dimanche 29 mars 2009

7 Days

"La mémoire, c'est comme une valise. On met toujours dedans des choses qui ne servent à rien".
Walter Prévost


Sept jours de soleil et de journées à 30° enfin ça c'est sans compter l'ouragan Hugo qui pourrait pointer son nez en spirale

Sept jours sur une île sans BlackBerry, sans SMS perturbants et dévastateurs finalement, sans networking/briefing/meeting, sans club sandwich, sans ligne 2, sans manteau et sans chaussettes. 

Seulement 7 maillots de bain.


Parce que partir à la plage ne signifie pas alléger son poids bagage. Bien au contraire puisque le fait de se doucher 3 fois par jour incite à en profiter pour se changer autant de fois. Je cherche à justifier pourquoi ma valise contient 18 tee-shirts, vous l'aurez compris.

En langage d'accro à la fringue, 7 jours signifie donc: 7 maillots (même pas besoin de les laver pendant le séjour), 18 tops (idem), 5 shorts & jupes, 3 pantalons (in case of Hugo la tornade), 5 robes, 7 paires de chaussures (oui mais avec 3 paires de tongs ça chiffre vite), 12 pots de crème/spray/gel/lait pour le(s) corps/cheveux/visage/pieds, 5 vernis flashy et 2 tubes de Biafine ma peau d'albinos crame facilement, vous l'aurez compris .


Le tout devant nécessairement peser moins de 20kg. Si je rajoute la pile de magazines féminins attendant depuis deux semaines d'être lus faute de temps et les 4 tomes de Twilight ainsi que les 3 de Millenium, les nouveaux Philippe Labro&Delerm et deux autres livres shoppés en express au Relay de Roissy, je risque d'éclater la balance et mon compte en banque en €/kg. 

Seulement même en concentrant tous mes efforts pour dégrossir les gros tas grosses piles entassés posées sur mon lit, je continue à considérer chaque élément comme in-dis-pen-sable. Contrairement à beaucoup d'amies, je suis in-ca-pa-ble (j'ai envie de parler en mode pouf' péroxydée ce soir) d'anticiper ce que je vais bien pouvoir porter, même quelques heures avant une soirée.

Spontanée certes, mais parfois raté côté résultat en plein pied, dressée devant le miroir de la salle à manger. 

Sauf qu'au soleil, l'impulsivité prend tout son sens. A moi les tee-shirts déchirés grunge, les shorts "bleachés" javellisés pour les nuls par mes soins, les bandeaux de hippie et les spartiates dorées ! 


Plus besoin de réfléchir à comment accumuler les couches de pull tout en gardant un minimum de style. Plus besoin de mixer 15 pièces ensemble pour optimiser chaleur, confort et fashion attitude. 

Là, moins on en fait, mieux c'est. 

F.B

Afin d'animer ce blog même à la playa  (sans trop en faire non plus, vous m'avez compris), j'essayerais de poster quelques photos de looks "sous les sunlights des tropiques".

vendredi 27 mars 2009

Modeuses en masse

"Si j'avais du talent on m'imiterait. Si l'on m'imitait, je deviendrais à la mode. Si je devenais à la mode, je passerais bientôt de mode. Donc il vaut mieux que je n'aie pas de talent".
Jules Renard

Parce que je suis un peu une baby geekette, parce que le 2.0 participatif moi ça me parle, et parce que j'adore m'inspirer des looks découverts sur la blogo, je synthétise pour vous aujourd'hui un article publié par L'Express Styles et rédigé par la talentueuse Géraldine Dormoy.
Au delà des blogs, les jeunes fashionistas partagent désormais leurs bons plans mode sur des sites communautaires. Voici un rapide panorama de ces nouvelles communautés de modeuses où je matte et je zappe:

- Modepass: Site français permettant à chacun de créer sa propre page de looks. Pratique pour celles et ceux qui ne parviennent pas franchir le cap de l'ouverture d'un blog, mais qui souhaitent quand même partager leurs idées mode.


La figure incoutournable de ce site n'est autre que Géraldine Grisey aka PunkyB qui réalise des shootings avec ses lectrices pour le plus grand bonheur des internautes. Vous pouvez même me retrouver en brunette dans la 1ère version de sa thématique "Jolies Poupées" ici et ici. Petite ligne pleine d'ego et tout à fait mégalo.

- Chictopia: C'est un peu le MySpace de la mode. Fort de ses 27.000 membres inscrits en moins d'un an, cette plateforme est la référence mondiale des sites communautaires fashion.

- Lookbook.nu: Créé en 2008 aux Etats-Unis, ce site se veut qualitatif en ne permettant à ses membres de ne poster qu'une seule photo toutes les 8 heures. Minimaliste mais riche d'une multitude de looks postés choronologiquement. On y retrouve la frenchie Betty, source d'inspiration pour une multitude de modeuses dans le monde entier.

- Wardrobe Remix: Ce site agrège les flick-r de 10.000 modeuses du monde entier, proposant des looks de plein pied très détaillés pour mieux retrouver la pièce de son choix.

Bon voyage au coeur des communautés de modeuses. Restez connectés et revenez-nous lookés.
F.B

mercredi 25 mars 2009

Tout petit petit bikini

"A notre époque, lorsqu'une mite s'attaque à un maillot de bain féminin, c'est sûrement qu'elle est au régime".
Isabelle Alonso


Point de bon plan pour perdre du gras rapido avant l'épreuve du maillot, mais une sélection pas bidon pour plonger dans le (grand) bain. Car il n'est jamais trop tôt pour pour penser paréo, même sous les premiers rayons du mois de mars.

Après un passage rapide à l'incontournable "étage maillot" du Printemps, excédée par l'exiguïté de la cabine d'essayage et les néons qui font la peau couleur lavabo, j'ai décidé d'attaquer ma recherche du bikini pas trop riquiqui presque parfait en surfant sur la nouvelle vague de sites dédiés aux apparats d'été.


Coup de projecteur sur les capitons mal assumé et rails disgracieux de la marque de chaussettes sur la chair pâle au placard, je réassume mon statut de nymphette au coeur tendre dans son bikini triangle grâce à Internet.

Sur le site Nouvelle Vague, pléthore de créateurs font leur show et nous propose des maillots chauds chauds chauds malheureusement un peu chero. Notamment les deux acolytes de Roseanna et les créatrices de Carioca, spécialistes du "sans couture".


- Roseanna au plus haut des cieux:

Belle dentelle

Tartan pas tarte
Liberty chéri

Volants de fillette
- Carioca sais-tu danser ?:

Version imprimé (plus joli en uni mais introuvable)

Juste pour le plaisir des yeux ou du portefeuille de l'amoureux, deux modèles Eres, la seule marque qui réussit à rendre sexy un 1 pièce sans tomber dans la vulgarité du trikini.


C'est le moment d'entamer les séries d'abdos, de se bander les yeux au rayon Milka et de placarder la Bündchen en grand sur le frigo.


F.B

dimanche 22 mars 2009

Very Vernis

"A quoi bon remettre à demain ce qu'on peut faire avec ses pieds".
Maurice Roche


Bilan catastrophe à J-10 du départ destination soleil et plage dorée. Alerte enlèvement rouge côté pieds couleur 'blanc de poulet", cagneux et encore tout recroquevillés des longs mois à avoir été "bottés". 

L'épreuve de la tong s'avère insurmontable et la moindre paire de ballerines me cisaille l'orteil. 

Heureusement la veille, une virée chez Colette m'avait permis de regarnir mon beauty vanity de 3 jolis vernis Uslu Airlines, une marque de maquillage pointue, donnant à ses produits des noms d'aéroports en guise de nom de code.

Ayant embarquée pour GRZ (Graz), MQC (Miquelon) et TIA (Tirana) avec pour bagage un emballage sous vide sécurisé, j'étais donc parée au voyage.


Trop flashy mes vernis ?! 

"Ambiancée" par la Barbie Room mise en place à l'occasion des 50 ans de de la jolie poupée, j'étais pendant un instant d'humeur bucolique, me revoyant oser des déshabillés bien trop colorés lors des défilés improvisés sur le catwalk de ma chambrée avec mes blondes plastifiées et écervelées.


Bien décidée à faire scintiller mes pieds fluos au bord de l'eau, je décide d'employer les grands moyens pour redonner vie à mes petons: râpe, crème, râpe, crème, râpe, crème... Pour finaliser ce ménage de printemps par la pose de ces nouvelles laques vernies de génie.

Car, derrière le concept original et minimaliste de cette marque, se cache une véritable performance scientifique puisque ces coloris sont obtenus en combinant des pigments classiques (qui apportent la couleur de fond) et des pigments luminescents (qui transforment en lumière visible une partie des ultraviolets normalement invisibles à l'oeil). 

Oui j'ai bien écouté le blablabla commercial de la vendeuse, mais je suis objectivement plus que satisfaite après mon test. Pourtant appliqué en speed vers 23h, je n'ai constaté aucun dégât le lendemain matin à la terrible lumière révélant le moindre dérapage, et la couleur bien mat devient brillante et scintillante, annonciatrice de printemps.

Morale du post: faites face à vos pieds, mais bien armée.

F.B

jeudi 19 mars 2009

Fashion Police #4

"Ne charge pas tes épaules d'un fardeau qui excède tes forces".
Horace

Dernier épisode traumatisant de la mode: le revival eighties des épaulettes alias the shoulder paddings. Censées allonger la silhouette, structurer les tenues et donner un côté classe et original à nos looks, échapperez-vous à l'épaulettes mania ?

"Femmes des années 80, femmes jusqu'au bout des seins, ayant réussi l'amalgame de l'autorité et du charme"... Une manière d'insinuer leur secret ? Un buste triangle pour plus de charisme ? En tout cas cet été, les épaules seront carrées ou ne seront pas.

Au risque de ressembler à un footballeur américain ou à notre chère Sue Ellen, il va falloir passer par l'attitude Star Treck, insufflée par Christophe Decarnin pour Balmain. 

Ici en version mini-mini et émeraude (LA couleur à suivre) et en version grunge de luxe.

So, allure de Goldorak: classe ou pas classe ?! Dubitative je suis.

C'est quand même très "extra-terrestre", un côté "robot" à la démarche bien mécanique. Parfois même très working-girlisant (rajoutez les lunettes intello-vintage et vous êtes parée pour le prix de l'employée du mois).

Et puis je crois que ça me rappelle trop certaines photos de ma pas tendre enfance où ma chère tante, terriblement branchée et fashionista (je précise pour mieux cerner le personnage), arborait avec fierté un blazer jaune à épaulettes intégrées (et des créoles plus grandes que les vinyles du grand-père). J'ai toujours trouvé ce look improbable et importable. Tout droit sorti de chez nos héros made in Dallas.

Inspirez-vous des photos de famille donc.

Ou passez une après-midi avec votre mère pour qu'elle vous dise: "Ah j'me souviens quand j'avais 16 ans, j'en rajoutais sous mes tee-shirts" (le tout en ruinant des années d'application quotidienne de crème anti-rides et d'inscriptions au club de gym) et vous aurez peur. 

Oui, ce truc me fait finalement peur.

Keep Shining !

F.B

mardi 17 mars 2009

Allo Maman bobo

"A la différence du rapport fils-mère, le rapport d'une fille avec sa mère est quelque chose qui peut s'apparenter à la plongée en apnée".
Victoria Secunda

Certains rendez-vous ont un goût brioché tout particulier... Certains rendez-vous peuvent révolutionner vos habitudes adultes et vous ramener brusquement en enfance... Comme une après-midi mère/fille en plein milieu de la semaine.

Avant même de débuter les festivités il faut savoir que la majorité du cercle maternel ne résiste pas à la tentation de passer visiter l'antre de son rejeton, ne serait-ce que 5 minutes pour déposer un petit tupperware dans le frigo. A peine le pas de la porte franchi, les yeux de la maman se mettent en mode radar, à l'affût de la moindre erreur: poussière sur la télé, pile de vêtements pas rangés (ou sales ou neufs), vaisselle pas faites et multiples courriers HSBC encore sous scellés.

Autant dire que le cleaning express de la veille, en mode "tout sous le lit" passe inaperçu, sauf peut-être les quelques livres pseudo-intellectuels négligemment posés sur le bureau et volontairement "faussement usés" par vos soins pour faire plus "real".


La pire étape de la visite maternelle chronique étant pour moi celle du "placard débarras" aka mon dressing. Je crois qu'elle est capable de repérer en un seul battement de cils quelles nouvelles pièces m'ont coûté un bras (de chaque membre de ma famille) et quelles chaussures à talons de 10 je n'aurais pas dû acheter puisque je ne les porterais "que 2 soirées dans l'année tout au plus" dixit mother.

L'idée finale est belle et bien de programmer une séance shopping AVANT et surtout pas APRES la visite de l'appartement junior officiellement sponsorisé par Mimi cracra. Au risque de perdre environ 95% des bénéfices potentiels de la séance léchage de vitrines. Une mère énervée est une mère indisposée de la CB.

Mais ce qui me plaît tant dans les virées avec môman au-delà de profiter de sa générosité bien aimée c'est le procédé psychologique s'opérant en moi: je retrouve mes 13 ans.

Au lieu de la laisser aller et venir comme elle l'entend dans les magasins, je sollicite sa présence juste devant la cabine d'essayage en hurlant un strident "Mamaaaaaaaaaaaaaan" à moitié cachée derrière le rideau.


Au lieu de privilégier ces tandems pour des achats basiques, en évitant toute crise au sujet d'une énième chemise à carreaux (que voulez-vous, ma mère est à tendance "rayée" et moi je suis plutôt "carreaux". Incompatibles je vous dis), j'ai le don de désirer en sa présence des choses incensées, comme un nouveau Kway doré pour affronter le mois de mai ou un jean lacéré très grunge à 150€.

Au lieu de faire mes choix toute seule comme dans 99% des cas, je ne peux prendre alors une décision sans la consulter tout en connaissant parfaitement son avis avant même d'enfiler cette combi-short léopard.

Pathétique.

Encore pire une fois le shopping fini puisque j'aime jouer la snob parisienne jusqu'au bout et l'emmener manger un macaron LaDurée ou flâner à la terrasse du café Marly. Là où elle m'expliquera pendant des heures qu'à ses yeux, s'intéresser aux vêtements, au maquillage et à ses cheveux est presque une insulte à l'intelligence féminine.

Mais au fait Maman, je tiens un blog mode tu sais...

F.B

dimanche 15 mars 2009

Noeud me quitte pas

"Je fais un noeud à mon mouchoir pour me rappeler que j'existe".
Alexandre Arnoux

Je suis en train de virer complètement noeud-noeud (veuillez m'excuser pour le jeu de mot pourri du lundi)

Après avoir envahi les collections, avec en tête de liste celles d'Alexis Mabille, véritable colporteur de cette fièvre nouée, les noeuds déboulent en fanfare dans mes armoires.

A vitesse grand V, ce nouveau détail girly s'est fait une place de choix, au point de devenir la pièce maîtresse de plusieurs looks du moment. 

Avec son côté "fille bien", un brin BCBG coincée, le noeud tous azimuts semble conquérir ma petite planète mode. 

Réservé un temps aux costumes trois-pièces de nos hommes puis relégué au rang de babiole pour midinettes pré-pubères, le noeud papillon regagne du galon fashion en jouant sur tous les tableaux. 

- Version "serre-tête" chez Emmanuelle Esther:
(38€)


Version "barrettes de fillettes" Du côté de chez ASOS :
(8€)


- Version "couture bling bling" pour Alexis Mabille :
(240€)


J'ai opté pour ceux en maille histoire de ne pas finir sur la paille même si mon coeur balance très sérieusement vers les sequins fi-filles de l'autre Mabille. 

Mais halte aux abus de noeuds, le total look vire illico nunuche du bureau. Que l'on en fasse l'accessoire numéro 1 de notre tenue ou un détail discret sur notre gilet, le côté Gossip Girl doit être discret et totalement assumé. Réfléchir donc avant d'acheter une robe bustier ornée d'un gros noeud rouge sur les fesses... Pretty Woman reste un film, Julia Roberts, une bombe atomique qui peut tout se permettre.

A doser, à assumer et à adorer !

F.B

jeudi 12 mars 2009

AA

"Le monde répond toujours à côté de toute question. Il convient donc de ne lui poser que des questions décalées".
Georges Olivier Chateaureynaud

Non je ne vais pas vous parler de ma récente inscription aux alcooliques anonymes, mais d'une marque au ton aérobic et aux sweats mythiques: American Apparel, of course.

Apparue en France fin 2004, cette enseigne spécialisée dans les tee-shirts colorés de bonne qualité (créée par Dov Charney) ne délocalise pas sa main d'oeuvre et porte son idéologie "anti-sweatshops" en employant pas moins de 1200 personnes exclusivement à Los Angeles.

N°1 de la production textile des Etats-Unis, AA a également réussi sa conquête au-delà de l'Atlantique. Les vêtements sexy et flashy de la double voyelle américaine arrivent même à détrôner dans le coeur des français des classiques comme Petit Bateau.

Comme des milliers de jeunes et moins jeunes dans le monde, j'arbore avec fierté mon sweat lose gris chiné, au cordon bien blanc (c'est comme pour les écouteurs blancs Ipod, c'est in), je me dis que acheter, c'est voter aussi. J'aime savoir que ce que je porte n'a pas été confectionné dans un atelier de misère par un orphelin aux petites mains déjà bien trop abîmées.


Mais au-delà de l'aspect "social friendly" véhiculé par AA, leurs visuels publicitaires ajoutent une note décalée, n'en déplaise aux bobos du quartier. Aucun mannequin maigrichon dans leur communication, seulement des employés lookés et plutôt très désinhibées.

Du branché bien huilé avec dernièrement la mise en scène dans le plus simple appareil de la star montante du porno US Sasha Grey. Pour vanter les mérites de longues chaussettes, pourquoi s'encombrer d'une culotte ?


Envie de sweats oversize comme Nizza ? D'un Gym bag disco comme Manou ? Ou d'un Vinyl Laptop bag as Christian ?
Rendez-vous sur leur site avec le code de réduction "VDA09" qui ouvre les portes du paradis du -10%.

Et pour celles qui préfèrent shopper offline, foncez dès dimanche à l'espace Hippy Chic, 11 rue Chapon dans le 3ème (Métro Arts et Métier ou Rambuteau) pour une vente exceptionnelle, entre -30% et -50% du 15 au 17 mars de 13 à 20h.

F.B

mardi 10 mars 2009

Check-list Summer 09

"La religion est sous certains aspects comparable à la mode; elle gagne à se nourrir de la diversité des tendances".
Serge Uzzan

Pour moi, le must chez ELLE magazine, c'est leur "Spécial Mode".

C'est comme les noix de pécan salées/sucrées par-dessus une glace vanille/brownie/sauce chocolat. Le côté too much de la recette illustre alors à merveille l'indescence d'un tel numéro pour un magazine féminin: de la mode toute l'année mais un hors-série dédié pour finir de nous achever le porte-monnaie.

Affalée sur mon canapé, le regard en loosdé vers la TV et "Un dîner presque parfait", la main droite occupée à défoncer le pot de beurre de cacahuètes, l'autre rafraîchissant inlassablement ma fenêtre Ebay, je stoppe net toute activité arrivée page 196 de mon mag préféré, juste après les éditos bien brandés et juste avant le catwalk improvisé avec les 100 looks de l'été.

Bien décidée à apprivoiser et pas qu'à moitié les tendances de cette année, j'évalue au fil de ma lecture, mon potentiel modasse pas pétasse selon la matrice fashion des rédactrices.

Non sans satisfaction, je m'attarde à remarquer et cocher tout ce qui est déjà tombé dans mes jolies mains d'apprentie:

1. Le blazer aux manches retroussées
OK, acheté et adopté (il ne me manque que la version lamé).


2. L'imprimé Léopard
Mon dernier caprice, un maxi tee-shirt red leopardo, que j'ose même sortir au bureau.


3. Le jean bleach
J'attends les beaux jours pour pouvoir égayer le mien d'un débardeur plein d'ardeur. En attendant, je rêve de reproduire la fabuleuse veste Balmain (en photo ci-dessous) avec des galons "fait maison".


4. Le grunge
Ayant déjà bien digressé sur le sujet, je vous laisse relire ceci.


5. Le tee-shirt by night
Autant vous dire tout de suite que c'est MA petite révolution, Ma quête depuis toujours... Du cool, même pour sortir. Arrêter d'associer soirée et robe satinée.



Je reste sceptique face à certains éléments que je préfère mettre "en suspens" en attendant (ou non ) la révélation :

6. Les vestes épaulées
En ce qui concerne la "Goldorak attitude", je m'en tiens à l'observation sans être sûre de passer à l'action.


7. Le jeu d'imprimés
Pas léger-léger ce surdosage de liberty, carreaux et autres motifs rigolos. A laisser aux pros pour ne pas y laisser sa peau.


8. Le body
Difficile de jouer à Wonderwoman version sporty chic en dehors du Club Med Gym. A tenter avec une jupe ou un pantalon bien ceinturée en évitant l'effet rôti ficelé.


Bilan modesque plutôt satisfaisant. Je me donnerais même les "encouragements du conseil de classe" si j'étais à l'Ecole de la Mode.

F.B