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jeudi 29 janvier 2015

La Fan Fiction "After" en Question

"Trop de lecture peut étouffer le génie".
Jean le Rond d'Alembert
Si j'affectionne lire de vraies belles choses (au hasard tiens, un petit Kundera au choix), j'aime aussi parfois, comme lors d'un long trajet en train, me laisser aller à des lectures beaucoup plus légères, un brin frivole, un tant soit peu teenage dream (je vous laisse fredonner l'air de l'amie Katy si la folie vous gagne) (comme moi en cet instant)

C'est comme ça que je me suis retrouvée le week-end dernier en compagnie du tome 1 de la série After d'Anna Todd, une "fanfiction" (un feuilleton écrit au jour le jour sur le web par des fans, inspiré d'un scénario, d'un personnage ou d'une célébrité, souvent de manière très lointaine) ayant remportée un franc succès sur Internet via la plateforme Wattpad et donc publiée par la suite dans désormais plus de 26 langues.  

Si 90% des "fanfiction" sur la Toile détournent les mythiques Harry Potter, Twilight (qui est le point de départ du célèbre Fifty Shades of Grey) ou autres mangas japonais très clichés, Anna a pris comme rôle introductif de son histoire le leader du boysband One Direction. On reste donc dans la sauce adolescente à souhait, topping beau gosse à la clé.


Le temps d'écumer les pages (le livre est épais mais les caractères sont énormes) (pardon my astigmatisme) j'étais Tessa, cette jeune étudiante vierge effarouchée qui voit sa vie totalement bouleversée par un ténébreux aux abords pas commodes... Il faut dire que l'auteure de 25 ans sait doser son suspense et ménager notre petit coeur chapitre après chapitre. 

Alors oui c'est léger, ultra léger même. 
C'est sucré, trop sucré même.
Mais ça se mange sans faim.
C'est bon comme un épisode de Dawson en fin de dimanche après-midi une veille de DS de maths (rassurez-moi on dit encore DS pour devoir surveillé ?!). 
Ou une brioche feuilletée Picard tout juste sortie du four (comme en photo) (#yummylecture).

Certainement pas un Goncourt. 
Juste un passe-temps pour jeunes amoureuses de l'amour. 

lundi 28 mars 2011

Girl Meets No Dress

"L'insolence aujourd'hui est le dernier des luxes".
Daniel Picouly

Il n'y a pas si longtemps, je vous parlais du développement d'un phénomène que j'avais pompeusement nommé : "Luxe en CDD".

Phénomène né de l'importante prolifération de sites Internet dédiés à la location d'items CSP+++, tendance largement diffusée elle, par le rôle de Jennifer Hudson dans le dernier film Sex and the City (mais si, souvenez-vous, l'assistante de Carrie, prénommée Louise, qui multipliait les locations des derniers it-bags à la mode à défaut de pouvoir s'offrir son Louis Vuitton "pour de vrai").

La parade idéale en somme, pour frimer à une soirée sans rompre définitivement avec son banquier.

L'idée de génie à l'approche de l'été et de ses 12 mariages à "vestimentairement" parlant, combler (sans parler de la future mariée).


Sauf que pour avoir dernièrement tenté in real life ce fake bel effet en prévision d'un futur big big wedding (encore plus big que celui des deux Kate de l'année) (c'est vous dire), je me devais de revenir vers vous pour vous compter la galère à laquelle j'ai été confrontée (et ainsi ne pas rester sur l'euphorie du premier billet).

Notre frenchie nation est en effet bien loin du compte de ses homologues étrangers, avec seulement 5 e-adresses, plutôt décevantes à souhait. Moi qui pensais trouver rapidement mon bonheur parmi les e-enseignes que je vous avais proposées (ici même), j'ai été confrontée à un parcours du combattant fatalement non gagnant.

Histoire de vous conter tout ça en détails, ma requête était la suivante : une robe ultra-chic pour une soirée de mariage et pourquoi pas une autre, un peu cocktail, pour la non-cérémonie de la Mairie. Rien de bien original vous en conviendrez, pour des sites vantant leurs services pour ce type d'occasion justement.

Mais que ce soit chez "Mon dressing secret" où aucun vêtement n'est disponible en taille Small (je n'avais même pas encore sélectionné la date de l'événement) (il semblerait qu'ils possèdent uniquement que 8 modèles en tout et pour tout...), chez "Tenue d'un soir" ou "Ma Bonne Amie" où la grande majorité des pièces ne sont pas "wouaou" (pour ne pas dire "cheap")... Difficile, voir même impossible, de trouver robe à son corps.



Vous pensez bien que cet échec national ne m'a pas arrêtée, et que j'ai continué ma quête sans relâche, en allant zieuter du côté des anglais.

Et là-bas, bah, sachez que c'est le pied intégral, le Camélia sur la petite robe noire, la taille 38 un dernier jour de soldes.

Chez "Girl meets Dress", LE référent anglo-saxon, la liste des créateurs m'a fait rêver (Proenza Schouler, Alexander Wang, Christopher Kane, Stella McCartney, MiuMiu, YSL...), les prix m'ont donné envie d'en louer au moins 3, et les disponibilités tailles/dates ont laissé sagement libre cours à mes envies de luxe pour 7 jours ouvrés garantis.

Perfect ?
No.
Car c'était avant de rageusement réaliser que le dit site ne livre pas en dehors de ses frontières.




Mes 5 mails de négociation avec leur service client (absolutely charming by the way) (comprenez que je n'ai absolument rien à leur reprocher mise à part leur logistique exclusivement nationale) n'y feront rien, je n'ai donc plus qu'à pester dans mon coin.

Et retourner à la chasse traditionnelle de la petite robe parfaite en respectant un budget serré, et sans CDD au rabais.

Life could be a fashion bitch.

F.B