En Direct8 !

"La télévision c'est le chewing-gum de l'oeil".
Andy Warhol

"Thank God It's Friday", donc aujourd'hui point de digressions mode ou blablabla en tout genre, allons droit au but visuel, et en vidéo s'il vous plaît...

Pour partager avec vous en cette veille de week-end, une interview réalisée pour le magazine "Un oeil sur le Web" sur la chaîne de télévision Direct8, et diffusée cette semaine.

A regarder à partir de 15'00 (enfin sauf si vous êtes fan de la première heure de Mon Petit Poney...).

A liker, sharer, tweeter, pinterester si vous aimez.

A zapper si vous comptez vous moquer (de mon teint de fumeuse avérée) (et de ma queue de cheval "hôtesse de l'air" à souhait).

F.B

Classe de Neige

"Froide est la douleur de croire que la chaleur ne reviendra jamais".

John Berger

Le thermomètre s'affole et ose afficher -10°C de par chez moi, de par chez toi et de par chez vous. 
Ma paire de Moon Boot "so seventies" méritait donc bien un post dédié, tant pour leur saisonnalité que pour leur originalité (effet mouche de neige à (presque) tous les coups). 

Rainbow attitude pour un look très "chalet chic", un modèle vintage certes, mais remastérisé à la sauce 2012 pour coller à l'air du temps glacé de cette saleté de mois de février. 

En dehors du traditionnel et détestable fuseau (non mais franchement quelle idée ce coup de l'élastique sous-talon) (inventé par un masochiste adepte de la fesse à l'air, pour sûr), je les imagine déjà s'acoquiner à merveille à ma (très) longue liste de slims blue denim, noirs ou gris, à la ville comme à la campagne, étant pour ma part (et surtout la plupart du temps) assez loin du trip montagne, slaloms et piste noire. 

Pull SANDRO - Slim MOTO TOPSHOP - Moon Boot RAINBOW (disponibles chez Vestiaire de Copines)

Sachant pertinemment qu'elles ne feront pas l'unanimité auprès de vous chers e-amis, je vous implore demande indulgence et discernement : ne crachez pas tout de suite dans la Moon Boot (analysez plutôt leur potentiel confort et chaleur, tout en approuvant leur funky attitude) ! 

Tous les goûts sont dans la nature... Et les miens sont parfois du genre excentrique (oui Patrick). 

F.B

Jour de Pluie

"La pluie tombe comme nous tombons amoureux : en déjouant les prévisions".

Martin Page

Je n'aurais jamais pensé pouvoir les porter aussi souvent... La faute au temps maussade, et régulièrement pluvieux, de ces derniers jours :  ces bottes de pluie sont en passe de devenir mes nouvelles meilleures amies (au-delà de provoquer un effet fou) (j'crois que ça vient de l'effet "python" justement). 

Manteau et foulard ZARA - Robe AMERICAN VINTAGE - Bottes HUNTER (via Spartoo)
- Collier URBAN OUTFITTERS - Sac CELINE (via Vestiaire de Copines)

Alors je m'amuse comme à la belle époque des défilés home made avec Barbie et ses consoeurs Skipper, Stacie et Shelly. 

Je coordonne et dé-coordonne, à ma guise fashion et au gré de mes lubies quotidiennes (allez comprendre pourquoi le lundi, j'évite toujours le gris, bien trop morose à mon goût pour attaquer comme il se doit les 6 prochains jours en devenir chromatique). 

Technique plutôt pratique en période de "no shopping" ou "shopping ban" (j'évite désormais de dire #noshoppingmonth, chez moi, ça ne dure jamais plus de quelques heures) qui me permet de renouveler certaines pièces oubliées, tout en jouant à la styliste de ma propre armoire, chevronnée puisque connaisseuse mais sans budget (et l'on sait pertinemment qu'il est plus difficile de se looker "pauvrement" que de dégainer dix new items par semaine) (ahem).

L'occasion de ressortir cette robe pull en "maille ananas" (j'adore quand le vocabulaire mode nous propose des perles comme cette expression de couturière) délaissée par le passé, ainsi que mon sac monogrammé digne de Mary Poppins et mon manteau cachemire gris Zara Studio.

Rien de ruinant, donc.
Et pourtant ce fut très exaltant.

F.B

BABBU(ummba!)

"Celui qui, par quelque alchimie sait extraire de son coeur, pour les refondre ensemble, compassion, respect, besoin, patience, regret, surprise et pardon crée cet atome qu'on appelle l'amour".
Khalil Gibran

Transposée version vestimentaire, cette citation donnerait donc : l'item qui, par quelque alchimie sait extraire de sa laine (ou toute autre matière) (ne soyons pas sectaire), pour les refondre ensemble, compassion (pour nos petits défauts à camoufler), respect (de notre peau douce à souhait), besoin (le manque fashion à combler), patience (la difficulté de le dénicher), regret (le voir porté par d'autres) (et rudement bien), surprise (sourire enjoué à sa réception ou son achat) (il est encore mieux que ce qu'on avait pu imaginer) et pardon (pour quand on joue aux "moutons" de la mode) (tel est notre nom de code...), crée cet atome que l'on appelle coup de coeur.

Pull BABBU - Top résille, Veste et Bracelet ISABEL MARANT - Body Oisive PRINCESSE TAM TAM - Jean ZARA - Baskets cloutées SANDRO 

Et c'est la magie qui a opéré lorsque j'ai acquis deux pièces de ce look :

- Ce pull Babbu, repéré simultanément via écran interposés avec Audrey (qui d'ailleurs le porte à merveille dans sa version "noire/poche verte"), il tient ses promesses et plus encore, fin et chaud à la fois, original et intemporel en même temps... Une douceur d'hiver qui joue les fausses transparences apposé sur un top résille Marant et mon body rouge passion fétiche.

- Cette veste en brocart argentée (à ne pas confondre avec le brocard, rien à voir), longtemps regrettée et finalement dénichée chez Vestiaire de Copines (of course!). 

Originellement attribut des rois et des reines (et des tissus d'ameublement aussi, oui, oui...), j'affiche mon attrait pour le classicisme de la Renaissance, largement remis au goût du jour par le port des baskets cloutées (vous en conviendrez). 

  

La troisième pièce à notifier, celle que certaines auront peut-être remarquée, c'est l'accessoire ajouté à ma commande soldée chez Net-à-Porter, dont je vous parlais jeudi dernier : ce bracelet typé amérindien que je vous présenterai sans doute en détail dès demain. 

Silhouette chargée ou look complet ?!
Moi j'ai tranché.

F.B

My Vestiaire

"Les vestiaires de théâtre vous volent vos vêtements quand vous arrivez et vous les revendent quand vous partez".
Léo Ferré

Mise à l'honneur très "corporate" aujourd'hui (notez que même dans les rues de New York, je ne quitte pas mon tote bag maison)...

Vous avez sans doute déjà vu passer quelques posts ici et là, au sujet des 2 ans du site Vestiaire de Copines... Dépôt-vente de luxe online, pour lequel il se trouve que je travaille en tant que responsable éditorial & social (pas la peine de chercher à remettre en question mon objectivité donc, elle est inexistante) (je suis tout bonnement amoureuse de cet eshop, de mes collègues (dans la limite du politiquement correct amical hein), et de mon job).

A mon tour donc de vous inviter à participer au jeu-concours sur Facebook, qui vous permettra de remporter 1000€ de bons d'achat, et à moi également, de vous récapituler les perles que j'ai pu trouver, amasser et collectionner depuis mars denier, date de mon entrée dans la société...

Tote Bag VESTIAIRE DE COPINES - Pull AMERICAN VINTAGE - Slim TOPSHOP - Bottines ASOS

... Mon premier achat, un tee-shirt Isabel Marant, repéré durant le runway été 2010 et finalement payé la moitié de son prix boutique :

... Une paire de santiags Céline collector, depuis revendue car trop grandes. Je suis désormais en quête du 36,5 IT, avis aux vendeuses potentielles !

... Un sautoir Delphine Pariente, personnalisé à l'occasion du birthday de ma soeurette. Cadeau on ne peut plus réussi malgré le côté "difficile à satisfaire" de l'anniversée du jour. 

... Mon teddy en soie Isabel Marant. Sans doute mon item préféré (et de mon dressing en entier) (c'est vous dire l'importance de cette trouvaille).

... Des ballerines Laurence Doligé à nouer. Mon must "comfy" de l'été dernier.

... Mon micro sac Cartier vintage bordeaux. Le it-truc de ma rentrée tendances 2011.

... Un bracelet fétiche Chan Luu. Là encore, un accessoire que je ne quitte que très peu (le temps d'une douche, pas plus). 

... Ma paire de Dolfie couleur framboise. Aussi achetée en daim marron pour l'Homme, désormais converti à ce modèle hybride entre la baskets, le mocassin indien et la chaussure bateau.

... Un pull Iro black and white pour affronter l'hiver. L'alternative parfaite entre esthétisme graphique et chaleur optimale.

... Mon sac "Mary Poppins" Céline présenté hier ici-même.

Et certainement encore beaucoup de choses à venir (même si dresser ce "bilan" shopping m'a légèrement donné le tournis bancaire) (chère conseillère HSBC, j'espère que vous ne vous attardez pas trop sur ce blog).

Occasions rares ou mini-séries créateurs exclusives, ne tardez pas à découvrir Vestiaire de Copines, vous l'aurez compris.

F.B

Mary Poppins Bag

"Le sac à mains des femmes est une véritable boîte à outils, comme en trimbalent les plombiers. Et toute la journée, dès qu'elles ont un moment, elles réparent".
Jean Cau

Dans la vie en général, mais encore plus lorsque je voyage, j'aime les grands contenants.

Comprenez les gros sacs, les XXL bags, les "fourre-tout", les "j'trimbale ma vie, mon oeuvre, et moi avec".

Limite syndrome "Mary Poppins" sur les bords.

Alors même si Billy (mon cher et tendre Jerôme Dreyfuss) me permettait d'emmagasiner pas mal de trucs, je rêvais de pouvoir trouver un modèle à la fois gros et esthétique (non, tout ce qui est petit n'est pas systématiquement mignon) (y'a qu'à voir les orteils, les nains de jardin et tante Ginette), surtout en prévision de ce New York Trip.

Et je suis finalement tombé dessus par une (pas si) douce matinée de novembre, directement @office, branchée sur Vestiaire de Copines.

Au beau milieu des différentes nouveautés de la journée, il était là : beau comme un camion... Et si profond (assez pour contenir ma pile hebdo de presse féminine, un record).

Pourtant les monogrammes ne sont pas vraiment ma came, à la base.
Trop mémé, trop classique, trop authentique presque (me disais-je).

Force est de constater que cette version revisitée de miss Phoebe Philo me fait l'effet contraire, elle me transcende et m'est familière, comme une bonne vieille madeleine de Proust coulant comme de l'éternité dans mes veines (la mode me rend poète).

Je vois même d'un autre oeil la collection "Daligramme" de Lancel.
C'est vous dire si le monogramme et moi, on s'entend plutôt bien ces derniers temps, le renouveau total.

J'aime changer d'avis comme de chemise, et encore plus d'opinion comme de sac.

F.B

Purple Rain

"On essaie les chaussures par les pieds, et les hommes par les épreuves".

Proverbe scandinave

La mouvance bordeaux (ou violine, prune, lie-de-vin, aubergine... quoiqu'est-ce proche d'un rouge/violet), je lui avais dit oui. Mais d'un "petit oui", un de celui que l'on tente de prononcer solennellement et dis-tinc-te-ment, à défaut d'y croire réellement (n'y voyez aucune analogie avec le mariage) (ahem). 

C'est donc timidement, par quelques touches, quelques gouttes d'essence vinicole, que j'ai commencé à distiller cette dite tendance de notre automne/hiver mode, au sein de mon vestiaire. 

Il y a bien eu ce pull Zara (si, si, le même que toutes mes comparses, la bestiole a fait le tour de la blogosphère en un éclair), plus proche du red pantone... Tout comme mon micro sac Cartier adoré (vu ici). 

Mais il y aura désormais et surtout, cette toute nouvelle paire de Dolfie, petite marque montante sur laquelle je craquais déjà cet été (la preuve à mes pieds). 

Dolfie Purple Fur Shoes (sur Vestiaire de Copines) - Crayon pour les yeux M.A.C Bordeaux Line

Née de l'imaginaire de deux amoureux barcelonais, Barbara et Adolfo, elle revisite la chaussure bateau sous l'inspiration de la basket et du mocassins indien, dans un esprit so peace&love...

Loufoque idée, qui fonctionne pourtant à merveille, version basse ou fourrée, le tout entièrement fabriqué en Europe pour garantir finition et qualité s'il vous plait (ce post n'est absolument pas sponsorisé, je tiens à le préciser).

Un plaisir non dissimulé de les étrenner et le vice poussé de les assortir à un crayon M.A.C pour les yeux...

Ludique et futil.
Le combo parfait d'un achat culpabilisant tant savouré.

F.B

Edit : La lucky girl du jour est "Iwona46" (commentaire n°28 ), elle remporte un bon d'achat de 25€ chez Body&Co. ! 

Fétiche

"L'épargne est rassurante : un fétiche contre l'insécurité".
Jean Simard

J'ai toujours eu un sacré penchant pour les bijoux à tendance "grigri", "fétiche", "lucky charm" et autres consorts. L'idée de pouvoir balader un néo porte-bonheur avec moi toute la journée directement depuis le poignet me plait, et même plus que ça.

Bracelet Ruby Mix CHAN LUU - Lien vert émeraude AURELIE BIDERMANN

Alors mon sang n'a évidemment pas fait qu'un tour, lorsque j'ai croisé le chemin des très beaux bracelets CHAN LUU, déjà largement aperçus aux bras des people dernièrement (Jared Leto, Kate Hudson, ou encore Jennifer Aniston), et remarqués lors de mes passages réguliers au sein des concept-stores parisiens tel Colette ou Merci.

Une jolie chose à nouer, toute faite de perles, pierres semi-précieuses, argent, plaqué or, et cuir. 

Un côté ethnique chic craquant.

Un fétiche de poignet parfait et adopté. 

 

Je ne peux plus le quitter (excepté pour me doucher) (il est vivement conseillé d'en prendre grand soin, et d'éviter au maximum le contact avec l'eau) (c'est le seul bémol, j'aurais aimé pouvoir le porter all the time) (j'ai une tendance "fusionnelle" quand j'aime).

Et je n'ai rien à ajouter (ça porterait malheur ?) (excepté qu'une sélection de bracelets Chan Luu est disponible chez Vestiaire de Copines, juste ici).

F.B

Sweet Autumn

"La tristesse pure est aussi impossible que la joie pure".

Leon Tolstoï

Ah ça non, nous ne sommes plus embêté(e)s par les grains de sable malotrus, incrustés dans la serviette ou sournoisement glissés entre les orteils; aujourd'hui nos préoccupations météorologiques sont toutes autres.

J'approche personnellement et dernièrement, du côté plutôt obscur de l'automne, et de son combo vent/froid/pluie, la peur au ventre de devoir ressortir les pulls, qui eux grattent encore plus que leur version sable d'été (je déteste le 100% laine, sachez-le). 

Tristesse ou blues classique d'octobre me direz-vous, passée l'excitation de la rentrée des classes, plus personne ne se réjouit d'enfiler des mocassins vernis, finalement.

Seule une parade permet de survivre dans ce type d'environnement hostile : le shopping de bottes (ça marche aussi avec les pulls) (pas 100% laine) (mais on en reparlera plus tard, de ça). 

En s'appuyant sur un argument infaillible : j'ai besoin de chaussures plus chaudes, car je ne vais pas pouvoir traîner mes espadrilles un mois de plus (déjà que l'odeur est insoutenable dans l'armoire).

Et en ne perdant surtout pas de vue l'objectif final (et vital), qui est de savoir se récompenser dignement, se créer une parenthèse d'extase pour pieds, histoire d'atténuer les dégâts du traumatisme général ambiant : celui d'avoir du ré-enfiler une paire de chaussettes noires et reléguer au placard, les dernière sandales de l'espoir. 

Top sweat AMERICAN RETRO - Slim TOPSHOP - Bottes ZARA

 

Et c'est forcément chez l'espagnol, qu'une nouvelle fois j'ai pu dénicher le presque ersatz de mes rêves, celui qui saura remplacer la it-paire Isabel Marant, manquée/ratée/et frangée chez VDC (Vestiaire De Copines, pour les novices).  

Un (tout) petit air de ressemblance n'est-ce-pas ?

Mais surtout de quoi (presque) savourer l'entrée dans ce (presque) hiver, sans passer pour la folle du quartier ayant déjà ressorti ses bottines fourrées, ni l'optimiste névrosée en micro-short qui fait tout comme en plein mois de juillet ("Ah attends, j'remonte, j'ai oublié l'Hawaïan (Tropic)"). 

F.B
Edit : La gagnante du concours DVF s'avère être le tout premier commentaire de l'article, Maeva.  Félicitations lucky & fast Girl (n'oublies pas de m'envoyer tes coordonnées) !