lundi 29 juin 2009

Trendy Lundi

"Qui obtiendra le premier prix dans un concours de circonstances ?".
Paul Claudel

Histoire de commencer cette semaine caniculaire sous les bonnes hospices de BabyModeuse c'est fini pour moi, je me mets à parler à la 3ème personne, petite présentation d'un e-shop "tout nouveau tout beau" avec concours fashion et donc cadeaux 100% coton à la clé !

Trendy Workshop est un site permettant à tous (oui toi aussi l'homme te baladant par ici, ça te concerne) de réaliser sa pièce unique (pull, tunique, débardeur, robe, gilet...) en choisissant son encolure, ses manches, sa forme, son coloris, ses coudières, ses coutures apparentes, ses poches et ses motifs ou ses inscriptions. Tout n'est alors qu'une question de choix !
Chaque internaute peut créer le vêtement de son inspiration, se prendre pour le nouvel Hedi Slimane et même proposer ses modèles à la vente en espérant toucher entre 5 et 10% de royalties. La customisation jusqu'au bout du fil, à coups de clics et peut-être même un déclic pour les créateurs en herbe de la Toile.
Au gré des saisons et des caprices des gourous de la mode, Trendy Workshop reste au coeur des tendances en ajoutant de nouveaux styles comme des épaulettes intégrées, des coupes bustiers ou des manches chauves-souris si vous faites partie des papillons de nuit.
Les fondateurs de ce concept vraiment chouette, Yoni Giaoui et Tristan de Montebello, ne lésinent pas sur les matières premières en s'approvisionnant directement en Mongolie pour le cachemire et en sélectionnant des cotons naturels et soyeux. Cherry on the cake, pas de bouloches ni de taille 14 ans en sortie de machine.
Charmée par ce site évolutif permettant de faire une mode à son image, les deux acolytes m'ont proposée de vous permettre de remporter 2 modèles de leur série limitée à 100 exemplaires.
Le 1er gros lot est ce ravissant tee-shirt rock écru/moutarde que j'ai sélectionné pour moi et pour l'une d'entre-vous:
Le 2ème (toujours aussi gros) lot que j'ai choisi pour sa couleur Mint so été 2009 et sa plume de neo-squaw:

Pour tenter votre chance, rien de plus simple, tapez 1 ou 2 pour votre candidat préféré dans vos commentaires (c'est comme pour Secret Story et toutes ces conneries). Rendez-vous pour les résultats mercredi sous le contrôle de Maître Nadjar.

C'est pour qui la win du lundi ?!

F.B

dimanche 28 juin 2009

Interrogation écrite - Minimum 500 mots

"Les diplômes sont faits pour les gens qui n'ont pas de talent. Vous avez du talent ? Ne vous emmerdez pas à passer le bac".
Pierre Desproges

Nostalgique de l'épreuve de philo (oui, ça existe), amoureuse éternelle de Milan K, je rebondis avec plaisir sur l'idée de Mademoiselle Julie: une interro mode, une de celles auxquelles j'aurais été ravie de participer l'année de ma Seconde B.

Le sssssssssssssssssssssujet du jour (oui, je copie Fonelle) porte sur les tee-shirts imprimés, à message, vintage ou illustrés.

Copiés/collés par toute la planète fashion, de Lindsay en passant par Nicole et même Mischa Barton, ces tees aux allures de neo enfantillages sauce revival ACDC occupent le devant de la rue et inondent nos dressing.


Sommes-nous en quête d'identité comme d'éternels adolescents taggant leurs icônes en 4X3 sur les murs de leurs chambres ? 

Cherchons-nous désespérément à proclamer nos philosophies de comptoir en gonflant nos poitrines d'imprimés audacieux ?

Croyons-nous faire revivre nos vieux démons à travers ce morceau de coton intemporel et devenu XXL avec les années ?

Courrons-nous vers un défilé permanent de remix d' il y a 20 ans, des enfants adulant Dora à Mamy arborant un "Little Miss Naughty" ?


La frontière entre ridicule et audace est franchement mince, le curseur oscillant difficilement entre une reproduction beauf de Johnny et ses loups au clair de lune et l'imprimé leopardo bien vu des fashionistas.

Il faut savoir faire le tri entre ceux qui passeront un dimanche loose à la maison, ceux qui régleront le problème du "sur-maillot" aka le faux pareo et ceux qui auront le privilège de pointer leur nez sur nos nénés dehors.

Je réserve ainsi mon tee-shirt à la Ross (de la série Friends, pour les nuls) usé, troué mais tellement aimé "Franky says Relax" pour traîner (ou juste sortir acheter 3 courgettes et du Yop). 

Celui qui a des franges et un palmier rose et jaune dans le dos n'est adapté qu'aux virées cocotiers, ultra bronzée et open Pina Colada. 

Seul mon tee vintage Radiohead s'autorise quelques sorties accessoirisé d'un bon vieux perf' (perfecto, toujours pour les nuls) et d'un slim à la BB Brunes.


Quelques règles d'or à respecter donc, quelques écueils à éviter (oublier les empreintes à la gouache blanche "Don't touch" et autres consorts) et quelques basiques à ne surtout pas occulter (pour les beaux yeux d'un énième sérigraphié). 

Car comme le dit si bien Christian, le tee-shirt reste un incontournable, un basique à l'instar du jean, son acolyte de toujours.

Reste qu'une fille ou un mec canon en Levi's/débardeur Ptit Bat' blanc sera toujours beaucoup plus énervant(e) qu'une modeuse accesssoirisée de la tête aux pieds.  Reste à définir vos propres limites de l'imprimé que vous assumerez, sans oublier de collectionner des tees d'une simplicité dont vous saurez toujours vous étonner.

F.B

mardi 23 juin 2009

No Surprises

"Connais-toi, mais réserve-toi des surprises".
Jacques Deval


Je vous l'ai dit, je vis actuellement une relation basée sur la chasteté avec ma CB. Enfin, en théorie, et surtout selon mes dires lors d'une certaine conversation dites "d'adulte responsable" où je me suis moi-même convaincue de pouvoir devenir rai-son-nable.
Condamnation éternelle aux achats réfléchis, damnation sévère des boulimies de samedi après-midi.

Mon pire ennemi: le e-shopping, bannissant toute concrétisation matérielle des dépenses (c'est plutôt rigolo ces petits paniers virtuels, rien de bien méchant, on dirait un caddie pour enfant) et le blog de Marie, redoutable tentatrice sur la Toile.
C'est ainsi full of good resolutions que je suis partie bruncher à Montmartre. Qui dit brunch dit laps de temps potentiel à occuper en fin de journée et d'oeufs brouillés. Et forcément avec mon acolyte S. notre sport de compétition et de prédilection, c'est le craquage shopping à répétition (et le jeu du "Juste Prix" une fois la chasse finie).


Très sagement, j'ai attaqué ce no MasterCard day par l'achat de deux vernis O.P.I. Pas de quoi égorger un sanglier, j'ai d'ailleurs rajouté une boîte de Tampax dans mon Beauty Monop basket histoire de vraiment me la jouer "courses de 1ère nécessité" et balayer toute once de culpabilité.


Sauf que j'ai dérapé, pour quelque chose d'à la fois excentrique et électrique, un délire pas si surprenant me connaissant (bah ouais, on s'refait pas quoi): une énième paire de bottes.

(Passons le fait que nous sommes en Eté maintenant... Mais que "y'a plus d'saisons ma p'tite dame"... Donc que ce n'est finalement pas si détonnant de ne pas forcément s'acheter des tongs à l'approche de juillet)


Sauf que les bottes en question, en plus d'être des bottes, elles sont dorées. Pas irisées, juste nacrées ou légèrement pailleté... Non, totalement dorées. La preuve en image.


Sauf que je vais ressembler à Sheila avec ça et que tout le bureau il va se moquer de moa.



Sauf que je ne sais même pas avec quoi les porter, les assembler ni même les marier.


Sauf que je ne regrette absolument pas.


Ce seront mes pompes de Victoria Silvstedt, les talons de 12, la robe 100% synthétique de pouf et le canapé Château d'Ax en moins.

F.B

lundi 22 juin 2009

The Eye of the Tiger

"Il s'en faut d'un rien pour que la raison s'égare quand on a perdu ses repères".
Dominique Muller

La période pré-soldes est souvent l'heure d'un jeûne difficile pour les modeuses voraces habituellement toujours en chasse. Se raisonner du porte-monnaie pour atteindre l'Everest d'un -50% s'avère aussi délicat pour moi que résister à l'appel d'une mousse au chocolat. 

Queen de l'achat compulsif, je traite généralement mes coup de blues, de gueule et de nerfs par une bonne séance shopping à thématique variable suivant le psychisme du jour.

Après une matinée d'angoisse coincée entre ses 136 mails et les cheveux gras de la nana d'à côté, un bikini (en prévision des vacances à J-156, mais ça on évite de nous le rappeler svp, sous peine de foncer se procurer le pareo assorti, par pure déni défi) peut calmer mon envie de tout envoyer balader. 

Suite à la rencontre inopinée avec l'ex à présent "casé/marié/bébé", de la lingerie muy caliente (suivi d'un verre avec un sex buddy quelconque) pour transformer sa rage en pouvoir de séduction anti-con, ou du moins anti-dépression.

Enfin, pour conclure une journée basée sur des emmerdes HSBC, une engueulade avec Mother, une séance d'épilation et une vaisselle de 2 semaines, rien de plus jouissif que de dépenser le reste de son livret pour une pièce hors de prix, type Berluti ou Gucci. En mode "m'en fou de tout", ouais j'peux claquer le 1/3 de mon salaire pour une robe que je ne porterai qu'un soir dans l'année. Agréable moyen d'éviter de claquer la mère et le banquier (c'est un package) et de reculer pour mieux sauter.

Vous comprenez donc pourquoi, à 3 jours des rabais annuels, je m'enferme en tentant de contenir mon irrépressible envie de dévaliser mes commerçants préférés. Alors, avant de sortir me tester rue des Abbesses pour un repérage chez Sandro, j'ai adopté un look "Felindra, tête de tigre" (pour les nuls, c'est la femme vivant au milieu des félins dans Fort Boyard).




Tee-shirt Zara, Boyfriend baggy Sandro, Chaussures Minelli, Sac Jerôme Dreyfuss.

Micro-isolation de mes it pièces à moi, bientôt à - 30% minimum (dixit la vendeuse me regardant comme un chien méchant, mon appareil photo à la main). 

Une petite merveille de sac rouge...


Une robe aux allures de combi-short vintage de tenniswoman...


Un tee-shirt oversized comme je les aime, aux faux airs du Lanvin de cette saison...


Là je prends tout: la robe indigo, le chapeau bleu-leopardo et le blouson javellisé...


Il ne me reste plus qu'à ebayiser mon dressing pour remettre ma balance bancaire dans le positif ou vous assomer à coup de billets sponsorisés. Et attendre l'été pour porter ses tenues incompatibles avec les pauvres 15° ambiants. 

Et pour vous les soldes se présentent comment ? Organisés, vous avez déjà mis de côté ? Ou fauchés vous attendrez juillet pour dégainer ?

F.B

vendredi 19 juin 2009

En attendant Jimmy

"Je me suis marié parce que ça donnait le droit à un costume pur laine et des chaussures en cuir: voilà où ça mène l'élégance".
Michel Audiard

La big news est tombée hier un peu partout au sein de la blogosphère féminine et masculine (je précise pour la minorité de testostérone bien planquée passant par ici): Jimmy Choo sera la nouvelle marque guest star H&M dès novembre prochain.

Au tour de Tamara Mellon de faire rimer hype et lowcost avec une collection capsule de chaussures (of course) mais aussi de vêtements et d'accessoires pour les huppés-fauchés (terme n'étant plus considéré comme antinomique depuis le début de ce que l'on a communément appelé "la crise".



Après sa success collaboration avec la marque de bottes en caoutchouc ayant basé sa renommée sur une photo de Kate pataugeant dans la boue au bras de sa junkie de rock star (je veux bien entendu parler de Hunter, pour les nulos du jour), la marque de talons aiguilles préférée de Carrie Bradshaw s'essaye au marketing masstige.

Pour celles (et ceux) qui ont continuer la lecture de ce post sans comprendre le sens de ce nouveau terme de pubard, une petite définition s'impose. Le terme "masstige" provient de la contraction de deux mots : "mass market" (marché de masse) et "prestige". Le masstige, c'est donc l'alliance d'une marque prestigieuse et d'une marque de grande consommation. A ressortir lors d'un afterwork, coupe de champ' dans la main gauche, histoire de faire illusion d'une culture mode irréprochable.

Vous vous doutez que cette annonce m'a fait frétiller sur ma chaise à 5 roulettes et pousser un cri de vieille loutre asthmatique.

Du Jimmy Choo abordable, c'est le rêve de toutes ces dames...

En attendant les premiers visuels co-brandés que la marque devrait distribuer au compte-goutte, je me ravie de leur dernière campagne printemps-été, me laissant aller à la flânerie devant une golden girl perchée sur des escarpins bijoutés, son toyboy froidement assassiné.

Je jouerais bien à la poupée bitch pour quelques euros mais il va falloir patienter jusqu'au 14 novembre, date fatidique à inscrire en caractère double bold sur l'agenda, surlignée deux fois.

F.B

mercredi 17 juin 2009

Very Good Trip

"J'ai toujours été surpris de voir à quel point les gens sont toujours flattés d'être invités à une première. L'idée ne les effleure jamais que c'est peut-être simplement pour être débarrassés d'eux dès le premier soir".

Pierre-Jean Vaillard

Le temps automnal de ce mois de juin et la réunionite aiguë me gagnant (BigBoss barbotant tranquillement dans un lagon tahitien) j'ai sauté sur l'occasion d'une invitation à la projection en avant-première de "Very Bad Trip" dans les locaux de Warner Bros (séance VIP svp).

Armée de ma copine de bureau déprimée "au plus haut degré", nous avons pénétré dans l'enceinte du king du ciné avec une franche envie de nous changer les idées, grignoter nos BN ptit déj et rigoler devant les péripéties de 4 beaux gosses ou presque en goguette pré-mariage.

Allez, petit synopsis qui s'impose + bande annonce alléchante :

À deux jours de se marier, Doug file à Las Vegas enterrer sa vie de garçon avec ses trois meilleurs copains. Les joyeux drilles se promettent une teuf inoubliable, mais, le lendemain, les trois garçons d'honneur se réveillent avec une phénoménale gueule de bois… et pas le moindre souvenir de leur nuit d'enfer. Que fait donc ce tigre dans la salle de bains de leur suite? Et ce bébé dans l'armoire? Et, surtout, qu'est devenu Doug? Les trois fêtards n'auront que quelques heures pour résoudre l'énigme, récupérer le futur marié et l'amener dare-dare à l'église…

Méfiez-vous des apparences, nous sommes très loin de l'humour très "MuchasMaracas" (comprenez potache, un brin vulgaire et sans réelle finalité à l'image du dernier clip publicitaire Axe) des American Pie, 40 jours 40 nuits, Scary Movie et autres films adulescents seulement divertissant en cas de grosse pénurie comique pré-pubère. Le réalisateur Todd Philipps nous livre un humour plus adulte, des vannes bien ficelées et en bonus l'irrésistible Bradley Cooper (déjà repéré dans Alias).

On a rit, beaucoup, devant ce road trip à Vegas entraînant (pour preuve, nous ne nous sommes même pas endormies dans les larges fauteuils en cuir Warner faisant passer n'importe quel banquette MK2 pour du matériel low cost malgré nos 4h pauvres heures de sommeil quotidiennes du moment).

On a bavé, beaucoup, devant le beau gosse aux RayBan. Et on a jalousé, beaucoup, une Heather Graham bombesque dans le rôle de la strip-teaseuse au grand coeur.


Je recommande vivement une séance en sortie de bureau/bout du rouleau, garantie requinquante et piquante.

F.B

mardi 16 juin 2009

Just Be College

"Il est indispensable d'aller au collège.  C'est le seul moyen d'apprendre ce qui n'a aucune importance".
Edgar Watson Howe

Les années lycées ont beau être à présent (mais pas depuis longtemps) derrière moi, je ne peux déserter mes looks d'éternelle teenager, Converses et jean brut de rigueur.

Malgré mes nombreuses tentatives pour senioriser mes tenues, je finis toujours pas rajouter ma touche d'ado: un sweat XXL sous mon blazer, des badges à l'effigie de Barbie sur ma chemise, un noeud-noeud dans mes cheveux ou un vieux tee-shirt Radiohead vaguement dissimulé par un long gilet... 

Je ne peux renoncer aux trucs de jeune fille en fleur ou de pseudo rebelle pseudo anarchiste en quête d'identité. Oui, c'est particulièrement paradoxal la puberté et les modeuses attardées

Mais ce que j'aurais vraiment aimé, c'est vivre à l'époque du legging lamé et de la jupette plissée. Au temps des Sandy, Johnny et Frenchie (personnages du film Grease pour les nuls), de leurs brushing bananiers et de leurs perfecto cloutés en plein cours d'anatomie de Mlle Gauthier.

C'est comme ça que j'ai craqué sur cette mignonnette petite jupe en soie verte, un certain samedi en compagnie de E. dans les bas fonds d'un sous-sol H&M.




Et que j'ai re-craqué sur un sweat manches courtes Hého c'est l'été les gars, j'ai chaud moi à la vente presse Bérangère Claire. Je ne le quitte plus, je le veux déjà dans d'autres coloris, je l'assume même en CDI, bref je l'aime à la folie. 


Nostalgique du trieur ? Tarée du polycopié ? Simplement peinée d'abandonner mes A4 Clairefontaine ? Jeunesse d'aujourd'hui ou d'hier, vêtements NafNaf ou pièce vintage directement chinée dans les costumes de Grease, j'aime être lookée à la "Premier Baiser".
 
En bonus track aujourd'hui, quelques photos prises dimanche au vide-grenier Sixties, passage Thiéré, tout proche de Bastille. Peu de choix mais une ambiance intimiste "acoustique" purement originale et parfaitement adaptée au mode balade/découverte de ce dimanche ensoleillé.

Entrée des artistes

Mon penchant Repetto, mon passé de petit rat.

De vieux bouquins à l'odeur d'usure et des années passées

Une robe vichy comme Olivia Newton John dans le rôle de Sandy 

Vespa & Dolce Vita

F.B

lundi 15 juin 2009

Portrait de blogueuse

"Les femmes ne trouvent leur portrait ressemblant que lorsqu'il ressemble à ce qu'elles voudraient être".
Jean-Gabriel Domergue

C'est toujours difficile même impossible de répondre à la sempiternelle question "Pourquoi ce blog ?" ou bien encore "Mais qu'est-ce que ton blog t'apporte au quotidien ?". 

Formulée de 1001 façons, du simple "Nan mais c'est cool ton truc là, ouais ton blog... Mais ça sert à quoi ?" au plus cinglant "T'as vraiment que ça à faire ?! Nan mais j'veux dire faut avoir du temps quoi" (dixit la chômeuse de service vivant aux crochets de papa-maman sinon c'est moins drôle), j'ai à chaque fois un mal fou à trouver la réplique qui tue, le répondant parfait, le truc qui bannira à jamais mon image de godiche blonde.

Dire qu'il m'a permis de faire des rencontres formidables, ça fait vraiment discours à deux balles de Miss Midi-Pyrénées... Alors que c'est furieusement vrai.

Depuis tout juste un an (c'était un certain dimanche 15 juin 2008), je vis une aventure 2.0 palpitante, prenante et terriblement excitante. J'exulte mon besoin frénétique d'écrire ce qui me passe par ma toute petite tête tout en croisant au hasard des clics, une foule de gens formidables (oui, des pétasses aussi, mais je souhaite rester dans le positif pour ce premier birthday).

Ma dernière "it" rencontre s'est produite ce week-end. Tode, photographe infiltrant régulièrement le monde mystérieux de la blogosphère féminine, est venu me shooter in my home sweet home pour son projet PDB "Portraits de blogueuses".

Une parenthèse modesque dans ma vie de bureau: un T2 transformé en studio photo, Zadig le chat en pleine découverte des fards à paupières, et moi, tétanisée à l'idée d'être le pire modèle que la planète fashion ait portée.


Le résultat sera révélé au mois de décembre prochain pour une exposition réunissant les portraits d'une vingtaine de blogueuses. En attendant le grand soir, un premier cliché, en mode Neo Marlboro cowgirl, l'oeil smocké (par la tendre Jaja, maquilleuse sur le shooting) et les lèvres plus rouge que Dita (ou même Frieda). Mes Nike liberty chéries aux pieds, ai-je besoin de le préciser ?!


J'espère que vous viendrez nombreux admirer son travail (et vous moquez de mon chignon), que vous serez encore nombreux l'année prochaine à suivre les péripéties Babymodesques, que je continuerai à regorger d'idées pour vous pondre des billets dits "de qualité".

Et surtout que vous saurez supporter apprécier mes coups de coeur déraisonnés comme mes coups de gueule faussement exagérés, mes digressions éclectiques incessantes comme mes titillages de baby experte, mes posts interminables (j'ai le chromosome Proustien) comme mes articles rédigés à la va comme je te pousse vite que je préférerais ne jamais avoir publiés.

Pour l'heure j'apprécie l'excitation de ce nouveau projet et je me laisse aller à un: "que c'est bon d'avoir 1 an...".

F.B

dimanche 14 juin 2009

Tanorexic

"Rien n'est nouveau sous le soleil même quand il n'y a pas de soleil".
Eugène Ionesco

Être congratulée sur sa couleur dorée, rien de tel pour démarrer une journée du bon pied bronzé.

Est-ce le diktat du tanning intensif qui a transformé à jamais le bronzage parfait en atout séduction premier ? Nos regards sont-ils formatés pour détester les peaux lavabos et aduler les gambettes caramélisées ? Point Soleil, UV Center & autres stars des tapis rouges nous vendant les bienfaits de la luminothérapie ont-ils eu raison de nous ?


Je ne sais pas s'il n'y a que moi qui suis en mode Terracotta, mais je penche dangereusement vers la psycho-rigidité côté optimisation du moindre rayon.

Dès que le soleil pointe son nez, je sors illico presto pareo, bouquin(s) du moment, ELLE de la semaine et Ipod chargé à bloc pour farnientiser à l'ombre des arbres du Parc Monceau bobo. En espérant profondément que le soleil fasse preuve d'un peu de discrimination positive à mon égard (comprenez balance un peu plus de chaleur sur mon petit ventre à moi, plutôt que sur celui de ma voisine de gazon urbain).

Vaccinée à jamais des auto-bronzants à effet dalmatien orangée (dure épreuve d'une douche bronzante ayant tournée au pugilat carrotéiné), je privilégie un ratio d'un ou deux UV avant les vacances, un ou deux après les vacances. Tout en respectant la règle d'or du dermato de banlieue: pas plus de 10 séances/an. 

Mais toujours en flippant de finir rayée-grillée comme un vulgaire rôti ficelé du dimanche au déjeuner (avec en prime le contours des yeux "panda", port de lunettes oblige).


Tout ça pour frimer en tee-shirt blanc et moulant, dénuder ses avant-bras avec fierté et rigoler des blancs jambonneaux de la connasse du bureau.

Drôle de tendance de vouloir se darkiser à l'ère des cancers généralisés... Beauté et santé se retrouvent éloignées, déchirées entre l'envie de se sublimer et la peur de s'abîmer. Paradoxale, je m'en vais donc, capeline sur la tête, flâner à l'ombre de mes soupirs, équipée de Biafine solaire.

F.B

jeudi 11 juin 2009

Headband Collection

"Les ongles et les cheveux sont donnés aux femmes pour leur fournir une occupation constante".
Alexis Tolstoï

Un headband, c'est le must pour une journée à thématique "Bad mood but great hair style". Comprenez un réveil calamiteux à base de ratages enchaînés: la chemise que l'on voulait porter est bien entendu restée dans les abîmes du panier à linge sale et l'on ne trouve absolument rien d'autre à se mettre sinon c'est pas marrant/stressant), il n'y a plus de lait démaquillant (ni de mascara, panique à bord), vos cheveux ont décidé d'adopter une texture "The Supremes" et le chat a vomi sur le tapis de l'entrée.

Quand tout semble annoncer un crappy day, munissez-vous de l'arme pas secrète qui ne fera pas de votre coiffure l'énième source de morning stress.

Vue d'ensemble de ma collection (car je collectionne aussi les journées pourries, oui oui oui) :

Headbands H&M et American Apparel

Il faut dire que cette tendance, elle me turlupine la frange (que je n'ai pas).

A Paris, c'est de la pure folie. Pas 100m sans croiser une pâle copie de Mischa (Barton, pour les nuls, c'est la jolie blonde de Newport Beach).

Vaguement hippie et ultra sexy, le "headband" (parce que c'est quand même beaucoup plus classe que de dire "serre-tête" et ça fait moins Marie-Chantal) s'impose sur nos trottoirs et les modeuses n'en font plus qu'à leurs têtes.

Positionné en amont du front pour un effet 60's ou au centre du crâne en ramenant les cheveux vers l'avant pour un fini faussement fouilli, ce néo bandeau se décline à l'infini: chaînes, perles, noeuds, rubans... Chacune peut trouver son couvre-chef à petits prix chez nos enseignes "fin de mois" préférées: NewLook, H&M, Accessorize, Claire's and co.


Malgré ma collection déjà conséquente, je ne me lasse pas de me la jouer Blair Waldorf et j'ai encore craqué (à cause de PunkyB) sur quelques nouveautés Mlle San que je ne manquerai pas de vous présenter.

Headband Mlle San

Suite au prochain épisode, XoXo.

Gossip Girl F.B