mardi 1 juin 2010

I'm so excited (before S&C)

"La conquête du superflu donne une excitation spirituelle plus grande que la conquête du nécessaire".
Gaston Bachelard

Envie d'un défilé géant (Sec, sec, sec, je suis à sec. Cela n'empêche pas de mater de la sape à ce que je sache), d'une Samantha survoltée par l'air du désert, d'une Charlotte piquante aux côtés d'une Miranda encore plus fada, et forcément d'une Carrie, de ses Manolo Blahnik à ses "Big" problems.

Et oui je suis en mode "just before Sex and the City" (les non-amateurs peuvent donc tranquillement retourner à leur boulot/dernier épisode de Lost/Roland Garros (rayer la (les) mention(s) inutile(s); les amateurs quant à eux peuvent donc jalouser le fait que j'assiste à une projection privée tonight(j'me la pète/hihihahahoho) (ne pas rayer la mention inutile)).


Merci donc de ne pas critiquer ni la haute teneur en oestrogènes de ce billet, ni l'excitation liée à ces 2h26 (soit 1min de plus que le premier opus) de pure bonheur girly (oui, car malgré une discussion avec des collègues de bureau persuadés que le corps de la femme reste finalement simple à recréer physiquement (je vous passe les détails, les intéressés se reconnaîtront), je persiste et signe : la femme est un être complexe, mentalement et corporellement).

J'essaye tant bien que mal de ne pas sur-évaluer le film qui, à mon humble avis, est loin d'être une oeuvre cinématographique et ne demande qu'à être envisagé uniquement comme un épisode bonus, une version longue tant attendue (putain j'ai même le tire "Fan" d'Obispo dans la tête).

Histoire de connaître la "suite" de la vie de Carrie, notre meilleure amie, élevée au rang d'icône fashion et de conseillère de coeur très bien gradée. Saura-t-elle toujours nous surprendre avec un combiné robe pailletée dorée/veste de survêt' ? Restera-t-elle aux côtés de sa soulmate Mister Big (lui-même émoustillé par la guest Penelope Cruz) ou re-succombera-t-elle aux charmes d'Aidan ? Autant de questions existentielles que je me pose depuis maintenant quelques mois, depuis le jour où cette bande-annonce alléchante est tombée sur Twitter, telle un teasing de malheur.


A l'heure où la fameuse robe de mariée (signée Vivienne Westwood) portée dans le premier volet se vend 15 000$ dans une boutique de Caroline du Nord, où Candace Bushnell, l'auteur du controversée "Journal de Carrie" compte bien vendre autant d'exemplaires que d'iPad et où l'on reconnaît l'énormissime portée marketing de la série, Sarah Jessica Parker empoche quelques 15 millions de $ et continue de déchaîner le coeur des modeuses, et des femmes tout simplement.


Parce qu'elle est la seule à pouvoir porter un pyjama et un bonnet à sequins le soir du réveillon (sans passer pour une exilée de St Anne relookée chez Kiabi), tout en balançant un nonchalant et criant de vérité "I'm thinking balls are to men what purses are to women. It's just a little bag, but we feel naked in public without it".

Carrie, I love you (no matter what they say about you (référence au classement de cette stupide marque de vodka ayant lancé un sondage basé sur cette question : "Who would men like to have sex in city with ?" A retrouver ici)).

Ca, c'est dit.
(Et les non-amateurs ne peuvent pas comprendre, un point c'est tout).

F.B

Edit : J'oublie l'information la plus importante, ou du moins, la plus ancrée dans l'actu, avec l'ouverture depuis quelques jours du Café Sex and The City à l'intérieur même du café Etienne Marcel à Paris. Au programme de ce lieu éphémère : Des leçons de talons et des cours de cupcackes, un nail bar, des personal shoppers à disposition et des relookings. Pour retrouver l'emploi du temps de ce "Big" event, c'est juste
(et c'est jusqu'à dimanche).

2 commentaires:

larmoiredondine a dit…

J'aime beaucoup votre blog très romantico-bohème. Bravo, bonne continuation.
http://www.larmoiredondine.com

Sasha et moi a dit…

Je n'ai rayé aucune mention inutile mais je suis quand meme hyper jalouse de ta soirée, veinarde ;