieux-être immédiat, s'emmitoufler au coeur d'une seconde peau lainée rassurante procure une certaine nostalgie, celle de l'époque où le pull-over tricoté de grand-mère faisait partie intégrante de notre quotidien d'enfant insouciant.

Comme quoi collection "pas d'été" rime aussi avec société. La morosité mondiale économique se reflète dans l'humeur générale à la protection (et au-delà du simple gros pull, il y a aussi le vaccin contre la grippe A) et au cosyness (Que c'est bon d'être à la maison en gilet Larzac).

Je stoppe net les digressions "politico-santeo-sociétalo", on est là pour parler chiffon merde.

Parce que la maille est une science qui s'apprend point par point, qu'il est difficile de ne pas ressembler à un syndicaliste FO en mode pied de grève et qu'obtenir une silhouette hybride entre citadine workin' et cosyness (oui, encore ce mot) relève du vrai défi merde.

Alors même si je n'ai pas acheté un kit tricotage Phildar (summum de la nouvelle hype attitude et même si je n'ai pas cédé au phénomène Wool and the gang ni aux gentilles (et si bien marketées) mamies de Golden Hook (bon j'avais quand même rédigé un article à ce sujet ), j'ai tout de même tenté ma chance avec un very big gilet dit "hand made" (à défaut de faire ou de le faire faire hein...) from American Vintage (la marque qui n'a d'américain que le nom. Pure souche française la petite merveille Cocorico).

Gilet American Vintage - Slim & Tee TopShop - Boots Jeffrey Campbell

Vous l'aurez compris, armez-vous de maxi chandail, pull oversize, gilet XXL et/ou écharpe grosse maille, la laine est la matière reine de saison et l'hiver se verrait bien un peu rural (un choix stylistique à part, vous en conviendrez).

F.B

samedi 5 décembre 2009

SR Butin

"Pour butiner le miel, il ne faut pas que l'abeille reste à la ruche"
Proverbe Français

Bravant rafale pluie, congélation des petits doigts froid, et exténuation générale fatigue partielle, j'ai été fouiner de la culotte strassée chez notre suédois.

Comme prévu.

Prévisible, as toujours.

Sauf que je n'ai pas pointé mon nez à 8h (faut pas déconner non plus, la grasse mat' c'est comme le client, c'est sacré slogan des supermarchés STOC dans les années 90) mais vers 15h.

A la coolotte (Ok, je sors).

Résultat des courses, un petit panier sexy garni :

- Une surprise pour le Noël de Môman,
- Des goodies strassés pour les pinkos,
- L'ensemble à fleur tant convoité (et dans la taille désirée, une belle perf' passée la cohue générale et dévastatrice du matin même).


Même si pour cela, j'ai dû:

- Bousculer (légèrement humm, pas si légèrement) une brunasse-pétasse en recherche simultanée de 34,
- Mourir de honte en passant derrière les caisses pour chercher à 4 pattes par terre le bas abandonné du dit ensemble tout en croisant le regard accusateur du manager,
- Braver les a priori négatifs de l'Homme au sujet de cette ligne de la collection (pas très à l'aise avec l'idée des roses en relief, que voulez-vous il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.

Grosse journée en somme et grosse soirée en perspective.

F.B

jeudi 3 décembre 2009

I Love Sonia

"Touchés par la crise, de nombreux marchands d'armes se sont reconvertis dans la lingerie. Les armes de la séduction".
Roland Topor

Et oui, après Jimmy, je ne peux m'empêcher de discuter de la nouvelle collection masstige H&M / Sonia Rykiel.
Autant la dernière en date avait laissé quelques modeuses sur le carreau (et préférant faire dodo), autant celle-ci, diffusée dans plus de 2500 magasins versus 150 pour JC, promet de nous ravir presque au pied du sapin, et pour presque rien.

4 lignes différentes seront proposées:
- La 1ère, reprenant les célébrissimes rayures colorées SR et déclinée en nuisette et ballerines.


- La 2ème, rose poudré très retro, très Scarlett Johansson dans la dernière campagne "Rose the One".


- La 3ème, classique et strassée "Belle" en haut, "en Rykiel" en bas.


- La 4ème (ma préférée), tout en tulle noir et maxi fleur rose.


On retrouve à travers ces 4 gammes l'esprit original et décalé de Sonia Rykiel, qui conserve sa démarche habituelle autour d'une lingerie fine, mais confortable et pratique "à l'usage" Quoique... Je demande quand même à voir le résultat de la culotte à grosse fleur sous un slim bien ajusté.

La campagne a été réalisée en interne et shootée par Solwe Sundsbo pour un résultat fidèle aux publicités H&M habituelles, très axées produit/prix et toujours aussi bien représentées par de new mannequins pas vraiment de Pekin.


Cette collection exclusive a été dévoilée au Grand Palais, redécoré pour l'occasion en une fête foraine erotico-chic, pour le plus grand bonheur des happy few présents pour ce mini-défilé. Les show girls ont ainsi paradé sur des chars de 6m de haut, vêtues uniquement de mousseline et de soie, pendant que certains profitaient de la grande roue ou des balançoires de luxe.

Champagne, petits-fours, maxi-rayures pour mini-manèges (presque enchantés) et mannequins toujours aussi souriantes (une marque de fabrique chez SR since. Moi j'apprécie) ont fait le succès de cet happening démesuré.




Bon bah accent du Chnord j'vais encore mettre mon réveil samedi matin pour aller shopper de la culotte de poupée et des ballerines rykiellisées...
Je ne changerai donc jamais.

F.B