"Il faut une longue vie pour surmonter les séquelles de l'éducation".
Jan Greshoff
Une robe de femme devrait être comme une plaidoirie : assez longue pour couvrir le sujet, assez courte pour être suivie.
Argument majeur (s'il en est) de mon addiction naissante à la maxi-dress, comprenez robe longue tout de même sexy (pas vêtement de grossesse).
Pratique (entre deux épilations ou deux séances d'essayages), confortable (comme une chemise de nuit), légère ou chaude selon l'association (collant pas collant, tee-shirt manches longues dessous pas tee-shirt manches longues dessous, ballerines ou Doc Martens), elle s'adapte à toutes situations, de la journée bureau au déjeuner chez belle-maman, en passant par la virée shopping entre copines.
Sans parler de l'avantage indéniable d'une telle pièce, celui de se sentir camouflée, enveloppée, blancs mollets bien cachés (éviter la vision quotidienne de sa peau fadasse à J+40 des vacances au soleil et face aux collègues blackos de retour des îles, c'est aussi éviter la pulsion de se couper les veines dans une salle de bains d'hôtel Ibis entre deux rendez-vous clients).
So, une fois n'est pas coutume, j'ai dégainé le compact numérique, le pied à caméra, mon regard de travers et ma tête en l'air pour shooter ce look (j'ai un blog dit "de fille", me sens un peu obligée de m'adapter à cet élan narcissique) (en même temps, pour bien présenter un vêtement, on n'a toujours rien inventé de mieux que de le porter en situation).
Maxi Dress, ceinture et headband Zara, Veste Sandro, Ballerines Jonak, Sac Jérôme Dreyfuss.
Même si ce filon long a déjà été largement exploité au printemps (ici, ou encore là) (d'où le "Verison Longue 3"), il s'accommode parfaitement à l'automne en devenant presque un it-truc de demi-saison, en somme.
Moi qui ai boudé ce type de vêtement en étant enfant, entraînant la colère de ma mère, elle déjà addict à la robe longue depuis longtemps (d'où la citation), je rattrape mon retard éducativo-fashion à petites enjambées (ah, oui, le seul inconvénient, c'est qu'on ne peut plus marcher à grandes foulées) (mais ça donne une démarche du type princier).
F.B
4 commentaires:
j'ai bien les jupes longues... en effet ça camoufle bien les petites défauts qu'on n'a pas forcément envie qu'on voit...
ps: je trouve que tu écrit super bien...
http://deshistoiresdepieds.blogspot.com/2010/10/les-blogueuses-1.html#links
Des Histoires de Pieds > Merci pour ton commentaire, j'aime les petits compliments du lundi matin ;-)
Joli look de saison!
biz
caro from geneva
carofashionnews > Merci ;-)C'est vrai qu'avec ce thermomètre capricieux, on ne sait plus comment s'habiller pour toute la journée !
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