vendredi 27 avril 2012

Rien de Nouveau sous le Non Soleil

"Le plaisir de l'habitude est souvent plus doux encore que celui de la nouveauté.
Marcel Proust

Pas moins de 5 paires (sans compter celle (fluo) en transit de l'autre côté de l'Atlantique) de sandales et ballerines s'avèrent bloquées en statut "attente profonde et passive" (plus d'un mois enfermées dans (la chaleur de) leurs boîtes dans l'entrée)...

Pull Ellis HEIMSTONE - Caban VANESSA BRUNO pour La Redoute - Slim Baxter TOPSHOP -
Baskets ISABEL MARANT - Sac JIMMY CHOO - Foulard ZARA

... Et au bas mot la même quantité de mini-shorts colorés, qui eux, ont carrément renoncé à se voir étrenner, la pluie aux carreaux tous les matins en guise de mémo.

Sans réclamer un climat de cocotier, j'aimerais que l'on daigne nous laisser sagement ranger nos pulls en angora, nos cols roulés et nos velours milleraies. 

Pour le bien de l'humanité fashion, et pour une certaine relance économique mode (c'est pas en continuant comme ça que les collections printemps/été vont se vendre) (un peu de sérieux dans ce monde politico-lol du moment). 


Oui, je suis très pressée de faire mon ménage de printemps, de sortir mes sacs magiques à aspirateur (ces housses sous vide ont révolutionné mon dressing), et de déballer mes restes de l'été dernier (autrement dit les quelques petites pépites presque oubliées, que j'aurais sans doute grand plaisir à retrouver).

Juste de quoi combler cette grave carence en vitamine D, personnellement bien camouflée sous mes items en laine de la journée, mais largement palpable dans l'air français.

Et si on disait qu'il faisait 28°C. Juste pour voir ce que ça fait.

F.B

jeudi 26 avril 2012

Jean Délavé, Blogueuse Rincée !

"Ce matin, après avoir entendu un astronome parler de milliards de soleils, j'ai renoncé à faire ma toilette : à quoi bon se laver encore ?"
Emil Michel Cloran

Un dangereux virus atteignant gravement mes (derniers) neurones, je vous sers aujourd'hui sans concession aucune :

- de la photographie indoor niveau maternelle, heure (très) matinale n'aidant (mais alors vraiment) pas; et c'est sans parler de ma mine dégommée,
- du post sans trop de blabla, étant tout bonnement dans l'incapacité physique et psychique d'aligner plus d'une centaine de mots sans mettre 90 minutes à m'en remettre.

Sweat cuir HEIMSTONE - Jean délavé ZARA - Foulard SANDRO - Baskets slim CONVERSE

Pourquoi s'évertuer à bloguer dans ces conditions me direz-vous (oui, POURQUOI ?!) (au-delà du fait que la blogueuse mode n'a aucune peur du "ridicool" évidemment).

Et bien cela me permet a minima de :

- (me donner l'impression de) continuer, (d') avancer, (de) ne pas s'arrêter, (de) ne pas laisser la maladie prendre le dessus,
- tout de même vous présenter ma dernière acquisition "pantalonesque", dans la même veine originale que les précédentes,
- dire un gros merde au dieu de la météo et à sa prétendue déesse du printemps...

Billet sous faible tension (sponsorisé par Fervex), à haute teneur en microbes (à défaut de vraie fashion) et à excuser de fait, s'il vous plait (surtout mon "gros merde" de conclusion) (j'affectionne particulièrement le langage courtois en temps normal) (j'vous jure).

F.B

mercredi 25 avril 2012

F***ing Heels

"Si les talons hauts étaient si merveilleux, les hommes en porteraient".
Sue Grafton

Les talons hauts procureraient séduction, assurance et élégance (selon les dires de bon nombre d'hommes, comme de femmes d'ailleurs).
Chez moi, ils ne sont synonymes que d'ampoules et de crevasses.

Un certain inconfort, ou pour être exacte, un inconfort certain, doublé d'un certain masochisme, notamment sur pavés, gravillons et autres grilles de métro.

(J'aurais du écrire un volume entier (ou deux) (ou trois) de "La malédiction du Talon")

Sandales à talons ZARA 


Je passe donc le plus clair de mon temps "à plat", jouant sur les pieds en diversifiant mes alliés : ballerines, derbies, baskets, mocassins, sleepers, etc.

Alors évidemment, cela ne m'empêche pas de fantasmer devant la paire de stilettos de l'année (et c'est d'ailleurs là que je devrais m'arrêter) (je me le note pour plus tard).
Seulement parfois, les diktats sociaux m'atteignent bien malheureusement, encore plus profondément (oui évidemment, comme tout le monde) (et quoique tout le monde en pense).

Je tombe ainsi inconsciemment et fatalement, en quête de big big heels, prête à tuer des centaines de paires de Converse pour un seul escarpin Louboutin.

Et c'est dans ces cas-là...
Que j'achète ça (et dans la version python/jaune fluo, de surcroît) !


Sauf que :

- Je ne les porterai jamais (et je n'utilise pas le conditionnel vous remarquez) (c'est une certitude).
- Leur côté "révélateur de féminité" (allonge la silhouette, amincit, met en valeur les formes... Bla-bla-bla) ne fonctionnera pas, ma démarche n'ayant rien d'une Heidi Klum sur catwalks, ni l'aura dance d'une Beyoncé.
- Loin de moi l'idée de consentir à une domination masculine, ou à l'inverse de vouloir affirmer quelconque part girly. Je ne suis ni victime, ni militante.

So what ?

Je continuerai à shopper occasionnellement du talon, mais inférieur au désormais traditionnel "12", même si ce n'est que pour les admirer, ou très rarement les porter.

Seulement pour la beauté de l'objet, et pour tenter de m'auto-baratiner malgré mon choix du "tout plat" bien (trop) arrêté.

F.B

mardi 24 avril 2012

Avis de Tempête

"L'amour-propre est un ballon gonflé de vent dont il sort des tempêtes quand on y fait une piqûre".
Voltaire

Look un poil too much, à base de clouté et d'imprimé léopard (dit comme ça, je sens que je vais me faire des ami(e)s du côté du Bois de Boulogne moi), à l'instar de cette pluie non-stop s'abattant sur nous, pauvres fashionistas en manque de nu-pieds (et de vernis colorés).


Faute de chaleur, et collants opaques aidant, j'ai tout de même tenté une touche été avec ce "poom poom short" (offert par Levi's lors de notre folle soirée entre blogueuses, dont je vous avais relaté les grandes lignes juste ici), après l'avoir pourtant rangé instinctivement dans la case playa (rapport à sa mini-attitude). 

Faute de soleil, et sweat animalier comfy à l'appui, j'ai tout de même bravé la tempête outdoor, appareil photo hybride à la main (et pied dans l'autre), pour shooter cette tenue casual (= ma came) (je précise, pour les petits nouveaux), et pour autant inhabituelle. 

Manteau et Sweat ISABEL MARANT - Short clouté LEVI'S - Collant DIM -
Baskets CONVERSE Slim - Sac Simple Bag GERARD DAREL - Panier SANDRO

Rares sont les silhouettes où je cumule plusieurs tendances fortes. J'exècre en effet au plus haut point du style (rien que ça), les looks que je nomme "all in", ceux où la fille en question, portent l'air fier et le menton altier, le tout dernier it-bag + le top fluo + les baskets compensées liberty + le slim pastel + le blazer lamé + le headband à plumes + la ceinture Navajo (j'exagère volontairement hein)... 

Combiner ces petites formes géométriques cloutés au motif fort de l'hiver dernier m'a donc coûté (et j'parle pas de monnaie), ce qui en langage mode signifie que le tout m'a clairement fait douter (je réclame une certaine indulgence, vous notez). 

Sans parler de mon allure générale de "poux des mers", rincé et venté entre deux prises (indulgence que je souhaiterais voir étendue à la qualité des photos et aux délits de sale tronche, vous re-notez). 

J'crois qu'on va laisser de côté les séances en extérieur en attendant le prochain bulletin météo favorable, la vision de mes cheveux mousseux et de ma mine déconfite sur écran 15" devient insoutenable (!!!).

F.B

lundi 23 avril 2012

Avant Minuit

"Les ballerines sont toujours sur la pointe des pieds. Pourquoi n'en engagent-ils pas de plus grandes ?"
Robin Williams

Les histoires d'amour à la sauce Cendrillon, c'est pas mon truc (enfin pas toujours).

Mais ça l'est beaucoup plus lorsqu'il s'agit d'un tout nouveau concept mode, pour le moins "shoesesque" et même un peu Princesse (sur les bords). Laissez-moi donc vous conter, cette jolie histoire de souliers de fée.



Il était une fois le mois dernier, lors d'un début de soirée entre comparses blogueuses conviées pour l'occasion... Rencontre avec Céline, jeune artiste issue du marketing, au sein de son appartement "bobo-isant" du 6ème arrondissement, lieu même de ses premiers frémissements créatifs. 

Elle nous sert une coupe, nous installe confortablement entre son chat et quelques macarons Pierre Hermé (l'arme fatale pour séduire un public 100% féminin), et nous présente l'un de ses modèles de ballerines à noeuds brevetées, et délicatement déposées sous le nom de marque Avant Minuit

A Partir de là, plus rien ne nous intéressait hormis tester les centaines de combinaisons ballerines/noeuds possibles. Hystériques nous étions (et j'euphémise volontairement).

De vraies gamines face au soulier magique, démultipliable à l'infini selon nos envies. 
Et les miennes m'ont dirigée vers la paire "Souris de l'Opéra" et ses déclinaisons noeuds fluo.


Son site et son e-shop ne sont pas encore disponibles (je vous préviendrai ici-même lorsque ce sera le cas) (je vois déjà, vous, les (autres) amoureuses, vous déchaîner de demandes en tout genre via mails, alors j'anticipe), mais son application iPad, oui !

Chanceuses propriétaires Apple, c'est le moment de trouver ballerines (et noeuds) à votre pied. 


A vous de créer et recréer mes "e-Cendrillon".
Pour un modèle qui n'ira qu'à votre pied, et ce, sans jamais vous lasser.

F.B

vendredi 20 avril 2012

Claudie, Oh Oui Encore !

"La pierre n'a point d'espoir d'être autre chose que pierre. Mais de collaborer, elle s'assemble et devient temple".
Antoine de Saint-Exupéry

Chose promise, chose due.
Place à la mise en situation réelle et concrète, sans chichi ni Photoshop (juste ma frimousse fatiguée et un mur défraîchi) (ça donne envie dit comme ça tiens...), des deux sacs issus de la collaboration entre Claudie Pierlot et Olympia Le Tan.

Pull ZARA - Chemise BANANA REPUBLIC - Slim Baxter TOPSHOP -
Boots ISABEL MARANT - Sac St Paul et Cabas Menton CLAUDIE PIERLOT

Ayant l'habitude de trimballer la partie bazar de ma vie dans un cabas, l'autre partie plus essentielle et pragmatique (Pièce d'identité/CB/iPhone/MarlboroLight) dans un mini-format, la combinaison du modèle St Paul et Menton est apparue comme une évidence (à mes yeux de gourmande fashion) (cela va sans dire) (à chacun son vice). 

Le reste de l'association "look" reste basique (pour changer) : jean slim navy blue pour l'aspect "coordonné", chemise ciel, pull (I'm frozen) et boots crème pour oublier les noirs et les gris de l'hiver (je commence sérieusement à vomir le sombre, place au clair, au pastel, et aux couleurs vives), sans oublier la touche fluo pour tout de même coller "à l'air du temps".


Un appel aux pique-niques en bord de mer, aux balades sur le port, aux virées en bateau, aux mini-shorts en jeans et débardeurs blancs (Allo VoyagePrivé.com ?!)...

Je m'égare, place au week-end (tout de même).

F.B

jeudi 19 avril 2012

Claudie, Oh Oui !

"Tout péché est le résultat d'une collaboration".
Stephen Crane

Certes nous avons déjà causé de mon coup de coeur pour sa collection printemps/été, mais j'ai omis de vous parler (enfin, sauf pour celles et ceux qui suivent mes péripéties virtuelles et quotidiennes sur Twitter) de la bien jolie collaboration entre Claudie Pierlot donc, et la créatrice dans le vent actuellement, Olympia Le Tan.


Déjà largement attirée par les minaudières retro, réalisées à base de couvertures de grands classiques de la littérature comme "l'Arrache Coeur" ou "La Belle et La Bête", de cette nana d'un nouveau genre, mais n'ayant pas le porte-monnaie associé à ses merveilles à elle, je me réjouissais à l'idée de découvrir en avant-première le fruit de cette collab', plus accessible et alléchante à souhait.

Une présentation sous fond de vieilles cartes postales de vacances à la mer, cours de cocktail vintage aromatisé au citron de Menton entre comparses blogueuses, shooting photo, essayage/palpage des items à l'honneur... Un très chouette moment à l'image de la collection, riche en souvenirs personnels de la créatrice (tous les lieux cités lui sont particulièrement chers), et décalée sans trop en faire.

Place aux images, toujours plus fortes que les mots (même si en l'occurrence, le travail de la broderie notamment sur le petit sac StPaul, est à voir "de près" tellement c'est bien fait) (la vé-ri-té !).

 
 
 
 
 
N.B : Toutes les photos de la soirée sont à retrouver sur la page fan Facebook Claudie Pierlot.

La pièce la plus réussie à mon goût (cocktail du jour mis à part) (une tue-rie !) ? 
Celle qui a servi de visuel d'introduction évidemment. 

Mini-taille, maxi-effet, surtout associée à mon slim brut de pomme et mon trench beige intemporel.
Look "BCBG", mais twisté, à suivre donc.

F.B