"Il faut être nomade, traverser les idées comme on traverse les villes et les rues".
Francis Picabia
Globe-trotteuse depuis ma plus (non) tendre enfance, j'accumule avec les années, petites ridules et habitudes, pratiques ou grotesques. Les gares et aéroports parisiens s'apparenteraient presque à des résidences secondaires tellement je les fréquente, et ma
Delsey familiale côtoient désormais une ribambelle de bagages de toutes tailles : cabine, moyenne 4/5 jours, grande 1 semaine, maxi 15 jours... Malgré ça, le rituel de la valise réussit toujours le tour de force de devenir une corvée.
Alors je me recentre sur l'essentiel, mes petits plaisirs pré-vacances, tant nécessaires (exit la crise de nerfs) que prophylactiques (ou comment prévoir le prévisible).
J'enfile d'abord quelques bracelets d'été pour annoncer la couleur (#armsummerswag), en l'occurrence cette fois-ci la jolie création fluo
ISY Jewels X YouMakeFashion, mon attrape-rêves
Réminiscence et les dernières pièces réalisées par la talentueuse
Ma Demoiselle Pierre signées
Mitch et
Henri...
Puis je m'attaque directement à la trousse de toilette, pièce phare de mon petit paquetage.
Il faut dire que les deux soeurs fondatrices de
Zoobeetle ont eu de l'imagination ludique et pragmatique en concevant cet objet du quotidien nous rendant chèvres à chaque déplacement.
Ici grâce à ses trois compartiments plats, séparés et totalement détachables (par simple bouton pression), l'on peut répartir aisément tout son contenu beauté aux
quatre trois coins de sa valoche, et peut-être même laisser une case pour chéri (ou une demie seulement). Personnellement j'y glisse toujours un gel douche et une eau parfumée au Monoï, synonyme émotionnel direct de vacances, sable chaud et beaux corps bronzés.
L'on retrouve cet esprit nomade travaillé et bien pensé dans toutes les créations "maroquinerie" des
Zoobeetle girls : sacs à main, sacs WE, sacs à ordinateurs, pochettes, pochettes iPad, etc.
Une splendide ligne sur laquelle j'ai fatalement craqué (et une marque dont forcément je vous reparlerai), à retrouver
juste ici.
Et pour m'accompagner tout au long de ces journées d'été (au-delà du fait que je serai agréablement parfumée et que tout sera donc bien conditionné), je n'ai pu résisté à l'envie de me commander une nouvelle petite paire de tennis claires (une base), légèrement différentes de mes
Bensimon habituelles, voir même plus féminines, plus fines, et totalement digne d'une "groupie cagoline".
Je parle de la paire de
Superga dessinée par la blogueuse italienne
Chiara du site
The Blonde Salad, celle que l'on ne présente plus depuis qu'elle est passée du côté it girl de la force Internet. Toute en dentelle et de faux blanc vêtu (oui, oui, je parle d'écru), je l'adore et ne la quitte plus.
Après les pieds, ne pas oublier la "teuté".
Avec une sélection de deux bouquins palpitants, l'un italien, l'autre suédois (il est primordial de voyager aussi sur le papier) :
- "Fais de beaux rêves mon enfant" de Massimo Gramellini, un roman autobiographique pour apprendre à pardonner l'impardonnable et guérir l'inguérissable... Suite à la perte tragique de sa mère, un enfant nous raconte sa reconstruction, entre père rapidement absent, gouvernantes de transition et secrets de famille bouleversants.
À lire derrière ses lunettes miroir pour cacher les quelques larmes qui ne sauront se contenir.
-
"Mon doudou divin" de Katarina Mazetti, un roman traitant de la déconnexion et d'un retour aux sources à travers l'histoire d'une rédactrice de mode fauchée toujours en quête de nouveaux vêtements/sujets mais surtout d'une nouvelle vie. Tombant presque par hasard sur une proposition de stage dans un camp spirituel hors-normes, elle décide de tout quitter le temps d'une pige de quelques semaines, mais ne se doute pas un instant qu'il lui sera difficile d'en repartir indemne...
Divertissant à souhait.
, et me voilà parée pour X heures de vol (ma résistance n'allant pas au-delà des 12h) (ensuite je me transforme) (en monstre reptilien).