vendredi 29 avril 2011

Girly Mix #4


"Les idées précises conduisent souvent à ne rien faire".
Paul Valéry

C'est le retour du post "fourre-tout", du girly mix (de son vrai nom), de la revue de presse/Web/vraie vie bien fi-fille avec plein de trucs repérés çà et là dedans.

Car, Royal Wedding ou pas, gros sujet de fond à traiter ou pas, je ne pouvais vous laisser sans rien à becqueter, durant 3 jours entiers mes adoré(e)s.

Voici donc en passant quelques coups de coeur, à commencer par la future collection automne/hiver Comptoir des Cotonniers, découverte lors de la présentation presse cette semaine et preppy à souhait.

A noter, toujours beaucoup de peaux retournées (en version mini-blouson ou duffle coat), une ligne spéciale pour les jeunes filles, et une future it-paire de bottes camel.


Sans transition aucune, je mûris une toute nouvelle obsession : celle du jogging blanc ET chic ET dans une matière luxe ET avec des rayures flashy sur le côté.


Celui-là même (et rien d'autre) (Jil Sander biensûr).

Je ne vais pas tarder à commander ce petit carnet mode d'amour "Fashionary" qui contient un guide de conversion des tailles, un glossaire de tissus, la liste des Fashion Weeks...

Bref, l'essentiel de la vie d'une modeuse (existe en version hommes et femmes).


Commande à compléter avec un tee-shirt Bruce ou Bowie disponible chez Merci pour le petit nain de la family (oh oui !).


Dans la catégorie "A éviter sous peine de fraude fashion avérée" : cet ersatz abominable de chez André.

Le fake Isabel Marant ne passera pas par moi (et je l'espère, pas par vous).


Terminons par les lectures du moment (si vous le voulez bien) (ou pas d'ailleurs).

Après les majestueuses chroniques du défunt magazine 20ANS et le fameux titre "Le Sac" de Jean-Claude Kaufmann (à dévorer par toute bag-addict digne de ce nom), j'attaquerais bien le dernier Anne Plantagenet "Nation Pigalle" histoire de continuer à vivre et aimer mon ex-quartier bobo, de manière littéraire cette fois.


Allez, c'est pas tout mais je me dois de foncer reluquer la wedding dress de Kate, le tailleur too black de Victoria Beckham, le chapeau pas assez jaune de Camilla et les tweets concernant l'impuissance présumée de Will. Faites de même juste ici.

F.B

jeudi 28 avril 2011

Chez Belle-Maman

"C'est par les robes décolletés que s'évapore peu à peu la pudeur des femmes".
Alexandre Dumas

L'engueulade fashion classique survient généralement chez nous le matin, au moment de la séance d'habillage quotidienne.

Suffit que je sois mal lunée, le regard hagard perdu dans ma penderie et le "pfff j'ai rien à me mettre" au bout des lèvres.

Et il suffit aussi (bah oui, ça fonctionne pas de s'engueuler seule) que le plus poilu du foyer vienne se mêler de ma tergiversation en haussant fièrement le sourcil gauche, l'air de de dire "mais c'est quoi ce look encore ??".

Parce que voyez-vous, l'Homme voit d'un mauvais oeil les pièces un peu trop masculines de mon dressing : boyfriend jean, sweatshirts en coton un peu lose (en taille 42 alors que je fais un 36, mais c'est l'effet recherché) (comprennent rien ces mecs) ou boots noir trop typées "biker".

Et comme il les "subit" la plupart du temps (on ne transforme pas une anti-girly de la fringue), il arrive forcément de temps en temps qu'il craque, et dénonce ma silhouette de "bonhomme" mal réveillé, pour le plus grand drame de mes neurones mode à l'arrêt.

Dès lors c'est le début du fight.

A coups d'arguments assez pathétiques (j'avoue), je tente de m'en sortir et de promouvoir un look androgyne chic ET féminin... Pendant que lui ose un mix de sournoiseries bien ciblées (l'objet du mal vestimentaire devient alors grossissant, surtout au niveau du fessier) et de compliments bien placés (mes siiiiii longues jambes devraient être mises en valeur).

Voilà comment j'ai atterri chez belle-maman en petite robe retro ET estivale ET décolletée (mais pas trop) ET ceinturée à la taille, en plein mois d'avril, sandales aux pieds. En langage amoureux, paraît que ça s'appelle une concession.

Robe Maje (collection été 2010, ceinture H&M, sandales Swedish Hasbeens.

J'arbore une mine réjouie, pourtant je ne l'étais pas, croyez-moi (la faute à la robe, pas à belle-maman, ses bons chocolats, son sourire rassurant et son délicieux pâté Berrichon).

La sensation d'être déguisée en fille parfois, ça parle à l'une d'entre vous (ou dois-je rapidement consulter) ?

F.B

mardi 26 avril 2011

MamyModeuse


"Entre ma femme et moi le partage des tâches ménagères est équitable. C'est moi qui les fait, c'est elle qui les nettoie".
Philippe Geluck

J'ai un côté Desperate Housewife, que j'assume pleinement.
La preuve en deux temps, pour un billet aussi looké que ménager.

1. Au grand drame de l'Homme, j'affectionne particulièrement les imprimés fleuris un peu "tapisserie".

Ceux dont on dit qu'ils ne rajeunissent pas, mais qui du haut de mes 25 printemps, me donneraient presque des airs de jeune femme en fleurs.

Je collectionne donc les dits liberty en déclinaison boyish (je pense à mes Dunk Nike...) ou sexy (je pense cette fois-ci à la collection d'Alix pour Etam), osant même parfois le full look via une veste dénichée chez H&M (et pourtant repérée lors d'un streetstyle Grazia).


Et cette fois-ci, c'est un top fleuri ET en relief qui m'a dangereusement fait de l'oeil au hasard de mes clics sur l'eshop American Apparel.

Assorti à mon jupon long bleu profond, je l'a-do-re (accent de fashionista surexcitée).

Jupe longue et top American Apparel

2. Sans transition, j'ai également un gros faible pour les recettes de grand-mère, pour les soupes maison, comme pour les techniques de ménagère avisée.

Je conseille ainsi bon nombre de mes ami(e)(s) dès qu'un accident type "vin rouge renversé" ou "cornet de frites dégouliné" intervient dans leur quotidien. Et pour toujours trouver une parade aux différents styles de tâches, j'ai répertorié quelques techniques simples et efficaces, accessibles au dernier des abrutis maladroits.

Il suffit de s'équiper a minima, et de posséder quelques produits essentiels :

- de l'acétone (dédié aux tâches de peinture, de colle, de cambouis ou de vernis),
- de l'alcool ménager (pour le vin, le beurre et les graisses),
- de l'ammoniaque (à utiliser diluée et jamais pure, pour ôter le café ou le thé)
- et du vinaigre blanc (pour enlever l'encre, la rouille et les moisissures).

Ensuite tout est une question de rapidité et d'identification du tissu (certains items ci-dessus comme l'acétone peuvent brûler les fibres artificielles). Je vous conseille aussi de toujours faire une touche d'essai dans un coin discret avant lavage, et de bien étaler le détachant en frottant de l'extérieur vers le centre de la tâche.

Sur ces doux conseils javellisés de MamyModeuse, je vous laisse (enfin) tranquille afin d' (enfin) attaquer votre journée.

F.B

jeudi 21 avril 2011

Hasbeen

"L'individu bien conforme est taillé d'un bois à la fois dure, tendre et parfumé".
Frédéric Nietzsche

Dieu que c'est bon d'accueillir une nouvelle paire de shoes à la maison (enfin au bureau via Colissimo d'abord, puis à la maison) (c'est un peu comme le trajet d'un nouveau-né de la maternité vers son meublé) (dixit la belle-mère indigne qui ose comparer bébé humain et bébé chaussure).

Et c'est encore meilleur suite à une petite période d'abstinence de CB, sorte d'interlude désagréable où elle ne sort sa face rectangulaire que pour l'essentiel, l'incompressible : les courses alimentaires, les impôts et les clopes (chienne de vie).

L'unique craquage du mois a donc été exaucé du côté de chez Sarenza après un e-comparatif en règle du modèle en vue (l'Internet me rend "près de mes sous", j'ai cherché des codes promos pendant plus d'1/2h) (et j'ai même trouvé un -10% chez radins.com).

Réduction + frais de port gratuits, il ne m'en fallait pas plus pour céder des deux orteils (j'étais au bord de la crise de pieds sachez-le) pour cette marque de bois vêtue : Swedish Hasbeens.


Quelques mois déjà qu'elles me taraudaient l'esprit ces sandales suédoises... Et comme souvent, c'est un look posté par Delphine, l'une de mes comparses blogueuses, qui s'est alors imposé à moi comme LE signe qu'il était temps d'investir, que l'attente avait été trop longue, et que ces shoes seraient miennes "quoiqu'il".

48H plus tard (sont rapides chez Sarenza), me revoilà détendue et satisfaite : new shoes always cure the blues !

Sandales Swedish Hasbeens, slim Topshop, top By Zoé, veste Silence+Noise, sac Alexa Mulberry.

Cherry on the cake, j'ai aussi fait la découverte des "nail patch" imprimés Sephora : un kiff ongulaire pour une maladroite du vernis que je suis.

Sceptique (comme souvent), j'avais d'abord laissé tester les autres pour finalement réussir à me convaincre en un seul et unique essai, celui du modèle à carreaux rose Vichy.

Ultra-pratique, sans séchage, sans retouches, je suis désormais adepte du concept, et ne saurais que trop vous le conseiller.


F.B

mercredi 20 avril 2011

Spartacus !

"On ne comprend pas ce qu'est la science de la chaussure, quand on ne comprend pas ce qu'est la science".
Platon

L'été, c'est bien connu, les vêtements se raréfient. Un simple top, un short ou une jupe, et c'est parti.

Côté chaussures, même constat. Une paire de ballerines ou de spartiates, et c'est parti.

Elle est pas belle la vie (la misère est moins pénible au soleil, c'est bien ça qu'on dit) ?!

En pleine constitution de mon mini-stock annuel de shoes "toutes plates, toutes pratiques et un peu cheap", et suite à mes conseils de petit rat Zara, je tenais à vous présenter mon bon plan spécial Spartacus cette fois.

Une promo qui tombe à pic en cette saison, une occasion de se mettre sous la dent (enfin sous le pied, plutôt) de la chaussure basique pas chère qui, comme dirait ma mère : "fera l'été" .

Pour ce genre de pièces, j'ai toujours eu du mal à claquer ma CB, sachant que 1. je vais les malmener et m'en lasser 2. j'aurais irrémédiablement envie d'un new modèle l'année prochaine (plus clean, plus "in").


Je vous conseille donc d'aller faire un petit tour chez La Halle aux Chaussures (oui, oui, la Halle !) (qui possède un eshop bien pratique juste ici) (au cas où l'envie de vous balader en zone industrielle ne vous emballe pas tant que ça) (snob, moi ?!). Cette enseigne, pourtant boudée par mes soins depuis l'adolescence, propose un rapport qualité/prix imbattable avec une promo en or :
la paire de spartiates
à 24,99€ au lieu de 34€99 (dès aujourd'hui et jusqu'au 2 mai).


"Déjà que c'était pas cher" (accent campagne), là c'est carrément la folie (intonation fashionista en délire) ! Mes orteils frétillent d'avance à l'idée de prendre l'air pas cher en arborant quelques-uns de mes it-vernis du moment (vous pouvez d'ailleurs à ce sujet retrouver une chouette sélection chez Vogue).

Vous trouverez tous les modèles que j'ai sélectionné dans ce billet juste ici (lien tracking). Et je ne manquerai pas de vous tenir informée si je croisais à nouveau en chemin ce type de chaussures efficaces, le genre de basiques de garde-robe indispensables ET abordables.


Histoire d'économiser de ce côté, et pouvoir dépenser ailleurs pour du plus "élaboré" (je suis incurable, je pense et raisonne : "économies faites sur 3 paires basiques = dépense potentielle autorisée pour un modèle Isabel) !

F.B

Billet sponsorisé

lundi 18 avril 2011

Equation du Bonheur


"J'ai une personne svelte qui sommeille en moi, mais j'arrive facilement à la rendormir quand elle se réveille, en mangeant trois ou quatre gâteaux".
Bob Thaves

Les petits bonheurs du quotidien, les mini-luxes simples mais efficaces, les jolies choses que l'on s'offre sans aucune raison officielle particulière... Bah "y'a que ça de vrai" pour égayer un week-end une nouvelle fois un peu trop "cartonné" (que celles et ceux n'ayant pas encore compris mon humeur déménagement du moment lèvent la main et sortent sur le champ).

Mon équation du bonheur à moi s'avère basique, et fonctionne à tous les coups :

Donnez-moi des fringues et du sucre, et je suis bien.
Donnez-moi spécifiquement du Isabel Marant et des cupcakes, et je suis toute joie et félicité.

Prenez par exemple ce dernier déjeuner en terrasse chez Chloé's signant la première sortie officielle de mon new tee-shirt siglé.

Une déco girlie à souhait et quelques délices salés/sucrés pour commencer en beauté...


... Et ce top tout fraîchement (issu de la dernière collection quoi) Isabel Marant, shoppé chez Vestiaire de Copines, mon nouveau QG, suite à un shooting "spécial accessoires" que je vous invite à découvrir juste ici.

Une tuerie très eighties, et à coup sûr, une future success story de mon dressing.

Top Isabel Marant (donc !), slim Uniqlo, sac APC, derbies ASOS.

Comme quoi le bonheur d'une fille c'est pas compliqué, c'est juste subtil.

F.B