mardi 16 novembre 2010

Shanghai Spirit


"Peu m'importe qu'il y ait du sucre aux Indes, de la porcelaine en Chine, du café en Arabie; il faut qu'on me l'apporte".
Condorcet

Faisant suite à la pluie londonienne, petit panorama express (pour un mardi culturellement réussi) d'une marque chinoise méritant un peu plus de notoriété dans nos contrées, et d'une presse nippone à l'allure finalement européenne.

Nos amis asiatiques ne seraient pas uniquement bons du côté des gadgets informatiques pour geeks ou des contrefaçons donneuses de leçons...

A regarder de plus près l'expansion et la qualité de cette griffe, nous pouvons ainsi tout de suite rabattre nos caquets de parisiennes pseudo-expertes, et nous prosterner bouche bée face à ce concentré de "5000 ans de culture chinoise propulsée dans le 21ème siècle", bien loin de l'image preque antique des "pousses-pousses" et autres chapeaux pointus (turlututu).

En gros, et pour tenter de résumer (une fois n'est pas coutume, je connais mes travers en provenance de mon gène Proustien), Shanghai Tang est peu à la Chine, ce qu'Hermès est à la France, une marque globale de luxe qui possède un atelier dont le savoir-faire est proche de la haute couture.

Allier tradition et sensibilité contemporaine, tel est l'objectif de la Maison depuis ses débuts d' "Imperial Tailor Service" (service de vêtements sur-mesure), en passant par sa ligne de vêtements hommes et femmes plus "prêt-à-porter" et sa collection de bagages et d'accessoires, jusqu'à sa récente gamme enfants.


Soit tirer le meilleur parti de l'immense patrimoine chinois pour le rendre accessible aux consommateurs d'aujourd'hui quelque soit leur âge ou leurs origines... Le prêt-à-porter présenté dans ses lignes est ultra-féminin, sensuel dans sa fluidité, coupé pour donner des formes adolescentes même aux jeunes femmes qui ne le sont plus.

A nous les tailleurs shanghaïens aux tissus somptueux, les kimonos brodés à la main, les bijoux fantaisies colorés et les cols Mao, puisque la marque a été rachetée par le groupe Richemont (Cartier, Chloé, Van Cleef & Arpels...) à la fin des années 90 et qu'une boutique existe aujourd'hui rue Bonaparte depuis maintenant plus de 5 ans (au 76 rue Bonaparte exactement (M° St Sulpice), 75006 Paris).

Vous pouvez même pousser le vice chinois à quelques milliers de km (dans le quartier de Xintiandi) en allant grignoter au Shanghai Tang café des vapeurs très hong-kongaises (à des prix très parisiens), entouré d'un public très de n'importe où, sauf du coin paraît-il.


N'ayant pas eu l'occasion de me rendre en terre asiatique depuis longtemps, je profite en fait du retour de voyage de l'Homme pour vous dévoiler tous ces secrets de marque, et mon tout nouveau bracelet brandé, totalement adopté par mon minuscule poignet, et divine excuse de ce billet.


Et pour finir en beauté avec un peu de papier glacé, je vous laisse découvrir quelques couvertures en direct de HK : un Vogue aux blondes juvéniles typées nordiques, un ELLE et son hors-série classique (mais pesant à peu près le triple du nôtre), et un Cosmopolitan vendu avec son agenda chinois et sa déclinaison "Social" (une longueur d'avance niveau interactivité pour nos amis bridés).


再见

F.B

1 commentaire:

Daisy Lowe a dit…

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