jeudi 27 novembre 2008

Doucement le matin, pas trop vite le soir

"Comme une batterie électrique, l'organisme se charge par les contrariétés et se décharge par le rire".
Malcolm de Chazal


Certaines personnes autoproclament les petites contrariétés matinales comme les douces couleurs de la vie alors que personnellement, ces chianteries du quotidien m'exaspèrent et peuvent totalement ruiner my day (même en RTT).

Le siège tape-cul de la ligne 2, le coup du fond de la tasse de café dans le lave-vaisselle ou celui du dentifrice bien blanc sur ton pull bien noir, peuvent en un éclair foudroyer votre existence, ou du moins votre journée.


De nature impatiente, râleuse et particulièrement anti-positiviste (oui, j'ai été gâtée par ma bonne fée), j'essaye d'éviter le conflit interne en esquivant (mal)adroitement ces obstacles en tout genre:

- Je ne me lisse plus les cheveux pour éviter le constat alarmant de la balance 1h passée à lisser/ 10h sous la pluie à maudir (sa race) ma masse capillaire.

- Je ne mets plus de mascara pour ne plus être obligée de me remaquiller. A force d'éternuer deux seconde après le liquide noir posé et de me retrouver en mode Chucky 2, le retour.

- Je ne mange plus de céréales ni de muesli ni tout ce qui s'apparente à des graines. Me retrouver avec les grosses noisettes en haut et de la poussière de blé en bas m'a rendu aigrie (alors qu'il suffirait d'inventer un paquet à ouverture latérale).

- Je ne porte plus d'écharpe trop longue par peur que ses extrémités ne flirtent trop avec mon mug de thé au lait.

- Je prends 2 aspirines du Rhône, directement au réveil & from the bed, pour éradiquer en amont le brouillard de mon cerveau. Que voulez-vous je ne sais pas refuser une coupe de champagne... Alors une dizaine, vous pensez !

- Je ne vais plus jamais à la piscine municipale. Rencontrer son voisin de palier ou son collègue de bureau, sur lequel on fantasme depuis des mois, cagoulée dans un bonnet violet en latex n'apporte rien de bon, rien de sexuel (et ce pour les dix prochaines années à venir car il faudra attendre que vous ayiez déménagé et/ou changé de boulot).

- Je ne prends plus l'ascenseur. Des envies de meurtre pouvaient me venir à l'esprit quand les 10 personnes avec lesquelles je partage ce m2 trouvent le moyen de s'arrêter à tous les étages avant le mien.

- Je ne porte plus de collants, ni de bas, ni de mi-bas. A peine enfilés, ils sont déjà filés. Toujours devant et en plein milieu en plus.


Même en prenant toutes ces précautions (et en me coupant lentement de toute vie sociale puisque je ne m'habille plus, je ne sors plus, je ne mange plus et que je ne parle même plus !) l'univers reste parsemé d'embûches et ne cesse de m'envoyer des petites contrariétés pour me tester. Alors, autant les partager.


F.B

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je comprends très bien le coup de l'ascenceur... Moi aussi ça m'énerve. COmme ceux qui appuie au -1 et descendent au 0! Grrrr....

Florence Best a dit…

petitsbouts > Que des BDGN (boîtes de gros nazes) en dessous du 7ème !