lundi 11 janvier 2010

Promis, juré, pas craché


"Certaines personnes font des promesses pour le seul plaisir de ne pas les tenir".
William Hazlitt

Dilemme de début de semaine: peut-on renier une promesse que l'on s'est faite, pour une fashion obsession à la con ?

Parce qu'on a beau dire "je ne porterai jamais ça de la vie, tu m'entends, de ma vie toute entière JAMAIS", il se peut qu'un beau matin, notre corps se mette en transe pour l'article en question, nos doigts pianotent tout seuls sur le clavier direction l'eshop concerné et nos yeux ne vibrent plus que devant le dit truc accroché là en vitrine, justement sur le chemin de notre bureau (soit 5 aller-retours minimum par semaine, l'enfer fait routine).

Que ce soit au sujet d'un polo Lacoste comme la blogueuse Azzed, tombée en admiration devant un modèle porté par Emma de Caunes (forcément, ça aide et c'est ultra-vendeur. Pas comme une sape trendy sur Susan Boyle), ou le pour on contre la cuissarde Prada de Jennifer, nous en sommes toutes au même point (ou presque, il doit y avoir des rescapées sur une autre île): celui d'être des girouettes de la mode (tel est mon nom de code).

Mon dernier "Tournez Dressing" en date s'est produit samedi, lecture du Grazia à l'appui et Kusmi tea pour l'ennui (on prend toujours les mêmes, et on recommence).
A la vision de ça :

Je suis tombée en arrêt sur cette silhouette venue du froid, cagoulée et "giletée" chez Lacoste, "cuisses-hardisée" siglée Louboutin.

Moi qui m'étais promise, jurée (mais pas crachée) de ne JAMAIS pouvoir imaginer porter la marque au croco, et de ne JAMAIS imaginer tenter des bottes au-dessous du genou (de surcroît blanches, et dotées d'un plateau d'au moins 3cm)...

Mes hormones fashion me jouent de drôles de tours...

Je suis à deux doigts d'aller fouiner-discret (faudrait pas que je me fasse choper par Garance Doré) chez Lacoste pour trouver ce love gilet bien épais, très -5°... Et à 10 doigts, soit deux mains (moi, blonde ?!) et de foncer chez Louboutin (après avoir vendu un de mes reins).

Même un rapide tour des it sites habituels pour screener l'ersatz parfait s'avère inutile. L'obsession est née, et ne semble pas décidée à décamper...





Pixie Market - ASOS - TopShop - APC - Zadig&Voltaire

Je retiens la Carrie Bradshaw sommeillant en moi et tirant sur ses filets de contention (découvert de Noël oblige, faut calmer la CB) et je prends note (au moins ça c'est gratuit) de l'utilisation judicieuse de la jupe tube en neo-cagoule flashy et sexy.

Fashion is a bitch.

F.B

N.B: Ce post mini du lundi me donne des envies de nouveautés... Pourquoi pas une rubrique hebdomadaire sur une page d'un shooting mode de presse féminine ? A force de voir des silhouettes improbables, parées de trucs importables, moi ça me titille du clavier.

4 commentaires:

Anna a dit…

hAHAHA c'est tellement vrai ! Incorrigible girouette !

Anonyme a dit…

J'aime bien ce genre de décryptage parce que les pages mode ne me parlent pas. C'est toujours trop chargé, trop bizarre, trop pas probable dans la ville. Avec tes mots, c'est plus rigolo !

Hélène a dit…

Remarque, tu peux les porter toi,au moins,ces cuissardes...!

Wladimir a dit…

Zdravstvouy !
Je vois que tu es fan de Kusmi Tea. Petit détail qui a son importance, Kusmi Tea est né à St Pétersbourg et cette année, année de la Russie en France, nous célébrons nos origines à travers 3 Nuits Slaves ... 3 voyages sensoriels uniques à la découverte de l'âme russe ! Je vous invite à visiter notre site: http://www.lesnuitsslaves.com

Da svidaniya !

Wladimir de Kusmi Tea