"Les manteaux de fourrure sont habités par de vieilles peaux".
Elie Semoun
Je sais, je sais, pour le post du jour, j'vous avais parlé de sun, de sunglasses à la sauce Gaga sous fond de veau Dubaïote, de chaleur exotica, tout ça, de tout ça... Sauf que ce s'ra pour la prochaine fois.
Un cas d'urgence aurait été préférable (pour vous oser tel affront cher(e) e-lecteur(trice)).
Sans parler de la photo (qui suis).
Mais, puisque faute avouée faute à moitié pardonnée, je dois vous confesser que ce changement de planning bloguesque provient d'une inspiration (provenant elle-même de ma BFF, again) aussi soudaine qu'anecdotique, et pourtant diablement révélatrice (de notre cause fashion à nous, les femmes) (tout de suite, les grands mots).
Le cas de cette fourrure Isabel Marant s'avère ainsi être particulièrement révélateur de deux phénomènes constants, et a priori purement féminins :
- Tout d'abord elle divise. De part sa nature même, le port de la vraie fourrure étant devenu au fil du temps un vieux débat stérile, marotte médiatique des puristes du genre; et de part sa teinte, pour le moins originale.
- Ensuite, j'ai beau l'aimer très très très fort (je n'arrive plus à faire des coeurs en code html à cette heure tardive où je rédige, mais j'en aurais mis plein plein plein), je ne peux ni la porter, puisqu'il manque 15 bons centimètres au niveau des manches (et quoi de plus désagréable que des avants-bras transis et rougis de froid ?!), ni me l'offrir en ce moment (whatever).
Voici comment la mode passionne (notamment) les femmes. Elle leur permet d'échanger sans cesse, de renouveler constamment leurs idées (et leurs désirs), de frustrer mais aussi de déculpabiliser en toute impunité (dans l'ultime but d'enfin s'assumer et s'aimer, pleinement), réalisant que chacune d'entre-nous traîne sa propre croix fashion sur son propre créneau perso...
Celle qui aura toujours des bras trop longs pour porter certains blousons, celle qui aura toujours le mollet trop fort pour mettre certaines bottes à tiges serrées, celle qui n'osera jamais le duo mini+ballerines de peur d'afficher au regard de tous des chevilles dites "poteaux", etcetera, etcetera... (Ca sonne comme des titres d'épisodes de la série Friends tiens) (parenthèse spécial fans).
La mode, c'est un truc vachement psy en fait. Le genre de drogue "anti-truc" ultra-efficace (et donc addictive) en cas de coup de mou, idéale pour compenser un mal-être passager et tout bonnement rêver...
Le médoc ultime &deluxe, forcément non remboursé par la Sécu.
F.B
Elie Semoun
Je sais, je sais, pour le post du jour, j'vous avais parlé de sun, de sunglasses à la sauce Gaga sous fond de veau Dubaïote, de chaleur exotica, tout ça, de tout ça... Sauf que ce s'ra pour la prochaine fois.
Un cas d'urgence aurait été préférable (pour vous oser tel affront cher(e) e-lecteur(trice)).
Sans parler de la photo (qui suis).
Mais, puisque faute avouée faute à moitié pardonnée, je dois vous confesser que ce changement de planning bloguesque provient d'une inspiration (provenant elle-même de ma BFF, again) aussi soudaine qu'anecdotique, et pourtant diablement révélatrice (de notre cause fashion à nous, les femmes) (tout de suite, les grands mots).
Le cas de cette fourrure Isabel Marant s'avère ainsi être particulièrement révélateur de deux phénomènes constants, et a priori purement féminins :
- Tout d'abord elle divise. De part sa nature même, le port de la vraie fourrure étant devenu au fil du temps un vieux débat stérile, marotte médiatique des puristes du genre; et de part sa teinte, pour le moins originale.
- Ensuite, j'ai beau l'aimer très très très fort (je n'arrive plus à faire des coeurs en code html à cette heure tardive où je rédige, mais j'en aurais mis plein plein plein), je ne peux ni la porter, puisqu'il manque 15 bons centimètres au niveau des manches (et quoi de plus désagréable que des avants-bras transis et rougis de froid ?!), ni me l'offrir en ce moment (whatever).
Voici comment la mode passionne (notamment) les femmes. Elle leur permet d'échanger sans cesse, de renouveler constamment leurs idées (et leurs désirs), de frustrer mais aussi de déculpabiliser en toute impunité (dans l'ultime but d'enfin s'assumer et s'aimer, pleinement), réalisant que chacune d'entre-nous traîne sa propre croix fashion sur son propre créneau perso...
Celle qui aura toujours des bras trop longs pour porter certains blousons, celle qui aura toujours le mollet trop fort pour mettre certaines bottes à tiges serrées, celle qui n'osera jamais le duo mini+ballerines de peur d'afficher au regard de tous des chevilles dites "poteaux", etcetera, etcetera... (Ca sonne comme des titres d'épisodes de la série Friends tiens) (parenthèse spécial fans).
La mode, c'est un truc vachement psy en fait. Le genre de drogue "anti-truc" ultra-efficace (et donc addictive) en cas de coup de mou, idéale pour compenser un mal-être passager et tout bonnement rêver...
Le médoc ultime &deluxe, forcément non remboursé par la Sécu.
F.B
2 commentaires:
Quelle déception :(, de la vraie fourrure, c'est d'une tristesse.
Ah la mode ! C'est toujours quand on est attiré par une pièce qu'elle décide de nous faire faux bond. Pourtant, j'aime beaucoup cette veste en fourrure. Sa couleur est assez particulière !
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