lundi 16 août 2010

Une expo, un livre et une soupe

"Heureux comme une puce qui disposerait d'une entrée de faveur pour une exposition canine".
William O'Henry

Après la pluie, le beau temps. Ok (bon çà fait un moment qu'on attend là quand même... Voudrais pas faire ma râleuse de première mais cet été est foncièrement bien gris pourri).

Mais pendant la pluie ? Durant les longues heures où il ne cesse de flotter grand-mère sous nos chaumières ?

A part attendre ce soi-disant "beau temps"... Que programmer pour s'occuper un dimanche férié sous le signe de l'humidité ? Encore un ultime ciné ou un traditionnel dvd (ce nouveau support avait pourtant permis de "trendiser" l'activité banale de mater un film à l'époque de sa sortie... Ca y est, c'est fini. Out, has been le dividi) ?

Et bien non, je suis pour les bonnes vieilles méthodes, j'opte pour une bonne expo, repoussée par mes soins depuis des mois, accompagnée d'une bonne soupe très "recette express" (oui, un 15 août, c'est bien triste, mais ça réchauffe).

La sortie pseudo-culturelle en question, c'est "L'Histoire idéale de la mode contemporaine Vol 1 : Années 70/80" actuellement au Musée des arts décoratifs (suite logique en deux parties du livre d'Olivier Saillard) (à venir donc, l'expo Vol 2 : Années 90/00 dès octobre).


Pour résumer les deux petits étages dédiés, beaucoup de photos et peu de textes (pour certains, c'est le come back @ sweet office, pour d'autres c'est encore Daïquiri et bikini, mais pour tous, un post léger s'avère de rigueur). Un peu à l'image de cette exhibition, qui, je cite l'Homme, "manquait d'épaisseur". A croire qu'une centaine de portants et une poignée de créateurs ne suffisent pas à l'émerveiller (enfin... Moi non plus finalement...).

Chanel, ou comment stimuler mon regard avec deux mannequins en bois toutes de tweed 100% créateur vêtues.

Jean-Charles de Castelbajac, sa robe "Einstein" et son manteau "Nounours" au début des années 80. So précurseur déjà avec cet univers "bien à soi".

Thierry Mugler, et ses classiques du genre, du strass, du tulle, du satin, des ailes d'ange (dernier détail repris par la créatrice Valentine Gauthier dernièrement. A découvrir ici).

YSL, forever.

Chantal Thomas, ses froufrous et son humour bucoliquo-érotico chic.

Cacharel & Liberty, what else ?

and Issey Miyake, et son art du plissé serré sur couleurs chatoyantes.

Expo peut-être réservée aux initiés ou aux dingues de couture, je suis restée sur ma faim. Envie de croquis inédits, de spotlights (la luminosité ambiante est lugubre, très 15/08/2010 si vous voyez ce que je veux dire), de modèles (10/12 tenues par créateurs en moyenne, pas de quoi faire fantasmer une fashionista habituée aux rayons Zara comme moi) (quoique cette robe Grès revisitée en robe de mariée, quoique ce tailleur YSL dans un esprit vintage... L'esprit va bon train tout de même, c'est certain), et d'animations.

Même la boutique adjointe, qui m'avait habituée à une sélection plutôt pointue et originale, s'avère aujourd'hui assez insipide : quelques sacs Jerôme Dreyfuss (euh, c'est quoi le rapport avec la choucroute là ?!), de petits carnets mignons mais so "déjà vu", des livres un peu poussiéreux et un rayon déco/design qui manque cruellement de charme.

J'ai tout de même réussi à shopper un petit livre se présentant comme un listing de 50 commandements très fashion police à base de : "Wear the clothes, don't let them wear you" et "Underwear isn't outerwear".
Hilarant pour moi, incompréhensible pour l'Homme. Allez comprendre, les femmes viennent de Vénus et les hommes de Mars paraît-il. Ceci expliquant cela.


"C'est déjà ça" comme on dit.

Et accompagné d'une soupe home made trop simple et trop bonne (que demande le peuple comme dirait ma mère ?!), ce serait même presque un kiff cette journée de non été (enfin, un petit kiff de 10 minutes, le reste n'étant que râleries incessantes) (faut pas se leurrer, ça met un poil de mauvais poil cette affaire de pluie non-stop pendant 48h de week-end).

F.B

N.B: La recette de la soupe la plus easy du monde : 1 courgette, 1 ou 2 pommes de terre (ou plus, hein, ça dépend de la taille des patates), 1 Vache qui rit (oui le fromage pour gosses) et 1L d'eau bouillante (pour faire cuire les légumes, hein, les nulos). On mixe le tout (hein, c'est de la soupe, pas un pot-au-feu miniature).

1 commentaire:

T. a dit…

salut sympa ton article, je suis content de découvrir du Mugler vintage! Je voulais savoir si un échange de bannières-liens avec mon blog t'intéresses? Regarde > http://absolut-glam.blogspot.fr

@+

;-)