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jeudi 30 août 2012

Mon Mix #15

"La structure narcissique a un caractère irréductible".
Jacques Lacan

De retour avec ma rubrique du mix, désormais récurrente (oui, je m'y tiens) (c'est comme pour mes cours de barre au sol), regorgeant de petites news de rentrée (bah ouais coco, c'est l'heure de dégainer ton cartable et tes godillots vernis, le Pastis à pas d'heure c'est fini).

Déjà (roulement de tambour), je peux enfin vous annoncer la parution d'un livre aux Editions du Chêne, où j'apparais aux côtés de mes comparses blogueuses à l'instar de Stéphanie ou Cécile.
Sortie prévue le 5 septembre, je frémis et découvre le plaisir de l'édition à coups de mini-cris de souris.

Illustration BYGLAM

Et si (jamais) vous souhaitez vous faire livrer un exemplaire, n'hésitez pas à m'envoyer un mail et je vous enverrai un bon de commande PayPal (ah oui, son prix (aveugle de la CB que je suis, j'aime à croire que nous vivons dans un monde gratuit) est de 18€90).

Autre point narcisse du jour, je vous invite à découvrir ma synthèse des 10 tendances masculines de cet automne/hiver à venir sur Menly.
Pour une fois que je cause mâle, autant en profiter pour le relayer (non mais).


Je vous convie également (enfin les moins textes et les plus images d'entre-vous) à aller zieuter ma série "streetstyle Carnaval" pour l'Officiel, spécial Notting Hill... Délectation colorée de looks faussement anglais à la clé.


J'aurais pu me, et vous, contenter avec ces trois points autocentrés, mais mon nombril ne s'en remettrait peut-être pas, alors autant partager également quelques bricoles à succès (et donc perpétuer ce mix passablement abandonné par le passé) :

- Ma dernière collection O.P.I : les minis vernis "New York City Ballet" et "Outrageous Neon" (à poser sur une base blanche révélatrice de fluo) (le détail qui tue)...
- Mon tee-shirt anti-corporate Vogue de la rentrée (même pas peur)...


- Mon produit solaire fétiche de l'été, le divin Terracotta Sun Blondes de Guerlain (ici accompagné de mon granité citron adoré) (manquait plus que le snickers glacé)...
- Mon jouet à multi-clichés dont j'use et abuse depuis maintenant 3 mois, aka the Nikon D5100...


- Ma valise à fleurs EastPack et son étiquette girly...
- Mon (énième) sweat Wildfox, encore dans une veine de beach babe Californienne (remarque avec le bagage de surfeuse, au moins je suis constante). 


- Ma nouvelle trouvaille de tea addict, la gamme italienne Tea Forté, mignonne à souhait...
- Mes yaourts beauté du moment à l'aloe vera (mais comment ça on s'en fout ?!)...


- Et un petit Instagram de look #fromwhereistand, juste pour la route (et ne pas laisser là "comme ça") (surtout après le coup du yaourt à l'aloe vera)...


F.B

mardi 16 novembre 2010

Shanghai Spirit


"Peu m'importe qu'il y ait du sucre aux Indes, de la porcelaine en Chine, du café en Arabie; il faut qu'on me l'apporte".
Condorcet

Faisant suite à la pluie londonienne, petit panorama express (pour un mardi culturellement réussi) d'une marque chinoise méritant un peu plus de notoriété dans nos contrées, et d'une presse nippone à l'allure finalement européenne.

Nos amis asiatiques ne seraient pas uniquement bons du côté des gadgets informatiques pour geeks ou des contrefaçons donneuses de leçons...

A regarder de plus près l'expansion et la qualité de cette griffe, nous pouvons ainsi tout de suite rabattre nos caquets de parisiennes pseudo-expertes, et nous prosterner bouche bée face à ce concentré de "5000 ans de culture chinoise propulsée dans le 21ème siècle", bien loin de l'image preque antique des "pousses-pousses" et autres chapeaux pointus (turlututu).

En gros, et pour tenter de résumer (une fois n'est pas coutume, je connais mes travers en provenance de mon gène Proustien), Shanghai Tang est peu à la Chine, ce qu'Hermès est à la France, une marque globale de luxe qui possède un atelier dont le savoir-faire est proche de la haute couture.

Allier tradition et sensibilité contemporaine, tel est l'objectif de la Maison depuis ses débuts d' "Imperial Tailor Service" (service de vêtements sur-mesure), en passant par sa ligne de vêtements hommes et femmes plus "prêt-à-porter" et sa collection de bagages et d'accessoires, jusqu'à sa récente gamme enfants.


Soit tirer le meilleur parti de l'immense patrimoine chinois pour le rendre accessible aux consommateurs d'aujourd'hui quelque soit leur âge ou leurs origines... Le prêt-à-porter présenté dans ses lignes est ultra-féminin, sensuel dans sa fluidité, coupé pour donner des formes adolescentes même aux jeunes femmes qui ne le sont plus.

A nous les tailleurs shanghaïens aux tissus somptueux, les kimonos brodés à la main, les bijoux fantaisies colorés et les cols Mao, puisque la marque a été rachetée par le groupe Richemont (Cartier, Chloé, Van Cleef & Arpels...) à la fin des années 90 et qu'une boutique existe aujourd'hui rue Bonaparte depuis maintenant plus de 5 ans (au 76 rue Bonaparte exactement (M° St Sulpice), 75006 Paris).

Vous pouvez même pousser le vice chinois à quelques milliers de km (dans le quartier de Xintiandi) en allant grignoter au Shanghai Tang café des vapeurs très hong-kongaises (à des prix très parisiens), entouré d'un public très de n'importe où, sauf du coin paraît-il.


N'ayant pas eu l'occasion de me rendre en terre asiatique depuis longtemps, je profite en fait du retour de voyage de l'Homme pour vous dévoiler tous ces secrets de marque, et mon tout nouveau bracelet brandé, totalement adopté par mon minuscule poignet, et divine excuse de ce billet.


Et pour finir en beauté avec un peu de papier glacé, je vous laisse découvrir quelques couvertures en direct de HK : un Vogue aux blondes juvéniles typées nordiques, un ELLE et son hors-série classique (mais pesant à peu près le triple du nôtre), et un Cosmopolitan vendu avec son agenda chinois et sa déclinaison "Social" (une longueur d'avance niveau interactivité pour nos amis bridés).


再见

F.B

jeudi 16 septembre 2010

I want to see you on my screen, fashion

"La culture est une chose qui vous arrive. Vous pouvez en acheter au Virgin Megastore et en louer chez Blockbuster Video. Mais ce n'est pas une chose à laquelle vous participez, ni à laquelle vous pouvez répondre".
Naomi Klein

Il y a encore quelques temps (deux ans, tout au plus), on se demandait si la mode s'était bien mise à l'heure YouTube and Dailymotion (cocorico) et si les grands noms du luxe allaient pointer leur nez doré au sein des plateformes communautaires, s'offrant ainsi potentiellement en pâture aux internautes assoiffés de commentaires assassins anonymes, de "#fail", "Unlike it" et autres poisons mortels pour leurs images...


La réponse est arrivée rapidement, le couperet est tombé clairement, les griffes les plus connues inondant le Net à coups de clips mis en scène par les réalisateurs les plus mythiques et mis en beauté par les stars les plus demandées.

C'était décidé, et engagé, les campagnes du luxe ne se contenteraient plus de papier glacé et exigeraient un tournage digne d'un film de ciné.


Louboutin engage Arielle Dombasle, Dita Von Teese et Elise Sednaoui pour une web-série loufoque, Chanel semble vouloir nous faire vibrer avec une Keira Knightley métamorphosée en rideuse de charme au volant d'une Ducati pour Coco Mademoiselle, et Gaspard Ulliel en héros torturé des temps modernes pour le jus Bleu, Dior nous a ensorcelé l'hiver dernier avec Marion Cotillard en Lady Noire (générant par ce biais une augmentation des ventes de ce produit de plus de 43%, un record) (source Ifop/Dior) et Lou Doillon joue aujourd'hui à Manon des sources version bobo 2011 pour Vanessa Bruno.


La réalisation de vidéos virales devient un nouveau Graal, permettant d'accroître la portée d'une opération de communication avec un coût faible, générant des millions de vues sur nos plateformes communautaires car s'apparentant plus à un moment d'émotion qu'une pub.

Histoire de s'y retrouver un peu dans ce joyeux bordel de new contenu "médiatico-modeux" et de ne pas perdre de précieux clics sur les sites généralistes en cherchant un clip spécial, une vidéo plutôt pointue ou carrément une exclu, je vous propose un micro-listing de mes e-endroits préférés pour mater ces nouvelles fashion connexions :

- VOGUE TV (l'incontournable) et son cousin éloigné JALOU TV, où l'on croise une sélection hypra-actualisée des it-machins à voir absolument et certaines rubriques maisons entièrement en images à découvrir d'urgence : "Les obsessions d'Alexandra" et "Une minute chez...".

- L'onglet "Vidéos Mode" de la jolie Caroline Daily qui recèle d'interviews VIP (celle consacrée à Nicolas Guesquière et Charlotte Gainsbourg pour le lancement du parfum Balenciaga est terrible), de moments privilégiés en backstage des plus grands défilés ou shooting (Kirsten Dunst sous l'oeil de Mario Testino pour le magazine V, coulisses du lancement du parfum Kate Moss, etc...).


- La rubrique vidéos du mastodonte FashionJob, qui, sous ses airs de vieux dinosaure de la mode sur Internet, fournit toujours de la news bien fraîche et, de facto, du clip tout aussi frais. Elle permet également de visionner des vidéos plus confidentielles tournées sur les différents salons professionnels autour du Globe; sans parler de ses moodboards tendances version animés plutôt originaux et bien montés.

- Last but not least, NOWNESS, le magazine de mode en ligne créé par le groupe LVMH (mais éditorialement indépendant) (enfin c'est ce qu'ils disent). En quelques mois, ce site glamourissime est presque devenu la bible incontournable de tous les fans de tendance, mettant en avant des sujets quotidiens mixant séries mode ultra pointues tournées en vidéo, sélection de spots gastronomiques, exclusivités musicales, portraits... Un contenu très worldwide pour mettre de la hype au cœur du quotidien.


Vous avez maintenant de quoi surfer pendant les prochaines heures (jours, mois, années...?!) et il est donc l'heure pour moi de vous laisser (dis autrement, je rends l'antenne, à vous les studios).

Mais pas avant de vous avoir donné l'info cruciale du jour (dixit la consommatrice vorace de presse que je suis) : Envy est le premier support à pâtir de la guerre des hebdomadaires féminins qui a commencé avec le lancement de Grazia en août 2009, et vient d'être racheté par le groupe Lagardère qui intégrera ses spécificités éditoriales au coeur de son propre titre BE (mariage forcé = raté ?!).

RIP Envy.

F.B

lundi 24 mai 2010

Brèves du lundi

"Je suis pour les privilèges... Quand ils sont gagnés".
Paul Léautaud


Brèves du lundi pour gagnantes du lundi pardi !


La "big news" la plus urgente est sans doute au sujet de la rencontre chez Coca-Cola qui aura lieu demain (hihihahahoho bossons dans le speed).


J'annonce donc sans plus attendre celles qui assisteront à cette soirée à mes côtés (oui, que des filles, en même temps quelle suprise... Il n'y a que dans TopChef que les mecs s'intéressent à la catégorie culinaire), il s'agit de : Marie.D, commentaire n°1, CITIZen, commentaire n°3 et l'anonyme n°4.


Merci de m'envoyer très rapidement vos mails (j'ai besoin de quelques détails pour assurer les transports aller et retour). J'ai hâte d'aller papoter avec vous autour de cette nouvelle arme fatale contre le sucre, de causer Stevia, et de tout, et surtout de n'importe quoi.




Photos: Flickr


Passons aux plus vamp' d'entre-vous, j'ai nommé toutes celles (et ceux, oui, oui, ces messieurs seraient donc plus intéressés par les lunettes de soleil que par la nutrition...) qui ont participé au concours Vogue Eyewear pour se la jouer Gisèle Bündchen des mers.



Photo: Flickr


Difficile d'élire ma Queen du look mais il a fallut faire un choix cornélien et surtout malin, tout en sachant décevoir plus des 3/4 des candidates (certes virtuelles, et pour autant bien présentes presque physiquement au moment où je vous annonce ce résultat, avec 15 fenêtres sur vos avatars ouvertes sur mon écran).


Après pas moins d'une demi-heure passée à zieuter vos doubles digitalisés, je mise finalement sur mon coup de coeur, celui que je n'oserais pas forcément (la mini-attitude, ça ne passe pas terrible au bureau) mais qui me tente violemment pour autant (donc pourquoi pas pour le week-end only), celui réalisé par Corinne (commentaire n°3).




Même consigne que pour les winneuses de première partie, merci de m'envoyer tes coordonnées pour l'envoi de ta nouvelle paire de lunettes Vogue Eyewear.

Plutôt agréable d'attaquer le lundi matin (ambiance normalement un poil peau de chagrin) par une mini-distribution de cadeau/invitation.

Donc pour éviter toute contamination bluesesque (de début de semaine (après week-end ensoleillé)) sur ce post, j'ai envie de vous dire que ce sera tout (#blogueusefeignassequinarienfaitduweekend), pour le moment (#cacommencebientôtsecretstory?).

F.B

mardi 18 mai 2010

Vamp Vogue

"Une star c'est quelqu'un qui travaille dur pour être connu et qui, ensuite, porte des lunettes noires pour qu'on ne la reconnaisse pas".
Fred Allen


Aujourd'hui c'est le "Vamp Day", aka la journée "j'me la pète", "j'me la raconte", "j'fais ma resta", en partenariat avec la marque VOGUE EyeWear (s'il vous plaît, je ne fais pas les choses à moitié).

Au programme : présentation de leur collection et petit portrait d'identité (que je méconnaissais), création de looks via un "virtual closet" et concours ultra-chouette !

VOGUE EyeWear appartient donc au grand groupe Luxottica, propriétaire des marques RayBan, Oakley, Persol, Oliver's People (notamment) et des licences Prada, Burberry, Chanel, Dolce&Gabanna, Tiffany, Bvlgari, Ralph Lauren (notamment également)... Autant dire à la tête de presque tout ce qui peut orner nos jolies mirettes, et logiquement leader incontesté de la lunetterie haut de gamme, de luxe et sportive.

Depuis les années 1970, VOGUE EyeWear s'adresse aux jeunes femmes férues de mode et de tendances en proposant des modèles au style multiforme et résolument glamour, une véritable mode aussi ironique que ludique. Les top ambassadrices de la marque, Gisèle Bündchen et Daria Werbowy, ont su véhiculer cette idée de "jeu de style" au quotidien et ancrer VOGUE dans l'ère des icônes des podiums.

Résolument fashionista, ces lunettes se devaient de passer par moi (foi de férue des nouveautés face à une marque inconnue).
C'est chose faite via la ligne "Vamp", dédiée aux femmes-diva : des montures extra-larges pour faire la mouche en terrasse et se planquer des flashs sur la Croisette.

Associée à mon maillot de déesse Eres, je suis parée pour un week-end prolongé à Deauville, Nice ou Cannes, sans escale ni TGV 2de classe. A ce stade, c'est jet privé only.

Mais comme la blogueuse est (presque) prêteuse, je vous propose une petite battle de looks virtuels histoire de faire gagner à la plus belle la même jolie paire de lunettes de soleil.


Pour cela, il suffit de vous rendre sur le site dédié, rubrique "Virtual Closet" et de constituer votre silhouette parfaite en quelques clics. Pour ma part j'ai choisi la seule blondasse du lot des mannequins (franchement pas boudins) et je l'ai vêtue d'une mini-mini robe à froufrou (pour me la jouer pétasse jusqu'au bout des Loubout').


Ensuite il ne vous reste plus qu'à me laisser l'url de votre look perso dans les commentaires et je choisirai celui qui me parle le plus, me plaît le plus, m'excite le plus.

A vos souris les gazelles, l'heure est à la préparation des beaux mois de juin-juillet-août (histoire d'oublier cette saleté de mars-avril-mai) : gommages à gogo, régimes anti-capitons et nice paire de lunettes anti-mauvais rayons.

J'annoncerai la gagnante le 24 mai, date de clôture de la création de vos avatars. Alors vite, vite, avant qu'il ne soit trop tard (et que vous veniez pleurer au désespoir).

F.B

Billet Sponsorisé


lundi 28 septembre 2009

Droit de cuissage

"Bas. Il se déroule de la pointe du pied à mi-cuisse en conférant aux jambes des femmes le flou de la toupie qui tourne."
Jean-Claude Silbermann

4ème chapitre (un petit 5ème suivra, après je vous lâche avec ces reliquats de dossiers féminins de rentrée) de ce dernier lundi de septembre: la question épineuse du port de la cuissarde.

Question presque plus taboue qu'épineuse, tant l'inconscient collectif bouillonne d'associations en tout genre quand sonne l'heure de son évocation. Marie de BeSnob s'est essayé à l'exercice de l'association à brûle pourpoint et nous a ainsi livré, sans doute et en vrac, son résumé d'idées cuissues :"pute vernie en vinyl, la femme de Conan le barbare, où ai-je donc mis mon chausse-pied, heroic fantasy pour puceaux, petit sacripant je vais te punir, pêche à la truite en milieu aqueux, je reviens dans deux heures, mon lacet est défait".
Je n'aurais pas dit mieux, le côté double-tranchant des cuissardes résultant automatiquement pour moi de l'allure Lalanne/Pigalle dictée par mon subconscient individuel d'habitante du 9ème.

L'effet "tu portes une culotte là ?" (communément appelé, "t'as sorti tes bas aujourd'hui, tu t'es dit que le collant c'était pas assez sexy"), diffusé et propulsé par la presse féminine à coups d'erotico-shooting en cuissardes noires&blanches, de récits Fonelliques "Osera-t-elle les cuissardes Prada" ridiculisant à souhait, et de pubs H&M alléchantes, ne fait que me paralyser.

Série de photos issues du Marie Claire 2 Automne-Hiver 2009

Shooting H&M
Article Fonelle et ses bottes de pêcheur Prada. Photo: The Beauty and The Geek

Photos: Vitrines Prada, 5th Avenue, New York.

Bien décidée dès fin juillet à mettre la main sur mes bottes "taille haute" fissa fissa, mon intention d'achat "cuissardera/cuissardera pas" ne fait que basculer du côté "jy vais pas" depuis.

J'évite même de regarder de trop près les vitrines Minelli conseillées par Soeurette et E, deux shoppeuses pourtant presque raisonnées, ayant pourtant presque cédées, face à la beauté d'un certain modèle en daim, a priori pas radasse (mais avec un talon de 12cm pourtant ! J'en profite pour adresser un message personnel à l'attention des responsables de marque Minelli: veuillez proposer autre chose que du talon de 12, genre du 5 ou du 7, plus adapté à ma ligne de RER B svp).

Même si la publicité Sandro me fait baver d'envie et même si je me dis que si je réussis à trouver le modèle parfaitement plat-parfaitement pas tepu-parfaitement collé à mon cuissot menu je les prends sur le champ (sous réserve d'un parfaitement pas hors de prix. Régime Buitoni ce mois-ci after New York City).

Même si je me suis (sur)prise en flagrant délit onirique, à rêver du sous-sol de chaussures de 3000m2 des Galeries Lafayette et à une sortie triomphante, paire de cuissardes plates Sergio Rossi (cherchez l'erreur ?!) sous le Billy (i.e mon it bag).

Même si tout ça, je me contente, à date de, mater les tentatives ratées sur le bitume et baver devant certaines réussites ("Euh... Excuse moi... Mais... Elles viennent d'où tes cuissardes ?" "Euh... Miu Miu... Pourquoi ?" "(Glurps) Euh... Elles sont juste sublimes... et déjà hors de budget!" "Euh... Merci").
Apprendre pour mieux comprendre (le sens raisonné ou irraisonné de ce come back de la cuissarde). Mater pour mieux copier (quand le look parfait apparaîtra enfin pour une bouchée de pain). Baver pour mieux apprécier (sans frôler l'overdose d'amazones ratées).

Et puis, côtés chaussures, je me suis plutôt lâchée, notamment sur Broadway (suite au prochain épisode post).
F.B