vendredi 13 août 2010

My Mulberry


"Il ne peut pas y avoir de crise la semaine prochaine : mon agenda est déjà plein".
Henry Kissinger


Ah mon agenda.

Oui, Ah mon agenda.

Pourquoi ce Ah ?

Parce que moi sans agenda, c'est un peu comme J.Lo ou Beyoncé (excusez mes références) sans leurs "booty shake", Eric Woerth sans décoration suspecte (je me rattrape, je fais dans le politique) ou Secret Story sans missions secrètes débiles (Internaute, ici la voix, tu dois faire croire à tous tes proches que ton ADN comporte des gènes Martiens. Et pour cela, tu as 24h).

Attention, je ne suis pas du genre secrétaire plannificatrice de l'extrême. J'aime simplement noter, renoter, rayer, barrer, gommer, colorier (Bonjour, je m'appelle Florence, j'ai 25 ans et mon stylo préféré est un Crayola) (je mens, c'est un Mont Blanc), griffoner, rédiger, crayonner, bref, jeter mes idées sur papier, et si possible de manière organisée.

L'agenda 1 grande page / jour c'était mon créneau (divine mission que de le sélectionner après une analyse approfondie de l'offre du marché des papeteries de quartier), aujourd'hui c'est plutôt organizer hebdo (que voulez-vous, c'est ça d'avoir un boulot), mais toujours très personnalisé, je parle là d'intercalaires plastifiés et titrés, de 56 post-it "persos" collés et accumulés, de 12 couleurs différentes utilisées (toujours mon côté Crayola ou petite section de maternelle, à vous de voir) et de pages de notes chinées dans une vieille papeterie du Marais (le papier sent le vieux, j'aime cette odeur de rat crevé de bibliothèque).

Contenu toujours exclusivement customisé donc, pour contenant uniquement irremplaçable : mon Mulberry en croco from father, héritage immédiatement adoré, chéri, béni, adulé.


Valeur sentimentale inestimable et utilité inévitable, l'objet à ne pas oublier pour démarrer officiellement la journée (entre autres iPhone, BBerry, Marlboro Light (beurk, pas bien), Badges RATP + Office, clés multiples, trousse maquillage/premiers soins... Je transporte un peu ma maison every day, syndrome de mise à nue en cas d'oubli... C'est ce que dit ma psy).


Et assorti, in situ (comprenez à l'intérieur de mon open space, sur mon petit bureau juniorien), à mon univers so pop, mon Mulberry s'inscrit dans sa droite lignée (comprenez, l'image très "britannique chic décalée" de sa marque (enfin, maison Mulberry, pas marque, ça ne fait pas assez CSP+).


En changer ? Jamais.

Changer tout court ? Never.


F.B

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