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mercredi 14 janvier 2015

Croustibat

"Plus l'amour est nu, moins il a froid'".
John Owen
À peine trois flocons en perdition sur le sol et me voilà déjà emmitouflée sous six couches (de gras et) de laine, angora, voir même baby alpaga.

Même si rien ne vaut une bonne peau (comme ici avec mon modèle retourné Pablo). Foi de frileuse invétérée, sans vous parler de la congélation supérieure de mes extrémités.

Option chaussettes de compet' et boots fourrés à mini-prix chez Minelli, pour maxi-Croustibat des campagnes ! Grand froid, me voilà !

Coat PABLO -
Pullover MAJE -
Slim TOPSHOP -
Boots MINELLI -
Beanie SUD EXPRESS -



mercredi 31 août 2011

Girly Mix #7

"Je ne suis jamais entré dans un bureau sans me demander comment m'en échapper".
Jacques Sternberg

Ranger les espadrilles, dire Adieu à l'aïoli et à sa Méditerranée (ou est-ce le contraire ?) pour retourner s'enfermer dans quelques mètres carrés, ça sonne "pas drôle" et même "z'veux pas", comme le disait "trognement" (de l'adjectif qualificatif "trognon") le plus petit de mes compagnons estivaux, 
sur le chemin du retour. 
(Celui qui mesure 96cm) (Et dont le meilleur souvenir des vacances restera l'Aqualand). 
Alors quoi de meilleur en cette semaine "rentréeïte" aigüe, qu'un bon Girly Mix des e-familles

Comprenez pour les novices, une mini-pige éclectique et même électrique, placée sous les signes de la mode, de la beauté, et des chouettes gadgets, repérés çà et là, au hasard de mes lectures "magazinesques" de plage. 

Alors avant d'attaquer, si vous voulez bien prolonger un peu l'été à mes côtés... 

Laissez moi vous présenter de quoi sublimer votre "accessoirisation" fashion en parfaite première de classe, avec ce bracelet de femme pirate Chanael K et ces barrettes peignes so néo Marie-Antoinette (un must pour les addicts du rétro et ses chignons). 


Et pour tout (ou presque) vous dévoiler, le début d'année génère chez moi (comme chez mes autres congénères) (les shopping addicts) (l'auto-dérision, c'est important) des envies mystérieuses, et surtout mystérieusement dictées par mon Saint esprit mode et son petit doigt Vogue (que j'aurais aussi pu appeler Elle, Grazia, ou l'inconnue en bas de chez moi). 

A commencer par un renouvellement de lingerie. Histoire de prolonger un peu la chaleur des nuits d'été (tu parles) (juste histoire de craquer sur de la fausse utilité) (c'est pas comme si je n'avais plus de culottes à mettre). 


Mais aussi un sticker de clavier arc-en-ciel pour mon MacBook Pro du bureau (à dénicher sur Etsy). 


Et des nouvelles chaussures évidemment.

Non mais que serait une femme sans une paire toute neuve à étrenner pour le d-day (je blague hein) (ne vous excitez pas trop les féministes-machistes-trolls en tout genre) ?

J'ai tout de suite pensé à ça évidemment (comment faire autrement avec THE paire Isabel Marant) : 


Mais les railleries de mes quelques sondés de l'été, ainsi que mon budget beaucoup trop serré (et surtout pas assez illimité), ont eu raison de cette extravagante pièce pour changer

Vais-je désormais la remplacer par un duo beaucoup moins fantasque, mais diablement efficace : des escarpins Minelli camel glacé, associés au petit pull bleu marine "seulement à 19€90", col cheminée et coupe oversized en prime.



Je vous aurais bien épargné cette ultime lubie, cependant ma psy me recommande d'e-exorciser donc je vais l'exaucer.

A rajouter sur ma liste de fournitures, une veste de blazer en velours rouge ou à pois. 

L'une chez Paul Smith, l'autre chez Surface To Air.  


Et je ne pouvais partir ni sans dédicacer la toute dernière The Kooples publicité (ouais, je place le nom propre devant le commun, comme en anglais) au mannequin homme de saison, ex-camarade de promo estudiantine...


Ni sans lister mes derniers crush beauté, du plus hors de prix au plus qualité-prix (de haut en bas). 

 
 

Ni sans évoquer le gadget high-tech déjà en tête de liste de mon futur birthday (ou toute autre occasion inopinée) : un appareil photo Pentax K-r, pour voir la vie en rose (et rouge). 


Maintenant que tout cela est désormais posé sur e-papier, me sens d'attaque à repartir bosser.

Happy Rentrée !

F.B

lundi 20 juin 2011

Not My Type

"Dire que j'ai gâché des années de ma vie pour une femme qui ne me plaisait pas, qui n'était pas mon genre".
Marcel Proust


Y'a des choses comme ça, on sait immédiatement qu'elles ne sont pas faites pour nous.

On pense direct "unlike it" en prenant une moue très dubitative.
Par expérience ou par attitude innée, le rejet est instinctif, presque à qualifier de "reptilien".

Ce fût le cas durant ma petite enfance, des aliments de couleur verte. Non seulement les légumes verts (non, non, non, je ne me cantonnais pas aux kids classic's things), mais aussi les crocodiles Haribo verts, les pommes vertes, les cornichons, la menthe à l'eau ou encore les bananes pas assez mûres. 

C'est le cas aujourd'hui de multiples autres lubies (dont on ne causera pas ici sous peine d'internement psychiatrique), dont la mode, évidemment.

Et là encore (faut pas rêver, les jeunes cons deviennent forcément des vieux cons), je ne fais pas dans la tiédeur ou la demie-mesure. Je HAIS tout ce qui peut s'apparenter de trop près à la tendance "bling", aux fringues limite vulgaires ou typées côte niçoise / St Tropez style. 

Notamment les items siglés Dolce&Gabbanaetcetera (c'est pour l'exemple, j'aurais aussi pu parler de Guess, Juicy Couture ou EdHardy). 

Comme ce débardeur shoppé pour une pinko au bureau, directement catalogué dans ma case personnelle "Not My Type" (après une furtive pensée "Why not avec un boyfriend jean bien destroy et des pompes plates") (histoire de casser définitivement le trop de sequins dans cette affaire).

Sauf que la copine en question m'a fait le coup du faux plan au dernier moment (soit, trop tard), et que je me retrouve avec du D&G non étrenné dans mon dressing (en attendant sa remise en vente inéluctable). Et le neuf, moi, ça m'excite toujours.

Plus fort que moi donc, et ce malgré l'alerte du "pas mon genre", fallait que j'essaye la bête en situation. 


Top D&G, chemise en jean Zara, slim TopShop, sandales Minelli

Du haut de ma vie petite modesque, je pourrais dire "oui, j'ai porté un top 100% sequins, avec le visage de Jessica Alba sur la poitrine".

Je n'y aurais pourtant pas cru une seule nanoseconde il y a une semaine.

Les temps changent, les lubies aussi.


F.B

lundi 6 juin 2011

Ma Pippa


"Deux valent mieux qu'une".
Proverbe français

Ma soeur, c'est un peu ma Pippa à moi (mon moi Kate quoi) (j'aime me prendre pour une princesse le lundi matin) (ça m'aide à passer le cap du début de semaine).

Elle réunit les 3B indispensables à toute soeurette parfaite : Belle, Brillante, et particulièrement "Bisounours".

Jolie comme un coeur (moi, pas objective ?!) (jugez-en par vous même grâce aux photos), étudiante en médecine confirmée (passé le cap de la 4ème année, on peut parler de "confirmé") (faut pas déconner), et attrape-câlins à toute heure.

Quand on se voit, c'est simple, on s'aime et on se déchire à la fois.

Tout en sachant que tout ça finira l'une et l'autre dans les bras, lovées tels deux koalas éperdus d'amour entre les branches d'eucalyptus.

Et histoire de sceller, ou plutôt de graver, ça noir sur blanc, ou plutôt argent sur argent, j'ai commandé une médaille 100% sister power à l'occasion de son birthday, signée Delphine Pariente (via le site Vestiaire de Copines).

Elle : Robe ONLY, sandales Minelli, sautoir Delphine Pariente / Moi : Pull Sandro

Je crois (suis même certaine) qu'elle a adoré.
Mais avec elle, je peux aussi (et toujours) me tromper.

C'est peut-être ça, d'être "similairement nées".

F.B

lundi 28 septembre 2009

Droit de cuissage

"Bas. Il se déroule de la pointe du pied à mi-cuisse en conférant aux jambes des femmes le flou de la toupie qui tourne."
Jean-Claude Silbermann

4ème chapitre (un petit 5ème suivra, après je vous lâche avec ces reliquats de dossiers féminins de rentrée) de ce dernier lundi de septembre: la question épineuse du port de la cuissarde.

Question presque plus taboue qu'épineuse, tant l'inconscient collectif bouillonne d'associations en tout genre quand sonne l'heure de son évocation. Marie de BeSnob s'est essayé à l'exercice de l'association à brûle pourpoint et nous a ainsi livré, sans doute et en vrac, son résumé d'idées cuissues :"pute vernie en vinyl, la femme de Conan le barbare, où ai-je donc mis mon chausse-pied, heroic fantasy pour puceaux, petit sacripant je vais te punir, pêche à la truite en milieu aqueux, je reviens dans deux heures, mon lacet est défait".
Je n'aurais pas dit mieux, le côté double-tranchant des cuissardes résultant automatiquement pour moi de l'allure Lalanne/Pigalle dictée par mon subconscient individuel d'habitante du 9ème.

L'effet "tu portes une culotte là ?" (communément appelé, "t'as sorti tes bas aujourd'hui, tu t'es dit que le collant c'était pas assez sexy"), diffusé et propulsé par la presse féminine à coups d'erotico-shooting en cuissardes noires&blanches, de récits Fonelliques "Osera-t-elle les cuissardes Prada" ridiculisant à souhait, et de pubs H&M alléchantes, ne fait que me paralyser.

Série de photos issues du Marie Claire 2 Automne-Hiver 2009

Shooting H&M
Article Fonelle et ses bottes de pêcheur Prada. Photo: The Beauty and The Geek

Photos: Vitrines Prada, 5th Avenue, New York.

Bien décidée dès fin juillet à mettre la main sur mes bottes "taille haute" fissa fissa, mon intention d'achat "cuissardera/cuissardera pas" ne fait que basculer du côté "jy vais pas" depuis.

J'évite même de regarder de trop près les vitrines Minelli conseillées par Soeurette et E, deux shoppeuses pourtant presque raisonnées, ayant pourtant presque cédées, face à la beauté d'un certain modèle en daim, a priori pas radasse (mais avec un talon de 12cm pourtant ! J'en profite pour adresser un message personnel à l'attention des responsables de marque Minelli: veuillez proposer autre chose que du talon de 12, genre du 5 ou du 7, plus adapté à ma ligne de RER B svp).

Même si la publicité Sandro me fait baver d'envie et même si je me dis que si je réussis à trouver le modèle parfaitement plat-parfaitement pas tepu-parfaitement collé à mon cuissot menu je les prends sur le champ (sous réserve d'un parfaitement pas hors de prix. Régime Buitoni ce mois-ci after New York City).

Même si je me suis (sur)prise en flagrant délit onirique, à rêver du sous-sol de chaussures de 3000m2 des Galeries Lafayette et à une sortie triomphante, paire de cuissardes plates Sergio Rossi (cherchez l'erreur ?!) sous le Billy (i.e mon it bag).

Même si tout ça, je me contente, à date de, mater les tentatives ratées sur le bitume et baver devant certaines réussites ("Euh... Excuse moi... Mais... Elles viennent d'où tes cuissardes ?" "Euh... Miu Miu... Pourquoi ?" "(Glurps) Euh... Elles sont juste sublimes... et déjà hors de budget!" "Euh... Merci").
Apprendre pour mieux comprendre (le sens raisonné ou irraisonné de ce come back de la cuissarde). Mater pour mieux copier (quand le look parfait apparaîtra enfin pour une bouchée de pain). Baver pour mieux apprécier (sans frôler l'overdose d'amazones ratées).

Et puis, côtés chaussures, je me suis plutôt lâchée, notamment sur Broadway (suite au prochain épisode post).
F.B

lundi 6 juillet 2009

Baby Doll en solde

"Avant de demander la main d'une jeune fille, regardez-là manger des artichauts".
Louis Teissier Du Cros

Suis en retard d'une bonne quinzaine de jours, tel le lapin d'Alice je cours un peu partout (et nulle part à la fois) sans trouver le temps de fouiner le -30%.

Ayant trouvé derrière les fagots un créneau rapido près du bureau, j'ai naturellement foncé chez Maje (puis chez Sandro, puis chez The Kooples, puis chez ...) où des portants encore chargés de petites beautés m'attendaient pas sagement.

Rapide coup d'oeil aux adversaires en présence (même si je sais pertinemment que bien d'autres femmes sont passées par là, le sentiment que quelque chose peut me passer sous le nez à quelques secondes près, me pousse toujours à jauger la concurrence). Brunette piquante redoutablement bien gaulée et stylée à 13h (non, elle ne me piquera pas ma jupette en taille 36, je l'ai à l'oeil). Vendeur aimable me saluant (et signifiant ainsi clairement au reste de la boutique que c'est loin d'être la 1ère fois pour moi ici). Carte Visa bien coincée dans ma pochette APC et prête à chauffer (plus un chéquier, in case of rejet. Equipée et prévoyante, les soldes peuvent s'avérer sanglantes).

Je ressors 15 minutes plus tard, ma mini liberty fleurie et un blouson sans manches en daim camel (à moitié prix, hihihi) sous le coude. Directement achetés, directement adoptés.

Jupe et veste Maje, Tee-shirt American Vintage, Sandales Minelli, Barrette noeud Claire Pain.

Jupette à privilégier pour les grosses chaleurs d'été, à éviter en open space hautement testostéronisé mais à dégainer sous les cocotiers ou en virée barque au Châlet for parisiens only).

F.B