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vendredi 9 septembre 2011

Crazy, Stupid, Love

"La Grande Famille du cinéma, ça n'existe pas. C'est un milieu où tout le mode se déteste".
Ornella Muti

Autant l'avouer tout de suite : je n'ose me rappeler si la dernière fois que je vous ai parlé de cinéma, c'était pour la sortie de Sex and the City 2 (c'était bien pour la sortie de Sex and the City 2).

Pourtant, j'aime assez le cinéma, pas assez pour m'auto-déclarer cinéphile (suis surtout bonnes pour les IT robes, les IT sacs, les IT shoes... Bref, ces objets d'adoration qui se rangent plus facilement dans un dressing que des éléments de critique cinématographique dans ma tête de blonde débordée), mais assez pour apporter mon grain de salle en cette veille de week-end.

Alors, est-ce le claim sur l'affiche quelque peu overpromising (survendeur, pour mes ami(e) lecteurs québécois) garantissant "la plus pétillante des comédies"...


Ma nature d'éternelle romantique qui accourt dès qu'une thématique love forever et soul mate pointe le bout de son nez sur un écran (oui oui je pleure encore au cinquantième re-visionnage de 4 Mariages et un Enterrement ou Love Actually)...

La vision furtive de la bande annonce et des abdos plus craquants qu'une plaque de chocolat (au lait, "Ligne et Plaisir" Poulain, bien sûr, mon dernier #péchéfautelightée #fauteàdemipardonnée) de Ryan Gosling...


La promesse de fashion relooking extrême d'un Steve Carell (qui doit répéter "je vaux mieux que GAP"... Ou être pendu/cocu)...


L'envie de voir si l'égérie de Bulgari est toujours aussi sexy habillée, sans photoshop (et surtout ses lionceaux)...

Ou tout ça à la fois qui m'a attirée pour découvrir en avant-première Crazy, Stupid, Love ?

En tous cas, autant vous le dire tout de suite, je n'ai pas regretté, et sur au moins tous ces sujets, j'ai été servie, et largement servie même, puisque contrairement à la production classique de comédies américaines (dixit l'Homme, qui doit toujours ramener un commentaire rationnel même dans un contexte à l'eau de rose), Crazy, Stupid, Love réussit l'exploit de durer presque 2h.


Et oui, autant vous le dire mesdemoiselles, Ryan Gosling torse nu (scène qui dure bien 3 minutes au total... Yummy Sexy Baby ! Ok, je vais reprendre un peu de Poulain) peut déchirer la cornée, et dans son registre, plus "émouvant-rassurant-goodguy", un Steve Carell souriant, pourrait aussi se substituer à une petite mousse au chocolat (light, elle aussi, ça va sans dire).

Globalement d'ailleurs, le casting est vraiment d'un très bon niveau, et même si Julianne Moore est plus sexy de face que de profil (vous verrez ce que je veux dire #ahem), son rôle de working girl-multi mère-vaguement adultère-mais surtout à la recherche d'un amour passé à la machine d'Alain Souchon est aussi réussi que touchant.


Je ne saurais vous dire si au final, c'est plus ou moins drôle qu'American Beauty, L'Arnacoeur ou Mon Beau-père et moi, mais le fait est qu'on rit beaucoup, certaines scènes étant hilarantes et carrément déjantées.

Un bien bon moment à partager dès le 14/09, dans une rentrée déjà grise, débordée, et bouchonnée (le trafic, pas le vin, hein).

Ah, et encore un dernier conseil : ne lisez surtout pas les critiques de magazines ou bouchez vous les oreilles face aux récits de celles ou ceux qui n'auraient pas comme moi la délicatesse de vous épargner la révélation des meilleurs gags (vraiment drôles), et d'un certain twist final, comme disent justement les critiques cinéma (dixit encore l'Homme encore rationnel et technique).

F.B

vendredi 1 juillet 2011

Chapitre 2 : Cérémonie(s) Religieuse(s)

"Il y a deux sortes de mariages, le mariage blanc et le mariage multicolore parce que chacun des deux conjoints en voit de toutes les couleurs".
Georges Courtelin


Et oui, cérémonies (et religieuses) au pluriel, puisqu'il s'agissait d'un mariage mixte, tant catholique que juif.

Un événement exotique, loin des conventions et du religieusement correct, mais tout près de l'amour irrationnel et fusionnel que se porte les deux mariés.

Rassurez-vous (enfin, ceux qui n'aiment pas le melo), décrire des sentiments un peu trop personnels sur cette journée exceptionnelle n'est point le but de ce deuxième billet (pour ceux qui ne comprennent rien à mon entrée en matière du jour, la première partie est à retrouver juste ici), visant expressément et uniquement à vous présenter mon look pour ce jour si particulier, signé Halston Heritage, une sorte d'hommage spécial "Sex and the City" auprès de ma best amie.

Parce que c'est elle qui m'avait initiée, elle encore avec qui j'en ai maté et tellement déliré, elle finalement qui connaît le dressing de Miss Bradshaw comme personne, et saura apprécier à sa juste valeur ma trouvaille.


Il faut dire que depuis que SJP a repris les rênes de la maison Halston, l'on sent revivre l'époque mythique où elle habillait les plus belles femmes du monde de Jackie Kennedy à Bianca Jagger, presque 40 ans après (la marque, pas Sarah Jessica Parker) (ok, elle a le visage un peu "tapé" mais quand même).

Et c'est donc suite à de nombreuses hésitations que j'ai décidé d'adopter une version minimaliste et glamour, vaporeuse mais pas trop, presque archétype du luxe classique américain (ouais, carrément)...

Robe Halston Heritage / Sandales Glitter Patricia Blanchet / Pochette Paparazzi (ASOS)

Je crois bien que ça a particulièrement plu à la principale intéressée, autant dire l'essentiel pour moi ce jour-là, ainsi qu'à mon James Bond à moi (de surcroît). 

De quoi me faire renoncer à re-vendre cette pièce si marquée (et importable en dehors d'une grosse soirée), histoire de la garder de côté pour un autre Very Big Day

C'est pas tous les jours qu'on peut jouer au remake de Cendrillon à Miami.

F.B

mercredi 12 janvier 2011

Sexy Tamara


"Ce que vous portez ne compte pas. Si vous avez les bonnes chaussures et le bon sac, vous serez parfaite".
Tamara Mellon

Une fois n'est pas coutume, intéressons-nous de plus près à la personnalité située en dessous ou derrière (tout n'est que point de vue) la citation du jour.

En l'occurence Tamara Mellon, créatrice emblématique de la marque Jimmy Choo (tout ceux qui ont pensé "3615 Tamara" à la lecture du titre peuvent passer leur chemin) (merci pour la visite).

A l'image des nombreuses paires de chaussures portées par SJP dans "Sex and The City" ou Anne Hathaway dans "Le Diable s'hablle en Prada"et de la communication de sa firme, plutôt sulfureuse et décalée, la Miss Mellon a pourtant démarré sa carrière directement chez le Pape de la presse mode : le Vogue UK. Et en tant que rédactrice accessoires, s'il vous plaît.

Débuts littéraco-basico-fashion pour une première ouverture de boutique en 1998 synonyme des prémices de l'accessoirisation des actrices sur les red carpets (elle sera la 1ère à Hollywood à offrir aux nominés et présentatrices des Oscars des chaussures personnalisées pour leur apparition sur le tapis rouge) (So chic).

Véritable "précurseuse" dans l'univers du sexy glam', Tamara en drôle de catwoman de charme impose très rapidement sa griffe, et touche une clientèle de fashionistas avides de paillettes, de chaussures-bijoux, de sexy bags XXL... A vrai dire, presque accro à une certaine touche de magnétisme sensuel.


Mais pourquoi vous parler d'elle aujourd'hui ? A vrai dire je vous en avais déjà causé de Jimmy chéri, mais là, c'est bien sa maîtresse qui est à l'honneur cette fois-ci, à l'occasion du lancement de la fragrance associée à ses lignes.

Oui, oui, oui !

Un parfum du genre envoûtant et charnel... Aux notes vertes et avec un brin de patchouli et de caramel. Un flacon en verre de Murano, tel un bijou, inspiré des stilettos Jimmy Choo incrustés de pierres et ayant foulé les endroits les plus prestigieux.


"J'ai toujours envisagé de créer un parfum. C'est l'accessoire idéal pour prolonger le style Jimmy Choo, offrir aux femmes la sensualité et l'essence même de la marque. J'adore me parfumer; cela fait partie de mon identité. Créer aujourd'hui un parfum signature pour Jimmy Choo, qui saura envelopper les femmes d'une aura de force et de beauté, a toujours été mon rêve" disait-elle dernièrement.

C'est donc chose faite avec cette nouveauté éponyme, et même sa campagne publicitaire éponyme, puisque la belle Tamara se met en scène pour la première fois, sexy en diable...

Disponible en 40, 60 et 100ml, uniquement chez Sephora

Si cette retranscription vous inspire, à défaut de pouvoir vous l'offrir...

Si l'excitation du premier parfum Jimmy Choo vous gagne peu à peu...

Et si vous vous sentez l'âme d'une femme fatale prête à assumer un jus sensuel alliant mystère et sexualité affirmée...

Je vous propose de remporter 2 flacons de 100ml ici-même, aujourd'hui même. Il vous suffit de me laisser un petit commentaire indiquant votre participation et j'annoncerai les deux parfumées VIP dès vendredi.

Qui sera la plus "sexy mercredi" ?!

F.B

Edit : Mes deux VIP remportant chacune un flacon de parfum Jimmy Choo 100ml sont KO (commentaire n°11) et Oriane (commentaire n°10). Merci de m'envoyer vos coordonnées à "florencebest@gmail.com" pour l'envoi de votre cadeau.

mercredi 17 novembre 2010

Journée des Grandes Enfants

"Grand est celui qui n'a pas perdu son coeur d'enfant".
Meng-Tsen

Légèrement femme-enfant à mes heures, jonglant en permanence entre syndrôme PeterPan, relants d'adolescente et desperate housewife life, il m'est bien difficile aujourd'hui de me positionner sur un créneau, comprenez de cocher la case "jeune fille", "jeune femme" ou "femme adulte, mature et tout le tintouin".

J'oscille, balance, avance, recule... Et m'adapte généralement à la situation, tout en commettant quelques écarts de comportements parfois dérangeants... Compliqué d'être crédible en réunion avec ce pull Disney, ardu de déconner en parlant nouveau modèle de machine à laver ou dernière tentative de "popo" du petit dernier.

Mais s'il existe un domaine où je demeure constante, c'est bien l'amour du shopping, quitte à y perdre un oeil ou un PEL (au grand dam de ma mère, mon banquier et mon entourage proche en général, voyant dans mon cas une pathologie sévère et incurable) (alors que personnellement, je n'y vois que passion et abnégation de soi au profit de son allure) (divergence d'opinions et d'intérêts, un point c'est tout).

La CB à la main comme un gadget inoffensif, et l'humeur en mode jeux, je suis la kid queen du bac à linge, âge mental 8 ans face aux portants.

Alors comme aujourd'hui c'est mercredi, petite sélection de bons plans du moment pour très grandes enfants avides de trouver des perles pour leurs cadeaux de Noël :

- Vente Privée Bérangère Claire :
Le 19/11 de 12h à 21h et le 20/11 de 13h à 17h
4, rue Nobel 75018 Paris


- Vente Privée Chloé chez NGR :
Du 24/11 au 28/11 de 11h à 19h
40bis, rue de Boulainvilliers 75016 Paris


- Vente See By Chloé :
Du 24/11 au 27/11 de 11h à 21h
74, boulevard Richard Lenoir 75011 Paris


-Vente Privée Givenchy :
Du 19/11 au 21/11 de 11h à 19h
17, avenue Raymond Poincaré 75016 Paris

- Vente Privée Heimstone :
Du 17/11 au 20/11 de 10h à 19h30
46, rue de Sévigné 75003


- Vente Privée Tara Jarmon :
Du 17/11 au 20/11 de 10h à 19h
23, rue du Cherche Midi 75006 Paris


- Vente Privée Sandro :
Du 24/11 au 27/11 de 9h à 19h et nocturne le 25/11 jusqu'à 22h
116 rue du Faubourg Saint Martin 75010 Paris


- Vente Privée Manoush :
Du 23/11 au 26/11 de 10h à 19h
11 bis, rue Bachaumont 75002 Paris


Un planning ultra-complet à retrouver directement chez Marie, reine incontestée des VP.

Et pour ne pas laisser les plus fauchées se trancher les veines avec leurs cartons imprimés, je vous propose un dernier bon plan du moment à 24€, la sortie en dvd de Sex And The City 2 (packaging signé Christian Lacroix), qui peut même arriver directement chez vous gratuitement si vous me laissez un petit commentaire ici-même, en me disant si vous êtes plutôt Wendy (PeterPan), Carrie (Femme enfant) ou Gaby (Housewife devant l'éternel)...


Je tirerai au sort la Lucky Girl du jour à minuit précise après extinction des votes, un peu comme pour la destruction du carrosse de Cendrillon.

F.B

lundi 8 novembre 2010

Couleur Café


"Les aliments sombres comme le café, le chocolat, les truffes, sont souvent associés à des notions comme l'enthousiasme et le luxe. Ces substances sombres et étranges doivent être très anciennes et chargées de sens".
Margareth Visser

Ambiance fumoir au Bus Palladium pour l'une des premières sorties officielles de ma nouvelle veste Zara couleur café.

Une teinte totalement insolite, repérée dès juin dans Sex And The City 2 (oui, cette série sert à ça, aussi) (entre autre quoi) (je me défends déjà contre les potentiels détracteurs présents dans la salle).

Film (fantastique) (je suis une fan absolue, fuyez si ce n'est pas votre cas) (où la torture mutuelle sera sans appel) dans lequel Carrie chérie porte régulièrement un blazer oversize camel très foncé, genre cappuccino bien serré, par-dessus toute sa garde-robe, notamment sa robe de soirée, dinguissime elle-aussi.


Patricia Field (aka la célébrissime styliste de la série et des 2 films, notamment, pour les nuls du jour) sait ce qu'elle fait, et ça se voit.

"Précurseuse" et annonciatrice de la déferlante camel de cet automne, elle l'a pensée sombre et chaud, bienfaisante du clan des blondes dont je fais partie, et qui peuvent oublier tout ersatz de nuance beige trop près du visage (sous peine de ressembler à un bidet) (sans déconner).

C'est donc en toute logique fashion raisonnée (et digérée maintenant) que j'ai mis la main sur cette fameuse veste, pendant une virée shopping mère-fille dévastatrice.

Empoignée en une fraction de seconde ou presque, j'étais déjà à la caisse quand Mummy n'avait même pas fini le premier étage (le shopping efficace, c'est toute une technique) (et je commence à cumuler pas mal d'expérience mine de rien) (ça se valorise sur un CV ça ?!).

Bref, passons les digressions d'achat, et découvrons ensemble ce palliatif sauce Sarah Jessica Parker dans le (plus) tout nouveau décor du Bus Palladium (suis à la bourre sur ce coup là...) (peux pas être au four fashion et au moulin de la night en même temps).

Veste couleur café ZARA, Top et jean SANDRO, bottes vintage, lunettes PAUL FRANK.

J'en profite pour vous conseiller au passage l'espace restaurant so cosy, où il fait bon se lover dans un fauteuil de pépé pour savourer un bon cheeseburger et une mousse au nutella (j'ai des habitudes alimentaires saines, c'est fabuleux).

Alors, alléché(e)(s) par ce coloris café et ce nouveau coin branché ?

F.B

mardi 15 juin 2010

Luxe en CDD

"Le luxe n'est pas un plaisir, mais le plaisir est un luxe".
Francis Picabia

Du « trading-up » en provenance directe des US avec sa massification des produits initialement destinés aux CSP+++, en passant par le désir croissant des fashionistas d’accéder aux produits hype à moindre prix, le phénomène du luxe à louer apparaît comme une réponse tant attendue (et vraiment bienvenue).

Pulvérisée à l’écran dans « Sex and the City, le film » via l’actrice Jennifer Hudson dans son rôle de personnal assistant of Carrie Bradshaw, multipliant les locations des derniers it-bags à la mode à défaut de pouvoir s’offrir son Louis Vuitton « pour de vrai », cette tendance ne cesse de prendre de l’ampleur comme en témoigne le développement rapide des sites dédiés au luxe à louer.


En quelques clics il est ainsi possible d’accéder à des pièces jusqu’alors soigneusement évitées pour cause de rupture potentielle avec son banquier, de sélectionner sa parcelle de rêve modeux et de se la faire livrer directement chez soi, assurance et colissimo prépayé pour le retour compris.

Que ce soit pour briller (en société ou auprès de la copine Gégé) ou tout simplement pour se faire plaisir à l’occasion d’une soirée (privilégiée), robes de créateurs et autres sacs, chaussures et accessoires en tout genre sont désormais accessibles à tous les portes-monnaies le temps d’un contrat à durée déterminée.

Une manière d’ironiser entre copines en se pavanant tous les mois avec un it-bag de choix, d’être à la pointe sans vider notre PEL à chaque nouvelle saison fashion et d’éviter les sales copies from Barbès (vraiment pas si chouettes) !


Ma sélection non-exhaustive pour se la jouer « je loue mon look d’Oscarisée » :

- http://www.mondressingsecret.com/
Créateurs sélectionnés : Balenciaga, Chloé, Armani, Kate Moss, Gaultier…
De 40 à 120€/nuit pour une robe de soirée.

- http://www.sacdunjour.com/
Créateurs sélectionnés : Gérard Darel, Balenciaga, Goyard, Longchamp, Louis Vuitton, Prada…
De 25 à 90€/semaine.

- http://www.jeloueduluxe.com/
Créateurs sélectionnés : Barbara Bui, Dolce&Gabbana, Hermès, Marc Jacobs, Salvatore Ferragamo, Chanel…
De 30 à 100€/semaine pour un sac.

- http://www.sacdeluxe.fr/
Créateurs sélectionnés : Cartier, Zadig&Voltaire, Jimmy Choo, Mulberry, YSL, Tod’s, Gucci, Loewe…
De 40 à 150€/semaine pour un sac ou un accessoire.

- http://www.tenuedunsoir.com/
Créateurs sélectionnés : Ungaro, Max Azria, Diane Von Furstenberg, Karen Millen, Moschino, Dorothy Perkins, pièces vintage…
De 24€/soirée pour une robe courte ou longue.

Une pièce de créateur pour le prix d’une bricole en simili cuir estampillée H&M ça fait rêver, même si la part de fierté d’acquisition d’un produit de luxe en prend un coup (d’ego mais pas de CB).

Un côté show of assumé pour une nouvelle clientèle avide de signe extérieur de richesse siglé, ou tout simplement en galère pour assurer les 7 mariages de l'été.

FB

jeudi 3 juin 2010

I'm so excited (after S&C)


"C'est quelque fois la critique d'un critique que nous n'aimons pas qui nous fait aimer le livre critiqué".
Jules Renard



Et... Oui. Même après les critiques ultra-négatives, voir même insultantes, qui ont fleuries un peu partout sur la Toile (notamment ici et ), je cherche à crier/hurler/arracher du clavier mon enthousiasme face à ce 2ème opus de la série chérie Sex and The City.

Et... Non. Même pas honte de ne pas me la jouer intello-rebello-critico (en plus 1. je n'ai pas payé ma place 2. j'ai été invitée en avant-première 3. j'ai pu inviter les keupines en plus 4. y'avait des cupcakes au buffet 5. et un stand de maquillage Benefit 6. beaucoup trop de cosmos).



Et... Ce même si j'ai également certaines réserves quant à leur immersion au Moyen-Orient (Marrakech vs Abou d'Abi mais bon, passons), les quelques "pas bonnes" blagues sur le port de la burka et le manque crucial de New York (hopefully les cosmos sont toujours là, eux (mais servis par d'imberbes majordomes arabes)) et de ses nuits enflammées (Samantha est toujours là... Mais les autres ont perdu en libido power), sans évoquer l'absence indéniable de suspense niveau intrigues amoureuses (presque toutes mariées, c'est moins fun, il faut l'avouer).

Et... Finalement la "City" a changé, le "Sex" aussi, mais Charlotte, Miranda, Samantha et Carrie sont là.

Et... L'essentiel est là. Le manque (addict que je suis, thanks to my Sophie (oui, la belle brune de la photo)) d'épisode neuf est comblé, comme envolé dès la vision de la fantastique paire de Louboutin pailletés dès l'entrée (survoltée par une bande originale envoûtante (à découvrir juste ici)).

Et... 2h26 plus tard, je n'ai pas vu les minutes passer et, inconditionnellement, succombée.

Fan, définitivement.

Sans oublier ma première "passion" et omettre de vous parler de mes pièces fétiches made in Patricia Field (la styliste de la série, pour les nuls du jour (ayant quand même eu la patience de lire jusque ici) : la longue veste de blazer portée par Carrie comme la "ptite laine" des soirs d'été (Maman, tu n'en as pas une dans le genre Max Mara ?!), les headbands new generation type diadème incrusté dans un foulard (importable In Real Life) et les épaulettes over-cloutées de Miss Jones.


Bref, pour le 3, je suis là.

A la vie à la mort les filles (We're soulmates right ?).

F.B

mardi 1 juin 2010

I'm so excited (before S&C)

"La conquête du superflu donne une excitation spirituelle plus grande que la conquête du nécessaire".
Gaston Bachelard

Envie d'un défilé géant (Sec, sec, sec, je suis à sec. Cela n'empêche pas de mater de la sape à ce que je sache), d'une Samantha survoltée par l'air du désert, d'une Charlotte piquante aux côtés d'une Miranda encore plus fada, et forcément d'une Carrie, de ses Manolo Blahnik à ses "Big" problems.

Et oui je suis en mode "just before Sex and the City" (les non-amateurs peuvent donc tranquillement retourner à leur boulot/dernier épisode de Lost/Roland Garros (rayer la (les) mention(s) inutile(s); les amateurs quant à eux peuvent donc jalouser le fait que j'assiste à une projection privée tonight(j'me la pète/hihihahahoho) (ne pas rayer la mention inutile)).


Merci donc de ne pas critiquer ni la haute teneur en oestrogènes de ce billet, ni l'excitation liée à ces 2h26 (soit 1min de plus que le premier opus) de pure bonheur girly (oui, car malgré une discussion avec des collègues de bureau persuadés que le corps de la femme reste finalement simple à recréer physiquement (je vous passe les détails, les intéressés se reconnaîtront), je persiste et signe : la femme est un être complexe, mentalement et corporellement).

J'essaye tant bien que mal de ne pas sur-évaluer le film qui, à mon humble avis, est loin d'être une oeuvre cinématographique et ne demande qu'à être envisagé uniquement comme un épisode bonus, une version longue tant attendue (putain j'ai même le tire "Fan" d'Obispo dans la tête).

Histoire de connaître la "suite" de la vie de Carrie, notre meilleure amie, élevée au rang d'icône fashion et de conseillère de coeur très bien gradée. Saura-t-elle toujours nous surprendre avec un combiné robe pailletée dorée/veste de survêt' ? Restera-t-elle aux côtés de sa soulmate Mister Big (lui-même émoustillé par la guest Penelope Cruz) ou re-succombera-t-elle aux charmes d'Aidan ? Autant de questions existentielles que je me pose depuis maintenant quelques mois, depuis le jour où cette bande-annonce alléchante est tombée sur Twitter, telle un teasing de malheur.


A l'heure où la fameuse robe de mariée (signée Vivienne Westwood) portée dans le premier volet se vend 15 000$ dans une boutique de Caroline du Nord, où Candace Bushnell, l'auteur du controversée "Journal de Carrie" compte bien vendre autant d'exemplaires que d'iPad et où l'on reconnaît l'énormissime portée marketing de la série, Sarah Jessica Parker empoche quelques 15 millions de $ et continue de déchaîner le coeur des modeuses, et des femmes tout simplement.


Parce qu'elle est la seule à pouvoir porter un pyjama et un bonnet à sequins le soir du réveillon (sans passer pour une exilée de St Anne relookée chez Kiabi), tout en balançant un nonchalant et criant de vérité "I'm thinking balls are to men what purses are to women. It's just a little bag, but we feel naked in public without it".

Carrie, I love you (no matter what they say about you (référence au classement de cette stupide marque de vodka ayant lancé un sondage basé sur cette question : "Who would men like to have sex in city with ?" A retrouver ici)).

Ca, c'est dit.
(Et les non-amateurs ne peuvent pas comprendre, un point c'est tout).

F.B

Edit : J'oublie l'information la plus importante, ou du moins, la plus ancrée dans l'actu, avec l'ouverture depuis quelques jours du Café Sex and The City à l'intérieur même du café Etienne Marcel à Paris. Au programme de ce lieu éphémère : Des leçons de talons et des cours de cupcackes, un nail bar, des personal shoppers à disposition et des relookings. Pour retrouver l'emploi du temps de ce "Big" event, c'est juste
(et c'est jusqu'à dimanche).