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samedi 26 novembre 2011

Teddy & Pull de Mamy

"Mamie je t'aime tellement que quand tu seras morte, je te ferais empailler..."
Paroles d'enfants (extrait du site Internet Enfandises.com)

Ce blouson teddy Isabel Marant en soie, vous le connaissez déjà. Faut dire que depuis son achat il y a quelques mois, il ne me quitte presque pas.

Entre lui et moi, ce n'est vraiment pas l'histoire d'une seule fois (pas comme malheureusement, pas mal d'items de mon vestiaire... (ahem) (fin de la parenthèse mea culpa).

Blouson ISABEL MARANT - Pull VERY VERO MODA - Slim Baxter TOPSHOP - Ceinture SANDRO - Baskets CONVERSE - Bracelet AGATHA

Tout comme ce slim gris, 6 ou 7ème de son nom (enfin, de sa lignée quoi) à investir mon dressing, depuis son plus lointain ancêtre, shoppé lui en 2008 sur Oxford Street.

La ligne Baxter chez TopShop est ainsi devenu un must personnel du skinny jean.

Que je recommande chaudement (disponible en plus dans plusieurs longueurs (ligne "tall" et "petite"), so pratique pour les perches ou les mini-modèles).

La ceinture métal/cuir et la paire de Converse, je n'en parle même pas (ou à peine), elles traversent les saisons, les âges, le temps, sans jamais lasser, malgré les colifichets (j'entends par là la complainte de l'homme envers le premier accessoire cité).


L'unique pièce que l'on peut caractériser de "new" devient donc (par déduction fashion avancée) ce pull, commandé en suivant un instinct erroné, bien loin de mes repères habituels et marques fétiches. 

Réceptionné et directement mis de côté pour remboursement, sans même l'avoir essayé ("Pas ma came", me dis-je).

Finalement enfilé, un matin frileux et moi parfaitement paumée, verdict : adoré (allez comprendre). 


Un côté pull de "mamy gâteaux" (gâteaux et pas gâteux, hein) que j'aime associer à des perles, et détourner à la sauce BB Brunes : slim, converse, teddy

Allez, Happy Saturday (pour une fois que je poste un samedi, je le fais remarquer) ! 

F.B

vendredi 11 novembre 2011

Mes Lunettes ? Des "Lafont" !

"Le problème quand on a perdu ses lunettes, c'est que l'on est obligé de les retrouver pour pouvoir les chercher".
Gustave Parking

Ne pas réellement assumer le fait d'appartenir à la catégorie "femmes à lunettes" durant ma jeune vie (depuis ma 5ème tout de même), m'a, je pense, conditionnée pour me tourner plus facilement vers les grandes marques, et notamment les licences du luxe, afin de me donner l'impression de jouer l'anti-faux pas en matière de monture. 

2008/2009 : Geek Glasses 
2010/2011 : Retro Glasses

J'ai ainsi opté pour une version tendance "geek glasses" (en 2009 ici) pendant longtemps (certaine d'être au moins dans l'air du temps), puis pour un modèle totalement retro chez Paul Frank (en 2011 ici) (re-certaine pour le raccord lunettes/époque/dose de hypitude)... En me retrouvant systématiquement confrontée à un certain problème de qualité, sans parler de leur côté trop "marqué", lassant même au bout de quelques journées (et même en étant lookée). 

2011/2012 : Lafont Glasses

Ma résolution donc, pour ce nouvel opus de verre : choisir plutôt "classique", toujours un brin retro parce que c'est que j'aime définitivement (tout simplement), et dans un coloris "écaille" idéal acollé à ma chevelure châtain/blonde. 

Mais surtout : SANS chercher à adopter telle ou telle tendance de mode et SANS m'attacher à la marque inscrite sur la branche droite. En somme, essayer d'arrêter de jouer les modasses de Panurge, à l'heure où l'optique est en passe de presque détrôner les it-bags, et miser sur une valeur sûre qui me va à moi, avant d'aller drôlement bien à la mannequin sur papier glacé.  

Et pour ça, je me suis rendue chez Lafont : entreprise hypra-familiale née dans les années 20 dans le quartier Madeleine à Paris, riche d'un savoir-faire imparable et d'un relationnel client unique (l'expression "le client est roi" n'a jamais autant été vérifiée), développant sa propre collection distribuée en son propre nom. 


Alliance de haute technologie quant au choix des matières et des couleurs, et d'artisanat, avec une fabrication manuelle et 100% frenchy... De quoi satisfaire mon envie d'intemporalité et de grande qualité.

Un choix vraiment très large, autour des différentes familles de formes (comme "les chats", "les rondes", "les XXL", etc), de styles (gentleman, bijoux, ultra-colorées, etc), et une assistante Alexandra, très douée pour orienter mes envies et classer mes idées farfelues, dans l'unique objectif de trouver "the one" for me, and not for the others.


Autant vous dire que je suis conquise par mon choix et par cette expérience du "no brand" land, sans aucun logo pour confondre mon opinion.

De quoi retrouver plaisir à porter des lunettes, chose totalement impensable auparavant chez moi. Et je ne vous ai pas encore causé, faute de luminosité appropriée, du modèle de solaire, offert à la même occasion par les Lafont... 

Une tuerie que je vous présenterai très vite.
Enfin quand le jour cessera de se faire la malle à 16h03.

F.B (femme à lunettes fière de l'être) 

jeudi 28 avril 2011

Chez Belle-Maman

"C'est par les robes décolletés que s'évapore peu à peu la pudeur des femmes".
Alexandre Dumas

L'engueulade fashion classique survient généralement chez nous le matin, au moment de la séance d'habillage quotidienne.

Suffit que je sois mal lunée, le regard hagard perdu dans ma penderie et le "pfff j'ai rien à me mettre" au bout des lèvres.

Et il suffit aussi (bah oui, ça fonctionne pas de s'engueuler seule) que le plus poilu du foyer vienne se mêler de ma tergiversation en haussant fièrement le sourcil gauche, l'air de de dire "mais c'est quoi ce look encore ??".

Parce que voyez-vous, l'Homme voit d'un mauvais oeil les pièces un peu trop masculines de mon dressing : boyfriend jean, sweatshirts en coton un peu lose (en taille 42 alors que je fais un 36, mais c'est l'effet recherché) (comprennent rien ces mecs) ou boots noir trop typées "biker".

Et comme il les "subit" la plupart du temps (on ne transforme pas une anti-girly de la fringue), il arrive forcément de temps en temps qu'il craque, et dénonce ma silhouette de "bonhomme" mal réveillé, pour le plus grand drame de mes neurones mode à l'arrêt.

Dès lors c'est le début du fight.

A coups d'arguments assez pathétiques (j'avoue), je tente de m'en sortir et de promouvoir un look androgyne chic ET féminin... Pendant que lui ose un mix de sournoiseries bien ciblées (l'objet du mal vestimentaire devient alors grossissant, surtout au niveau du fessier) et de compliments bien placés (mes siiiiii longues jambes devraient être mises en valeur).

Voilà comment j'ai atterri chez belle-maman en petite robe retro ET estivale ET décolletée (mais pas trop) ET ceinturée à la taille, en plein mois d'avril, sandales aux pieds. En langage amoureux, paraît que ça s'appelle une concession.

Robe Maje (collection été 2010, ceinture H&M, sandales Swedish Hasbeens.

J'arbore une mine réjouie, pourtant je ne l'étais pas, croyez-moi (la faute à la robe, pas à belle-maman, ses bons chocolats, son sourire rassurant et son délicieux pâté Berrichon).

La sensation d'être déguisée en fille parfois, ça parle à l'une d'entre vous (ou dois-je rapidement consulter) ?

F.B

vendredi 11 février 2011

Schmilblick Optique

"Nous percevons toujours ce qui est nouveau chaussé de nos lunettes du passé, et notre vue s'y déforme".
Jacques Séguéla

2008-2009-2010 : port de lunettes de geek. Y'a qu'à voir (ici), pas féminin pour un pixel.

2011 : acquisition de lunettes rétro. Plus "Drôle de Dames" (ou "MadMen"), tu meurs.

De quoi passer pour une modasse de Panurge à l'heure où l'optique est en passe de (presque) détrôner les it-bags, où l'icône Lady Gaga ne sort plus sans de lourdes binocles fumées ou en lames de rasoir, et où le moindre verre XXL vous rend intellectuelle même un Pastis et un Voici à la main.

Alors que pour moi, cette "eyewear fixette" a suivi une logique bien précise, un parcours insensé mais pourtant vrai, une destinée parfaitement maîtrisée...

Car TOUT :

- a commencé le jour d'un certain défilé printemps/été Luella, avec des mannequins entêtées et montures noires carrées. Fascination immédiate pour ces filles assumant clairement le fait de "s'enlaidir" pour gagner en style.


- a continué avec le passage en revue des people les plus "lunettement" stylées : Katie, Renée, Leighton, Shenae... Etrangement beaucoup plus crédibles une fois bigleuses.


- a retourné le passé, en mélangeant habilement quelques extraits des Choses de la Vie avec la sublime Romy, ou encore quelques portraits de Hugh Grant (oui, ça fonctionne au masculin aussi) dans 4 mariages et 1 enterrement (film culte de ma dvdthèque au demeurant) pour créer alors une obsession omniprésente, une tentation à laquelle je me devais de céder.


- a fini par se concrétiser, une veille de fin de droits de mutuelle (classique me direz-vous), 15 opticiens, et une paire de lunettes Paul Frank plus tard.


L'Homme déteste.
Moi j'adore.

Mais allez lui faire comprendre le schmilblick optique hallucinant derrière tout ça...

F.B