"Allez vous y retrouver parmi le faux vrai, le vrai faux, le vrai vrai et le faux faux !"
Armand Salacrou
Dans la vie comme en fashion, difficile parfois de distinguer le faux du vrai.
Armand Salacrou
Dans la vie comme en fashion, difficile parfois de distinguer le faux du vrai.
A l’heure où les fake Vuitton sont produits et vendus plus vite que leurs orignaux, où les réassorts
Zara gorgés de centaines de
pièces vues sur catwalk ne
désemplissent pas (une nouvelle mini-collection tous les 15 jours pour
satisfaire notre appétit), et où le turnover de dressing des modeuses n’a jamais été aussi
important, plus rien ne semble arrêter la machine à ersatz.
Chez nos enseignes mass market, comme chez nos petits
créateurs (devenus grands) du Sentier (j’ai nommé Maje & co) ou au cœur des marchés parisiens, tout le
monde semble épier l’autre, ces géants du luxe inaccessible, et pourtant
d’apparence si proche sur papier ou écran télévisé.
Copier n’est plus voler.
Même Christian l’aurait appris à ses dépens, au fer de ses
semelles rouges.
Alors aujourd’hui je vous propose un petit jeu : sur
les photos qui suivent, deux modèles phares de sneakers, la paire compensée Isabel
Marant et la paire cloutée Sandro.
À chaque fois, l’une est authentique, l’autre une
contrefaçon.
À chaque fois, l’une vaut entre 350 et 450 €, l’autre à
peine 80 €.
Baskets ISABEL MARANT – Baskets LAB’S (rue Henri Barbusse à Levallois Perret) |
Baskets Albator SANDRO – Baskets LAB’S (rue Henri Barbusse à Levallois Perret) |
Si j’avais les moyens, jamais je n’aurais cédé face à de (pâles, diront certaines) copies.
Par amour de la création et par respect de le profession (oui Madame).
Mais force est de constater qu’en l’absence de gain EuroMillions, il est aussi fort agréable de pouvoir s’offrir un « à défaut », surtout quand les marges exorbitantes ont réellement bon dos.
F.B