Affichage des articles dont le libellé est Envy. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Envy. Afficher tous les articles

jeudi 16 septembre 2010

I want to see you on my screen, fashion

"La culture est une chose qui vous arrive. Vous pouvez en acheter au Virgin Megastore et en louer chez Blockbuster Video. Mais ce n'est pas une chose à laquelle vous participez, ni à laquelle vous pouvez répondre".
Naomi Klein

Il y a encore quelques temps (deux ans, tout au plus), on se demandait si la mode s'était bien mise à l'heure YouTube and Dailymotion (cocorico) et si les grands noms du luxe allaient pointer leur nez doré au sein des plateformes communautaires, s'offrant ainsi potentiellement en pâture aux internautes assoiffés de commentaires assassins anonymes, de "#fail", "Unlike it" et autres poisons mortels pour leurs images...


La réponse est arrivée rapidement, le couperet est tombé clairement, les griffes les plus connues inondant le Net à coups de clips mis en scène par les réalisateurs les plus mythiques et mis en beauté par les stars les plus demandées.

C'était décidé, et engagé, les campagnes du luxe ne se contenteraient plus de papier glacé et exigeraient un tournage digne d'un film de ciné.


Louboutin engage Arielle Dombasle, Dita Von Teese et Elise Sednaoui pour une web-série loufoque, Chanel semble vouloir nous faire vibrer avec une Keira Knightley métamorphosée en rideuse de charme au volant d'une Ducati pour Coco Mademoiselle, et Gaspard Ulliel en héros torturé des temps modernes pour le jus Bleu, Dior nous a ensorcelé l'hiver dernier avec Marion Cotillard en Lady Noire (générant par ce biais une augmentation des ventes de ce produit de plus de 43%, un record) (source Ifop/Dior) et Lou Doillon joue aujourd'hui à Manon des sources version bobo 2011 pour Vanessa Bruno.


La réalisation de vidéos virales devient un nouveau Graal, permettant d'accroître la portée d'une opération de communication avec un coût faible, générant des millions de vues sur nos plateformes communautaires car s'apparentant plus à un moment d'émotion qu'une pub.

Histoire de s'y retrouver un peu dans ce joyeux bordel de new contenu "médiatico-modeux" et de ne pas perdre de précieux clics sur les sites généralistes en cherchant un clip spécial, une vidéo plutôt pointue ou carrément une exclu, je vous propose un micro-listing de mes e-endroits préférés pour mater ces nouvelles fashion connexions :

- VOGUE TV (l'incontournable) et son cousin éloigné JALOU TV, où l'on croise une sélection hypra-actualisée des it-machins à voir absolument et certaines rubriques maisons entièrement en images à découvrir d'urgence : "Les obsessions d'Alexandra" et "Une minute chez...".

- L'onglet "Vidéos Mode" de la jolie Caroline Daily qui recèle d'interviews VIP (celle consacrée à Nicolas Guesquière et Charlotte Gainsbourg pour le lancement du parfum Balenciaga est terrible), de moments privilégiés en backstage des plus grands défilés ou shooting (Kirsten Dunst sous l'oeil de Mario Testino pour le magazine V, coulisses du lancement du parfum Kate Moss, etc...).


- La rubrique vidéos du mastodonte FashionJob, qui, sous ses airs de vieux dinosaure de la mode sur Internet, fournit toujours de la news bien fraîche et, de facto, du clip tout aussi frais. Elle permet également de visionner des vidéos plus confidentielles tournées sur les différents salons professionnels autour du Globe; sans parler de ses moodboards tendances version animés plutôt originaux et bien montés.

- Last but not least, NOWNESS, le magazine de mode en ligne créé par le groupe LVMH (mais éditorialement indépendant) (enfin c'est ce qu'ils disent). En quelques mois, ce site glamourissime est presque devenu la bible incontournable de tous les fans de tendance, mettant en avant des sujets quotidiens mixant séries mode ultra pointues tournées en vidéo, sélection de spots gastronomiques, exclusivités musicales, portraits... Un contenu très worldwide pour mettre de la hype au cœur du quotidien.


Vous avez maintenant de quoi surfer pendant les prochaines heures (jours, mois, années...?!) et il est donc l'heure pour moi de vous laisser (dis autrement, je rends l'antenne, à vous les studios).

Mais pas avant de vous avoir donné l'info cruciale du jour (dixit la consommatrice vorace de presse que je suis) : Envy est le premier support à pâtir de la guerre des hebdomadaires féminins qui a commencé avec le lancement de Grazia en août 2009, et vient d'être racheté par le groupe Lagardère qui intégrera ses spécificités éditoriales au coeur de son propre titre BE (mariage forcé = raté ?!).

RIP Envy.

F.B

lundi 9 août 2010

In ENVY

"Pop Star, c'est fatiguant. Je ne suis pas très doué pour jouer les célébrités".
Fatboy Slim

Avant de vous servir une folle Tuesday RDP (revue de presse pour les non-initiés) (si le scanner veut bien fonctionner), une e-commande frenchy bien réussie et quelques digressions sur mon addiction Mulberry, voici en toute modestie du lundi, un mini-article me concernant découvert (par Big Boss, lui-même) (lui-même m'appelant sa "star" maintenant) dans le magazine ENVY.

Toujours aussi "zarbie" de se voir/lire ainsi, le ventre plein de gazouillis à l'idée que Soeurette puisse voir mon encart dans l'un de ses titres phares (pour ne pas dire son number one) ou que des inconnues puissent jaser à mon sujet, les fesses ancrées dans le sable entre un beignet fraise et un tartinage Ambre Solaire.

Message d'accueil digne d'une arrivée au ClubMed pour celles ayant poussé la curiosité jusqu'à "m'url-er" : j'enfile mon plus beau collier de fleurs fraîches et vous offre mon meilleur Mojito virtuel pour vous souhaiter la bienvenue... En espérant vous re-croiser souvent à la réception (comprenez en home page ici-même) ou à la Pinède (comprenez dans la piscine aux commentaires).


F.B

jeudi 8 juillet 2010

Anti-marinière

"Chaque langue dit le monde à sa façon. Chacune édifie des mondes et anti-mondes à sa manière. Le polyglotte est un homme plus libre".
Rudolf Steiner

Anti-jeunes, anti-tiers-mondistes, anti-conformistes, anti-aphrodisiaques, anti-cons, anti-Nutella... Anti-anti, des univers qui se multiplient, des causes universelle aux délires plus ou moins stupides des moins rebelles.

Mon "anti-truc" du jour à moi, vous l'aurez compris, c'est l'anti-marinière.


On la voit partout (sur l'inconnue du métro (et l'inconnu, phénomène plus rare mais existant)comme sur "Paulina" (Lefevre, la miss météo de Canal+ pour les nulos du jours) ou Claudia (Schiffer pour les super nulos)), on en parle partout (rubrique fétiche, presque marronnier de la presse magazine féminine), on en shoot partout (les spéciaux "Croisière", "Pirates Rock" ou "Petite Marine" fleurissent de Be à Envy), on en vend partout (chez Promod ou chez Chanel (tout est une question de budget, et de goût), à l'origine du mythe de la marinière, une vague histoire datée de 1910 avec comme personnages principaux : Mademoiselle Coco et Deauville), un basique parmi tant d'autres (je pense chemise en jean, blazer, jupe crayon, petit tee-shirt blanc oversize...).

Le doublon classique et sans surprise d'un short en jean, à l'instar du duo tee-shirt/jean (long hein, vous avez saisi la comparaison ?!)...

Mais qui procure toujours le même effet instantané : "çà l'fait".

A chacune sa version, voici ma dernière en date, associée à mon tout aussi dernier it-cartable Sushi et à un ensemble American Vintage, plutôt indoor (comme on me l'a si gentimment fait remarquer (la blogueuse subit autant les railleries de fille et autres jugements chiffons)), mais que j'ai aimé porter all day, even @office (bon, sans réunion ni "rendez-vous important" (ni date en terrasse)).

Pantalon et marinière American Vintage, Cartable Sushi, "Bensimon" Chipie.

F.B

mardi 2 février 2010

ENVY en mode VIP

"Le conformisme, c'est de ne pas faire ce qu'on a envie de faire, quand on en a envie. C'est oublier ce qui est unique".
Jean-Yves Soucy

Il y aurait donc bel et bien de la place pour un nouveau féminin.

C'est en tout cas ce que le groupe Marie Claire a tenté de nous expliquer mardi dernier, en conviant blogueuses et blogueurs (oui, oui, faible taux de testostérone certes, mais testostérone il y avait) à la Conserverie (oui, oui, le petit bar bleu branché du Sentier) pour le lancement de leur hebdomadaire ENVY.

Histoire de vous résumer un peu cette soirée presque VIP, voici les 5 points clés :

1. ENVY ne sera pas GRAZIA. C'est un hebdo qui certes cible également les 20/35 ans, mais qui se veut "plus modesque, plus people, plus pointu, plus culturel”.

2. ENVY sera un magazine féminin, mais concocté de manière mixte. A sa tête, aux côtés de Christelle Parlanti (oui, oui, l'ancienne rédac'chef de 20ans, à sa grande époque), ni plus ni moins que Samuel Loutaty, un ancien lui-aussi de 20ans et Biba. A cette soirée, pas moins de 5 blogueurs dont Le Modalogue et Dandies ça parlait Louboutin, mais entre copains.

Pandora
Mode Opératoire


Deedee et La Méchante

Euh... BabyModeuse !

Azzed

3. ENVY s'intéresse de près aux blogueurs et cherchera à les impliquer dans le magazine à l'avenir. Voilà pourquoi le magazine nous a été présenté en exclusivité avant même le gratin de la presse, voilà pourquoi nous recevrons un exemplaire inédit avant la date de sortie gnark gnrak gnark.

4. ENVY ne se montre pas pour l'instant. Pas de maquette, pas de couverture, pas de prix... Surprise, surprise !

5. ENVY sort en même temps que BE, le nouvel hebdomadaire du groupe Lagardère. L'heure du big fight a bientôt sonné; sortez les bains de boue et les body, la presse féminine s'entretue.

Dans mon esprit riquiqui, il y aura toujours de la place pour un titre "un peu mode" supplémentaire. Tout comme je ne suis jamais rassasiée en matière de shopping, je boulimise le papier glacé.

Welcome donc @ENVY !

F.B