Highway to Shaoo

"Je ne sais si c'étaient des femmes ou des anges... Leurs manteaux m'inondaient avec leurs belles franges de nacre et de rubis".
Alfred de Musset

Présentation en look "alerte rouge" d'une charmante créatrice asiatique, Wen Weï, qui décline ses créations bijoux sous le doux nom de Shaoo, et sa ligne de maroquinerie sous l'insigne Shaoo Shadow (les deux étant distribués aux Galeries Lafayette).

À chacune de ses collections son propre univers, avec cependant souvent le rappel de son amour et sa passion pour la dentelle. Que ce soit à travers la découpe au laser pour ses sacs à mains (so Alaïa) (gros crush pour cette pochette-minaudière à la chaîne ultra-travaillée) ou un travail artisanal de sculpture entièrement fait main pour ses modèles de bagues en jade et diamants (ici en jade blanche et rubis), l'ajouré s'est créé une place tendance de choix.

Des accessoires si précieux qu'ils suffisent à "chic-iser" une tenue très casual, tout en étant certaine d'abattre une carte fashion originale et de ne pas arborer le dernier Shourouk ou le last cheap it (comprenez le bijou fantaisie H&M ou autre qui buzz durant 2 jours, 8 heures et 36 minutes).

Des biens jolies vraies chinoiseries comme on aimerait en croiser plus souvent.

Perfecto fourré COMPTOIR DES COTONNIERS -
Pull Cachemire UNIQLO -
Pants CIMARRON -
Boots IRO -
Bracelets HERMES & REDLINE -
Mini Bag SHAOO SHADOW (Galeries Lafayette) -
Rings SHAOO (Galeries Lafayette) -

Le Body, ce Meilleur Ami

"Les femmes souhaitent souvent être supérieures aux hommes, pourtant c'est bien en dessous (ou en lingerie) que les hommes les préfèrent".
Damien Caillaud

Depuis des années les marques de lingerie jouent du dessus-dessous pour nous affoler à coup de bustiers, jupons, tops et bodys... Toujours à la croisée des chemins de la presque indécence et de la pourtant totale élégance.

Body PRINCESSE TAM TAM (2013 - 2012 - 2011 - 2010)

Suggérer plus que dévoiler, sublimer plutôt que cacher, tels sont les maîtres-verbes de la tendance du "shapewear", visant à sculpter notre corps grâce à des modèles ultra-sexys, loin de la tristement célèbre culotte à la Bridget Jones. 

2013 devient ainsi l'année charnière dans l'avénement du body. Cette pièce hybride, entre lingerie et vêtement, dessus et dessous justement, pèse ainsi de plus en plus lourd dans les rayons des magasins spécialisés comme dans nos chiffonniers... 

Et s'il y a bien une enseigne qui a compris ce potentiel depuis fort longtemps, c'est bien Princesse Tam Tam. C'est d'ailleurs chez eux que je me fournis, since mes premiers sans armatures de 6èmeB, puis ma première body folie. 

100% coton à l'époque, j'ai rapidement viré dentelle une fois l'adolescence digérée.

Grâce à leur technique "dentelle leavers" et un nouage de fils unique, cette matière (la plus ancienne française) réservée à la haute couture, est utilisée chez eux à plus grande échelle pour ce type de lingerie. 

Un bonheur de douceur (exit la dentelle qui pique), un atout séduction (welcome darling) et une arme anti-froid et surtout anti-complexe (comment se sentir sexy tout en camouflant ce petit ventre ou cette mini-bouée sur le côté) ! 

Pour moi un investissement généralement bi-annuel (ou plus) (je fais partie de celles qui achètent des dessous à l'excès) (entre autres choses comme vous le savez) qui n'a rien d'un caprice chic. 

Et tout d'une pépite. 

Ma Pippa

"Deux valent mieux qu'une".

Proverbe français

Ma soeur, c'est un peu ma Pippa à moi (mon moi Kate quoi) (j'aime me prendre pour une princesse le lundi matin) (ça m'aide à passer le cap du début de semaine).

Elle réunit les 3B indispensables à toute soeurette parfaite : Belle, Brillante, et particulièrement "Bisounours".

Jolie comme un coeur (moi, pas objective ?!) (jugez-en par vous même grâce aux photos), étudiante en médecine confirmée (passé le cap de la 4ème année, on peut parler de "confirmé") (faut pas déconner), et attrape-câlins à toute heure.

Quand on se voit, c'est simple, on s'aime et on se déchire à la fois.

Tout en sachant que tout ça finira l'une et l'autre dans les bras, lovées tels deux koalas éperdus d'amour entre les branches d'eucalyptus.

Et histoire de sceller, ou plutôt de graver, ça noir sur blanc, ou plutôt argent sur argent, j'ai commandé une médaille 100% sister power à l'occasion de son birthday, signée Delphine Pariente (via le site Vestiaire de Copines).

Elle : Robe ONLY, sandales Minelli, sautoir Delphine Pariente / Moi : Pull Sandro

Je crois (suis même certaine) qu'elle a adoré.

Mais avec elle, je peux aussi (et toujours) me tromper.

C'est peut-être ça, d'être "similairement nées".

F.B