Rock Indien

"Je suis un vieux peau-rouge qui ne marchera jamais dans une file indienne".
Achille Chavé

4 mois...
Presque 4 (très longs) mois se sont écoulés, depuis l'achat new-yorkais "à l'arraché" de cette paire de mocassins indiens.

Perfecto LEVI'S - T-Shirt ZARA - Slim LEVI'S MADE & CRAFTED (via Vestiaire Collective) -
Mocassins MINNETONKA

Etant plutôt le type de nana à dégainer la nouveauté plus vite que son ombre mode (comprenez de celles qui portent le lendemain, voir le soir même, l'item shoppé du jour), c'est le genre de trucs qui ne m'arrivent presque jamais (hors grosses erreurs d'achat) (et Dieu sait s'il y en a) (ahem...).

En l'occurrence, en dehors des températures peu propices à la cheville aérée jusqu'alors (j'aurais aussi pu enfiler un collant ou une paire de mi-bas) (beurk le mi-bas), j'avais développé une sorte de blocage autour du modèle en soit.

Comme si je ne me projetais pas à leurs côtés (les femmes et les chaussures, toute une histoire).
Trop typées, trop "je-ne-sais-quoi", quoi.

 

 

Et c'est finalement suite à une discussion entre Twittas (comprenez deux utilisatrices du réseau social nommé Twitter) (y'a bien quelques seniors dans l'assistance non ?!) avec Audrey, et son "Pffff! Mais ça va avec tout : boyfriend, slim, jupe, short...!", que j'ai ressorti mes Minnetonka du bas (poussiéreux) de l'armoire.

Réalisant peu à peu qu'elles semblent, de surcroît, s'encanailler plutôt parfaitement de mon perfecto caramel.

De quoi lever le voile bloqué autour de cette paire indienne, tout en ressortant quelques bases rock, tee-shirt The Doors à l'appui.

F.B

Des vues sur Claudie

"Rien ne dure toujours, nous sommes voués à la nouveauté".
Isabelle Chenebault

Ayé.

Ayé les grosses mailles ne me font plus rêver, l'angora ne me met plus en émoi, et les collants commencent sérieusement à se transformer en camisoles de force hivernale.

Ayé le pastel me donne des sueurs froides rien qu'en songeant à l'idée du budget UV (artificiels ou naturels) nécessaire associé, et le lèche-vitrines (réel ou virtuel) provoque ces jours-ci quelques palpitations fashion relativement violentes (fait assez remarquable dernièrement chez moi pour être notifié (oui, on ne dit plus "noter" mais "notifier", ça fait plus Facebook)).

Mais l'envie de potasser les tendances pour assurer "modement parlant" un minimum cet été avant d'attaquer le shopping (pour éviter les crush prématurés/immédiatement regrettés), vient d'être rudement mise à mal par la vue (en 3 temps) de quelques ersatz de la collection Claudie Pierlot jusqu'ici probablement occultés par la partie raisonnée de mon cerveau...

D'abord cette robe de babydoll couleur babyblue.
Obligatoirement idéale pour une babymodeuse amoureuse de la mousseline bleue ?!

Puis ce look composé par Audrey qui m'a littéralement divisée quand je l'ai aperçu. Totally in love, mais très loin de mon style habituel, le genre de truc "trop fille" pour moi, mais que j'aimerais tenter juste comme ça (Girls just want to have fun, right ?!). 

Le vrai problème, c'est que c'est (humm, quelle belle tournure de phrase) la collection toute entière qui m'a et me fait toujours cet effet boeuf (humm, quelle jolie expression), surtout quand je re-visionne à outrance les photos prises et publiées par Fanny lors de sa visite de la nouvelle boutique rue des Francs-Bourgeois à Paris.  

Over-Méga-Ultra-Giga alléchant tout ça, n'est-ce pas ?!

Sweat disponible sur Place des Tendances

Et s'il y a même un sweat esprit vintage, avec une paire de rollers sérigraphiée dessus... LE genre de truc face auquel la fake skater girl raide dingue du coton que je suis, ne résiste pas... Je dis un grand OUI à Claudie !

F.B

Z'upe du Z'our

"Jupe de femme est langue du diable".

Proverbe roumain

Ca a beau ne pas être mon truc à moi, les z'upes, à la base... Force est de constater que celle-là, z'lavait pourtant bien embarquée dans mon panier, malgré mes énormes a priori à son sujet.  

Z'lai même portée (faut que z'arrête de zozoter ce matin, non ?!) (je ne zais pas ze qu'il me prend) plus d'une fois depuis son achat (syndrome ultime de la bonne affaire chez la blogueuse) (je blague hein), notamment lors de mon passage chez mon tout dernier it-resto Nanashi, royaume du bento et de la panna cota au sésame noir. 

Top et jupe ZARA - Sac CARTIER (vintage) - Ceinture ET VOUS - Converse slim

Bilan de look du z'our :

- Une adresse spécial déjeuner "sain ET bon" (deux données malheureusement insuffisamment compatibles à l'heure du bagel de midi) où j'aime flâner le week-end venu, entre un passage éclair chez Merci, l'achat d'un slim vert chez Swildens et le matage des vitrines COS du Marais (57 rue Charlot, pour les futures copieuses de resto).

- Une z'upe (flûte za me reprend) qui fait ses preuves malgré tout (et surtout malgré son côté très fendue), agréable à porter z'ambes nues ou z'en collant. Et ce n'est pas la zolie Audrey qui me contredira.

Sur ce, z'vous laisse, z'ai un flasmob (#Diane) à répéter, en vue d'une zuprise de zoc en fin de matinée, sur les Champs Elysées... Zuite au prochain post, donc.

F.B

Frog & Python

"Le coassement des grenouilles n'empêche pas l'éléphant de boire".

Proverbe africain

J'aurais aussi pu intituler ce post "Like Sushi" (en référence à celui d'hier "Like Rumi", pour ceux qui suivent), puisque l'item looké du jour a également été présenté sur son blog. 

Top imprimé pyhton MAJE / Gilet FILIPPA K / Slim vert grenouille SWILDENS / Ballerines MALOLES (via chaussures SPARTOO) - Sac Alexa MULBERRY

 

Il s'agit bel et bien de son slim vert grenouille Swildens, revu et corrigé à ma sauce python noir-gris-blanc.

Et figurez-vous que malgré quelques doutes non dissimulés au moment de l'essayage (et le discours peu engageant de la vendeuse, critiquant le fait que je souhaite le prendre une taille au-dessus pour un effet plus "slim lose") (je HAIS plus des 3/4 des vendeuses) (surtout celles des grands magasins) (sachez-le), j'aime finalement assez l'idée, particulièrement adaptée à cet automne ensoleillé, coloré et animalier.

L'occasion aussi, de ressortir mes ballerines Maloles black and white et ce top Maje tombant à pic des tendances de saison.

De quoi me (re)donner l'envie de miser sur la color touch en matière de jeans, après la folie "skinny boyfriend" Levi's, le portrait idyllique du Cimarron moutarde dressé par ma BFF, et le perfect look à base de slim bleu électrique revêtu hier par ma collègue Bella L...

Je crois que suis à (color) bloc(k).

F.B

Like Rumi

"Créer, c'est faire l'amour avec l'invisible. Recréer, c'est vouloir faire l'amour avec les autres".

Michel Conte 

Si dans la vie je me définirai plutôt comme strictement hétérosexuelle, en matière de mode, je dois bien l'avouer, et en faire mon coming out permanent : j'ai un gros penchant pour les femmes. 

Rumi - Fashion Toast

Chez les créateurs évidemment, exit les Marc, John, Alber ou Haider, welcome les Isabel, Stella, Phoebe ou Sonia.

Mais aussi chez les blogueurs, où je voue une certaine admiration digitale à celles qui savent faire battre mon coeur fashion régulièrement, des frenchies comme Géraldine ou Audrey, aux american girls telle Rumi.

Alors lorsque cette dernière beauty nous a sorti ce futal en soie Zara (potentiellement accessible donc) (ça change de ses pompes hors de prix/too luxury), mon sang modeux n'a fait qu'un tour, mes doigts se sont contractés sur la souris, et l'affaire imprimée a rapidement fini dans mon e-panier (et ce, malgré le visuel peu vendeur du dit site).

Livré vendredi, déjà porté à deux reprises (complètement antinomiques les deux reprises, puisque durant un déjeuner familial dominical et une conférence geek et professionnelle), entre lui et moi, on pourrait presque parler de coup de foudre...

Mais comme lorsque je deviens homo, je deviens changeante, donc je ne m'avancerai pas sur une durée potentielle de vie amoureuse à ses côtés (on se risque déjà assez à s'engager dans la vie, alors que l'amour et les relations s'avèrent dès le départ non quantifiables) (passé le registre court-termiste). 

Même si en surface (du moins), tout semble bien plus simple avec les filles... Une chemise blanche et fluide oversized, des escarpins pointus (mais pas trop), et l'affaire est dans le sac, le look est plié.

F.B

HOH 1960 Newbie

"Les gens disent que la musique celtique est revenue. Elle n'est jamais partie. Tout ce qu'on vit aujourd'hui vient du mouvement des années 1960 et 70".

Nolwen Leroy ?!

Dan Ar Braz

Oyez Oyez chères e-friends de l'Internet, amies modeuses et fières de l'être, militantes de la frivolité et autres pasionarias de la futilité !

Today is a special "shoes and ring" day !

Même si j'affiche quelques mois de retard au sujet de ce billet dédié à la ligne de bijoux, vêtements et accessoires créée par Miss Nicole Richie (ex-teufeuse, ex-fermière, "fille de" et aujourd'hui sexy mummy); et même si les plus averties d'entre-vous glousseront et feront des mines de "pfff j'connaisdéjà", je ne résiste pas à l'envie de vous présenter sa marque, House of Harlow 1960, (le tout accompagné de mes trouvailles personnelles).

Il faut dire que j'ai voulu apprivoiser ces néo-bestioles hippies avant de me lancer... Un soupçon de "laisser-passer, et surtout, un bon brin de fashion appréhension face à certaines pièces très marquées, n'ayant pas l'air franchement easy à porter...

IRL (in real life, pour les non-geeks du jour), je n'ai pu apercevoir que quelques items au concept store "66" avenue des Champs Elysées, le reste de ma passion naissante ayant été en fait repéré online (au grand drame de ma touche "zoom +", salement amochée depuis le temps) (c'est la webshoppeuse devant l'éternel qui vous parle, là).

Plusieurs sites proposent ainsi des extraits de sa collection, avec très logiquement quelques chaussures chez Sarenza, du prêt-à-porter chez MyWardrobe, ou encore des bijoux sur ASOS ou RevolveCloting.

A vrai dire il m'est, je trouve, difficile de juger la catégorie vêtements sans avoir pu "tâter" réellement la came... J'ai donc plutôt hâte de dénicher d'autres points de vente/corners sur Paris pour tester la robe longue imprimée très Richie.

Mais en ce qui concerne le reste des pièces, je peux d'ores et déjà vous donner mon petit avis... Car c'est "d'la bombe bébé" !

C'est bien simple, depuis réception de ma commande chez le "Dieu anglais de la sape pas cher" ASOS, je ne quitte plus ma bague "clé" ni mes boots perlés "Maddie" (auparavant repérées chez Audrey).

Déjà sold out/out of stock sur beaucoup de eshops étrangers, le succès de ces bottines "squawisantes" paraît indéniable, et leur confort inégalable (tout en conservant un côté décalé pourtant relativement passe-partout en journée).

Alors sans rentrer dans le débat autour de l'identité de la styliste derrière tout ça (Nicole herself or not...?), soulignons qu'il n'en fallait tout simplement pas plus pour séduire les fashionistas de la planète.

Du "pratique-hippie chic", un point c'est tout, un point c'est nous.

F.B