"Elle se densifiait dans ses chemisiers en vichy mauve ou marron; on eût cru qu'elle allait éclater comme une prune trop mûre".
Vladimir Volkoff
J'ai pourtant prié très fort et bien joint mes mains sous l'oreiller pour qu'elle dure encore un peu, encore plus fort, mais Dieu météo en a décidé autrement : une autre saison arrive, avec un peu, beaucoup, d'avance...
Et oui : Exit l'été indien, welcome la bruine d'automne.
Quelques réjouissances tout de même, pour couvrir les "ouein ouein" et autres "fait froid" du vilain matin (sans oublier les "c'est déjà loin les vacances", incessants au demeurant).
Celle de pouvoir dégainer sa petite paire de boots de rentrée dénichée chez Jonak.
L'esprit "ouvert" des Balenciaga, des sangles dorées à la Chloé, un bout rond "Chanelisant"... Pour une bouchée de pain Poilâne !
Celle de retrouver le confort du jegging, véritable alternative aux collants que je refuse encore catégoriquement et aux jeans trop rigides après trois mois de gambettes dorées et aérées (vous entendez cette saleté de Lana Del Rey derrière ?! I got that summertime, summertime sadness... O... Owowowo...). Celui-ci vient de chez Uniqlo et vaut 19€ (ça, c'est bon plan cadeau).
Celle de ressortir sa collection 2008 de tartan et autres écossais en tout genre.
Ou le plaisir d'être à la pointe de la tendance 2014 avec une vieillerie vichy.
Une liste non exhaustive, plutôt chouette, mais qui ne parviendrait pas à tenir les promesses de sa version printemps/été. Forcément il sera toujours plus plaisant de jacasser en sandalettes que de crier au mohair chaque fois qu'il faut franchir le pas de son chez soi.
Heureusement que les Fashion Week sont là pour nous rappeler que les vraies modeuses, elles, ne connaissent pas de changements de températures. En général, les streetstyles fluo et les mini jambes nues par tout juste 10°C finissent par totalement me lasser de l'été (et me donner des envies de bottes fourrées).
En attendant, je ronge mon frein fashion et m'accommode.
("Ouais y'a un jeu d'mot", comme avec Edouard Baer dans Mensonges et Trahison)
"Chez les chamois, quand Madame se fait faire un lifting, on garde les peaux pour nettoyer les carreaux...". Philippe Geluck
Il faut croire que j'ai inconsciemment anticipé le fait que je non, je ne serai pas là cette année pour assister aux ventes privées BC (Bérangère Claire pour les non intimes) et faire le plein d'items à carreaux lors des deux journées promos du 2 et 3 décembre (toutes les infos juste ici).
Parce que j'ai dernièrement pas mal dégainé de l'atout carreaux, vichy ou tartan (un débrief shopping en images s'imposait donc), force étant de constater que le temps n'altère en rien cette addiction de mon côté, et ce malgré l'imaginaire de ménagère (torchons, paniers pique-nique, etc)...
La preuve : 2006 (je ne bloguais même pas l'époque tiens), date de ma première chemise de bûcheron, jamais revendue, toujours portée (presque 6 ans déjà !).
Un phénomène rare et inestimable à l'heure de la fast fashion et à l'image du turn over incessant de mon vestiaire (pour ne pas écrire "de ma folie dépensière").
Alors histoire de changer, et cesser de succomber au moindre appel des sirènes classiques chemises ou écharpes, j'ai modifié mon angle de tir en adoptant une paire de Springcourt (dénichée au rayon chaussures chez Spartoo) à petits carreaux gris et marine, ainsi qu'un mini-short Masscob (une marque à suivre de très près) d'automne imprimé tartan et détails en cuir noir (shoppé lui sur ModeTrotter).
Du tout plat et du tout mini à associer à une bonne grosse paire collant en laine en prévision du fatidique passage en-dessous des 5°C (ma barrière psycho-météorologique à moi), qui ne devrait plus trop tarder...
F.B
Edit : Je participe à la vente caritative VESTIAIRE DE COPINES // PETITS PRINCES (du 24/11 au 08/12) ! Dans le cadre d'un opération plus vaste pour les 2 ans du site (on en reparle très vite), des personnalités de la mode et des médias, ainsi que des copines blogueuses (et moi-même donc) ont donné quelques articles au profit de cette association. Pour y jeter un oeil, c'est par ici !
"Pour apprendre des choses aux gens, il faut mélanger ce qu'ils connaissent avec ce qu'ils ignorent". Pablo Picasso
De ce dernier week-end renaît l'envie de débroussailler cette pas si ancienne "rubrique Mix", celle bien méchamment nommée "fourre-tout", mais aussi celle qui, plus réalistement, a su plaire, vous plaire (et je me base quantitativement sur vos visites et commentaires... Humm très newbie scientifique du lundi matin tout ça).
N'ayant parfois pas l'occasion de revenir ici-même vous causer de mes derniers petits crush en date, j'en profite donc pour parler de ceux repérés au fil de l'eau des pages dans les magazines/webzines/et autres consorts, au hasard d'une pause thé/trajet en métro/flemmardise au dodo. Un rituel bloggesque me permettant donc, de partager avec vous ces mini-oublis pourtant si chéris.
A commencer par ma première lubie du pré-été 2011, rien de vraiment nouveau, ou plutôt une attraction fatale de mon dressing depuis preque trois saisons maintenant, qui continue encore et encore de me faire vibrer (et c'est assez rare pour être souligné, n'est-ce-pas ?)... L'imprimé dit Liberty.
Vous vous souvenez de mes Nike (celles qui à chaque fois que je les sors, me font le coup de la pièce "tape-à-l'oeil" (dans le bon sens du terme, hein) et me font m'arrêter à répétition pour répéter invariablement "non, c'est un modèle collector, vous ne les trouverez pas en magasin... Essayez Ebay !") ?
Et bien pour cette année, j'opterais bien pour un pendant girly à souhait, dans l'esprit de cette mini robe D&G...
En l'imaginant idéalement portée avec ces ballerines tressées Prada (date de mise en émoi chez moi : 28/11/2010, au début de l'hiver (pathétique mais véridique))...
(Dun champ de blé) Et les cheveux ainsi ornés d'un foulard tressé très hippie chic, histoire d'étrenner l'ainsi très joli item Piaget offert par chéri (et comme pour l'instant j'me bagarre toujours autant pour reproduire cet effet devant le miroir... J'prendrais peut-être rendez-vous au très tendance bar à chignons de Christophe-Nicolas Biot).
J'ai aussi pouffé (oui, et j'écrirerais même "pouffé" comme une dinde asmathique) devant la posture, nous dirons incongrue, de Katy Perry durant le show Victoria's Secret. Spectacle quant à lui hallucinant, et réellement à mille lieux du défilé Etam au Grand Palais, un peu trop encensé à mon goût ces derniers jours.
Dans ma lancée TopChef 2 (mon chouchou à date : David), j'ai enfin réussi une tentative de scones potables grâce à une recette signée Cyril Lignac (celle de la fiche cuisine ELLE fût un vrai fiasco pour info).
Tendres, goûtus, globalement bons... Même si dans la catégorie à signaler, je note "pas encore assez sucrés", et pas mal de ratés côté "allure générale" (en note artistique, je mets 2/10) (la pâte colle, et sans poche à douille, je renonce désormais à afficher un dressage de qualité) (merde, suis mal équipée) (et ma cuisine-couloir fait 3m2).
Un excuse de plus pour filer direct dans la néo-boulangerie conçue par Gontran Cherrier (le beau gosse de Cuisine TV) afin de déguster une brioche au cacao ou une tartine de baguette caramel/vanille... Au 22, rue Caulaincourt dans le 18ème bobo-parisiano.
Le tout accompagné d'une bonne soupe pas maison-pas le temps, agrémentée d'un ou plusieurs ingrédients révélateurs supplémentaires rajoutés "à la minute". Apprendre à customiser des potages en brique, ça vous sauve une soirée vous savez.
Quelques idées au passage chippées dans Biba : - Soupe Carotte et Coriandre Covent Garden + fromage frais (type St Morêt) + cumin + ciboulette. Contraste chaud/froid garanti réussi. - Velouté de Potiron Knorr + cheddar râpé + bacon crispy. Une soupe très british. - Potage Poireaux/Pommes de terre + crème de coco (non sucrée) + curry + coriandre. Ou comment revisiter un grand classique.
Et pour rompre avec l'anti-sexyness de l'hiver (c'est un peu la fête du moche ces temps-ci, entre le pyjama en pilou, le plaid en polaire et les mouchoirs à la chlorophylle) et arrêter net de focuser sur nos bourrelets de marmotte en péril, j'aimerais bien me créer un style éphémère de Lolita en ensemble Petit Bateau vintage et faux-cils rose vichy assortis (disponible chez Make Up For Ever).
Silhouette à pourquoi pas assortir de ma vieille trouvaille "frip'&cie" : des bottes esprit Biker (sur Tilt' Vintage) (un stock hallucinant de boots en tout genre à partir de 25€).
Pour finir, et enfin vous rediriger ailleurs, loin de cet endroit de débauche futile et autre vacuité abyssale du lundi, laissez-moi vous faire découvrir une vidéomuy simpatico, un petit bijou d'animation réalisé par Christian Borstlap en collaboration avec la célèbre Suzy Menkes, qui retrace les temps forts des grandes maisons de luxe en moins de 2 minutes.
Happy Lundi (je retourne maintenant sagement à mes mails, ça déborde (déjà)).
F.B
Edit : Les deux gagnants du concours "Mise en Cage" sont Jojo (commentaire n°9) et ELO (commentaire n°14). Merci de m'envoyer vos coordonnées par mail.
"Pensée d'avril - Ce qui fait la beauté d'un rosier fait la laideur d'une femme, avoir beaucoup de boutons". Victor Hugo
En ce moment, je me révèle branchée "cosméto". Telle une esthéticienne en manque de formation ou une beauty addict en perte de vitesse côté détox Sephora, je scrute le moindre article ou dossier beauté en quête du produit parfait.
Quête éternelle de la crème magique... C'est d'un classique (franchement).
Banal comme recherche du Saint-Graal hydratant, mais plutôt urgent, car je débute 2010 acnéique pulluleuse, comédogène, sébumatorette.
A chaque jour son nouveau spot (et je ne vous cause pas plongée ou ski nautique, plutôt alcool à 90° qui pique) et sa nouvelle peine (1h de frottage Clinique la veille pour 0 résultats au réveil). Trop de stress ? Trop d'hormones de merde ? Trop de chocolat ? Je ne sais pas, mais en tout cas, c'est tout un tracas croyez-moi.
Tandis que Cindy Lopez (oui, la blonde bisexuelle un peu grasse et très vulgaire de l'émission Secret Story) tente de sortir sa propre ligne de produits de beauté au lait d'ânesse (dérivée de la fameuse strip-douche qui a fait le buzz), je tente personnellement de trouver une réponse à mes questions boutons.
Après quelques tests pas top concluants (il faut bien l'avouer même si ça fait mal au porte-monnaie) de la ligne Effaclar de la marque La Roche Posay et la base comblante-lissante Minute chez Clarins, je découvre (enfin) deux gammes plutôt convaincantes.
(Roulement de tambour)
Il s'agit de l'huile démaquillante clarifiante Shu Uemura et de la crème hydratante anti-imperfections Vichy Normaderm.
Le produit japonisant est surprenant : application en deux temps, d'abord sur peau sèche, puis émulsion à l'eau et rinçage complet. Un fini doux et légèrement soyeux hyper agréable et une odeur carrément venue d'ailleurs. Pour cette dernière année beauté, c'est mon big coup de coeur.
Le modèle plus "para-pharmaceutique" est motivant : spécialement conçu pour les peaux adultes (c'est pas du Biactol agressif et qui pue pour ados CSP-), cette crème sans odeur (ou presque) semble efficace (après seulement une petite semaine d'essai) contre les excès de points noirs et l'utilisation abusive de soins comédogènes ou plein de paraben.
Vous l'aurez compris, mon chouchou c'est Shu Shu (Uemura pour le dernier rang n'ayant pas saisi mon jeu de mot pourri du lundi).
