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vendredi 18 novembre 2011

Azteca

"Rien n'est pour toujours sur cette Terre".
Proverbe Aztèque

Encore une pièce issue du lookbook Zara.

Que voulez-vous, je ne suis que faiblesse et débordements incessants face à tant de tentations, à presque petits prix (autant dire que j'ai même l'impression d'être raisonnable)... Une jeune écureuil devant une pyramide de noisettes fraîches, une ado prépubère in front of Robert Pattinson, une desperate housewife matant les dernières nouveautés TF1 Shopping.

Une femelle faible et affamée (tangente mais pas innocente) devant de la viande fraîche, voilà à quoi j'en suis réduite, lorsque je me mets à e-zoner chez l'espagnol.

Gilet Aztèque ZARA - Sac SU-SHI - Slim Sandro - Bottines JEFFREY CAMPBELL - Tee-shirt ABERCROMBIE

Ce gros gilet d'inspiration aztèque/navajo, je l'avais repéré, scruté, attendu, puis oublié, faute de le voir disponible en ligne.

C'était sans compter sur ma BFF S. toujours au taquet sur ce genre de mini-obsession mode (de celles que l'on aime partager durant de longues minutes au téléphone, en tchatant, en textant, ou en se voyant), et son sms tombé un bon jour de début de mois : "Spotted à St Germain : Gilet bombesque Zara. J'prends ?".

Trop grand pour elle, assez long sur moi (nous jouons au grand écart côté longueur entre nous, ça nous amuse beaucoup), l'affaire était pliée.

Depuis il ne me quitte plus. 
Ça ne fait certes que 36 petites heures que nous partageons notre vie, mais c'est si bon de croire que ça durera toujours. 

Et pour raviver la flemme vers la fin de l'hiver, je prévois de l'encanailler en soirée, lovée dans mon canapé dans un ensemble en coton fuchsia Cosabella (disponible chez BodyandCo.).


Peut-être aussi un moyen (détournée mais efficace) de faire accepter cet amant exotique auprès de l'Homme (allergique aux looks à tendance ethnique) (et à toute forme de concurrence)...?!

F.B

jeudi 28 octobre 2010

Moutonneries


"Pour être une membre irréprochable parmi une communauté de moutons, il faut avant tout chose être soi-même un mouton".
Albert Einstein

Moutonneries pédestres : done (via une paire de boots compensées fourrées couleur rouille, révisez vos classiques) (pas encore inaugurées, doit y avoir une raison "psychologico-fashion" à ça, nous en reparlerons, pour l'instant j'analyse à peine la situation).

Moutonnerie perfecto-esque : done.

Worklist de tueuse, bonne élève assidue, mais vilain petit canard membre du "géantico-troupeau" (je suis d'humeur à inventer des mots (paraît que ça s'appelle le nimportequolisme) et à rimer en "o") de la mode que je suis.

Sauf que là, c'est pas de ma faute à moa(aaaaaaaaa!), c'est celle de la blogueuse Punky B.

Et pour la peine, je lui ai même piqué son titre (mouton et copieuse) (bah voyons).

Car à me balancer sous le nez cette merveille de shearling jacket fin septembre (un 29 exactement, date du virement salarial) (et il faisait moche en plus ce jour là), il y avait fort à parier pour qu'elle ait ma peau muy muy muy rapido.

Perfecto en laine intérieur mouton (faux, hein) (pas la peine de s'exciter les anti-fourrures) TopShop Boutique

Panier validé une nouvelle fois auréolé d'une odeur de méchoui (ou était-ce de la CB cramée ?).

Veste reçue illico presto (pour une fois, la livraison from UK s'est bien passée) (force est de le constater parfois)...

...Et testée plutôt en mode piano piano, car la bestiole s'avère tout de même difficile à domestiquer (comprenez à intégrer dans une vraie vie avec un trajet en métro, un openspace au bureau, etc).

Perfecto TopShop Boutique, short Chloé, collant Zara, bottines Jeffrey Campbell, chemise Sandro, sac Jerôme Dreyfuss

Apprivoisement in progress, mais love crush sans conteste.

Comme pour la grande majorité des vêtements issus des collections TopShop Boutique (légèrement plus chère que la ligne standard), la qualité est au rendez-vous, les finitions soignées, les matières topissimes et les coupes bien pensées.

En l'occurrence l'effet fake shearling est parfait, doux à souhait, idéal par 5°C, et la coupe perfecto oversize (en même temps j'ai pris une taille 10, soit un bon 38) permet une silhouette plus cool et une sensation de manteau "doudou" pour entrer dans l'hiver (c'est inévitable, les 4 prochains mois vont nous geler jusqu'à l'os).

En bonus, la photo ratée du jour.

Ultime moutonnerie ?
J'ai envie de dire oui (je sais, je prends des risques, mais tant pis) (je finirai brûlée vive sur la place des tendances).

F.B

samedi 10 octobre 2009

Fake Rehab

"On ne comprend pas ce qu'est la science de la chaussure, quand on ne comprend pas ce qu'est la science".
Platon

A l'instar de Coline, j'ai attaqué moi aussi le défi shopping; oui celui nous condamnant à un budget mensuel de 150€, tout compris (oui, chaussures et accessoires en tout genre aussi, dans cette enveloppe mini-riquiqui)...
Ce "shopping ban" ayant inondé la blogosphère mode, fauchée à souhait, démotivée comme jamais...

Sauf que comme la majorité des participantes en manque, j'ai craqué, lâché, dévié, totalement zappé cette règle du non "dégainage de CB".
Et devinez où est-ce que j'ai faussé ? Au rayon chaussures bien sûr. Derrière mon ordinateur, for sure.

Mon lieu de perdition: un e-shop jusqu'alors inconnu au bataillon de mes e-bichons, NeedSupply Co. Je n'ai pas su résister devant cette paire faussement biker et assez plates pour m'autoriser l'excuse du "pratique pour gambader dans le tromé et aller taffer".


... Et cette paire de bottines navy blue old school idéales à associer à mes vieux denim usés et à passer accompagnées de mon trench préféré.


Deux modèles Jeffrey Campbell, créateur from L.A, premier exploiteur de notre addiction aux chaussons. Pas fière d'avoir éclaté mon enveloppe mensuelle dédiée pour autant, je compte pourtant les jours avant ma livraison.


En attendant, je me délecte devant les déballages shopping des copines, piles de sacs Sandro, Zara and co en guise d'apéro. Et je refuse les faux bons plans du samedi après-midi: "Flo, tu viens, nous on va à la Vallée Village".

Refus catégorique difficile en repensant aux péripéties réussies de Marie... Difficile mais surmontable face au pire instant de manque, survenant au moment du debrief "rue de Passy" de mon amie E.

Avant toute chose il faut savoir que E. entretient avec sa mummy, un rituel qui nous fait toutes baver de jalousie: la traditionnelle journée "non-stop and no-limit shopping", bi-annuelle en général.


Et ce mois-ci, elle ont décidé for this big day de traîner du côté de chez Sandro... Autant vous dire que j'ai sursauté à chaque découverte, à chaque froissement de papier de soie, de la marinière épaulée pailleté tant regardé en tatant ma CB, au tee rock'n'roll que je me refuse de payer de trop de deniers.


Hopefully for me, elle n'a pas jeté son dévolu sur la pièce qui m'aurait fait craquer, hurler et foncer sur le premier e-shop du quartier pour l'acheter, mon petit manteau en faux leopardo.


J'ai encore du boulot ne pas finir shopping-alcolo pour m'en tenir au budget alloué, ne pas céder au moindre appel des vitrines parisiennes, me concentrer sur des pièces essentielles et moins superficielles.

Désintox sans intox.

F.B