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mercredi 11 avril 2012

A la faveur de l'Automne...?

"Certains matins de printemps ont une fraîcheur de grenouille".
Francis Dannemark

Après le come back imposé des collants, le retour de la pluie diluvienne.
Dieu que j'aime notre climat dit "continental/océanique dégradé" (j'crois qu'on dit comme ça en pseudo-langage scientifique dans les livres de géo).

Un vrai temps de chien fausse rentrée des classes, en somme.

Veste ZARA - Pull GAP - Chemise LAURENCE DOLIGE (dispo chez Vestiaire Collective) -
Slim Baxter TOPSHOP - Baskets Converse (via Spartoo)

Juste de quoi me donner envie de ressortir le sac cartable (et pas n'importe lequel), les Converse, le duo chemise-pull V, et même les friendship bracelets brésiliens (et autres consorts) de la "belle époque", celle où les soucis ne dépassaient pas le niveau brevet des Collèges. 

A défaut de pouvoir dégainer toutes nos nouveautés d'été emmagasinées, ou de se consoler directement dans le frigo (y'a le trikini à étrenner dans quelques semaines), il faut bien palier à.

En fait je crois que j'aurais toujours une excuse, météorologique ou autre, pour partir travailler ou autre, totalement "à la cool", sans chichi, bien à plat, bien dans mes baskets quoi. 

Presque comme un garçon, mais largement équipé en accessoires de fi-filles le garçon (non mais vous avez vu ces big strass sur mes bracelets ?!). 

F.B

lundi 2 avril 2012

Sac à Patates

"Quand on surveille, les patates cuisent trop lentement. Quand on va faire du piano en attendant, elles cuisent beaucoup trop vite".
Thierry Midy

Je ne sais (plus) si vous connaissez mon attachement aux grands sacs : les cabas, les cartables, les shopper, les grosses besaces, les formats week-ends, etc.

Quoiqu'il en soit, pour moi, à l'heure où la société n'exacerbe que le contrôle et la maîtrise, mes sacs accueillent avant tout le besoin de "se lâcher", preuve en est le souk les composant généralement.

Veste SANDRO - Sweat à fleurs AMERICAN APPAREL - Chemise LAURENCE DOLIGE (via Vestiaire Collective) - Slim TOPSHOP - Mocassins MINNETONKA - Cabas STARMELA (via Vestiaire Collective)

Accessoire bazar par excellence (le sac est par nature en désordre) + âme de tortue aimant trimbaler sa maison sur son dos en toute circonstance = l'addition de la parfaite XXL bag addict.

Comprenez dès lors mon affection extrême pour ce modèle en toile de jute, ce sac à patates signé Starmela, une petite marque qui monte, qui monte... Du moins dans mon coeur. 


Un nouveau très grand contenant, idéal pour assouvir les volumes engendrés par mon esprit "nomade", ce tempérament "bohème" me poussant à transporter le nécessaire vital à chaque déplacement (au sens large) (beaucoup trop large). 

Un partenaire de pique-nique chic également, avec baguettes/rillettes en tout genre, magazines people en pagaille, et brumisateur géant d'Evian pour la touche de rafraîchissement.

F.B

jeudi 29 mars 2012

On prend les mêmes...

"On ne peut même pas se plagier tout seul".
Jules Renard

... Et on recommence !

A savoir l'imprimé un peu foufou que je vous présentais il y a de ça une dizaine de billets (à retrouver ), et le pull ajouré déjà tant aimé alors qu'à peine porté (qui est à revoir ici, lui).


Version "reboulée" cette fois-ci, les températures estivales allant de pair avec les chevilles à l'air.

Version ballerines aussi, les journées en talons ou compensées se comptant en petites dizaines sur l'année, à peine, dans mes contrées fidèles au 100% plat.

Et version peut-être plus féminine finalement : liens de danseuses, sac d'écolière et chapelet de mauvaise soeur fashion en guise de faux semblants (mais ayant des critères de sélection très "boyish" niveau vêtements, les plus girly d'entre-vous la trouveront sans doute toute aussi casual et non romantique).

 
Pull CLAUDIE PIERLOT - Pantalon ROSEANNA - Ballerines LAURENCE DOLIGE -
Sac Cartable SU-SHI - Sautoir Chapelet ALPHABETA
Mais si je suis certaine d'user à outrance de ce pull à troutrou (après le "foufou" d'introduction, je commence à me poser de sérieuses questions quant à mon vocabulaire enfantin, 3 ans d'âge mental au bas mot), je vais je pense, m'en tenir à du basique blanc ou du basique denim pour accompagner ce pantalon pour le moins original (que l'on aura qualifié une toute petite fois de clownesque, pour environ une trentaine de "Waou") (donc bon...) .

Excentrique peut-être, et pourtant si facile à porter du moment qu'il est assumé et aimmmmmmmmé !

F.B

vendredi 2 septembre 2011

Avec Chemise - Sans Pantalon

"Pour que l'homme n'ayant pas de chemise soit heureux, il faut que la femme qui l'accompagne n'en porte pas non plus".
Pierre Dac


Concept mode brûlant (et surtout fumeux), pour une météo de rentrée quasi-caniculaire (fallait que ça commence en septembre...), faites place à la théorie de la chemise, re-visitée par 30°C, sauce marsala n'importe quoi.

Faut dire qu'entre elle et moi, il a toujours été question d'extrêmes, de grand écart fashion, et de libido assurément changeante.

J'oscille perpétuellement entre le "j'la déteste", ça serre et ça se repasse, et le "j'la kiffe à mort", ça donne un air sérieux et ça devient sexy en un ou deux boutons (en moins). 



En l'occurrence ces derniers temps, suis passée du côté "like it" de la force... Surtout suite au passage de (la désormais malheureuse-mariéeàunhomonarcissique-anorexique) Katie Holmes dans le dernier ELLE et aux retrouvailles inespérées entre ma robe chemise Bérangère Claire été 2009 et moi-même (lâchement reléguée-parquée-oubliée en plein quartier Nord du fond de mes tiroirs) (l'équivalent de la dernière couronne banlieusarde, version dressing). 

Pas de quoi allumer les projecteurs ou sonner l'alarme hype, je la préfère dans toute sa simplicité et de tout son long. 

Sans pantalon. 

Robe chemise BERANGERE CLAIRE (collection été 2009) - Ballerines LAURENCE DOLIGE (sur Vestiaire de Copines)

Uniquement associée d'une paire de ballerines à nouer et de sunglasses Aviator dorée, le tour est joué.

Le genre de passe-passe mode si agréable en vacances, le plaisir déculpabilisant de n'avoir passé que 2 minutes à se préparer, pour conserver pour la journée, la sensation parfois déstabilisante de ne rien porter.

Presque nue.
Mais tout de même "habillée".

F.B

Edit : En bonus vidéo, un tutorial dément pour transformer à l'infini une chemise d'homme classique (repéré par ma BFF) ! 

lundi 9 mai 2011

Mon truc à poils, mon truc de mec, mon truc à noeuds

"Un chien, un chat, c'est un coeur avec du poil autour".
Brigitte Bardot

3 marques plus ou moins habituelles de mon dressing pour un look très confort, assez "doudou", presque régressif (enfin, surtout pour le petit ourson chinois et imitation bois Chen).

De haut en bas : Comptoir des Cotonniers, Levi's, Laurence Doligé (y'a le tee et la ceinture Zara aussi, mais ça, ça ne compte pas je crois).

Le petit cardigan court bleu Mykonos CDC a été shoppé suite au shooting réalisé pour le blog de la marque Brèves de Styles.

C'est un amour de petit truc en poils qui apporte la touche softness and cosyness de cette tenue.

Une pièce que j'ai de suite adoré, puis regretté (trop Anne Sinclair sur le retour) (vous vous souvenez de ses pulls en mohair bleu ?), pour finir sporadiquement portée... Finalement, je ne me suis jamais fixée sur son (pauvre) sort. Vais-je le re-vendre ? Vais-je l'adopter ?


Le jean, quant à lui, remporte la médaille du Boyfriend idéal. Gentil (il est lose à souhait et cache ce qu'il faut à volonté), doux (un bonheur à porter) et brillant (sa coupe bat à plates coutures tous ses concurrents testés auparavant) (je parle Sandro&cie).

Une it-pièce signée Levi's, et référencée sous le code 501 Boyfriend Woman (pour les intéressées).

Finalement même mes pieds sont plutôt en mode "happy feet", parés aussi d'une autre top trouvaille, à noeuds cette fois-ci : les ballerines Laurence Doligé dénichées chez Vestiaire de Copines (directement au bureau, donc) (elle est pas belle la vie ?!).

Nettement plus confortables que leurs consoeurs Repetto (si, si) (même si visiblement moins "costaudes" aussi), leur cuir est mou, si mou... De vrais chaussons outdoor !


J'ai opté pour le coloris "tabac" mais les deux autres m'ont également bien fait du pied de l'oeil. Le rose poudré et le vert anglais sont eux-aussi à croquer/craquer.

Devant cette compilation de 3 petits trucs si easy to wear, je reconnais bien ma facette fashion sim-pli-ssime : des basiques, rien que des basiques, et quelques "crazy" or "lazy" things pour parfaire (et défaire finalement) le tout.

BabyModeuse, leçon de mode n°39 : "Misez sur vos pièces doudoux et votre côté foufou".

Oui, c'est lundi, et je paraphe (mal) Aubade.
(Commence très mal cette semaine)

F.B

mardi 14 décembre 2010

1/4


"Pour les jeunes gens, tout ce qui a plus de vingt-cinq ans, c'est la vieillesse; trente, cinquante, ce sont des variations infimes et sans intérêt".
Jean Ethier-Blais

1/4 de siècle (oui, comme Super Mario) (et oui, 25 ans de champignons magiques quand même).

1/4 de femme (les 3/4 restants étant purement adolescents) (voir presque enfants).

1/4 de vie (en étant optimiste) (ou pas).

25 années passées.
25 anniversaires fêtés.
25 cadeaux divers et variés (avec du moche et du beau dans le lot, forcément).

3/4 sous la forme de sacs, 1/4 de manteaux.

Suis pas over-originale quand il s'agit d'adresser une gift list potentielle à mes êtres chers (et pour lesquels je suis chère également) (donnant donnant), et je ne peux aujourd'hui que dresser le constat factuel de mes choix années après années, toujours inscrits dans une même ligne directrice : les it-trucs "mainstream" ou "personnels" (en fonction du mood du moment comme on dit).

En guise d'échantillon représentatif, on pourrait prendre les 4 derniers exemples en date, et dire que tout a réellement débuté en 2007, avec l'envie pressante de posséder un élément modeux du créateur irrésistiblement "de niche" à l'époque : Jerôme Dreyfuss.

Pas une fashionista de l'immeuble, ma rue, mon quartier ou mon bureau ne le possédait (argument fatal), c'était le sac montant et encore "select"...


Même ma mère après quelques arguments vaguement et timidement énoncés (dans le vent donc) ("c'est pas un peu cher quand même ?", "c'est pas un peu trop "mou" comme cuir ?", "tu vas pas t'en lasser vite ?"), était elle-aussi tombée en pamoison devant le dit Billy.

Autant vous dire assez énamourée pour céder à mon appel du pied, et instaurer à son insu, et de manière irréversible, ce rituel de "it-machins-trucs" d'anniversaire.

2008, année d'égarement le plus total (je croyais être vaccinée contre la maroquinerie) (la bonne blague) avec un "kadal" toujours de cuir vêtu (indice intéressant, j'aurais dû me méfier de mes pulsions primitives), mais en mode manteau chaud chaud chaud cette fois-ci.


Un modèle vintage qu'elle portait étudiante en médecine à 20 et quelques piges, devant lequel je bavais depuis l'enfance, et qu'elle a finalement fait retoucher à ma taille en surprise (comprenez rajouter 10 cm de plus aux manches) (euh, oui, elle m'a aussi fait avec des bras trop longs) (ça se voyait dès la naissance, un vrai pantin (de Noël) désarticulé).

J'ai même retrouvé récemment une pièce quasi identique (comme quoi la mode n'est, réellement, qu'un éternel recommencement), surtout concernant la coupe, chez Vestiaire de Copines.

Un item Laurence Doligé, marque néo-fétiche de mon dressing, qui frappe encore un gros coup avec cette veste en lapinou très choupinou (n'ayons pas peur des mots, non surtout pas).


2009, retour à mes premiers amours chez Jérôme Dreyfuss.

Je crains percevoir un certain désespoir dans le regard de ma mère (du genre "ma fille ne s'intéresse qu'aux sacs à mains dans la vie... Et aux sac à mains chers, qui plus est") (sinon c'est pas drôle), mais je ressors triomphante du Printemps, Gilbert XL gris à la main (ou plutôt à l'épaule).


2010 (le temps passe vite, c'est un fait) (je commence à comprendre cette réflexion d'adulte déprimé) (c'est mauvais signe), recherche compulsive d'un modèle classique, amené à perdurer avec les années, transmissible aux générations futures (à défaut d'un patrimoine immobilier, j'aurai au moins de quoi offrir un patrimoine fashion à ma potentielle fille)...

Et de battre mon coeur s'est arrêté quand j'ai croisé Alexa chez Mulberry.

Une première fois dans la presse (comme 85% de la population féminine en présence nan ?!), une deuxième fois au bras d'une cliente "de goût", une troisième à l'épaule de Garance Doré en personne... La quatrième, sur moi ! (Mouton ? Non, en matière de sacs, l'aval de ses pairs c'est parfois primordial).


Une marque déjà adoptée, au passif inoubliable me concernant. Une vraie référence chère à mon coeur, idéale pour passer ce cap de vie.

Un sac mythique revisité, allégorie fantastique de cette date clé.

Autant vous dire que je ne m'en sépare plus, que je le trouve encore plus magnifique chaque jour qui passe (et le patine), et que si le politiquement correct sociétal me le permettait, je l'épouserai dans un unique but de reproduction intensive et donc de progéniture abusive.

Déclaration d'amour faite à ma mère et à mes sacs...
CHECK.

(Et le jour de mes 25 ans) (Pathétique la meuf).

F.B

mardi 28 septembre 2010

Who's Next ?


"Même si je conjugue ma vie à tous les temps, sur toutes les modes, il manquera toujours le mode d'emploi".
Flora Balzano

(Bonjour, je travaille 50h/semaine, nous sommes au mois de septembre, et j'ai déjà un mois de retard)

(Et oui cette semaine, c'est Fashion Week, et non Who's Next)


(Le Who's Next, c'est début septembre, et non fin septembre)

(Pour les retardataires, c'est donc bonheur. Pour les autres, veuillez accepter mes plus saintes fashion excuses)

La vraie, l'unique et seule raison pour laquelle j'allais une énième fois mettre les pieds dans ce salon aux relents de Dinosaure de la Mode (ça la fout mal pour un salon censé dénicher les futurs créateurs "tendances" de demain) est que j'y ai tout de même repéré par le passé, quelques-unes de mes it marques d'aujourd'hui.


(Malgré l'état apathique dans lequel cet événement vous met) (il faut savoir qu'après 5 ou 6 allées d'affilée, votre physique et psychisme sera proche d'un djeun's ivrogné entre 5 et 6 heures du mat' justement).


(Sinon, oui, je crois que ce post sera tout en parenthèse) (j'amuse comme je peux)


Sauf que cette année, cerise sur l'invitation, je me le suis fait justement voler le dit carton.


En toute impunité, sur mon bureau, à l'heure de la pause déjeuner (y'a plus de confiance nulle part m'ssieurs dames).


Autant vous dire un coup du sort, pour une blogueuse déjà pas si motivée à l'idée de se traîner Porte de Versailles un samedi après-midi ET de se balader en new compensées Minimarket de 12cm (qu'il fallait absolument mettre ce jour-là) pour découvrir une simple "redite", comprenez un paysage tendance proche de celui présenté l'année précédente (j'mettais renseignée, vous pensez... Et les critiques négatives allaient bon train).





Histoire de ne pas passer définitivement dans l'oubli fashion, j'ai décidé malgré tout de l'évoquer, au gré de deux découvertes datées 2009 : Laurence Doligé et By Malène Birger.


La première est à l'origine des lignes Madame à Paris, et a décidé de fonder sa propre griffe après 12 ans de bons et loyaux services. La seconde est diplômée de la Denmark's Design school, et a débuté à Dubaï en 2008 avant de (presque) conquérir le monde.


L'une a souhaité créer une ligne à son image, tel un dressing personnel d'une parisienne à la page (on retrouvera des pièces phares comme le jean, le chino, la veste d'homme ou militaire). L'autre s'inspire directement des 50's & 60's, couleurs et graphismes en pagaille au rendez-vous (mais aussi des modèles purs avec un côté presque Baby Doll qui sont ceux me plaisant particulièrement) (moi j'dis ça j'dis rien).


Les items qui me font craquer chez Laurence ?


... Son sweat oversize esprit military (déjà adopté, je le confesse) (idéal en look détente legging noir bien opaque + Converse + Foulard Paul Smith).





... Ses ceintures glitter-cloutées pour "vivifier" une silhouette basique (sur un classico jean/tee-shirt blanc, ça l'fait en gros).





... Mais aussi ses broches craquantes et ses foulards pile-poil dans l'air du temps sans tomber dans la fast fashion.






Les modèles qui me font vibrer chez Malène ?


... Ce pull vu sur Audrey. Pas encore commandé, mais je suis à quelques clics, for sure (or for the Best... And the Worst).



Photo : Sushi&Pedro


... Ces ballerines jaunes pas vraiment de saison (c'est déjà l'hiver par ici) mais so "mignon, mignon, mignon, mignon" (faire René La Taupe dans un billet. Check).





Irrésistible finalement ce Who's Next périmé.


F.B


Illustration : Flickr
Marque Laurence Doligé disponible sur Vitrines Parisiennes
Marque By Marlène Birger disponible sur Place des Tendances