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jeudi 31 mars 2011

Moi, féministe ?

"Je n'ai jamais réussi à définir le féminisme. Tout ce que je sais, c'est que les gens me traitent de féministe chaque fois que mon comportement ne permet plus de me confondre avec un paillasson".
Rebecca West

Je ne peux m'empêcher de vous parler de ma dernière lecture féminine de métro, un magazine jusqu'alors inconnu, attrapé à la volée dans un Relay en prévision d'un long trajet. Ca s'appelle "Causette", et ça se présente comme un féminin "du cerveau plutôt que du capiton".

Une sorte de 3ème voie entre les féminins traditionnels et les news généralistes, une ligne résolument différente, plutôt bien anglée, un véritable hybride symbole d'une nouvelle génération avide de passion plutôt que de torchon.

Alors oui, ça détonne.
Mais non, ce n'est pas mon truc. Trop "Girlie" dans le fond et pas dans la forme, et surtout trop féministe (et pourtant, je suis la première à dégainer un "girl powaaaaaa" quand il le faut (ou pas))...


Seule une rubrique a retenu mon attention et m'a fait décrocher un sourire niais de bonne femme en pleine rébellion machiste. En voici quelques extraits :

- Léa Passion journaliste :

Grâce au jeu vidéo Léa Passion, l'éditeur Ubisoft propose aux gamines d'exercer le métier de leurs rêves : styliste, danseuse ou journaliste.

Alors quand l'entreprise de vente en ligne LDLC en fait une description, elle tombe dans la stupidité : "Réalise ton rêve, celui de faire la belle à la TV. Fais l'apprentissage des principales techniques de journalisme : maquillage, brushing, conduites d'interview séduction".

Une vision du métier dont on sort grandies ! Et de citer Mélissa Theuriau - la petite veinarde qui a épousé un comique - avant d'effrayer les joueuses : "Mais, attention, à trop bien faire son boulot, on devient Arlette Chabot!" (sic). Rédacteur doué pour augmenter les ventes ou sexisme ambiant, entre les deux explications , notre coeur balance.

- Elle.fr :

Lorsque le site Elle.fr se lance dans l'astrologie, ça peut déraper. Au sujet de la femme Scorpion : "Certains soupçonnent la femme Scorpion d'avoir des tendances lesbiennes en la voyant chercher activement la compagnie des autres femmes. Ce soupçon est injustifié, car la sexualité de la native est parfaitement normale."

L'article a été retouché après que le site Yagg.com ait dénoncé le manque d'ouverture d'esprit de cet horoscope, mais on y trouve encore quelques perles. Extrait : "Le femme Scorpion peut être intéressante, mais les hommes ne la trouvent pas assez "femelle". Le Scorpion au féminin est résolument féministe, s'occupe décemment de ses enfants à condition qu'ils soient beaux, intelligents et dynamiques". N'en jetez plus !

- Adopteunmec.com :

Ce site de rencontre propose des "hommes-objets" à "câliner" et permet "aux douces clientes" d'inverser les rôles traditionnellement dévolus à chaque genre. Les hommes du site ne peuvent donc parler aux filles que si elles le veulent bien (ré-vo-lu-tion !).

Sur la page d'accueil, vous pouvez lire un fabuleux "Comment devenir populaire ?" qui vous oriente dans votre quête et qui, surtout, révèle un renversement des codes de séduction vraiment révolutionnaire : "Soyez Sexy" puis "Flattez leur ego", nous on conseille d'ajouter "Ne fais pas brûler le rôti". En tout cas, pour mon grand-père, c'était rédhibitoire...


Passées ces quelques lignes pleines de drôlerie, j'ai rapidement était saoulée par l'esprit "Simone de Beauvoir" des années 2000 et une tendance politique bobo-gaucho un peu trop marquée à mon goût.

Sans remettre en cause la qualité des photos et le contenu dit plus "élitiste", je peux clairement affirmer ne pas adhérer à ce type de presse... Et lui préférer un bon Grazia des familles, idéal pour décompresser et surtout continuer de rêver sans se polluer la "teuté".

J'aime les magazines de fi-filles, pas ceux des femmes ne jurant que par les femmes.
J'aime les papiers sans prétention, pas ceux se la jouant "à contre-courant" pour faire plus intelligents.
J'aime les canards avec de l'horoscope bidon et de la sélection shopping dedans, je suis blonde, et j'assume totalement.

F.B

mercredi 5 janvier 2011

Irish Cosy


"Ce que beurre et whisky ne peuvent soigner est incurable".
Proverbe irlandais

En bonne fashion addict j'aurais bien volontiers attaqué ce post en remplaçant la matière grasse et l'alcool de ce proverbe par un : "ce que chaussures et sacs ne peuvent soigner est incurable"...

Mais je tiens tout d'abord à réparer mon oubli du précédent billet en vous souhaitant à toutes et tous une splendide année 2011 (du bonheur en pagaille pour les chers lecteurs de mon journal de l'Internet) (s'il vous plaît Messieurs les astrologues, dieux et autres divinités ayant le pouvoir d'agir sur nos destinées) avant de vous expliquer le pourquoi du comment de cette citation venue d'Irlande.

Alors même si je ne vais pas m'attarder sur l'origine et l'histoire du vêtement du jour, je tiens, aussi et tout de même, à faire les présentations en bonne et due forme.

Il ne s'agirait pas de bâcler les choses en somme, car on va quand même causer d'une jolie surprise Gérard Darel arrivée au pied du sapin (et commandée au Père Noël de ma sister) (je persiste à dire "le Père Noël de..." même loin d'une oreille enfantine, je trouve ça plus lyrique).

Vous l'aurez presque toutes (mais pas presque tous) compris, je parle du fameux pull irlandais "Marilyn".

Irlandais parce qu'il s'agit d'un modèle en laine tressée et torsadée, "Marilyn" parce qu'il s'agit de la réédition de ce que portait la Miss Monroe en fredonnant "My heart belong to Daddy" dans le Milliardaire en 1960.


Toute la blogosphère en a parlé, c'était déjà un it à l'automne dernier avant même le grand froid annoncé (pour ma part, le premier crush avait eu lieu en septembre, au moment de l'établissement de ma liste de fournitures mode).

On l'a vu, revu, re-revu, re-re-revu partout et j'ai frôlé de peu l'overdose vestimentaire, pour finalement me laisser volontiers gâter d'une pièce aussi pratique que stylée.

Ceinturé or not (je pense être plus convaincue par le "or not" d'ailleurs) (comment ça tout le monde s'en fout ?!), il s'associe autant à un bon vieux legging qu'une jupe esprit Mad Men ou un duo "pantalon carotte/derbies" pour un esprit très Irish Cosy.

Pour les photos qui suivent, il s'agit du mode "week-end en janvier chez Mickey / bottes fourrées aux pieds", autant vous dire plus "à la cool", tu meurs.

Jegging Abercrombie, Pull Gérard Darel "Marilyn", Bottes Comptoir des Cotonniers

Et, pour la petite histoire, sachez que le dernier ELLE a fini d'achever mon envie d'un 2ème pull G.D (légère tentation pour l'original (coloris bleu ciel) insufflée par l'Homme himself) avec cette sublime silhouette faussement négligée (parce qu'être négligée en portant un sautoir Chanel, ça n'existe pas IRL. Seule une styliste très aiguisée peut rendre l'exercice concluant).


La même styliste ayant aussi réussi le tour de force de susciter une autre lubie, presque écossaise cette fois.


La mode est décidément la plus excellente des farces, celle où personne ne rit car tout le monde y joue.

F.B

mercredi 22 décembre 2010

Magazinage hivernal

"Il y a trop d'eau, trop de froid et pas assez de pétrole dans les pays froids, et pas assez d'eau, trop de chaleur, et plein de pétrole dans les pays chauds. A part ça, Dieu n'est pas alcoolique".
Claude Frisoni

Un peu de néo-lecture (ou plutôt néo-magazinage) pour les prochains jours à venir, synonymes de feux de cheminée, d'excès d'huître et de bons moments à tuer.

Que ce soit dans le TGV bondé ou pour les longues séances intensives de salon familial, mieux vaut s'équiper et ne pas passer Noël sans échappatoire lettré, signe d'une envie soudaine de solitude appréciée ou mine de sujets de discussions en tout genre (pour éviter les sujets, qui eux, fâchent) (à adapter selon les cas, du "Ah ma chérinette chérie, toujours pas de Jules alors ?!" au "Et au boulot, comment ça se passe ? Pas d'augmentation en vue ?!").

Et histoire de ne pas tomber dans le sempiternel ELLE (déjà lu de toute façon) et le désormais incontournable Grazia, j'avais décidé de tester un nouveau titre sorti le mois dernier : "Les Pétroleuses". Non pas que leur nom m'ait particulièrement attirée (je trouve ça plutôt laid), mais j'aime trop la nouveauté pour ne pas céder.

Alors, oui, je sais, le 2ème numéro vient de paraître, j'ai déjà un train de retard. Mais qui dit prix exorbitant (2€95 tout de même) + contenu décevant = pas de ré-achat prévu pour le moment (ou alors, faudrait vraiment que la couverture soit alléchante) (ce qui n'est pas vraiment le cas, là...) (non mais sans déconner, faut arrêter la fausse neige).


Ma déception, je vais vous la conter en 3 temps.

1. La ligne éditoriale :

Malgré la présence de certains sujets rarement évoqués dans les féminins, comme un dossier assez complet sur la réalité augmentée (c'est mon côté geekette qui ressort) et des articles comparatifs, notamment sur les courses en ligne, qui respirent l'honnêteté (et ça change pour une fois), le reste du magazine se contente des marronniers déjà exploités, de la thématique "sale gueule de novembre" aux billets spécial sexe, mauvais de chez mauvais (on est loin de prendre son pied mes beautés).

2. Les shootings photos :

Même si la mise en page sort un peu du lot et ne se contente pas de pomper les "killer chic" ou autres "fashion radars", la qualité des photos et visuels en tout genre laisse largement à désirer.
Certes, le mag se lance et doit certainement se satisfaire d'un budget type "peanuts"... Mais débourser ses deniers pour de la photo mode digne d'un skyblog (j'exagère mais vous avez compris l'idée), je dis non, mais non merci.


3. Le positionnement général du titre : Déjà le titre justement, est drôlement intriguant et je ne me projette pas vraiment dans l'image de "la pétroleuse"... Loin de moi l'idée d'un magazine nommé "Princesse" mais quand même, il y a un gap entre la symbolique fi-fille et le profil camionneuse.


Ensuite, la mise en rayon. Coincé entre Femme Actuelle, Top Santé et Notre Temps, on ne peut pas dire que ce soit tellement engageant (on est loin du Vogue/Glamour). Et c'est plutôt contrariant en terme de cible, puisqu'il semble s'adresser à de la jeunette en goguette dans mon genre et non à la mémé de quartier (oui, j'ai besoin d'être rassurée sur mon statut de djeun's après ce "1/4 de siècle birthday") (y'a qu'à voir, je ne m'habille plus qu'en complète ado, quitte à porter un tee-shirt "tête de chat à lunettes" sur mon dos) (oui, ça va mal).


Trêve de plan lecture foireux, si vous partez réveillonner, optez plutôt pour l'édition papier du site Marmiton, ma bible culinaire de l'Internet, celle qui me sauve de la conserve de petit pois une fois rentrée chez moi.


Des it-recettes élues par les internautes depuis les débuts du site, en mode inratables et "siouper" bons, jolies illustrations à l'appui, et éclairages de génie à l'heure où l'espoir de manger sain fait grise mine, la tête égarée dans un réfrigerateur vide.

D'ailleurs, je vous concocte pour bientôt un petit billet (aux oignons), dédié aux plaisirs des mises en bouche créatives pour cette fin d'année. Attention la "blogueuse mode" va se transformer en Baby TopChef.

En attendant, je vous souhaite pour l'instant une bonne et mauvaise lecture les e-adorés.

F.B

mardi 16 novembre 2010

Shanghai Spirit


"Peu m'importe qu'il y ait du sucre aux Indes, de la porcelaine en Chine, du café en Arabie; il faut qu'on me l'apporte".
Condorcet

Faisant suite à la pluie londonienne, petit panorama express (pour un mardi culturellement réussi) d'une marque chinoise méritant un peu plus de notoriété dans nos contrées, et d'une presse nippone à l'allure finalement européenne.

Nos amis asiatiques ne seraient pas uniquement bons du côté des gadgets informatiques pour geeks ou des contrefaçons donneuses de leçons...

A regarder de plus près l'expansion et la qualité de cette griffe, nous pouvons ainsi tout de suite rabattre nos caquets de parisiennes pseudo-expertes, et nous prosterner bouche bée face à ce concentré de "5000 ans de culture chinoise propulsée dans le 21ème siècle", bien loin de l'image preque antique des "pousses-pousses" et autres chapeaux pointus (turlututu).

En gros, et pour tenter de résumer (une fois n'est pas coutume, je connais mes travers en provenance de mon gène Proustien), Shanghai Tang est peu à la Chine, ce qu'Hermès est à la France, une marque globale de luxe qui possède un atelier dont le savoir-faire est proche de la haute couture.

Allier tradition et sensibilité contemporaine, tel est l'objectif de la Maison depuis ses débuts d' "Imperial Tailor Service" (service de vêtements sur-mesure), en passant par sa ligne de vêtements hommes et femmes plus "prêt-à-porter" et sa collection de bagages et d'accessoires, jusqu'à sa récente gamme enfants.


Soit tirer le meilleur parti de l'immense patrimoine chinois pour le rendre accessible aux consommateurs d'aujourd'hui quelque soit leur âge ou leurs origines... Le prêt-à-porter présenté dans ses lignes est ultra-féminin, sensuel dans sa fluidité, coupé pour donner des formes adolescentes même aux jeunes femmes qui ne le sont plus.

A nous les tailleurs shanghaïens aux tissus somptueux, les kimonos brodés à la main, les bijoux fantaisies colorés et les cols Mao, puisque la marque a été rachetée par le groupe Richemont (Cartier, Chloé, Van Cleef & Arpels...) à la fin des années 90 et qu'une boutique existe aujourd'hui rue Bonaparte depuis maintenant plus de 5 ans (au 76 rue Bonaparte exactement (M° St Sulpice), 75006 Paris).

Vous pouvez même pousser le vice chinois à quelques milliers de km (dans le quartier de Xintiandi) en allant grignoter au Shanghai Tang café des vapeurs très hong-kongaises (à des prix très parisiens), entouré d'un public très de n'importe où, sauf du coin paraît-il.


N'ayant pas eu l'occasion de me rendre en terre asiatique depuis longtemps, je profite en fait du retour de voyage de l'Homme pour vous dévoiler tous ces secrets de marque, et mon tout nouveau bracelet brandé, totalement adopté par mon minuscule poignet, et divine excuse de ce billet.


Et pour finir en beauté avec un peu de papier glacé, je vous laisse découvrir quelques couvertures en direct de HK : un Vogue aux blondes juvéniles typées nordiques, un ELLE et son hors-série classique (mais pesant à peu près le triple du nôtre), et un Cosmopolitan vendu avec son agenda chinois et sa déclinaison "Social" (une longueur d'avance niveau interactivité pour nos amis bridés).


再见

F.B

vendredi 15 octobre 2010

Jusqu'au bout des ongles


"La femme moyenne passe environ 5.000 heures par an à s'inquiéter de ses ongles; en 40 ans je n'ai jamais entendu aucun homme s'extasier sur les ongles d'une femme".
Dave Barry

Comme en témoigne quelques-uns de mes derniers billets, la prolifération d'articles de magazines féminins sur le sujet, et l'apparition à foison de nouvelles extensions de marques, le "stylisme ongulaire" est en phase de devenir un nouveau domaine d'exploitation de la mode.

Car oui, comme la fashion, l'ongle et son vernis auraient désormais leurs codes, leurs hits et leurs "nails faux pas".

Certaines rédactrices de mode semblent même les envisager comme le nouveau sac à main, accessoire ultime d'une chouette silhouette.

A vrai dire sans Chanel et ses couleurs exclusives pensées pour être assorties aux looks vestimentaires (le vert Jade, puis le gris-taupe Particulière, le turquoise Nouvelle Vague, et maintenant les Khakis rose, vert, et brun), le vernis aurait bien pu rester relégué au banc de touche...


Seulement toutes les autres maisons de luxe ont suivi le pas (ou presque) (Yves Saint Laurent et sa french manucure bicolore en tête de proue), rapidement followées par les fashionistas worldwide type Lady Gaga, pour finir de manière ultime, par toucher la plus commune des mortelles (moi).


Il faut dire que le phénomène touche toutes les catégories de femmes, des plus teenage, attirées par les gammes fluo proposées par TopShop ou American Apparel, aux plus "Mad Men" d'entre-nous, misant sur un look BCBG parfait jusqu'au bout des ongles, type zéro défaut et complète sophistication.


De quoi se perdre au rayon hygiène-beauté de notre Monoprix préféré en y laissant quelques cuticules, tellement l'échantillonage est important, des marques proposées aux couleurs déclinées.

Ayant à mon "actif salle de bains" pas moins de 20 ou 30 flacons, j'ai d'ores et déjà testé et approuvé certains grands classiques comme les opus de la marque OPI (aux pinceaux parfaits, à la couvrance idéale et aux nuances généralement tentantes, je ne peux que vous conseiller d'y aller les yeux fermés) ou ceux de la ligne Uslu Airlines (dont j'avais parlé juste ici), mais aussi d'autres plus "aventureux" comme la gamme H&M (au rapport qualité/prix imbattable soit dit en passant) ou plus récemment, celle de Ciaté, aux packagings girly à souhait.



Cette dernière marque propose un panorama au naming bien pensé, du "Cupcake Queen" au "ShowGirl" et "Mojito", en passant par leur dissolvant parfum chocolat blanc, toute la collection attise ma gourmandise "acétonée".


De quoi shopper du vernis presque parfait mes beautés !

Et pour ne pas vous laisser sans quelques commandements ongulaires, voici la liste des "DO" et des "DONT'S" selon le magazine ELLE et moi-même :

DO :
- L'ongle court et limé en amande
- Les mains et les pieds dépareillés
- Toujours appliquer une base incolore et deux couches
- Avant un topcoat à effet laqué
- Changer de couleur d'ongle plusieurs fois par semaine
- Pour éviter les accidents, une vraie 1/2h de séchage
- Accorder à ses ongles 2 ou 3 jours de détox régulièrement

DONT'S :
- L'ongle long et carré
- L'assorti
- Les faux ongles et les capsules en résine
- La French manucure
- Les strass et piercings d'ongles

Un dernier coup de pouce (à vrai dire le bon plan du jour pour la route) : ce mois-ci, sur présentation du magazine Cosmopolitan, le soin des mains de 45min (massage, coupe, limage, ponçage) et la french bicolore sont à 38€ au lieu de 60€ à la boutique Shu Uemura. Rendez-vous au 0145480255.

Parée à devenir l'Onglista de l'année ?

F.B

Photo titre : Flickr

mardi 10 août 2010

Tuesday RDP & RDW

"S'informer, c'est se retrancher, n'importe quel père de famille vous le dire, à l'heure de la vaisselle. Le quotidien qui informe nous préserve de celui qui encombre".
Daniel Pennac


Nous sommes le 10/08, et la France est encore morte pour 3 semaines.

Les chassés-croisés des vacanciers s'enchaînent, laissant la part belle aux appareils Reflex encombrants des touristes (shootant invariablement le même Arc de Triomphe sous 18 angles différents) (et de jour, et de nuit, et de coucher de soleil...), les soldes démarquées jusqu'à l'os s'achèvent, laissant la vedette aux nouvelles collections (et ça va faire maaaaaaaaaaaal), les magazines féminins affichent leurs versions d'été très allégées, laissant la primeur aux sélections shopping (et aux tétons/fessiers de people en tout genre).

Tuesday RDP mais aussi RDW (revue de Web, hein les non-intitiés) à l'image donc de ce néant d'actualités intersidéral et de ces affichettes "Réouverture le 30/08 - Congés Annuels" fleurissant sur stores fermés (vous n'aurez que du lèche-papiers-vitrines et de l'info gossip):

- Repérage intensif et paradoxal : ultime logique de la théorie selon laquelle "une fille, c'est pas compliqué, c'est subtil", mon fashion radar habituel joue les blagueurs météorologiques, m'incitant à ne m'arrêter que sur des pièces à -10°C. Me voilà donc en plein mois d'août, la gorge desséchée par la clim' vorace de l'open space (et pas assez de rosé bien frais), à rêvasser au sujet d'un bombardier au col "moumouté" (déjà futur it de la blogosphère mode) (Héhéh c'est Coline qui l'a dit), de bottes fourrées (du plus bel effet), de gilets et pulls lainés.


Blouson "bombardier" ASOS, 120£


Gilet Sisley, 109€

Robe Pull Uniqlo, 50€

Bottes en mouton retourné Bel Air, 350€

- Découverte de la nouvelle campagne Automne/Hiver signée Comptoir des Cotonniers avec les guest stars Miss Pandora (the blogueuse à lunettes) et sa mummy chérie (enfin j'dis ça, c'est un diminutif commun, j'en sais rien dans le fond en fait) (qui n'est autre que la directrice de l'Institut Français de la Mode) (les chiens ne font pas des chats).

Campagne Automne/Hiver 2010 Comptoir des Cotonniers

- Matage en série d'interviews et reportages concernant Garance Doré. Depuis que je l'ai rencontrée, je ne cesse d'admirer le succès de cette "girl next door" qui a sû conserver son authenticité et sa simplicité qui font son charme (vous pouvez retrouver son passage dans l'émission 66 Minutes juste ici).


Interview Garance Doré // Grazia

- Rigolade à la lecture de ma journaliste-idole-écrivaine d'éditos de folie, aka Alix Girod de L'Ain, qui signe cette semaine dans ELLE une magnifique citation à inscrire au Panthéon de mes phrases cultes : "Un couple encore uni page 55 "Dessine le réseau hydrographique français" d'un cahier de vacances CM1/CM2 tiendra toute la vie, c'est sûr".

Edito ELLE 6 août 2010
Alix Girod de l'Ain

- Visite de l'estore "Bird on the Wire" et achat de quelques carnets Marvel. Toute la papeterie y est craquante, by the way, même si l'unique, le number one dans le secteur fermé du cahier de luxe, reste pour moi Smythson (chez qui l'on peut même demander une version personnalisée de ses initiales en doré sur la tranche du carnet) (must de chez must) (on se croirait presque chez Longchamp).

Cahiers Marvel Vintage, 12€.
Bird on the Wire


Cahier NoteBook "Follow your dreams", 42£
- Visite bis du tout nouveau tout beau "City Guide parisien trépidant et truculent" made by notre DeeDee nationale. A voir d'urgence pour dénicher une terrasse insolite ou un bar à ongles de fées.

- Commande 100% frenchie surprise (car suite au prochain épisode) (prochain post quoi).

F.B