jeudi 28 juillet 2011

Glitter Boots


"Il suffit de croiser son regard avec celui d'un chat pour mesurer la profondeur des énigmes que chaque paillette de ses yeux pose aux braves humains que nous sommes".
Jacques Laurent

Attention mesdemoiselles, il est fort probable que vous soyez d'ores et déjà atteintes du syndrome "glitter shoes" et que cette fâcheuse tendance à la paillette, se retrouve exacerbée lors de l'étalage des tendances de la rentrée prochaine.

Amies de la chaussure de princesse et amatrices de ballerines aux allures disco, Welcome donc (les anti-bling du jour peuvent cliquer sur la croix, à droite PC ou à gauche MAC, ou directement s'endormir entre la touche espace et la souris tactile) (pensez à éteindre le rétro-éclairage du clavier).

Je pensais personnellement m'être définitivement arrêtée au rayon "strass pour pieds" lors de l'achat d'une paire Maje à l'automne dernier. Paire adorée puis rapidement oubliée (et même revendue), sans pour autant me l'expliquer (la Fast Fashion continue de m'attraper parfois dans ses filets) (pas facile d'être une amoureuse de la fringue de nos jours).

Sauf que j'ai toujours continué de fantasmer en secret sur une paire pailletée type "partenaire particulier", un modèle Giuseppe Zanotti, directement sorti de chez Betty. Directement disponible chez Net-à-porter aussi, mais pas vraiment à moindre prix (600€ la blague à facettes tout de même). 




Heureusement la mode dite accessible nous rattrape toujours un jour ou l'autre, à coups d'ersatz bien sentis ou de pâles copies. En l'occurrence ici, Topshop, qui nous place en une des teasers produits, un modèle tout à fait similaire, à y méprendre la plus pointue des fashionistas

Du côté des consommatrices, c'est toujours une question de jugement/principes et de budget (plutôt frappé/serré, ou non). Du mien, c'est souvent synonyme de joie inexpliquée, de tendance rassasiée et de compte bancaire non explosé... Parce qu'il me sera toujours aussi agréable de pouvoir me procurer un petit morceau de catwalk à moindre frais, et succomber à la mode du moment sans y laisser un bras, voir deux même (et ce, malgré mon principe anti-contrefaçon plutôt prononcé).

Carolines Mode - TopShop Collection 2011

C'est donc sans vraie mauvaise intention, mais le ventre légèrement refroidit par la perte d'un ancien colis, que je me suis ruée sur le eshop dès que cette paire de boots glitter a pointé son nez. 

"Ce sera la paire argentée ou rien", me dis-je, persuadée que le out of stock aurait déjà fait son apparition sur les deux modèles proposés et essayant lamentablement de me fashion raisonner.

Que nenni, un dernier 38 m'attendait bien sagement... Et plus pour très longtemps. 

Une fois le mauvais sort de la livraison UK/France déjoué (mon colis est arrivé hier sans l'ombre d'un problème DHL), je visualise enfin de façon concrète et réelle, les promesses de balades à pieds pailletées et de virées nocturnes endiablées. 


Le genre de pièces qui te donne des envies de rentrée dès fin juillet, après t'avoir rendue dingo dès début mai. 

Le mode rend saisonnièrement folle (et pas seulement).

F.B

mardi 26 juillet 2011

Girly Mix #6 bis


"C'est dans le souvenir que les choses prennent leur place".
Jean Anouilh

Par manque de place et par souci d'exhaustivité, je double aujourd'hui le Girly Mix de ce mois-ci.

Vaste sélection car beaucoup de repérages en tout genre, le tout dû à mon overdose de papier glacé par mauvais temps (dès qu'il pleut, je dégaine le ELLE français, et plus il pleut, plus je déborde sur la presse étrangère en ponctuant mes coups de coeur à coups de "Oh My (Fucking God)!").

- Pour le plaisir très égoïste de retrouver cette photo de Kate Bosworth portant mon gilet folk lainé TopShop
Ou quand la mode accessible rejoint le dressing de nos people préférés au budget illimité (comme quoi). 


Et celui "des yeux", de rêvasser sur cette sublime robe Ralph Lauren.
Tout comme sur celle qui la porte, Isabel Lucas... 
Si belle qu'elle pique.


- Pour la curiosité éveillée de (re)découvrir la marque scandinave 2nd Day, lancée sous la houlette de l'une de mes lignes favorites, By Malène Birger. 

Une tuerie de basiques chics, matières légères et féminité exacerbée à la clé... A retrouver dès septembre sur Matches Fashion.


Ainsi que la fille se cachant derrière mon dernier coup de coeur catégorie "blog beauté" : Into The Gloss.

Aussi belle que brillante, cette jeune Emily Weiss, rédactrice beauté de 26ans au Vogue US nous réserve une sélection de photos tout aussi sublime que son sourire hollywoodien.

A rajouter d'urgence dans sa tête, ses Favoris, son Netvibes ou son GoogleReader.

 
 

- Pour s'émouvoir des quelques mots de Sophie Marceau dans Grazia, de son discours sur l'amour, comme sa capacité revendiquée à aimer "sans limites". 


- Pour se plonger dans la lecture d'un opus à part : "211 idées pour devenir une fille brillante" de Bunty Cotler. Blindé de conseils croustillants en tout genre, notamment concernant l'épilation à la brésilienne home made. 

Je compte bien offrir la version masculine sous peu. 


- Pour me permettre de m'adonner à ma passion du shopping virtuel (celui où j'imagine pouvoir encore dépenser, alors qu'en réalité je ne suis qu'une FF*) (*Fashionista Fauchée, terme inventé par la charmante Slanelle). 

Envie de ce petit sac à crème réfrigéré. Faussement utile, hautement désirable. 
Juste là pour protéger mon après-soleil Bergasol sous l'ombre de mon parasol. 


De ce gilet Antik Batik.
De manière définitive (je l'avais mis de côté faute de budget et sachant décemment que l'Homme allait hurler devant tant de détails ethniques) (il n'aime que le basique) (je lutte, mais la guerre durera 100ans, assurément).


Des petits cahiers de recettes rétro comme je les aime : "Les carnets de Victoire". Pas encore croisés en librairie, la baby topchef qui est en moi aimerait bien (enfin) mettre la main dessus.


Mais comme cet étalage de choses tentantes et de it-trucs en tout genre ne fait qu'exacerber mon besoin de nouveautés, je fonce m'isoler de toute fashion réalité, grognant et mâchonnant mon succulent chewing gum Hollywood Style parfum mystère (sans vous dire quel goût ça a) (ça vous apprendra).


F.B

lundi 25 juillet 2011

Girly Mix #6


"Froide est la douleur de croire que la chaleur ne reviendra jamais". 
John Berger

C'est presque la fin du mois (haut les coeurs) (ça c'est pour l'arrivée du virement "salaire", et peut-être pour le retour du soleil)...

C'est déjà la fin des soldes...


Mais c'est surtout l'heure du
Girly Mix, 6ème du nom, et donc désormais traditionnel billet d'humeur fourre-tout, et surtout fou (fou fou). 

Post bazar et très culture confiture, introduit aujourd'hui par l'expo parisienne à ne pas rater : "Public Domaine - Skateboard Culture" (jusqu'au 7 août à la Gaîté Lyrique). 

Un excellent panorama d'une culture bien vivante à l'heure où les marques de luxe, Hermès et Céline en tête de liste, investissent ce territoire hautement cool de la rue : le skateboard
Un bon moyen de replacer les choses dans leur contexte face à la surenchère d'informations à ce sujet. 

 
 

Sans transition aucune, quelques coups de coeur mode et autres crush, inexpliqués et inexplicables :

- La ligne de tee-shirt Antoni&Allison chez Uniqlo.

14€90 seulement, pour le petit plaisir du new "tee à message" (dont on se lassera, indubitablement) (donc autant ne pas trop investir dans cette catégorie) :


- Un it-modèle de mocassin automne/hiver 2011 à moustaches Maloles très papy preppy et plutôt craquant : 



- Une petite robe de ballerine urbaine Les Petites que j'aimerais bien voir rejoindre mon dressing, si pauvres en modèles girly dans lesquels je ne me sente pas déguisée comme pour fêter mes 6 ans.

- Un pantalon lose à carreaux écossais, juste comme ça (marque introuvable) (je lance donc une quête sur Where To Get It) (avis aux chasseuses du Web) :


- A accompagner (dans mes rêves) d'un new it-bag Chloé en python pour ma rentrée des classes (si le pantalon est introuvable, le sac lui, est inabordable) : 


- Et même si en ce moment (et comme vous le constatez allègrement), je suis plus branchée "pull en mohair" que "bikini argenté", je tiens à conclure ce paraphe spécial mode avec un semblant d'envie d'été, à travers cette paire d'espadrilles vichy rose so BB :


Continuons si vous le voulez bien avec quelques beauty lubies, piochées çà et là dans l'espoir de connaître votre avis au cas, où vous aussi vous auriez craqué pour ce type de produits. 

Notamment cette ligne de produits pour crinières de chevaux, largement conseillée sur la Toile pour nos cheveux longs à nous, humaines de notre état (je suis on-ne-peut-plus perplexe).... 


Ou sur la pertinence de l'utilisation de Justin Bieber en ambassadeur d'une gamme de vernis Nicole by OPI...


Ou encore si, oui ou non, une fille aux yeux bleus peut tenter de porter de l'eye-liner vert émeraude pétant (parce que celui offert par Make Up For Ever me titille largement la pupille lorsque je le croise encore emballé dans la salle de bains)...


Ou finalement comment (Ô oui comment ?!) fait-on pour reproduire les chignons effet "faussement négligé" et autres tresses de sirène sauvage vus et revus dernièrement dans les rubrique beauté de la presse féminine... 

Parce que je préférerais qu'on me dise clairement qu'un coiffeur étoilé est indispensable pour les réaliser et qu'il est im-po-ssi-ble de se lancer seule, l'oeil hagar de 7h du mat' embrumé dans le miroir.

Ça m'éviterait de me les arracher moi, les yeux ET les cheveux.


Côté cuisine, je découvre avec passion l'art de réaliser des tuiles de parmesan grâce à une recette chipée dans Madame Figaro

C'est ultra simple, il n'y a qu'à laisser fondre sa version râpée dans une poile anti-adhésive, et une fois fondu il prend la forme que vous souhaitez (top également en fond croustillant de verrines d'apéro). 


Et côté table de chevet, je viens de terminer difficilement, après des débuts pourtant prometteurs, le dernier et douloureux "Tu Verras" de Nicolas Fargue.

Avant de m'attaquer à deux des best sellers annoncés de l'été (hors Levy/Musso catégorie) : "Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" et "Une Certaine idée du bonheur". 

Quelqu'un dans l'assemblée aurait-il une raison de s'opposer à ces lectures, un anti-conseil de dernière minute ? Non, rien ?!

 

Alors bon début de semaine de vacancier (olé!), ou de travailleur en juillet (en rade de congés payés!).

F.B 

jeudi 21 juillet 2011

Trainee

"Une vie sportive est une vie héroïque à vide".
Jean Giraudoux


Note d'introduction destinée aux non-anglophones du jour : trainee > training > entraînement (et non traînée) (hein).

Depuis quelques années maintenant, et suite aux excuses habituelles "que l'on se donne" type boulot-santé-apéro inopinés, j'essaye (j'ai bien dit j'essaye, ce qui sous-entend que parfois j'y parviens, parfois je n'y parviens pas) de me (re)mettre au sport.

Un passif de petit rat provincial pourtant bien existant, mais une flemme parisienne grandissante aidant, j'ai écumé les Club Med Gym pour ne plus y revenir, le temps pluvieux aidant, le budget lui n'aidant pas.

Encouragée par les performances des unes, motivée par l'obsession de l'un (l'Homme, en l'occurrence), j'ai finalement décidé de tenter le running (sans renoncer à m'inscrire au cours d'aquabike à la rentrée) (note pour moi-même pour plus tard). 


La solution réunissant deux éléments factuels et positifs : c'est sans contrainte, très "ou je veux, quand je veux", et ça ne nécessite pas d'économiser 6 mois pour un forfait 1an sans serviette (mais avec l'option mycose des pieds spécial douche). 

Et, objectivement après deux mois à un rythme d'une fois par semaine, 1 mois d'arrêt et 1 semaine de reprise (assidue c'est bien ça), je dois avouer commencer à trouver cela agréable, surtout lorsque je revête ma tenue de trainee aux côtés de mon coach personnel survolté (quand je suis à mon maximum, il est à son minimum) (enfin c'est ce qu'il dit). 

 
Top et sweat à capuche ADIDAS & STELLA MCCARTNEY / Bas de jog' IRO / Baskets REEBOK RUNTONE

Je peux même vous conseiller une vraie paire de basket (je n'aurais jamais pensé avoir un avis là-dessus) (comme quoi, ne jamais dire jamais, Justin Bieber, tout ça tout ça...), et non un modèle street pour une fois : une paire de Reebok Runtone. Il s'agit de la version "course" du modèle Easytone, connu pour ses publicités aux fessiers féminins aguicheurs, et son concept marketing alléchant.

A l'usage je les trouve très confortables, l'instabilité subtile promise en guise de faire-valoir "arrière-train" n'est pas du tout désagréable, et, cherry on the bottom cake, l'argumentaire fonctionne, puisqu'il suffit de les enfiler pour s'auto-motiver à booster sa course histoire de multiplier l'effet secret. 

Associées à mon outfit signé Stella McCartney, me sens au moins lookée à défaut de paraître entraînée et niveau confirmé.

Et vous, vous courez (après quoi) ?

F.B